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Auteur:  mr.28 [ Mar 22 Déc 2009 23:57 ]
Sujet du message: 

Je reviens de voir Pandora et j'en ai encore plein les yeux.

Sublime, magnifique, à couper le souffle et même à vous faire oublier les passages un peut trop clichés de l'histoire ou cette fâcheuse tendance a se que l'image en devienne flou quand on veut trop en mettre plein la vue...


J'ai douté les amis, oh ça oui j'ai douté, je me suis dis comme beaucoup qu'une fois avoir vu la bande annonce j'en avais fait le tour de l'histoire, c'était sans compter l'esprit de JC, avec des retournement sans fin, ce film m'a pris aux tripes jusqu'au bout.

Je tombe à genoux devant tant de beauté, et cette idée de nature présente et pensante jusqu'au fin fond de chaque etre vivant et les reliant tous... J'aime a en crever.

Oh oui la 3D est prenantes, et nous immerge deux fois plus (ou 3... on dit comment dans ces cas là?^^)
Merci à ceux qui avaient donné leur avis auparavant, mais rien de tel que de ce mettre soit même face à une oeuvre pour en déduire soit même un "constat", pour ma part il y a bel et bien un avant et un apres Avatar.

J'attends avec impatience que l'un d'entre vous me sorte un topic sur "les suites logiques ou hypothétiques du prochain opus" ou un "comment immaginez vous la suite?"

Tout bonnement merveilleux.

:Luffy hilare: édit: au mon dieu, mon post à 30 millions, YAHOUUUU VIVE PANDORA VIVE LES NAVIS!!!

Auteur:  Great D. Thonyzuka [ Mer 23 Déc 2009 00:58 ]
Sujet du message: 

C'est la suite de cette prouesse technologique dans laquelle JC à tellement investi pour ouvrir de nouvelles possibilitées que je vois se déployer :
Pour les studios qui font de l'animation troidé il leur suffira (avec + ou - de complication.... plutôt - que + par rapport à un vrai film) de faire de nouveau les mêmes scènes d'animation avec une seconde caméra virtuelle pour offrir une version en relief.

Pour les autres ils leur reste, comme a dit l'ange, plu qu'à se procurer le matos et la notice d'utilisation sans se taper les pots cassées et à pondre un truc potable avec le bôôô relief.

Je n'espère sincèrement pas de suite pour l'œuvre avatar en tant que tel... on nous a offert une graine, il en a germé moultes rêves et fantasmes. Nous refiler une suite serait un peu comme foutre en l'air les variétés de pousses qui ont germé pour en adopter de force une seule sorte à échelle industrielle (on sait ce que ça a donné pour le blé tiens). C'est le risque pour une suite (si elle se rate en tout cas)

Auteur:  Mr lézard [ Mer 23 Déc 2009 09:57 ]
Sujet du message: 

Bon..bah j'y suis allé hier et...Woooooh quoi ! Wooooh !
J'en ai encore les yeux qui pétillent. Franchement, comme l'a dit ange bleu :
"Pandora existe. Je l'ai vu."
L'immersion est totale dans ce monde magique, et comme je l'avait entendu dire, on découvre le paysage et le mode de vie des Na'vis avec Jake.
Bon par contre à côté de ça, y a le scénario ui casse pas trois pattes à un canard, franchement tout est prévisible, en tout cas rien ne m'a surpris.
Exemple : Dès que j'ai vu l'oiseau orange (me souviens plus de son nom exacte) et qu'il avait des tentacules pour être contrôlé j'ai compris que le héros allait le dompter, alors que les personnes avec qui j'y suis allé ne s'en sont pas douté jusqu'à ce qu'on le voit au dessus de l'oiseau. Donc le scénario n'est peut-être pas si prévisible pour tout le monde.
ais bon, pour moi ce n'est pas le scénario qui fait la force de ce film, mais bel et bien l'image, les paysages, le monde imaginé par James Cameron, ce monde m'a fait penser aux mondes que je m'imagine lorsque je lis des livres fantastique et je crois que c'est ça qui m'a le plus plu.
Sinon j'ai été déçus par la 3D, pas assez de choses qui sortent de l'écran ou des trucs comme ça, même si elle permet une immersion bien plus profonde en accentuant les reliefs etc...
(j'ai adoré la 3D lorsqu'il fait son carnet de bord par contre, ça m'a fait pensé au masque de Samus Aran dans métroid prime ^^)

Enfin bon, je n'avait pas envie de retourner au monde réel non plus (surtout quand sortant du ciné je suis arrivé dans une rue crade sans le moindre bout d'herbe, déprimant à souhait :( )

L'un de mes amis m'a dit qu'il avait lu que James Cameron avait dit avoir créé un monde et que désormais il pourrait refaire des films dans ce monde.

D'ailleurs moi je vois bien un film ce passant dans les peuples des plaines, ou bien dans celui qui est au bords de mer

Auteur:  The Undertaker [ Mer 23 Déc 2009 19:21 ]
Sujet du message: 

Avatar... Ouaip, j'ai apprécié la séance !

Malgré la redondance évidente avec une bonne partie des posts précédents, je ne peux que m'incliner sur mon clavier (et accessoirement, devant le film que j'ai vu cet après-midi) sur le plan de la réalisation technique, et sur le dépaysement.
Le visionnage ne m'a paru absolument pas long, tant les scènes s'enchaînent avec aisance, et le rythme soutenu permet de ne pas s'ennuyer. Quoi que, léger bémol juste après l'arrestation de Jake par le Colonel : s'il existe une version longue, comme l'a écrit ange bleu, je présume qu'il faut une scène avant la libération par Ana Lucia (j'garde les mêmes dénominations pour les mêmes acteurs d'une réalisation à une autre, c'plus pratique), car cela m'a paru trop rapide, trop simple. Bwef.
Pour le reste, je n'pensais à rien d'autre que le film durant tout ce temps. Au début, j'ai bien essayé de repérer des détails, des éléments qui pourraient fournir des pistes de lectures futures. Rien à faire : en une demi-heure, le film m'avait happé dans son univers. La 3D si marquante au départ, se rend familière en fin de projection, et on en oublie qu'on regarde une aventure : on est DANS l'aventure. Tout du moins, cela a fonctionné, me concernant.

Concernant le scénario... Okay, Cameron n'a pas toujours cherché bien loin, et n'importe quel gus avisé pourrait vous prédire la fin en lisant le script de départ. Soit. Mais cela renforce sacrément les possibilités métaphoriques du film, puisqu'il est transformé en véritable conte.
Du coup : personnage sétéréotypés au possible, évidemment. Par le biais, les acteurs m'ont endormi. Seule Miss Sigourney m'a prêté à sourire grâce à quelques expressions et remarques bien senties ; le reste du casting me laisse irrémédiablement de marbre... Oh, le Colonel est bien fendard, partiellement. Les personnages, et du fait, les acteurs, restent dans des carcans efficaces, mais pré-établis.
Pour autant, je le re-dis, le film gagne en intérêt. Les possibilités d'interprétations sont nombreuses, et l'hymne à la Nature, couplé à l'hymne au Virtuel, sont sans doute les aspects que je retiendrai de ce que j'ai vu. Comme à mon habitude, je préfère laisser le champ libre à ceux qui aiment décortiquer ces oeuvres ; je n'suis définitivement point doué pour cela.

En résumé.
Hell Yeah, c'est beau !
Hell Yeah, le film est un pur conte, avec les défauts et atouts qu'il covient !
Hell Yeah, je ne regrette pas le déplacement !

Auteur:  SneV [ Jeu 24 Déc 2009 21:13 ]
Sujet du message: 

Bon alors... Caricaturons un minimum... J'ai donc vu à mon tour "Danse avec Pocahontas-Mononoke et les Schtroumpfs Géants".

Perso j'aime bien Cameron, j'avais sérieusement hurlé lorsque j'avais vu l'inepte mention "par le réalisateur de Titanic", sur les affiches françaises, ce qui prouve à mes yeux que les gars qui font ça sont des branques incultes. Cameron a selon moi un grand talent pour faire de la SF-pop un peu intelligente; après la BA qui faisant tout de même très "Dakka / Mecha / Weaver / Schtroumpfs / Achtung Metaphore Colonisation" et tout le tintouin, je me suis dis qu'avec l'bon vieux Cameron aux manettes, ça devait tout de même valoir quelque chose. Bon avant de commencer, je précise que je ne l'ai bien sur pas vu en 3D, pauvre provincial anti-jacobin que je suis. L'avis donc...

C'est Joli...

En fait c'est même trop joli, j'ai l'impression que le reste en souffre méchamment. Le scénario est affreusement convenu, Cameron se contente malheureusement d'un bête Pocahonta-isme primaire et du bon vieux "Northern People are Bastards" - rappelons tout de même que dans notre version, la vraie, les indiens se sont fait hachés la tronche et ils étaient mille fois plus futés que nos Schtroumpfs de Na'vi. Rajoutons une bonne dose de "Tu es l'élu mais tu n'es pas de chez nous" en combo avec du "OMG I fell in Love with the Enemy", saupoudrez le tout d'une dose hallucinante de "Chekhov's Guns" et vous avez un scénario très bateau et même qui m'a presque irrité par sa candeur et son manichéisme éculé.

Côté perso, on se rattrape, uniquement avec un gars en fait. La galerie est donc très simpliste et plein de canons. On a un héros vu et revu, une amourette facile, les parents dans un rôle convenu, le sempiternel rival-futurami, l'exploitant tout vilain, le sidekick qui essaye comme il peut, "Vasquez Always Dies", la scientifique qui avait tout compris et enfin et surtout... "Colonel Badass", qui par sa pure Badassery transforme n'importe laquelle de ses apparitions, en un festival d'Awesomeness insolente.

Reste donc le graphisme et oui, c'est très beau. Non, c'est Très Très Beau, period. Force est de reconnaitre que James ne s'est pas foiré, Pandora n'est pas typiquement le genre d'univers qui m'enchante, mais c'est terriblement bien emmené, extrêmement bien maitrisé. Un peu triste par contre qu'il n'y a aucune originalité dans ce Monde : la forêt vivante, les montagnes volantes et tutti quanti, c'est efficace, mais pas révolutionnaire. On reste je trouve dans un côté, "Je le fais parce que je le peux", c'est magnifique, mais bon, je n'ai pas été capable de voir plus qu'un déchainement visuel, qu'un carpet bombing d'images...

On a encore ce thème de l'immersion, qui est effectivement bien mené, malheureusement fâcheusement diminué par l'absence de 3D dispo. Un peu triste je trouve que Cameron ne songe pas à s'y attarder plus que ça et préfère se défouler sur les jeunots dans leur jolie forêt (sigh). il aurait été peut-être plus intéressant d'en faire le vrai sujet du film, celui clairement affiché, plutôt que de verser dans une énième lutte contre des "pas-beaux" comme toile générale...

Bref, au moins, on ne nous ment pas sur la marchandise : c'est beau, on a notre dose de dakka (même si la bataille de fin est relativement risible d'absurdités, cf par exemple l'emploi des missiles), c'est un peu bateau... Cela a été dit fort justement : c'est un conte, c'est joli, plaisant à la vue, moralement rassurant, avec des personnages stéréotypés, une intrigue devinable à des kilomètres, un manichéisme et une espèce de candeur niaise assumée. Mais je ne m'attendais pas vraiment à voir autre chose...

C'est donc le film typique "remplissage de contrat", je ne suis aucunement déçu, je suis même ressorti euphorique et rassuré. En tout cas, comme expression de la beauté, excusez-moi si je ne peux me résoudre à ne pas trouver cela un peu vain... La tentative est certes tout à l'honneur de Cameron et puisqu'il pouvait le faire... N'empêche qu'on faisait des films tout aussi, voir plus beaux 10, 20 ans auparavant et sans avoir à se rattacher au bon vieux tout-technologique... juste avec un peu d'esprit et d'imagination, ainsi qu'avec une certaine confiance en l'intelligence du spectateur...

PS: en tout cas, Thumbs Up pour la RDA et l'Unobtainium ! Sacré James !

Auteur:  ange bleu [ Sam 26 Déc 2009 11:16 ]
Sujet du message: 

Fable universelle jouant tout aussi bien sur les Mythes et que sur l'Histoire des Hommes et du Cinéma, le film de James Cameron est tellement riche et dense que j'ai encore du mal à assembler toutes mes idées sur cette oeuvre titanesque. Si à la sortie du cinéma j'ai eu instinctivement le sentiment qu'il s'agissait bel et bien d'une oeuvre majeure, ordonner mes idées s'est révélé assez compliqué en raison sûrement du coup de massue émotionnel que j'ai reçu - alors qu'en y réfléchissant bien, c'est évident!
Les différents aspects que je vais tenter d'aborder seront divisés en chapitre que je posterai au fur et à mesure.
Attention, ce texte fait la part belle aux spoils.



Chapitre 1 : Mythe Universel
« Entrez dans le Monde »
Après être sortie de la séance cinéma je me suis demandé si nous n'avions pas là le film ultime Campbellien. Question fondamentale vu l'importance du Maître dans le monde anglo-saxon.
Joseph Campbell, écrivain, anthropologue et figure incontournable de l'étude des Mythes et des Religions, est célèbre pour sa théorie du Monomythe composée de deux aspects : "Le Voyage du Héros" et "Le Cycle Cosmogonique".
Ce qui frappe avec Avatar c'est que le récit ne se contente pas du "Voyage du Héros" mais s’ouvre également telle une Cosmogonie pour ensuite développer une véritable Cosmologie. En effet Avatar propose de suivre et de découvrir deux figures distinctes, celle de Jake Sully dont le chemin initiatique suivra "Le Voyage du Héros" et celle de Pandora, Monde-Univers dont la cosmologie nous est enseignée par les Na'vis via une approche anthropologique précise et relativement exhaustive. Un tout Mythologique qui englobe à la fois un Héros et un Monde.
Tout Mythe débute par le Néant, ainsi le film s'ouvre sur l'espace, froid et stérile. Puis vient la scène d'ouverture d'une mort/naissance extrêmement troublante : Le Héros s'éveille et sort de son "cercueil" tandis que son jumeau (son double) entre lui dans le sien pour un sommeil éternel car il est mort. Les deux séquences sont mises en parallèle et nous ne sommes plus sûr de qui est qui. Le néant de l'espace accueille ainsi à la fois une mort et une naissance : l'Homme meurt et laisse sa place à un Etre en Devenir qui va arpenter le chemin vers son Eveil et la révélation de sa nature nouvelle.
"Le Voyage du Héros" est un modèle qui fournit au récit des points narratifs universels qui s'adressent tout autant à notre inconscience qu'à notre conscience. Ainsi le Voyage de Jake Sully passera à travers des étapes classiques telles que "La Caverne de la Baleine" (Privation de son avatar suivi d'une renaissance avec un nouveau "Pouvoir"), "La rencontre avec la Déesse" (tout autant Neytiri que Pandora) ou encore "La réunion au Père" (Le colonel Quaritch, Père pour ses soldats se surnommant lui-même Papa-Dragon). Quant à la forme du voyage initiatique de Jake, elle prendra celle d'une Fable, avec son Bien, son Mal et sa Morale, le tout accompagné d'une surnarration adressée directement au spectateur (la vidéo souvenir qui devient vidéo testament, une idée géniale) - Spectateur qui vivra ainsi en même temps que Jake ce voyage vers l'Eveil de l'être Nouveau.
Pandora, un monde nouveau pour un Etre Nouveau, semble elle aussi être née à la fois du néant et des cendres de l'ancien monde : son héritage tient tout autant de la Nature de l'(Ancienne) Terre que de ses Rêves, créant un nouveau Mythe Universel avec ses créatures familières mais fabuleuses, sa forêt cerveau mais mère avant tout, ses montagnes volantes mais enracinées à la Terre, ses tribus issues de territoires distincts et variés mais unies dans l'appel au Mythe et à l'Harmonie, et un Monde où tout est lié symboliquement mais également physiquement comme s'il s'agissait de la seule façon pour ne jamais l'oublier...
Et pour parcourir et vivre dans ce panthéisme, l'Etre en Devenir a besoin d'un Avatar, une incarnation spécifique à ce monde car son ancien corps appartient à une ère révolue. Mais un Avatar est aussi de façon originel l'incarnation d'un Dieu dans le monde : l'Homme en tant que Dieu de l'ancien Monde doit redécouvrir le sens de la Vie et du Divin sur ce nouveau monde. L'Avatar est ainsi une passerelle entre l'ancien et le nouveau, en attendant que l'Etre en Devenir soit prêt à tout abandonner pour Pandora...
Le Monde est mort, vive le Monde!

Auteur:  Froll [ Sam 26 Déc 2009 11:53 ]
Sujet du message: 

Bon, je suis a mon tour allez voir ce nouveau cameron.

Avec des potes on s'est décidé, et on s'était mis d'accord : si on va le voir, on va le voir en 3D.
Et oui, car après avoir vu la bande annonce, j'avais des gros a priori, car toutes ses images m'avaient laissé bien froid, donc quit à ne pas s'arreter sur le scénario, autant en prendre plein la vue.

Je préviens tout de suite, on était 4, et sur les 4, 3 on adoré, 1 est passé à coté : moi.
Pour une très simple raison : la 3D n'a aucun effet sur moi. Aucune idée de comment ça marche, j'ai changé plusieurs fois de lunette avec mes potes, il faut simplement croire que mon cerveau n'assimile pas cette effet.

Du coup, point de révolution cinématographie pour moi, je l'ai regardé comme on regarde n'importe quel autre film, avec quelques douleurs rétinennes tout de meme.

Et la j'avoue avoir été gentillement bercé par l'histoire, et surtout, par la faune et la flore qui sont vraiment génial dans le film.
Les seuls qui n'ont pas eu le design vraiment intérressant selon moi, c'est les navis, qui ne ressemblent pas a grand chose, et en plus le bleu ne fait pas très réaliste selon moi.
Mais par contre, les animaux sont absolument impressionnant, et toute la nature est florissante et grisante à souhait.

Je ne m'arreterais pas sur l'histoire qui était un peu trop facile a mon gout.

Donc voilà, j'ai pas eu de bol, il faut croire que 1 personne sur 10 ne voit pas la révolution tant attendu, et j'en fait partie.
Tant pis pour moi.

Ce film ne fera pas partie de ma bibliothèque, je le place au niveau d'un narnia ou d'un dinotopia. Désolé si quelqu'un se sent insulté ^^.

Auteur:  Skeleton afro [ Sam 26 Déc 2009 18:58 ]
Sujet du message: 

Moi je l'au vu en 3D et c'est vraiment allucinant!!

On avais pratiquement l'impression d'etre dans le film!!
Ayant le vertige et bas un moment en 3D j'eu le vertige mais sinon c'est vraiment un bon film!!
J'ai bien aimé donc si il y en a qui l'on pas vu je leur conseille!!

Auteur:  AkaInu [ Sam 26 Déc 2009 23:56 ]
Sujet du message: 

raah put..n vous me donnez vraiment envie de le voir !!!!

mais la 3D c'est vraiment bien ??

parce que je sais pas ça doit faire bizarre .... non ?

Auteur:  Skeleton afro [ Dim 27 Déc 2009 12:43 ]
Sujet du message: 

Moi franchement j'ai adoré en 3D peut etre que après certain ou certaine n'ont pas aimés!!


Mais boon comme j'ai dit en 3D t'a l'impression d'y etre mais c'est que sa fait bizarre par contre après le film j'ai eu un peu mal a la tete et sa doit etre a cause des lunettes mais je n'en suis pas sur!!

Auteur:  joOo610 [ Dim 27 Déc 2009 12:56 ]
Sujet du message: 

Citation:
je le place au niveau d'un narnia ou d'un dinotopia. Désolé si quelqu'un se sent insulté ^^.


Salut Froll !

J'ai été le voir 2 fois ce film ! la première fois en normal ! j'ai adoré, jamais je n'avais vu pareil film ( au niveau effets spéciaux ) !
L'histoire reste du déjà vu mais elle est quand même bien tournée !

Et la deuxième fois je l'ai vu en 3D ! et là... déception totale... pas d'immersion dans le film, l'impression de 3D quasiment nulle ( juste pour les gros plans, les explosions et les sous-titres... )
et pendant l'action c'était pas facile à distinguer contrairement à la diffusion normale !
Enfin bref tant de détails que l'on ne voit pas dans la 3D... ( d'après moi )

Jme suis senti obligé de répondre à ce message en voyant la fin du tient car c'est quand même des effets spéciaux jamais vu avant, un beau boulot de la part de Cameron qui lui vaut les plus belles couilles en or du moment !

Auteur:  ange bleu [ Dim 27 Déc 2009 14:34 ]
Sujet du message: 

Oui tout le monde ne réagit pas de la même façon à la 3D et il est impossible de savoir à l'avance l'effet qu'elle va produire. Il faut tester pour savoir, pas réellement d'autre solution!
Sinon voici la suite de mon texte et attention aux spoils hein!



Chapitre 2 : Discours sur le Cinéma
« Voici ton Avatar »
C'est évidemment lors de la découverte par Jake de son Avatar que l'enjeu cinématographique du film entre véritablement en scène. James Cameron a débuté son film en mêlant prises de vue réelles et virtuelles, le tout presque toujours dans des espaces confinés et fermés mais comme Jake, le spectateur est impatient de sortir de son siège pour partir à la découverte de ce Monde nouveau et sans limite. Un Monde nouveau qui n'existe pas au sens du réel mais uniquement au sens du rêve et qui prend corps grâce à ce grand rêveur qu'est James Cameron, véritable explorateur de territoires nouveaux. Ici le Cinéma Virtuel (Performance Capture) et la 3D ne servent qu'à une seule chose : repousser encore plus loin les limites entre réalité et rêve, et que la matérialisation du rêve ne soit plus assujettie aux contraintes du réel, à l'image du corps des Na'vis qui est un défi à toutes les contraintes de morphologie et de mouvement, un défi aux techniques de maquillage, de costume et de manipulation classique.
Et lorsque Jake fait ses premiers pas avec son Avatar, il est tel un gamin, impatient de marcher, de courir, de toucher et de simplement tout expérimenter. Un sentiment qu'a dû éprouver également James Cameron lors de ses premiers essais de Cinéma Virtuel, curieux et impatient de pousser les limites de cette expérience du Virtuel Total que représente Pandora.
Ainsi à l'image des Humains endossant leurs Avatars, les acteurs ont dû eux aussi endosser des combinaisons pour jouer dans ce monde Virtuel. Pandora devenant de ce fait la métaphore ultime du Virtuel avec ses arbres virtuels, son eau virtuelle, son vent virtuel, sa lumière virtuelle, ses ombres virtuelles, ses montagnes virtuelles et ses précipices virtuels.
Un monde qui n'existe qu'au Cinéma et qui prend vie tout aussi bien grâce au Cinéma Virtuel qu'à la 3D pour que le spectateur expérimente au plus proche possible de Jake la découverte de Pandora. Tout ici relève du rêve et de l'imaginaire, à l'exception des acteurs : ce sont eux qui donnent vie à ces Etres Nouveaux, c'est leur performance qui est capturée virtuellement pour être restituée dans Pandora. Ainsi une telle évolution pour revenir finalement à l'essence du jeu d'acteur. Tout est donc Virtuel sauf la vie qu'ils insufflent à ces géants bleus, ce qui pose une nouvelle question sur la barrière entre réel et rêve, entre ancien et nouveau : qui pilotent les Avatars ? Les acteurs ou les personnages ? Le film rejoue ainsi métaphoriquement toute l'aventure de James Cameron et de ses compagnons! Sacré symbole que ce concept d'Avatar et pas étonnant qu'il est donné son titre au film.
Aussi bien sur le fond que sur la forme, Avatar parle de la quête absolue de l'imaginaire au cinéma, et cela par le biais de cette nouvelle étape qu'est le Cinéma Virtuel. Initiée par des cinéastes comme Steven Spielberg, Peter Jackson ou encore Robert Zemeckis, Avatar est l'aboutissement (et l'arrivée à maturité) de cette nouvelle étape du cinéma : celle de la conquête du Monde Virtuel et de la Performance Capture, et cela pour le meilleur et pour le pire, comme toute (r)évolution.
Conscient ou pas que le cinéma restera toujours le cinéma malgré les évolutions (son, couleur, 3D, image de synthèse ou performance capture), James Cameron signe avant tout un film organique, émotionnel et narrant un Mythe Universel, comme pour prouver que cette (r)évolution s'inscrit naturellement dans l'art narratif du cinéma.
Avatar débute par un Homme Réel qui ouvre les yeux et s'achève par un Homme totalement Virtuel qui ouvre les yeux et qui a renoncé définitivement à son ancien Monde.
L'Homme nouveau est là et il est de Rêve.

Auteur:  JCC [ Dim 27 Déc 2009 23:29 ]
Sujet du message: 

En allant voir Avatar, je savais à quoi m'attendre. Je savais à l'avance que ce film allait être monstrueux. Et pourtant, même si je savais tout cela, ça ne m'a pas empêché d'être en mode « je viens de me recevoir une grosse claque », en sortant du cinéma. Car Avatar est un film puissant, ça ne fait aucun doute. Et surtout. Pandora est magnifique.

Ca c'est dit.

Le scénario de Avatar est relativement peu profond. L'histoire en elle même est prenante, mais un peu lourde, longue. Du moins c'est ce que j'ai ressenti. Cependant, l'univers du film de Cameron, est quant à lui on ne peut plus passionnant. Le monde de Pandora est absolument magnifique... Que ce soit sa végétation, sa faune, son histoire, ou ses habitants. L'univers de Avatar est je trouve absolument saisissant. Personnellement je trouve, que à côté de ça, Star Wars c'est de la pisse de chat (roux). Le monde de Avatar est extraordinaire. C'est le cas de le dire.

Le réalisateur a donc tout misé sur l'univers de son film, sur Pandora. Et je dois dire que c'est réussi. Comme je l'ai déjà au moins trois fois, cette planète est absolument magnifique. En temps normal, sans 3D, je pense qu'elle le serait déjà. Mais avec la 3D c'est juste exceptionnelle. On est dedans, on est sur Pandora, on la voit, on la sent, et ce tout au long du film. Les images sont si réelles, que l'on pense que ce monde existe, et que nous sommes sur Pandora. Et pour moi c'est ça la plus grande qualité de ce film.
Son univers est une de ses qualités. Mais ça, c'est SA qualité, assurément.
Personnellement, jamais je n'ai ressenti en regardant un film. Cette sensation, le fait de croire que l'on est sur Pandora, c'est réellement magique. Prenant, awesome. Et tout le tralala. Cameron nous fait voyager avec les technologies d'aujourd'hui, et le résultat est réussi. Je crois que je ne me trompe pas en affirmant que jamais je n'ai vu d'aussi belles choses (femmes mises à part, of course). Pandora c'est comme un rêve. Un rêve que l'on voit à travers un écran. Un rêve devenu réalité une fois les lunettes mises. J'ai juste envie de dire merci à James Cameron. Si un jour il arrive à me faire voyager de cette façon dans le monde de Gunnm, alors là il sera un Dieu. Pour l'instant il est en passe d'en devenir un !

Enfin ceci mis-à-part, je dois dire que le film après n'est pas exceptionnelle. Comme je l'ai dit, même si l'histoire n'est pas banal, elle casse pas trois pattes à un colvert (mais néanmoins, elle reste prenante malgré tout). Les acteurs eux, sont ni bons ni mauvais. Certains sont vraiment pas mals. D'autres insipides. Certains fades. Mais voilà, LA qualité du film rattrape tout.

En résumé, Avatar est un film à voir absolument. Personnellement je pense qu'il faut vivre ce genre d'expérience au moins une fois. Pour s'en mettre pleins les yeux, et pour découvrir la cinéma de demain (?). Et puis surtout parce que le film en lui même est géant. Un chef-d'oeuvre ? Je ne sais pas. Le plus grand film de la décennie ? Sûrement pas. Mais sans aucun doute un grand film, réalisé par un grand monsieur, avec des techniques fabuleuses.

En un mot comme en cent : magnifique.

Auteur:  ange bleu [ Lun 28 Déc 2009 23:41 ]
Sujet du message: 

Allez hop et attention aux spoils!



Chapitre 3 : Force Iconique du Rêve
« Vous n'êtes plus au Kansas »
C’est sur cette réplique faisant référence au Magicien d’Oz que le Colonel Quaritch débute son discours de bienvenu aux nouveaux arrivants sur Pandora. Classique absolu pour le public américain, Le Magicien d’Oz de Victor Flemming (1939) est une des œuvres sur le rêve les plus iconiques du cinéma américain. Par conséquent une telle réplique placée à un tel point du récit devient une véritable note d’intention et indique sans détour que le film de James Cameron revendique l’appartenance à cette famille que sont les films sur le rêve.
Il n’y a donc alors rien d’étonnant d’entendre les Na’vis appeler les Humains utilisant des Avatars des Dreamwalkers (littéralement "Marcheurs de Rêve"). Pour les Humains (et le spectateur), Pandora est une terre de Rêve où la barrière avec la réalité est confuse, à l’image du premier plan du film : une vision vu du ciel de Pandora avec une voix off de Jake évoquant son rêve de voler et s’achevant par son réveil. Quelle est la place dans le récit de ce plan : appartient-il à l’imaginaire de Jake qui rêve de Pandora ou bien est-ce une vision "réelle" de Pandora, raccordée narrativement au réveil de Jake ? Le propos du film est posé.
Avatar parle de rêve et cherche à réveiller cette envie d’imaginaire qu’il y a en chacun de nous en ressuscitant des émotions primordiales : explorer un monde fantastique, voler au dessus des arbres et des montagnes, vivre une histoire d’amour hors du commun, dompter un dragon ou encore se battre contre un ennemi redoutable et cruel.
Ce sont ces émotions liées à l’imaginaire et au rêve, et qui n’existent pas dans la réalité, qu’Avatar cherche à faire vivre au spectateur. Les Na’vis et Pandora ne sont ni plus ni moins que des archétypes, des images qui transcendent une définition fermée et limité car ils sont avant tout rêve et fantasme. Ils sont à la fois tout les êtres imaginaires et aucun en particulier, et ils n’ont pas besoin de conquérir l’imaginaire collectif car ils en font déjà partis : Etre un Na’vi et expérimenter la vie sur Pandora, c’est avant tout se laisser aller au rêve et aux émotions primordiales.
Avatar se veut une expérience du rêve, et c’est l’émotion du rêve qui est au cœur de chaque plan et de chaque scène du film. Celui qui a toujours rêvé au plus profond de lui de voler sera transporté lors du premier vol de Jake et celui qui a toujours rêvé d’un amour hors-norme sera bouleversé lorsque Neytiri prendra le petit corps humain de Jake dans ses bras.
Avatar conte un retour aux sources, celui aux images primordiales du rêve et sa force, son essence et sa substance, c’est cette force iconique du Rêve qui est le but même du récit. Ainsi lorsque dans l’ultime scène, Jake renonce définitivement à son corps d’Humain pour son corps de Na’vi, si nous nous raccrochons à la scène d’ouverture, alors nous voyons un homme qui renonce à la réalité pour le rêve.
J’ai rêvé de Pandora et je l’ai vu.

Auteur:  ange bleu [ Mar 29 Déc 2009 22:56 ]
Sujet du message: 

Je continue donc sur ma lancé (SPOILER ALERT) :



Chapitre 4 : Langage Cinématographique
« Apprends-moi à voir »
Dans cette simple phrase que Jake lance à Neytiri lorsqu’il lui demande de l’aide se trouve explicité toute la linguistique d’Avatar. Sur Pandora la parole est un outil trop limité pour comprendre le monde, elle devra donc laisser sa place aux sens, et en particulier à celui de la Vue car c’est principalement à travers ce sens que le Spectateur fait l’expérience du cinéma, l’art des images en mouvement. Pour saisir l’essence de Pandora et s’éveiller à sa sagesse, Jake devra donc observer et contempler Pandora et ses innombrables visages.
Ainsi pour raconter son histoire, James Cameron n’a pas choisi la parole, le rationnel et le logos, mais le sens de la vue et l’immersion du regard (3D). Ici toute parole ou discours est inutile car c’est uniquement en expérimentant Pandora avec ses yeux que Jake et le spectateur peuvent espérer la comprendre.
La Parole et le rationnel sont du côté des Humains, enfermés dans un monde abstrait et froid. Les Humains ne comprennent pas les êtres ne parlant pas le même langage qu’eux, et ce qui est au-delà de la parole leur est incompréhensible, sans intérêt et sans enjeu.
Les Humains de la RDA sont venus sur Pandora pour exploiter un minerai très précieux et très important pour la Terre, et pourtant nous ne verrons quasi jamais ce fameux minerai hormis sous forme d’un minuscule caillou trônant fièrement sur le bureau de Selfridge. Ce bien si précieux demeurera ainsi abstrait et hors de notre Vue durant tout le film. La seule véritable manifestation tangible de son existence est ce petit caillou : un minuscule caillou face au gigantisme des forêts, des montages et des êtres vivants de Pandora. Non effectivement, il ne s’agit pas du même langage, cela se Voit.
De leur côté les Na’vis disposent évidemment de la parole mais elle ne représente qu’une infime parcelle de leur mode de communication et d’expérimentation. Le langage des Na’vis est un langage absolu car ils sont en contact et en échange permanent avec leur univers, Pandora. Un échange et un contact qui passent principalement par la Vue. Ainsi lorsqu’un Na’vi se connecte à travers son lien organique avec un autre être vivant, cette expérience est expliquée à Jake pour le fait qu’il verra à travers les yeux de la créature. Le tout souligné à chaque fois par un plan sur l’œil de la créature pour signifier que la connexion est établie. Et lorsque Jake voit à travers les yeux de la créature, il la comprend et il est enrichi par cette expérience.
Cette importance primordiale de la vue se retrouve également déclinée dans le langage parlé des Na’vis, que ce soit dans le salut ("Je te vois") ou dans la moquerie ("un rocher voit mieux que lui"). La Vue est au centre de tout et c’est uniquement à travers l’expérience visuelle de Pandora qu’est accessible la sagesse et les émotions qu’elle porte en son sein.
Ainsi Avatar ne se rationnalise pas, mais se vit à travers la Vue. Tout le film est bâti sur ce concept et le spectateur est invité à plonger son regard dans Pandora pour accéder à son essence. C’est pourquoi Avatar débute et se termine par des yeux qui s’ouvrent et c’est aussi pourquoi Neytiri embrasse les paupières closes du corps humain de Jake lorsqu'il y renonce.
J’ai vu Pandora et j’ai compris ses milles visages.

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