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MessagePosté: Mar 7 Avr 2009 14:58 
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[url=http://lordoftraffic.com/blog/?title=dragonball-evolution-le-film-comique-inv&more=1&c=1&tb=1&pb=1#more339[url]La critique du siècle pour le film du siècle[/url]

On sent bien l'amertume du fan de Dragon Ball, c'est chouette :)
Mais bon esprit, plutôt que de se lamenter, il préfère en rire. Bravo à lui.


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MessagePosté: Mar 7 Avr 2009 17:43 
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Sympa cette critique, trés bien faite. Elle souligne parfaitement la nanardise du film. Mais bon tous ceux qui sont allé le voir s'y attendais(en tout cas les plus vieux fans de Dragon Ball(Z)). Mais je le répète ce film est un bon moyen de s'amuser car il n'est pas que mauvais, il est vraiment ridicule.
Et la plus part des critiques que j'ai lu ressemble à celle là, bien que celle-ci semble en tirer toute la quintescence des autres en résumant parfaitement l'histoire.

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MessagePosté: Mar 7 Avr 2009 18:48 
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Moi non plus j'ai pas du tout envi d'aller voir le film. En tant que grand fan dpuis que je me souvienne de dragon ball, à l'anonce du film j'étais intrigué et je me suis dit qu'avec les moyens qu'il existe il y a moyen de faire un film énorme avec des personnages et des effets spéciaux qui tuent! Mais dès les premières images, la décepcion, je ne cautionne pas un film traitant d'un manga culte et qui prend vraiment les fans pour des idiots, ou des vaches à lait.
Merci aux américains!

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TOUT est relatif !!


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MessagePosté: Sam 11 Avr 2009 18:42 
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Variety a écrit:
“20th Century Fox is fast tracking the sequel to it’s as yet seen hit “Dragonball Evolution”. The film, which has earned a collective $21M in 8 Asian markets over the last three weeks; reportedly half its initial budget, opens worldwide on April 10th.

Reborn, the illusive subtitle to the sequel, is based on the popular manga turned animated series created by Akira Toriyama. James Wong is set to direct from a script he penned. Stephen Chow is once again set to produce and the entire cast, including Justin Chatwin as the films iconic hero, and Chow Yun-Fat as his mentor, are set to return.

The studio is also looking to expand that roster and are currently courting Twilight star Robert Pattinson to play the films villain. The film is expected to begin principle photography in Montreal this July, with a tentitive release date of Spring 2010.“


Argh...
Déjà une suite l'année prochain?
Probabilité que Robert Pattinson soit le méchant (Nan pitié, un inédit, pas Végéta! T__T)?
Dammit, heuresement que l'édition Deluxe est là pour rappeler ce qu'est réellement Dragon Ball.


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MessagePosté: Sam 11 Avr 2009 20:38 
Ô-Totoro
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Deu$ a écrit:
Dammit, heuresement que l'édition Deluxe est là pour rappeler ce qu'est réellement Dragon Ball.

Et heureusement que les pigeons aussi.

Dragon Ball est une oeuvre bien singulière dans mon vécu, parce que c'est l'une des rares à avoir très mal vieilli. D'habitude, l'adjectif culte et le mot précurseur sont suffisants pour éveiller en moi une passion ardente et irréfreinée. Pas Dragon Ball. Ce manga est l'une des rares exceptions qui confirment les régles "c'était mieux avant" et "rien ne dépasse l'original". Qu'on soit clair, même si ça avait le don de m'extasier dans mon jeune temps, DB est juste moyen. Pas de scénario, des facilités scénaristiques hallucinantes, des combats grotesques par leur démesure et des personnages qui ont pour seul intérêt de traverser les époques, de changer physiquement, de vieillir, mais qui deviennent en même temps de grosses coquilles vides. Le relire après avoir découvert des choses un milliard de fois mieux ne peut pas se faire sans douleur.
Et l'anime est juste hallucinant. J'ai revu hier le passage où Sangohan se transforme en super-saiyen 2 : c'est lent, c'est mou, c'est sans-âme, et comme certains s'extasient, j'ai ri. De bon coeur, rassurez-vous, c'était sans méchanceté.
Mais cessons cet étalage de bash sur la série originelle, et attardons nous sur cette magnifique adaptation.



J'AI ADORÉ CETTE ADAPTATION ET J'EN SUIS FIER !

Mais avant de débuter ce compte-rendu fabuleux, je dois bien évidemment commencer par le rituel du billet de cinéma, synonyme de film adulé et fantasmagorique :

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Et encore, je suis déçu de ne pas pouvoir inscrire mon nom sur ce billet par soucis d'authenticité


Je précise avant tout que ce qui va suivre n'est aucunement du second degré, et que j'ai réellement adoré ce film. Le fait est que j'ai justement eu assez de second degré pour pouvoir l'apprécier à sa juste valeur. Et que ceux qui pensent voir là-dedans une honte n'ont rien compris : ce film est la réponse tant attendue aux films pop-corn des dernières années qui commençaient à gangrener le cinéma avec des filles canons, des flingues et des voitures. Luc Besson's touch, quoi. D'ailleurs, je le soupçonne d'être derrière tout cela. Il est diabolique le bonhomme, ou il essaye tout simplement sa rédemption en faisant ce film.


Dragon Ball est la panacée à un type de film vide et inutile qui essaye de rameuter le plus de gens avec des arguments au goût très douteux. Comment s'y prend-il ? En saisissant le taureau par les cornes, pardi ! Aucune entreprise ne saurait être plus risquée que celle-ci, mais l'ensemble est tellement gonflé, tellement désespéré que le tout ne peut pas être innocent. Il y a une part de conscience et d'auto-dérision derrière le côté très premier degré du film, j'en suis persuadé. Et le pire, c'est que cela marche.

Et comme si cela ne suffisait pas, Dragon Ball est aussi l'arme ultime contre les adaptations cinématographiques américaines de toute oeuvre populaire dont les producteurs veulent pomper le jus jusqu'à la moëlle grâce aux fans hardcore qui feront tout pour le voir. La Bête, tel Oozaru, fait implose ce genre honteusement cupide et racoleur en en devenant la figure qu'il ne faut pas reproduire, l'enfant maudit. Un tel sacrifice est évidement à saluer, tant il a été réussit, tant son but est atteint.

Voici donc Dragon Ball Evolution, véritable némésis du cinéma moderne, bambin incompris, lapidé, esseulé. Que je vais tenter de sauver.

Des acteurs aux effets spéciaux, du scénario au rapport à l'oeuvre d'origine, tout a été mis en oeuvre dans cette optique d'autodérision, pour sauver un genre en plein essor mais maintenant mort. Le roi est mort, vive le roi !
Le regard vide et inexpressif de Justin Chatwin, acteur voué au trépas social avant même le lancement de sa carrière, lors du départ en fanfare où ralenti rime avec inutilité, annonce tout cela. La farce est là, le gag prend feu, on rit. Les personnages apparaissent les uns après les autres, défilant comme des mannequins écervelés, réussissant à nous surprendre dans le fait qu'on n'aurait jamais imaginé de telles reconversions pour les personnages originels. Pouvions-nous croire que Tortue Génial deviendrait un maître d'art martial à la chemise hawaïenne (soucis du détail) et à la perversité le poussant à avoir Bikini Magazine chez lui ? Et la fille accompagnant Piccolo alors, l'inutilité suprême justifié par la présence à l'écran de deux seins supplémentaires, qui aurait pu croire qu'elle était à l'origine la sulbaterne de Pilaf ? Sans nommer Yamcha, bad boy blondinet ayant torpillé la "carrière" d'un acteur au jeu si incroyable, au charisme hors norme, à l'intéret noté sur du papier PQ par un scénariste ouvrant au hasard un tome du manga ? Non pas que Yamcha était à l'origine très charismatique, mais le film a réussit à retenir cet aspect là de lui, dans une représentation presque fascinante. Et puis imaginez un peu la manière dont sont introduits tous les personnages, de manière à aplatir toute tentative d'effort concernant leur recrutement (entre Bulma qui tire sur Goku et qui part avec lui cinq minutes après ; Roshi qui fait de même ; Yamcha qui fait very very vilain mais qui est gentil...), permettant au moins de ne pas espérer voir un brin de développement de leur part.
Et ces effets spéciaux, nom de dieu ! On a vraiment le droit aux 80's meet 00's budget dans une ruelle sombre sans la ceinture de sécurité. Oozaru qui ressemble à un loup-garou, collector ! Piccolo au maquillage fait par la stagiaire (ou un étudiant en art déco qui ne voulait pas respecter l'original), qui est un croisement entre Dracula (pour le côté anguleux et pâle) et Legolas (les oreilles), donnant un charme indéniable et l'imposant comme l'un des plus grands méchants de tous les temps. L'utilisation des ralentis à des moments tellement incompréhensibles que ça en devient un grand n'importe quoi tape-à-l'oeil qui fait du pied (enfin là c'est la jambe) au spectateur pour lui hurler au visage "Eh gueux ! Ce n'est qu'un film que tu regardes, pas la réalité !", juste essentiel. Il n'eût manqué que Piccolo se transformant en géant après avoir pris une branlée, comme dans les épisodes de Power Rangers, pour donner encore plus de goût à l'ensemble (le seul véritable manque du film...).
Et la volonté de tout faire pour qu'on ne retrouve dans Dragon Ball Evolution rien de Dragon Ball et de faire passer le produit pour un film djeuns quelconque, sans âme, c'était juste brillant ! Entre Sangoku qui essaye de pécho (lawl ?) et qui est persécuté par les autres (omagad) ; Sangoku qui est en fait un sbire de Piccolo (pourquoi ? euh... Ils ont oublié d'expliquer ça. Enfin ils devaient en avoir rien à foutre aussi) ; Tortue Génial qui a un maître renoi et sage (minorité visible sans doute) ; le monde qui est le même que la Terre, les voitures aussi djeuns que dans Fast & Furious ; des monstres qui se dupliquent en étant tranchés... C'est très très très TRÈS lourd, croyez moi !
La construction du film n'est pas en reste, distillant au travers des Dragon Ball des passages forts futurs pour ne pas provoquer la linéarité du propos, appuyant le message du film ("Ne perd pas de vue qui tu es !" T_T).
Paradoxalement, on retrouve des références au couteau sur l'oeuvre d'origine, comme si les scénaristes avaient ouvert çà et là une page et avaient pioché une idée ! Que d'extase devant les Kaméhaméha flashy ressucitant les gens ! Que d'allégresse à voir Goku s'entrainer avec un sac à dos en courant à côté de la bagnole ! Le Mafuba chorégraphié à la perfection par maître Roshi !
Je m'emporte, j'exalte, et je fais grossir un trait alors que ce n'est pas mon but.


Quoiqu'il en soit, Dragon Ball Evolution, dans le fond comme dans la forme, est un cas magistral. Pour tout cinéphile et cinéaste, c'est l'exemple de tout ce qu'une adaptation ne doit et ne devra jamais faire. Le Rejeton démoniaque qu'aurait pu faire Michael Bay, qui sera haï injustement jusqu'à la fin des temps alors qu'il devrait être glorifié pour avoir joué tellement sur la surenchère que les gens se sont enfin rendu compte que ce style était immonde, naze et débile.
En attendant, je suis fan absolu, il me faut les goodies rattachés (le poster Yamcha ! Indispensable !), il faut que j'aille revoir ce film une dizaine de fois, que j'achète toutes les éditions dvd disponibles...

En quelques mots :
Génial.
Parfait.
Majestueux.
Bandant.
Grand.
Beau.
Fantastique.
Magistral.
Jouissif.
Magnifique.
Immense.
Merveilleux.
Extraordinaire.
Epoutouflant.
Intense.
Excellent.
Démentiel.
Dantesque.

J'en fais pas trop là ?

N'écoutez pas ce que les gens disent, regardez la vérité en face, ouvrez vous au second degré absolu, découvrez la plus grande farce de tous les temps, le nanard le plus grand du siècle (mais pas de l'éternité, trop de budget là-dessous), absorbez cette oeuvre difforme, horrible et gerbante, cette expérience inoubliable.
La Fox a osée, la Fox est grande !

Vive le cinéma ! Vive les concepts ! Vive l'intellectualisation ! Vive le mauvais goût ! Vive le Pire !

Best.movie.ever.

La seule chose qui reste en suspens après cela est : oserai-je retourner au cinéma après avoir vécu l'apocalypse ? L'expérience ultime ?


Dernière édition par Leto II le Sam 11 Avr 2009 21:16, édité 1 fois.

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MessagePosté: Sam 11 Avr 2009 20:55 
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...
Ah ouais, quand même. Bon, bah désolé mais même pour aller voir le plus beau navet de tous les temps, je claquerai certainement pas une place de cinéma pour ça. D'autant plus que ça fait longtemps que je n'y suis pas allé, ça me ferait un peu chier.

Mais bon, je suis surtout là pour vous dévoiler la genèse de Dragon Ball Evolution. Ou comment un film pareil a pu être commis :
http://img.photobucket.com/albums/v211/ ... onball.jpg

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Ca se touche, ça se touche pas. Mais ça se touche pas, ça se touche. Qu'est-ce qui se touche?
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MessagePosté: Sam 11 Avr 2009 21:27 
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Bon, je vais pas faire genre... j'y suis aller aussi... J'ai hésité faut bien le dire... A Nantes, on a un cinéma qui propose un truc un peu spécial : l'Absurde Séance que ça s'appelle. Durant cette séance (une fois par semaine) est présenté un film particulier, souvent un nanar, le genre de truc vraiment empli de WTF, soit ultra kitsh, soit vraiment trop trash, etc... Dans ce genre les sélections ressemblent a : IronMaster; Turkish Star Wars; Black Sheep; Une Nuit en Enfer; Helga la louve des SS; Death Note... Que des titres qui font rêver quoi...

La place pour Dragon Ball Evolution m'a couté moins cher que pour une séance a l'Absurde... Il s'agit de l'unique argument de poids qui m'a trainé dans le cinéma dans lequel j'allais bientôt voir cette farce... Et je peux dire fièrement :

TOUT... Absolument TOUT, PAREIL, QUE, LETO !!!

Ça faisait un bail que j'avais pas autant aimé une séance de cinoche. Ce film est une bombe intergalactique, un must-see, entre mythique et dantesque... Le casting est génial, les scènes d'actions parfaites, les actions se succèdent a merveille, le déroulement est impeccable, l'intrigue est au poil, on reste cohérent du début jusqu'à la fin...

Certains passages resteront dans les annales : Chow Yun Fat commande un Mafuba comme une pizza (d'ailleurs il a oublié qu'avec la formule Mafuba + Frites, on économise 1,50 Euros ! quel nul ce Chow Yun Fat), le Kamehameha modèle couteau suisse tecktonik, le Hummer Volant...

Je suis aller le voir avec des vieux de la vieille, des fans bien comme il faut, on est tous ressortis enchantés, un sourire béat sur le visage, emportés par notre enthousiasme, on s'est passé la musique du générique en boucle sur le retour et notre soirée a finit en tournée de propagande auprès des sceptiques, Dieu sait que l'on a convaincu bon nombre de gens d'aller voir cette grande œuvre...!

On peut rajouter une digne quatrième ligne au tercet d'Orwell :

La Guerre, c'est la Paix
L'Esclavage, c'est la Liberté
L'Ignorance, c'est la Force
Dragon Ball, c'est Le Chef d'Oeuvre

DBE est si parfait, si abouti, si puissant dans l'horreur... qu'il en ressort grandit au delà de toute proportions... Il faudra maintenant mettre une majuscule pour Nanar lorsque l'on parlera de DBE, toute autre façon de faire serait injuste et impardonnable...

DBE est juste une des plus singulières expériences cinématographiques qu'il m'ait été donné de voir. Mauvais jusque l'apothéose. Les Extrêmes ne sont pas sur une ligne droite, mais dans une boucle et DBE joint les deux bouts !

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« Si durant l'intégralité d'une rotation terrestre, l'utilisation d'un fusil d'assaut modèle kalashnikov n'a pas été jugé nécessaire, alors on peut dire que, d'une manière platonicienne, cette journée était ''bonne'' ».


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MessagePosté: Sam 11 Avr 2009 22:49 
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Wah ça fait plaisir de voir que je suis pas le seul à n'avoir pas trouvé le film mauvais. Je me suis fait tirer dessus par Ange Bleu la semaine dernière (mais je l'avais un peu mériter pour mon style d'écriture).

Enfin un film qui ne doit pas être vu comme un film Hoolywoodien( c'est à dire un film tout public, avec scénario classique etc...), mais comme un film à voir absolument pour son niveau si bas qu'il en ressort grandit.

Je vais même l'illustrer par une métaphore de physique:
Le trou noir est un objet si dense qu'il courbe l'espace temps à un point tel que rien ne peut en ressortir. Une théorie dit qu'au fond du trou noir il y a une sortie et de l'autre côté le trou noir apparait comme une piramide blanche.
DBE c'est la même chose, tellement mauvais, tellement ridicule; que lorsqu'on sort de la salle de cinéma, le film nous paraît merveilleux, veritablement original.

Cette oeuvre est une vue de l'auteur, et il faut l'accepter comme telle. Arrêtez de la comparer à l'original, voyez la comme une nouvelle oeuvre, celle de la fox.

D'ailleurs comme dit Leto II, la Fox est grande. Elle ne fait jamais dans le détail. Elle nous a pondu de super série telle que South Park, The Simpsons, American dad ou encore Familly Guy; qui sont des series qui critiquent tout et n'ont que faire des préjugés.

Vivement la suite, puisque la dernière scène laisse présager un second film. Mais je miserais sur une apparition de Vegeta. Deux fois Picolo ça ferait beaucoup.

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MessagePosté: Dim 12 Avr 2009 13:59 
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On peut dire ce que l'on veut, on peut entrer dans un délire sur "l'affligeante nullité d'un film le rendant exceptionnel" si ça nous chante.

Mais bon. Quand un film est mauvais, il est mauvais. Quand il est affligeant, il est affligeant. Quand on s'emmerde devant, on s'emmerde devant. Quand, tout ce qu'un auteur avait cherché à faire dans son œuvre originale se retrouve bafoué et ridiculisé, on n'a pas le droit de dire que ce film est génial. Rien que par respect pour l'auteur.

Je n'ai supporté que 30 min de ce navet. Une de plus, et je crois que j'aurais pété les plombs.

Edit : Toujours est-il que je ne possède pas le second (que dis-je ! Le 30e oui) degré nécessaire pour "apprécier" ce film. Alors, l'encenser, hors de question.

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Dernière édition par Le Chasseur le Dim 12 Avr 2009 14:37, édité 1 fois.

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MessagePosté: Dim 12 Avr 2009 14:12 
Ô-Totoro
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Akira Toriyama est l'un des producteurs du film (j'ai vu ça dans le générique). Ca n'a donc pas eu l'air de le déranger plus que cela qu'on tire ça de son univers (money ! It's a crime). Et c'est là que ça fait peur. Ou rire.

Mieux vaut en rire, et saluer le propos vraiment couillu soutenu par le film, il faut bien l'avouer.
Donc le respect de l'auteur, faudrait déjà qu'il le fasse lui même...

Edit : Ah mais ça je comprends tout à fait ^_^. Le film est à un degré de nullité tellement élevé que soit on hait, soit on voit que sa profondeur abyssale est en fait géniale.
Mais bon, après tous les gens qui sont venus pleurer sur le film, fallait redonner une bonne dose d'optimisme à l'humanité : l'apocalypse n'est pas (encore) arrivée !


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MessagePosté: Lun 13 Avr 2009 16:54 
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La vérité, c’est que les gens tendent à avoir des idées préconçues avant d’aller voir tel ou tel film. Comment peut-on apprécier pleinement BDE si, au préalable, on l’a déjà enterré ? Il faut laisser une chance à cette adaptation qui, sans en avoir l’air, délivre des trésors insoupçonnés. Comme le vin, certaines bouteilles ne se livrent pas d’elles-mêmes : il faut alors la décanter et l’adoucir pour en soutirer toute la quintessence. En fait, le charme sans commune mesure de Dragonball Evolution réside dans un fait que peu semblent avoir saisi : il n’a jamais été question d’adaptation, on a toujours eu affaire à une inspiration.

Effectivement, les scénaristes se sont simplement inspirés de l’œuvre originelle afin de concevoir leur script et leur propos. Au lieu d’une adaptation, ils ont choisi de se frotter à une inspiration. Il faudrait être sacrément borné pour dire que l’exercice n’était pas osé, car il l’est. Et précisément, le premier mérite du film se trouve ici. Souvent, le portage d’une œuvre culte au cinéma foire parce que les réalisateurs se contentent de suivre la vox populi : ils portent à l’écran l’exacte réplique du support d’origine, presque mot pour mot, et ficelle pour ficelle. Mais c’est une erreur ! Car ce faisant, ils oublient que la toile n’est en rien identique au papier. Ce qu’on peut transcrire à travers des planches ou des textes ne pourra jamais être comparé tout à fait à ce qu’un écran peut transmettre. Le secret, c’est la déviance.

Et quelle œuvre déviante ! La réécriture du mythe Dragon Ball relève du pur génie. Je vous le dis, et je le crois sincèrement. Il n’est pas question ici de dénaturer le manga de Toriyama : le film le réinvente ; ce qui, convenons-en, est loin d’être une mince affaire. Ce qui caractérise DBE, c’est un amour absolu pour le dessinateur japonais. Lorsqu’on aime, mais pas passionnément, on se contente souvent d’un travail dit du moindre effort : une pâle copie sans saveur. James Wong a compris que son film ne pouvait se frotter à Dragon Ball, parce que avouez-le, ce serait dérisoire de tenter une approche fidèle d’un manga qui a fait rêver toute la génération 80’s ou presque. La seule latitude qui lui restait était par conséquent une totale renaissance. Et il l’annonce de lui-même jusqu’au titre de son film, il fallait une évolution, donner un nouvel essor à un manga qui a mal vieilli diront certains, ceci, afin de réinjecter dans les mœurs un intérêt nouveau. Cessez de faire les mufles, vous ne pouvez pas dire que vous n’étiez pas prévenus.

D’ailleurs, les premiers plans, exquis, du film préparent admirablement bien le spectateur et, comme un disclaimer, Wong nous met face à nos convictions. La sueur qui tombe goutte à goutte de Goku est un symbole fort : le héros du temps jadis est fatigué de ses longs combats. Assimilable à des larmes, cette sueur qui se draine de son corps est caractéristique de sa lassitude. Dès l’ouverture, on nous le murmure : Evolution va donner une nouvelle vie au personnage de Toriyama, une seconde jeunesse, matérialisée par sa psychologie très actuelle. La séquence qui suit n’est pas en reste. Combattant son grand-père sur deux cordes minces, Goku nous prouve à quel point sa vie passée ne tenait qu’à un fil. De plus, par des ralentis très inspirés, le réalisateur s’amuse à dilater le temps, nous soufflant docilement à l’oreille que son film n’a rien de réel : il est distordu et réinvente même la réalité, ni plus ni moins. De tous les fans de Dragon Ball, qui n’a jamais rêvé de savoir à quoi ressemblerait la vie de Goku s’il n’avait pas tué Gohan alors qu’il était gosse ? BDE nous offre une réponse qui s’était fait attendre depuis près de vingt ans !

La caméra dans Dragonball Evolution est ultra-mobile, elle flotte en même temps que les mouvements de Goku, le cadrant avec une sincérité touchante. A ce titre, l’échelle de plan est immense : lors de pratiquement tous les combats, elle filme aussi bien les protagonistes de près que de loin, donnant une saveur unique à ces scènes dantesques. Lorsqu’elle est loin, la caméra nous procure cette impression bizarre que ce qu’elle filme n’est pas important, que l’on est extérieur à cet univers. En un sens, les plans eux-mêmes nous apportent des clés de compréhension. Dragonball Evolution, c’est un regard distant sur l’œuvre originale, une sorte de déformation à distance. L’important n’est pas ce qu’on voit mais – et le film le dira texto – ce qu’on est. Une preuve, une autre, s’il en est, que DBE remplit un rôle énorme. Il nous annonce que Dragon Ball est intemporel, transposable à n’importe quelle sauce. Bien sûr, ce n’est qu’une tentative, mais voyez ce qu’il est possible de faire avec sa mythologie…

A propos… James Wong revisite intégralement la mythologie Dragon Ball, et confronte sa vision des choses avec le monde actuel. En un mot, il modifie les enjeux pour les rendre plus à même d’intéresser directement le tout Paris : gels coiffants, tenues stylisées, voitures customisées, bals dansants, amourettes lycéennes. Un champ remarquable est exploré pour notre plus grand plaisir. Et puis, on ne le dira jamais assez mais réduire la quête, initialement très longue, des sept boules de cristal à son strict minimum scénique, il fallait y penser. Justifier un tel choix efficacement n’est pas donné à n’importe qui. Or, par l’éclipse solaire ainsi que la première règle (pas de règle), aux relents d’un Fight Club déjà vieillissant, James Wong nous confirme que son film est résolument jeune et tendance, à la lisière d’une apologie du renouveau. De même, Piccolo, démon empreint de férocité, voit son rôle se limiter outrageusement à deux simples apparitions ; la première pour s’introduire, la seconde pour se faire démonter. Encore une fois, pendant que Dragon Ball perdait cinquante ans de vie à chaque combat, DBE nous lorgne avec un somptueux pied de nez : voilà pour vos combats solennels et longuets, réduits à leur juste nécessaire.

Vous l’aurez compris, Dragonball Evolution n’est pas une banale adaptation, détrompez-vous ! C’est une merveille qu’il convient de savourer de la manière la plus juste possible.

De toute façon, les génies visionnaires ne sont jamais reconnus de leur vivant…

Edit : Mais euh... seleniel, t'es méchant ! T__T
(Sinon, oui, Yamcha c'est Leto. ^^)


Dernière édition par EnOd le Lun 13 Avr 2009 20:09, édité 2 fois.

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MessagePosté: Lun 13 Avr 2009 18:00 
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EnOd a écrit:
Comme le vin, certaines bouteilles ne se livrent pas d’elles-mêmes : il faut alors la décanter et l’adoucir pour en soutirer toute la quintessence.

Va décanter du vinaigre! Si t'arrives à en faire une Romanée...
EnOd a écrit:
C’est une merveille qu’il convient de savourer de la manière la plus juste possible.

Ca doit piquer un peu quand même... ou alors la manière la plus juste c'est de la répandre sur la nappe, parce que ça tache bien, et que les taches c'est sympa parfois... Ciel! Le forum est une nappe!

Donc, hormis le plaisir de vous vautrer de conserve dans une apologie du nanar, et d'arborer un pack collectif avatar/signature, pour le profane, on risque surtout de perdre son temps et son argent, c'est ça? Un film qui est donc à voir avec des amis pour une soirée nanar en VOD (ou assimilé) si j'ai bien compris? Mais pas en salle (sauf à pousser le concept jusqu'au bout, j'ai bien saisi).

PS: dans le pack, j'ai bien reconnu EnOd et SneV, mais Leto, c'est Yamcha?

EDIT: meuh non, je suis pas méchant, c'est juste que ça a parlé de vin, et que je peux pas m'empêcher de répondre là où le vin se répand (ou l'inverse, je sais plus).

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MessagePosté: Mar 14 Avr 2009 09:40 
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"C'est pas Cell qui l'a tué, c'est la Fox."


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MessagePosté: Mar 14 Avr 2009 09:56 
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Énorme vidéo Deu$ !
La supplique du début était vraiment terrible...

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MessagePosté: Mar 14 Avr 2009 10:07 
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Localisation: Kiwamete Chikaku, Kagiri Naku Tooi Sekai Ni
...Mince...
Il y en a un paquet qui risquent de se suicider (ou alors, qui se sont déjà suicidés, au moins ils profiteront de la mort dixit Nonod) si certains se mettent déjà à faire des funérailles devant les cinémas.
En plus, j'ai même pas l'impression que c'est un coup monté...
Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre combien de suicides se sont déroulés à cause de DBE.

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