Du beau monde ! Il y a une assez belle diversité je trouve.
Mais, sans surprise, et bien que cela me brise un peu le cœur pour Belmer, je vais rester sur Kureha.
De nouveau, son apparition dans le manga a été un véritable feu d'artifice. Ce n'est pas un détail que j'ai dû beaucoup développer dans mes posts précédents la concernant, mais je suis absolument fan du design qu'Oda lui a donnée. Cet aspect complètement rock qui lui ferait certainement chevaucher une Harley ou toute autre moto rutilante si elle en avait les possibilités. Mais mon vrai coup de cœur dans ce domaine, c'est toute sa palette d'émotions retranscrite sur son visage. De ce point de vue, Kureha est à mon sens une des plus belles réussites d'Oda, tant l'humanité du personnage est formidablement dessinée. Quand Kureha est touchée par le sourire d'un enfant sur le chemin de la guérison, j'y crois à mort, car il est évident pour moi qu'elle est profondément sincère. Il en va de même lorsque qu'elle est complètement affectée par la méprise de Chopper avec le champignon toxique ou même quand elle est un brin moqueuse. Et forcément, comment ne pas citer l'exemple de Bolin sur la page précédente, celle des adieux d'une mère à son fils devenu assez grand pour quitter le cocon familial ? Oda a donné à Kureha de très jolies planches et je suis content que le visage de notre doctorine ne soit pas un "masque", j'entends par là ces visages qui semblent perpétuellement figés (même si dans certains cas, ça marche comme pour cette très chère Kokoro). De ce fait, Oda lui a octroyée un visage si expressif et si détaillé que je suis directement embarqué par toutes les phases émotionnelles qui peut la traverser. Un visage qui mine de rien tranche assez avec quasi tous les autres qu'il a pu créer dans le sens où je trouve celui de notre héroïne presque "réaliste". Je n'ai pas souvenir d'avoir pareil ressenti avec un autre personnage du manga.
Et forcément, en plus de tout ce que j'ai déjà pu dire, c'est un personnage qui n'a absolument pas froid aux yeux, snobant l'autorité locale, gardant un sang froid et un calme olympien lorsqu'on lui braque une arme sur la tempe (en plus de désarmer en un tour de main son agresseur) et ayant une déontologie sans faille dans la pratique de son domaine. Je garde aussi un souvenir super ému du moment où Chopper découvre sa trousse de médecin dans le traîneau qu'il avait pourtant oublié au château, pour réaliser ensuite que c'est la doctorine elle-même qui l'a déposé (juste après une scène de course-poursuite pour le moins ambiguë pour notre petite renne). Où comment, à sa manière bien à elle, Kureha prépare le départ dans la vie active de Chopper. Une scène que je trouve très attendrissante dans la mesure où elle n'est pas aussi sans me rappeler une mamie préparant le goûter de son petit fils avant qu'il n'aille à l'école et lui faisant la check-list de toutes les affaires qu'il aurait pu oublier avant de conclure par un "N'oublie pas ton bonnet !".
Tour à tour rock, maman, tortionnaire, médecin, un peu anarchiste, loyale, généreuse, bagarreuse, franche, cynique, empathique et j'en oublie encore des tas, c'est toute une palette de couleurs que nous offre Kureha, où quand on pense avoir gratté une couche, une nouvelle facette apparaît. Je ne sais pas pour vous, mais qu'il est bon d'avoir un personnage avec une telle richesse.
Elle est, et je pense pouvoir dire que cela restera ainsi jusqu'à la fin du manga, mon personnage féminin préféré de One Piece.
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, dont le réplique "parce que c'est mon ami ..." est pour moi l'un des plus beaux moments de One Piece