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 Sujet du message: Roronoa Zorro ou la voie du guerrier
MessagePosté: Jeu 31 Jan 2013 16:17 
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Le bushidō ou la voie du guerrier :

Le Bushido (mot japonais 武士道, bushidō, avec un o long, qui provient du chinois 武士道 (« wu shi dao »)) est une tradition japonaise de chevalerie, sa traduction signifie « la voie du guerrier ». Le préfixe Bu signifie, en japonais, l'ensemble des techniques martiales. Shi signifie guerrier, et le suffixe Dō désigne la voie, celle qui mène à la maîtrise de soi par le travail conjoint du corps et de l'esprit.
La première mention de ce mot est faite dans le Kōyō Gunkan, écrit aux alentours de 1616. La plupart des samouraï ont voués leur vie au bushidō, un code strict qui exigeait loyauté et honneur jusqu'à la mort.
Bushidō est un code moral de conduite personnelle. Sous sa forme la plus pure, il exige de ses pratiquants qu'ils jugent efficacement le moment présent par rapport à leur propre mort, comme s'ils l'étaient déjà. C'est particulièrement vrai pour les formes initiales Bushidō ou de budo. D'ailleurs, les traditionalistes critiquent les formes plus tardives « ils raisonnent clairement avec rester en vie dans l'esprit. »
Ce code de vie a emprunté au Bouddhisme l'endurance stoïque, le mépris du danger et de la mort; au Shintoïsme, le culte religieux de la Patrie et de l'Empereur ; au Confucianisme une certaine culture littéraire et artistique ainsi que la morale sociale des « relations » : parents-enfants, maître et serviteur, époux, frères, amis.

Voici les sept grandes vertus confucéennes associées au Bushidō. La vertu est habituellement définie comme une disposition de la volonté, acquise par répétition des actes, et qui habilite l'homme à agir bien. Même si elles sont numérotées, il n'y a pas d'hiérarchie entre elles. En théorie, les sept vertus sont équivalentes, mais dans les faits, cela était rarement le cas. Pour certains clans, on parlait beaucoup du sens du devoir, de la loyauté. Un grand nombre de Samouraïs ne faisaient preuve de bienveillance qu'envers les membres de leur caste ou même uniquement envers des samurai en détresse de leur clan. Ceci était probablement dû au fait que chaque clan ou famille tendaient à une vision shintoïste, bouddhique ou confucianiste.


Justice : GI

Parfois aussi nommée droiture, rectitude ou rigueur; c'est le précepte qui demande de suivre les règles morales que l'on considère comme justes, sans jamais s'en écarter. Le terme Gishi est appliqué à un individu démontrant un grand accomplissement de soi dans une discipline. Un guerrier célèbre la définit ainsi : La rectitude est le pouvoir de prendre, sans faiblir, une décision dictée par la raison. Mourir quand il est bien de mourir, frapper quand il est bien de frapper. La droiture passe par le respect de soi-même, et engendre le respect à l'égard des autres et de la part des autres. Être fidèle à ses engagements, à sa parole, et à l'idéal que l'on s'est choisi est soutenu par le courage.


Courage : YU

Le jeune Samouraï était continuellement endurci et endoctriné sur la notion de courage. Pendant leur éducation, on les contraignait parfois les jeunes apprentis Samouraïs à se rendre seuls, à minuit, sur les lieux d'un supplice, et à en rapporter la tête d'un des condamnés pour éprouver leur courage. Le courage n'est pas donc l'absence de la peur, mais d'affronter les épreuves malgré nos peurs et nos craintes. Un Samouraï a dit: C'est le propre du vrai courage de vivre quand il faut vivre, et de mourir seulement quand il faut mourir. Le courage nous pousse aussi à faire respecter ce qui nous paraît juste. Confucius définit ainsi le courage : Sachant ce qui est juste, ne pas le faire démontre l'absence de courage. Donc, le courage est de faire ce qui est juste.


Bienveillance: JIN

La bienveillance, ou compassion, est une vertu de base selon le confucianisme Chinois. Elle nous incite à être attentif à notre prochain, à être respectueux de la vie. Voici ce que Mencius disait au sujet de la bienveillance: La bienveillance emporte avec elle tout ce qui tente de lui faire obstacle, aussi facilement que l'eau domine le feu.

Le Samouraï doit prêter assistance à ceux qui en ont besoin. S'il a un katana que d'autres hommes n'ont pas le droit d'avoir, c'est pour s'en servir à leur place et pas pour s'en servir contre eux. Nous retrouvons ici la clémence du guerrier japonais, Bushi No Nasake, qui pouvait certes utiliser son sabre pour régler tout problème lui étant présenté, mais qui possédait également la possibilité de calmer les esprits sans ôter la vie. Certains disciples du Bushido pouvaient atteindre un haut degré de douceur pacifique. Tel Ogawa : " Quand les autres disent du mal de toi, ne rends pas le mal pour le mal, mais réfléchis que tu n'a pas été non plus toujours fidèle dans l'accomplissement de tes devoirs ". Conçue comme un trait féminin, la bienveillance vient équilibrer la droiture , un trait perçu comme étant masculin.


Respect : REI

Le respect, n'est que l'expression de l'intérêt sincère et authentique porté à autrui, quelle que soit sa position sociale, au travers de gestes et d'attitudes pleines de respect et de sollicitude. Il faut éviter la critique et le dénigrement des autres, car cette néfaste habitude a pour but inconscient de se louanger soi-même. Rabaisser autrui est un moyen facile de se grandir, relativement à peu de frais. De telles pratiques sont indignes d'un Samouraï. Peu importe la position sociale, les qualités et les faiblesses des autres, le Samouraï doit traiter les personnes et les choses avec respect.
Le respect nous ramène au principe du Ying et du Yang; l'un ne peut exister sans l'autre. Sans modestie, aucun respect n'est possible, sans respect aucune confiance ne peut naître. Sans confiance aucun enseignement ne peut être donné, ni reçu. Cette relation humaine élevée est encore vivante en Orient. Pour respecter les autres, il faut pouvoir résister à ses propres émotions d'impatience, de colère, de désir, de peur, etc. La force d'âme, combinée au respect d'autrui et à la politesse, qui ne veut pas blesser ou gêner les autres, aboutit alors à une grande quiétude.


Sincérité : MAKOTO

La sincérité est primordiale dans l'engagement martial : Le Bushidō tient le mensonge ou l'ambiguïté pour une lâcheté. Bien qu'il y ait divers serments et rites accompagnés de promesses dans la vie d'un Samouraï, on considère dans la vie courante que sa parole vaut acte. Un Samouraï n'a pas besoin de prêter serment lorsqu'il déclare qu'il va faire quelque chose. Le simple fait qu'il le dise l'engage, et le fait de mettre en doute cet engagement revient à insulter le Samouraï. Bushi no ishigon, parole de Samouraï, est une garantie suffisante. Une promesse ainsi faite est tenue, sans preuve nécessaire de cet engagement. Il n'y a pas de différence entre vérité et réalité. Confucius va plus loin : La sincérité est la fin et le commencement de toutes choses, sans la sincérité, rien n'existerait. L'idéogramme chinois qui signifie sincérité est une combinaison des mots Parole et Perfection.


Honneur: MEIYO

L'idéogramme de Meiyo contient deux kanji. Mei signifie nom et Yo veut dire réputation, honneur. La plupart des Samouraïs vouaient leur vie au Bushidō, qui exigeait loyauté et honneur jusqu'à la mort. Si un Samouraï échouait à garder son honneur il pouvait le regagner en commettant le seppuku, un suicide rituel, que l'on connaît mieux en occident sous le terme de hara-kiri ou action de s'ouvrir le ventre. Cependant, il faut souligner la différence entre seppuku et hara-kiri. Le seppuku permettait à un guerrier vaincu de se donner la mort et de pouvoir ainsi mourir en gardant son honneur intact, le vainqueur abrégeait ensuite ses souffrances. Le hara-kiri était une façon de se donner la mort où la personne "perdait" tout honneur suite à ce geste. Dans le Japon féodal, on parlera de hara-kiri pour une personne se donnant la mort suite à une grande humiliation par exemple, et de seppuku pour une personne assumant une défaite en se donnant la mort. Cette nuance est d'une grande importance dans la compréhension du Bushidō. Sous sa forme la plus pure, le Bushidō exige de ses pratiquants qu'ils jugent efficacement le moment présent par rapport à leur propre mort, comme s'ils n'étaient déjà plus de ce monde.
Miyamoto Musashi a rédigé un livre intitulé Gorin no sho, Le livre des cinq roues. Une compilation des idées de Musashi figurent dans le Doku-ko-do, principes pour agir seul. Dans un des articles il écrit: "mi o sutetemo myori wa sutezu"(même si tu dois te sacrifier, tu ne dois pas oublier ton honneur). En clair, cela signifie que si vous oubliez votre honneur, vous allez a l'encontre du dō, les principes moraux, et du gi. Vous devez donc défendre votre honneur même au prix de votre vie.
On laissait les apprentis Samouraïs de plus en plus libre d'agir selon leur propre jugement, avec la certitude que la moindre erreur ne serait pas pardonnée, qu'il se repentirait toute sa vie d'une offense grave et qu'un reproche mérité était plus à redouter que la mort même. Toute infraction à l'honneur d'un Samouraï était ressentie et appelée ren-shi-shin, le sens de la honte. La désobéissance au code ou à un supérieur produisait un sentiment de culpabilité et de honte. Le sens du déshonneur était ainsi le stimulant suprême pour corriger sa conduite. Un Samouraï, dans sa jeunesse, refusa de laisser entamer sa réputation par une légère compromission: parce que, disait-il, le déshonneur est pareil à une cicatrice sur un arbre que le temps, au lieu d'effacer, agrandit tous les jours .
Mencius disait: Il est dans la nature de tout homme d'aimer l'honneur, mais ce qui est vraiment honorable réside en chacun et non ailleurs. L'honneur que les hommes confèrent n'est pas le véritable honneur. L'honneur est attaché à la manière d'être, à la fidélité, à la parole, à un ami, un Maître, un Idéal, ou à la vérité. C'est pourquoi le devoir de loyauté est un autre pilier du Bushidō.


Loyauté : CHŪGI

Il n'y a pas d'honneur sans loyauté à l'égard de certains idéaux, et de ceux qui les partagent. Le devoir de loyauté n’est pas uniquement une attitude envers les autres, mais aussi envers des principes et des valeurs. Elle symbolise la nécessité de tenir ses promesses et remplir ses engagements, ainsi que la sincérité dans ses paroles et dans ses actes. Le Samouraï doit servir et ne saurait se soustraire à ce qui définit jusqu'au nom de sa caste. Au Japon la première place revenait à l'Empereur qui incarnait pour les japonais, le Yamato, l'âme même du pays. Cependant, même l'Empereur devait s'incliner devant la volonté du Ciel et un Samouraï ne saurait faire moins que ceux qui sont au-dessus de lui. D'ailleurs, le terme Samouraï vient du verbe saburau qui signifie servir. Le Samouraï sert son seigneur et aussi son clan, sa loyauté doit être sans faille. L'intérêt du clan, de la famille passe en premier, passe avant l'individu.
De nos jours, ce lien a évolué, tout au moins dans certaines civilisations occidentales, mais il n'a pas pour autant disparu. Bien que, dans certains pays d'Occident, on prête encore maintenant serment au souverain, Roi ou Empereur, qui incarne la patrie. Aujourd'hui, il convient de faire preuve de fidélité et de loyauté, par exemple à l'égard de sa patrie, y compris, pour la défendre, l'éventuel sacrifice de la vie. Celui qui se dérobe à ce devoir est considéré comme un lâche ou un traître.
Le Hagakure. Le Hagakure est une compilation des pensées et enseignements de Jōchō Yamamoto, ancien Samouraï vassal de Mitsushige Nabeshima, qui a été écrite entre 1709 et 1716. Ce livre qui prêche le Bushidō a été gardé secret pendant plus de 150 années par le clan des Nabeshima. Formé de 11 tomes, le Hagakure caractérise le Bushidō comme un code qui régit la vie du Samouraï , honneur, servitude, loyauté, humilité et surtout l'apprentissage et le perfectionnement dans " l'art de la guerre, de la vie et de la mort".
Ce livre est très populaire auprès des occidentaux qui s’intéressent à la culture des Samouraïs. Cependant, il fut discrédité au Japon après la Seconde Guerre mondiale, accusé d’avoir mené la nation sur la voie du militarisme et du culte des dirigeants et, en fin de compte, à l’échec.


Source :
Taisen Deshimaru
Extrait de : l'univers du zen, histoire, spiritualité et civilisation de Jacques Brosse
ce site web






Transposons désormais les articles du bushido à l’épéiste de notre équipage pirate :

- Et, d'ailleurs, peut être qu'Oda nous montre les entraînements de Zorro (seul personne que l'on peut voir s'entrainer dans l'équipage du chapeau de paille) comme pour nous dire que zorro respecte le GI.

- Il a aussi fait en sorte que ce soit Zorro et non Sanji qui se sacrifie lors de l'altercation avec Kuma lors de l'arc Thriller Bark pour qu'il puisse passer l'épreuve du Yu et ainsi nous montrer que son courage est à toute épreuve quitte à mourir pour son maître "C'est le propre du vrai courage de vivre quand il faut vivre, et de mourir seulement quand il faut mourir".

- La vertu de bienveillance, elle, peut être interpréter de deux façon différentes mais tout autant complémentaire. Car, comme dit dans ce précepte : "la clémence du guerrier japonais, qui pouvait certes utiliser son sabre pour régler tout problème lui étant présenté, mais qui possédait également la possibilité de calmer les esprits sans ôter la vie" nous fait forcément penser à la parole du maître de Zorro qui disait qu'avec son sabre, il pouvait tout couper, même l'acier mais pouvait tout autant faire en sorte de ne rien couper. Et, ce précepte de clémence et de bienveillance nous fait aussi penser aux faits qu'Oda ne fait mourir aucun des adversaires de nos héros. Cet acte pourrait donc être perçu comme un acte de clémence des guerriers qu'ils sont.

- Le respect est la base de One Piece. Il n'y a selon moi pas besoin de s'étendre là dessus si ce n'est pour dire que même le "rival" de Zorro, nommé en la personne de Sanji est respecté. Les petites querelles ne sont que des frivolités ne nuisant en rien à leur rapport, tel des disputes entre frères. Et, quand le besoin se fait réellement ressentir, ils savent coopérer pour anéantir leur ennemis (cf devil back figth).

- Concernant le cinquième préceptes, celui de la sincérité. La référence à la promesse envers Kuina est explicite. Le fait que Zorro gagne chacun de ses combats lorsqu'il revêtit son bandana l'est aussi. Zorro ne perd et ne perdra aucun combat faisant sa légende et deviendra le meilleur sabreur du monde car sa parole vaut acte.

- La notion d'honneur est là encore primordial pour Zorro, autant lors des combats (cf celui contre Ryuma) qu'au niveau de l’éthique (parole à luffy rapport au comportement d'Ussop et de son retour dans l'équipage)

- Le dernier préceptes, celui de la loyauté est là encore très présent. Loyauté de Zorro envers son capitaine (rôle implicite de second de l'équipage). Loyauté envers son équipage. Loyauté envers la promesse faite à Kuina.




Pour conclure :

Vous l'aurez compris, je suis d'avis à ce qu'Oda ais fait un parallélisme constant depuis la première apparition de zorro et, depuis son passé jusqu'à ce jour pour renforcer l'idée qu'il emprunte la voie du guerrier et deviendra un fier samouraï. Ceci est d'autant plus intéressant que suite au deux ans d’ellipse, Zorro à un style graphique qui se référencie de plus en plus à celui des samouraïs.
L'arrivée à l'île de Wano nous promet une belle exploration de cette facette de One Piece...



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Dernière édition par azep le Dim 3 Fév 2013 22:47, édité 2 fois.

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 Sujet du message: Re: Roronoa Zorro ou la voie du guerrier
MessagePosté: Ven 1 Fév 2013 09:35 
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Bonjour,

Tu a dit des choses dont je ne suis pas tout à fait d'accord.

Citation:
quitte à mourir pour son maître


Zorro est avant tout de nature solitaire, il n'a pas de maître parmi les Mugiwaras. Les seuls maîtres qu'il ait eu sont celui qui lui a donné son sabre "Wado Ichimonji" et Mihawk qui l'a entraîné pendant 2 ans.
Luffy est son capitaine, et étant devenu pirate, il doit obéir à son capitaine et aussi lui être loyal. Un maître est par définition, quelqu'un qui enseigne. Or personne dans les Mugiwaras ne lui enseigne l'art de manier un sabre.
Il ne faut pas oublier que s'il a rejoint Luffy, c'est d'abord pour qu'il réalise son rêve et Zorro a dit très clairement : "si par ta faute, je ne pouvais plus le réaliser, je ne te le pardonnerai jamais".
Mais il est vrai qu'à ce stade de l'histoire, on peut aussi parler d'amitié autant que de loyauté car Zorro n'aurait jamais atteint ce niveau sans avoir rejoint Luffy et il lui est reconnaissant pour ça.
De plus, il souhaite que Luffy réalise son rêve presque autant qu'il veut réaliser le sien.
Voire plus, car sur Thriller Bark, Zorro dit que Luffy deviendra le SDP même s'il doit en mourir.

Citation:
il emprunte la voie du guerrier et deviendra un fier samouraï.


Je ne pense pas qu'il deviendra un Samouraï à proprement parler mais que sur l'île de Wano il apprendra bien des choses sur les techniques de ses combattants.
Mais en effet, si devenir un Samouraï lui permettrait de réaliser son rêve, il en deviendra un.

Citation:
Ceci est d'autant plus intéressant que suite au deux ans d’ellipse son style graphique se rapproche de celui des Samouraïs


J'ai plutôt l'impression qu'il ressemble de plus en plus à Mihawk et Shanks. Sa balafre sur l'oeil me rappelle Shanks, son sourire d'amusement lorsqu'il rencontre un adversaire digne de lui est le même que celui de Mihawk qui ne sot pas des Samouraïs aux dernières nouvelles.

Donc non, je pense qu'il restera un bretteur sans pour autant être un Samouraï.

Mais sur tous les autres points que tu cites après la définition du Samouraï, je suis d'accord.


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 Sujet du message: Re: Roronoa Zorro ou la voie du guerrier
MessagePosté: Dim 3 Fév 2013 13:25 
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On sait tous que Zoro deviendra le meilleur bretteur de tout les temps il est vrai qu'il ressemble de plus en plus a Mihawk et ce n'est pas pour me déplaire . Mais je trouve que physiquement il ressemble a Rayleight avec sa balafre sur l'oeil . Zoro a un tête d'assassin et c'est vrai qu'il a le bushido escuse Azep j'ai pas tout lu c'était trop long . Je pense que Zoro va beaucoup apprendre et s'inspiré du pays de Wano .

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 Sujet du message: Re: Roronoa Zorro ou la voie du guerrier
MessagePosté: Dim 3 Fév 2013 14:57 
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Inscription: 13 Fév 2012
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Dans beaucoup d'histoire on a un personnage qui peut incarner la voie du guerrier. Je trouve pas sa particulièrement important.
Même dans des codes officiels actuelle on peut retrouver des us des samourai.

Pour comparer au code d'honneur de la légion

Art. 1 - Légionnaire, tu es un volontaire, servant la France avec honneur et fidélité.
Le classique, tu sers ton maître (shogun chez les samourai, capitaine d'équipage chez des pirates). Il ne faut pas prendre le mot maître comme celui qui t'enseigne mais comme le donneur d'ordre

Art. 2 - Chaque Légionnaire est ton frère d'armes, quelle que soit sa nationalité, sa race ou sa religion. Tu lui manifestes toujours la solidarité étroite qui doit unir les membres d'une même famille.
Cette article mets en avant le respect de tes compagnons d'armes. L'article va jusqu'à dire que ton frère d'armes est ton frères. La encore on est dans un classique. Je n'ai pas trouvé dans les 7 grandes vertus que tu donnes quelque chose d'identique. Mais dans l'introductions que tu nous donnes, tu narres qu'ils empruntes à Confucius les morale sociale. Je pense que sa se rapproche.

Art. 3 - Respectueux des traditions, attaché à tes chefs, la discipline et la camaraderie sont ta force, le courage et la loyauté tes vertus.
Cette article rentre dans le principe de loyauté.

Art. 4 - Fier de ton état de Légionnaire, tu le montres dans ta tenue toujours élégante, ton comportement toujours digne mais modeste, ton casernement toujours net.
On rentre dans la modestie. Je n'ai pas trouver d'identique. Mais selon le régime, le niveau de patriotisme on peut noter différent versions.

Art. 5 - Soldat d'élite, tu t'entraînes avec rigueur, tu entretiens ton arme comme ton bien le plus précieux, tu as le souci constant de ta forme physique.
La on rentre dans le principe du "l'épée est l'âme du samourai". Tu te dois de t’endurcir ton corps mais aussi ton armement.

Art. 6 - La mission est sacrée, tu l'exécutes jusqu'au bout et si besoin, en opérations, au péril de ta vie.
On voit clairement le principe de courage, avec une pincé d'honneur. Le besoin d'aller jusqu'au bout pour le courage. Mais aussi la perte de l'honneur si tu préfères fuir.

Art. 7 - Au combat, tu agis sans passion et sans haine, tu respectes les ennemis vaincus, tu n'abandonnes jamais ni tes morts, ni tes blessés, ni tes armes.
La on a un mélange de plusieurs principe. Le début peut aller dans la justice. (respects des vaincus, agir sans passion et sans haine) mais aussi de fidélité (ne pas abandonner ta fratrie d'arme).


Des préceptes d'honneur, de justice et de fidélité son très important dans le système militaire. La guerre est horrible mais il faut donner la force aux troupes avancer.

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" "L’Etat pourra disparaître complètement lorsque la société aura réalisé le principe : "de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins", c’est-à-dire lorsqu’on sera tellement habitué à observer les règles primordiales de la vie sociale et que le travail sera devenu tellement productif que tout le monde travaillera volontairement selon ses capacités."" Vladimir Illitch


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