Bonjours a tous ! Aujourd'hui je viens pour un nouvelle épisode du brain étude !

En espérant que cella vous plaira, ce sera quelque chose de pas trop long non plus...!


Brain Etude


Vu le dernier chapitre, je me suis dit qu'il serai temps de faire les fiche de Finster et d'Ardam. Celle d'Orion et d'Ophélie viendront bientôt !

Nom : Finster Zarraki, le " Vertueux "
Statut : Colonel au Q-G de la marine
Rêve : Avoir une justice plus juste et égalitaire.
Age : 32 ans
Anniversaire : 14 janvier
Signe astrologique : Capricorne
Couleur représentative : beige foncé
Correspondance animale : Le husky
Île et saison préférées : île hivernal en hivers
En tant que membre d'une famille: Le père
Nourriture favorite : L'alcool glacé, et tout ce qui va bien avec.
Nombres fétiches : 2
Odeur : L'alcool glacé, pas écœurant, et le métal.
Description : 1m 92, les épaules droite et large, les cheveux châtain foncé,coupé court, la mâchoire carré et brute.
Nationalité : Polonais
Fruit du Démon : aucun
Prime : Pas de prime

Nom : Ardam Aeroni
Statut : Colonel au Q-G de la marine
Rêve : Trouver tout les " artefacts du Dragon ", il n'en possède qu'un.
Age : 32 ans
Anniversaire : 18 Août
Signe astrologique : Lion
Couleur représentative : rouge-orangé
Correspondance animale : Puma
Île et saison préférées : Le printemps sur une ile estival
En tant que membre d'une famille: L'oncle ( en vadrouille ! )
Nourriture favorite : Tout ce qui est bien grillé.
Nombres fétiches : 6
Odeur : Une odeur de grillé et de cuir
Description : 1m 73, les cheveux violet sombre fin et emmêle, des lunettes de soleil. Un tatouage sur sa joue droite représentant un éclaire tournant autour d'un animal. Il assez fin.
Nationalité : Portugais
Fruit du Démon : aucun
Prime : Pas de prime


Voila pour nos compères !


Et pour finir voila aussi la fin du sondage, que voici :

Quel est le personnage qui vous a fait le plus d'effet ?
Finster 0% [ 0 ]
Ardam 25% [ 1 ]
Orion 75% [ 3 ]
Ophélie 0% [ 0 ]
Nombre total de votes : 4

Voila !


Un nouveau sondage et maintenant disponible !

N’hésiter pas a me posez des question ou a me donner des sujet !

Dans la description de Finster, tu parle d'un tatouage "en forme d'éclair entourant un animal", c'est quoi comme animal ?

Bonjours a tous ! J'ai eu encore une fois du retard mais j'espere que cela n'arriveras plus !
En attendant voici le chapitre 10, et n'hésiter pas, Commenter !!

Chapitre 10 : Décisions

La créature volante émit un cri perçant. Elle allait très vite, possédant anormalement quatre paires d’ailes, très grandes. Elle piqua sur, eux, son bec luisant d’une couleur d’acier. Le maniaque avait rencontré quelques créatures dans ce genre dans la forêt, et elles n’avaient pas posé grand problème, les habitants eux-mêmes pouvaient s’en débarrasser. Cependant, dans le cas présent, celle-ci avait triplé de volume, son bec semblait plus aiguisé que jamais et ses pattes prêtes à l’embrocher.

Emporté par les vents, Hakid s’élança à sa rencontre, gardant de son mieux son sang-froid. Ils étaient tous très fatigués, et Virtix venait juste de revenir à lui. Et il y avait d’autres créatures dans le ciel, et beaucoup plus sur le sol. Heureusement, la plupart des créatures ailées n’avaient pas une envie massacrante de les exterminer. Du moment qu’on ne passait pas à côté, elles semblaient rester à leur place.

Hakid esquiva de justesse le bec de l’animal qui essaya de l’embrocher. Il se retourna vivement, mais l’animal fut plus rapide que lui, malgré ses vento-dials qu’il avait ajoutés à la structure. Il virevolta cependant, et l’animal avait du mal à le suivre. Mais Hakid fatiguait. Et il le savait. Il effectua une figure périlleuse et magnifique :


« Vent courbé ! »


Il se retrouva dans le dos de la créature, pourtant rapide, et lui transperça les ailes. Nimna profita que le maniaque soit derrière la bête pour tirer sur celle-ci.


« Larmes du serpent ! »


Les shuriken jaillirent en zigzag et atteignirent la créature dans le cou, dans ses ailes et même dans ses pattes. La bête s’immobilisa un court instant dans les airs, poussa un cri monstrueux puis piqua vers le sol. Mais, dans un dernier instant, sa queue jaillit et transperça les belles toiles de l’Aérolios d’Hakid. Une bonne partie de l’armature commença à s’effondrer. Hakid essaya tout de même de regagner la plate-forme où se trouvaient les autres, mais soudain, sans crier gare, il chuta.


« Strangulation ! »


Il fut rattrapé in extremis par la plus longue des tentacules de Virtix. L’homme-poisson le remonta le plus vite possible, Hakid ne pouvant plus respirer, étant pris par le coup.

Une fois remis de ses émotions, ils replièrent le plus vite possible son engin, en piteux état. Il regarda en face de lui. Il y avait désormais beaucoup plus de monde dans l’ancienne salle de réunion, maintenant dévastée. Ellipsys était là, accompagné d’Ophélie et de Wild-Doï. Presque tous les villageois s’y trouvaient aussi.

Le génie était en pleine conversation avec Nimna et Orion. Ce dernier ne le lâchait pas des yeux, ce qui témoignait le respect qu’il éprouvait pour l’adolescent.


« Je peux vous trouver normalement de quoi faire. Mais il va me falloir un peu de temps, dit-il. Je ne connais pas très bien les lieux, et ils sont en plus complètement dévastés.

- Nous n’avons malheureusement pas le temps de les connaître, et encore moins celui de les remettre en état, répliqua Ellipsys. Trouvez-moi ce que je cherche. Nimna ?

- Ca devrait aller, bien que ton plan me paraisse… irréalisable.

- Hé bien, pourtant il va l’être. De toute façon, il n’y a que cette possibilité. Faites-moi confiance. Si le joueur d’échecs n’a pas la confiance de ses pions, comment pourra t’il gagner ?

- Belle métaphore. Je serai toujours à tes côtés.

- Bien. Allons ! »


Nimna attacha l’un de ses shuriken à une corde qu’elle avait toujours sur elle. Elles étaient particulièrement longues. Bien que fine. Nimna l’attacha à un pilier en métal, qui soutenait le grand escalier, et tira. La corde se prolongea alors de manière extraordinaire, et le shuriken s’accrocha à un énorme arbre, à plus de 700 mètres. Elle était incroyablement tendue.


« La corde des géants ! »


Orion revint alors en portant une flasque transparente, remplie d’insectes hideux.


« Très bien, déclara Ellipsys. Bon travail.

- Mais quelle est cette corde ? lança Virtix, stupéfait.

- La corde des géants, déclara Ellipsys. Elle est très rare, mais j'en avait donné une à Nimna à la suite d'une mission remporter avec un brio exaltant. Je me doutais qu’elle l’avait gardé. C’est une corde qui peut s’étendre sur un chemin de plus en plus long, mais devenant de plus en plus fine… Elle possède de très étranges capacités… On estime son prix moyen sur le marché d’environ 70 million de Berries, en moyenne…

- Incroyable…lâcha l’homme-poisson.

- Très bien, au travail, ordonna l’adolescent. »


La plupart des monstres étaient en fait restés à l’orée de la forêt, où se battaient entre eux. Il n’y en avait plus aucun à moins de quarante mètres des premiers bâtiments de la base. Un petit groupe avait l’air d’avoir décidé d’attaquer toutes les créatures vivantes dans un rayon de dix mètres autour d’eux et commettait de gros ravages.

Ellipsys sortit de sa poche trois capsules identiques, les mêmes qu’il avait utilisées pour attaquer Ardam.


« J’ai bien fait d’en garder quelques unes, dit-il en les tendant a Nimna. »


Elle les mit dans son arme avec beaucoup de précaution, puis tira trois fois, au pied d’une façade sur le sol. Le mur et le toit s’effondrèrent, offrant un magnifique passage pour pénétrer dans la base. Alors Orion s’avança et lança la gourde, le bouchon à moitié enlevé. Elle s’écrasa pile dans la salle ouverte, en contrebas.


« Ses bestioles attirent la grande majorité des monstres, qui en raffolent. Il n’y a que les chats et certains reptiles qui ne subissent pas leurs effets. Normalement, face à une seule bête, ses insectes survivent et se nourrissent comme cela, mais avec toute la meute qui va arriver… Je suppose que toutes les bêtes vont y aller, car l’effet de meute fait toujours cela… Et après…Elles iront dans la base… »


Et il avait parfaitement raison. Les bêtes se précipitèrent à l’intérieur, comme un seul homme. Même les plus éloignées, celles qui se trouvaient dans la forêt, accoururent. Alors Ellipsys cria, haut et fort :


« On va y aller par la corde. Elle est fine mais solide. En l’agrippant par les bras, nous y arriverons. Si vous avez des morceaux de tissu sur vous, n’hésitez pas, vous pourrez vous laissez glisser sur une bonne partie du trajet. »


Nimna distribua quelques morceaux de tissu pour le trajet, puis s’élança pour donner l’exemple. Le trajet était assez court, bien qu’il faille quand même se servir de ses bras sur la fin. Tout le monde, finalement accepta de passer, et Ellipsys y alla en dernier. Seul restait Ophélie.

Soudain, alors que tout le monde était passé sauf elle, Finster et Ardam surgirent. Ophélie se trouvait juste à côté de la corde. Elle leur adressa un regard fatigué.


« Je vous remercie de m’avoir sauvé. Je vous respecterai toujours. Ma place est auprès d’eux. La prochaine fois nous serons ennemis, désolée.

- Attends, s’écrièrent ensemble les deux colonels. »


Mais c’était trop tard. Ophélie avait fermé les yeux, et utilisé ses dernières forces :


« Arcane des transes : le sprint du vide ! »


Elle s’élança alors sur la corde, courant sur le fil tendu, comme si ce dernier offrait une surface d’appui énorme. Ophélie courut alors, un air serein sur le visage, sur ce fil incroyablement tendu, gardant un équilibre hors du commun. Elle arriva de l’autre côté avant que les colonels puissent admettre son geste. Nimna tira un shuriken, et la corde tomba, les laissant hors d’atteinte.




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Ils mirent du temps à regagner la ville. Il y avait encore quelques monstres dans la forêt, bien que moins féroces. Ils cheminèrent difficilement, tous exténués, voir même violement blessés. L’épaule d’Hakid devenait de plus en plus violacée, Orion affichait des membres aux renflements presque cocasses, Ophélie était évanouie, et à bout de forces. Même Wild-Doï, qui était pourtant coriace, était surmené, et il avait, lui aussi, de grosses blessures.

Ils arrivèrent à la ville, Opame, vers l’aurore. Ils ne restèrent que deux heures, le log pose s’étant rechargé assez vite. Ils firent rapidement le plein de vivres, et achetèrent les quelques outils dont ils avaient besoin, et qui était disponibles. Aldo Vicky, à qui Ellipsys avait donné quelques cours de commerce, essaya de les mettre en pratique, mais finit par abandonner, comprenant qu’il finirait par perdre bien plus de choses qu’il n’allait en gagner.


Ellipsys attira Ophélie et Orion dans un coin, peu avant le départ.


« Que décidez-vous ? leur demanda l’adolescent. »


Ils le dévisagèrent sans trop comprendre. Puis Ophélie acquiesça, avec enthousiasme.


« Mais de quoi parlez-vous ? demanda vivement Orion, un peu ailleurs.

- D’un sujet qui me tient à cœur, et qui vous touche particulièrement, déclara Ellipsys d’un air mystérieux. Venez dans mon équipage, ajouta-t-il de but en blanc.

L’ancien emprisonné fut éberlué. Il avait oublié ce qu’était vraiment la gentillesse. Si cela ne l’avait pas dérangé dans la base marine, c’était parce qu’il était dans le feu de l’action. Mais maintenant il était sûr qu’il avait repris ses étranges habitudes, et son perpétuel air dérangé. Il avait d’ailleurs récupéré, dans ses anciennes maisons, ses affaires personnelles, dont un scalpel particulièrement bien affuté, qu’il tripotait, gêné.

- Hé bien, c’est que…, commença-t-il sa langue sortant par moments, les yeux un peu fous.

Son état s’était bien sûr amélioré, après qu’il soit sorti de sa cellule, mais il fallait croire que dans certains moments, les habitudes revenaient. L’adolescent ne se formalisa pas.

- Ne pensez-vous pas que vous allez, dans quelque temps, hériter d’une prime sur votre tête ? C’est fort probable, d’ailleurs.

Le « dérangé » regarda rapidement Ophélie, pour connaître sa position.

- Pour ma part, il est clair que je viens, déclara t’elle, ses yeux jaune brillant malgré son évidente fatigue. D’ailleurs, j’étais une pirate avant, enfin, une aventurière en quête d’un équipage. Il paraîtrait que je suis les traces d’un autre membre de mon clan, lui aussi engagé dans la piraterie. Enfin, c’était un pur génie.

- Vous ne me laissez pas vraiment le choix, déclara amèrement Orion, retardant son coup le plus possible, comme pour voir d’autres chemins possibles.

- En effet, admis Ellipsys.

Orion fit craquer son cou, puis tendit ses bras en avant, comme pour s’étirer. Ses doigts s’entrelacèrent.

- Entendu, lança t’il avec aplomb. Je suis ton homme, Ellipsys Alkin ; je mets ma folie à ton service. Car, oui, j’ai quelques troubles par moments, ajouta t’il silencieusement.

- Bien, elle me servira.

Il repartit vers le navire, entouré de ses nouveaux acolytes.

- L’équipage s’agrandit, mes amis ! Nous voici maintenant sept ! »


Le reste de l’équipage, bien que fatigué, salua cette révélation d’une grande acclamation. Virtix et Orion finirent les quelques détails à régler avant le départ, puis ils mirent cap vers le large.
Un bon nombre de villageois était présent sur les quais quand ils partirent, reconnaissants qu’ils les aient aidés dans leur périple. Gordon leur adressa un signe de tête, et même Tan fit un geste qui ressemblait à un salut respectueux.
Puis le navire tendit les voiles, et s’éloigna à toute vitesse, vers la prochaine île.



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Le colonel Vincent ouvrit les yeux. Il avait un mal de crâne persistant. La lumière l’aveugla un moment. Il se toucha le torse, sentant qu’une partie de la douleur qu’il ressentait venait de là. Il en ressortit une main poisseuse, pleine de sang. Ses yeux se figèrent, pleins de terreur. Il regarda autour de lui, s’habituant à la clarté des lieux, pourtant pas très éclairés. Cependant, ils l’étaient face aux cellules où il avait été mis, lui, un colonel de la marine.

Maintenant il se souvenait très bien. Un problème technique l’avait obligé à mettre le cap sur les « 9 sphères ». Une île normalement non habituée, très spéciale, avec des sortes de sphères qui dépassaient du sol. Mais là, il l’avait trouvée complètement changée, et peuplée. Le colonel avait été trop vite dépassé par les événements. Comment se défendre et défendre ses hommes ?

Il s’aperçut alors que le sergent-chef Robinson se trouvait à côté de lui. Il respirait lentement, et portait de grosses balafres. Les quelques bandes qu’on lui avait mis pour qu’il n’ait pas trop l’air éclopé avant la photo avait été enlevées. La photo… On les avait photographiés, puis la photo avait été envoyée avec quelques lignes, directement à la base du vice-amiral Sny.

Le colonel regarda autour de lui une nouvelle fois, détaillant bien la pièce. Elle était étonnamment grande, de ce qu’il put en voir, et sans défaut. Le sol était marbré et parfaitement propre, et de chaque côté de la salle, se trouvait une rangée de piliers au motif magnifique. La couleur du marbre, blanc, apportait une touche de lumière en plus aux grandes ouvertures, ornées d’argent. De grandes tapisseries représentant des divinités recouvraient les murs ici et là. En face de lui se trouvait un trône simple et magnifique, bien que caché dans l’ombre. Le colonel eut le souffle coupé face à tant de merveilles.


« Voici le colonel Vincent et le sergent-chef Robinson ! déclama une voie haute et forte. »


La voix avait quelque chose de gênant, et elle se répercuta dans la pièce, emportée par l’écho. Alors, le colonel distingua une silhouette sur le trône, bien qu’il ne visse que ses bras, et ses jambes. C’était quelqu’un à la peau mate, et une sorte de cape noire descendait, englobant ses jambes.


« Bienvenue dans la première sphère, déclara l’homme d’une voix mielleuse ; bien que légèrement dure. »


Le colonel tressaillit. « La première sphère ? Ce n’est pas bon, pas bon ».


« Bien… ne soyez pas terrifié ainsi, reprit la voix sur le même ton. Après tout, nous étions « amis » avant, n’est-il pas ? Je ne désire que des réponses. Je vous conseille de bien répondre. »


Il marqua un temps d’arrêt avant de reprendre :


« Que faisiez-vous dans le coin ? »


Le colonel mis un temps à comprendre qu’il fallait qu’il réponde. Enfin il déclara, tremblant un peu.


« Nous avions juste une avarie matériel, et nous pensions juste nous arrêter pour la réparer.

- Vous êtes sûr ? lança la voix, plus dure maintenant.

- Oui, assura le colonel.

- Hum, je ne sais que croire, voyez-vous ? De plus vous avez montré une telle agressivité…

- Vous nous avez attaqué en premier, se défendit le colonel, prenant son courage à deux mains.

- Ne me forcez pas à vous tuez, s’il vous plait. Bien, maintenant, excusez-vous. »


Le colonel ressentit une affreuse peur lui monter dans les entrailles. Il s’apprêta à s’exécuter quand il repensa aux marines de sa base. Il revit ses camarades, le vice-amiral Sny et son autorité bienveillante. Et il revit le drapeau de la marine, flottant dans le vent, si fier. Il n’allait pas le bafouer, ce serait un déshonneur.


« Je ne sais pas qui vous êtes, mais si vous pensiez faire peur à un marine comme cela, c’est que vous êtes un grand abruti. La marine est la plus puissante ! »


La voix se tut un moment, puis leva le bras.


« Mauvaise réponse. Tuez-les ! »


Le colonel Vincent s’effondra, le cœur serein.



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En espérant que sa vous a plus ! Poser des question !!


C'est un Lion que l'éclaire entour sur le tatouage d'Ardam, Zedkam

Bien. Me revoilà après bien un mois et demi d'absence... Mais cette fois si, j'espère ne plus à avoir m'escusez pour le retard !
J'ai continuer à écrire pendant la période d'absence mais divers chose m'ont contrains à ne pas pouvoirs poster...

J'espère que vous trouverez ce chapitre mieux que les précédents, et que vous commenterez ( sa fait toujours du bien, d'avoir quelque remarque par ci, par la... ^^ )

Sur ce voici le nouveau chapitre !


Chapitre 11 : Étrange découverte.

« Ellipsys Alkin, dit le cerveau, mis à prix à 99 millions de Berries. Wild-Doï, l’ours, mis à prix à 58 millions de Berries. Virtix le tentaculaire, mis à prix à 24 millions. Hakid le maniaque, mis à prix à 35 millions de Berries. Orion le dément, mis à prix à 42 millions. Ophélie à la transe d’orée : 20 millions, récita Hakid avec une légère pointe d’excitation. Et la mise à prix de tout l’équipage : 236 millions ! Avec ça, on va commencer à inquiéter le gouvernement ! s’écria-t-il.»

Tout le monde était présent dans la pièce, et tous le regardèrent s’exclamer en lisant les commentaires à leur sujet. La plupart était fiers, ou indifférents, il n’avait qu’Ophélie qui affichait grise mine : elle était encore un peu malade. Orion avait fini par la guérir, mais l’état de faiblesse où elle s’était trouvée ces derniers temps lui avait apporté une maladie passagère. Elle n’était pas grave, mais c’était tout de même gênant.


« Alors, Hakid, t’es heureux d’avoir tes 35 millions ? demanda Orion d’un ton moqueur.


- Bien sûr, s’écria le maniaque avec force. (Il était bien différent de d’habitude, pour une raison inexplicable.) Ma prime a augmenté ! Cela prouve que moi-même j’ai augmenté !

- Hum… c’est la cause de ton extravagante bonne humeur ? le questionna Ellipsys. D’être passé de 17 millions à 35 ?

- En partie. D’ailleurs dans 35, il y a un cinq, ce qui prouve que c’est un chiffre parfait. D’ailleurs tu ricanes, mais tu n’es pas monté très haut, toi, ajouta t’il à l’intention d’Orion.

- J’ai plus que toi, quand même !

- Hum, pas de beaucoup. D’ailleurs, tu ne parles pas beaucoup, Virtix ! Serais-tu dégoûté de n’avoir que 24 millions ?

- Non, répondit calmement ce dernier. A vrai dire, je m’en fiche. Ce n’est pas mon but. Je ne suis juste qu’un peu triste, cela va encore apporter de la disgrâce à mon peuple.

- Pour ma part, je suis très contente de ne pas en avoir, commenta Nimna. Une fois mis à prix, on est bien moins compétent en infiltration.

- D’ailleurs, ne fanfaronnez pas de trop, leur conseilla Wild-Doï, de son habituelle voix rauque. Regardez la Une.

Ils retournèrent le journal, et Ellipsys sourit en voyant les yeux exorbités de son charpentier.

- Eh oui. Ce dénommé Luffy au chapeau de paille a fait des ravages à Ennies Lobby. J’aime ce tempérament. Enfin, lui et sa bande ont l‘air plus téméraires que réfléchis, mais au moins, ils osent. En attendant, leur capitaine a 300 millions.

- C’est vrai que c’est énorme, murmura Hakid.

- Hum, j’aimerais le rencontrer, déclara Ophélie. Il a l’air de dégager une aura apaisante.»


Ils s’attardèrent encore un peu sur le journal, Hakid parlant à quiconque voulait l’entendre que le journal parlait de Water Seven, son Ile natale.

Soudain, une secousse se fit entendre. Le navire trembla. Ils étaient sous l’eau, étant donné que Virtix, en accord avec Hakid, avait décidé de plonger en raison des faibles vents de surface. Ils allèrent voir la raison du bruit, légèrement inquiets.


« Pas de panique, lança Ophélie. Ce n’est qu’un monstre marin, je crois. Il a l’air effrayé, d’ailleurs.»


On lui adressa des regards perplexes.


« Tu peux lire dans les pensées ?

- Oh non, pas du tout, répondit-elle. Peut-être avec de l’expérience, mais déjà, capter les émotions, c’est très difficile, alors, les pensées… Il faudrait être très puissant et sage.

- Pourquoi est-ce si difficile ? lui demanda Virtix

Ophélie s’assit sur une chaise, et se recroquevilla d’un coup, comme apeurée.

- Si je me mets à capter les émotions d’un être vivant, il est très difficile de ne pas ressentir ce qu’il ressent. D’ailleurs je suis moi-même maintenant très apeurée, car j’ai touché la bête.

- C’est très intéressant tout de même, déclara Ellipsys. As-tu d’autres pouvoirs dans le même genre ?

- Je peux peut-être vous parler dans l’esprit, mais c’est assez compliqué.

Ils parlèrent encore un petit peu, quand soudain la jeune fille aux yeux dorés s’écria :

- Il y a quelque chose ! Une sorte de mur ! C’est une île ? »


Ils se précipitèrent vers les hublots, et la coupole d’observation. En effet, une sorte de falaise grise se rapprochait à toute allure. Le courant, puissant, les poussa dessus, les empêchant de l’éviter.



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Ardam ouvrit la porte de la cabine du navire. Il se trouvait sur un grand bâtiment de guerre, pour une grande expédition. Ils naviguaient sur le Calm Belt, leur vigilance devait donc être la plus accrue possible. Suite à l’évènement sur l’île Opame, ils avaient dû rentrer à la base rapidement, pour repartir aussi vite. Les dégâts sur l’île avait été importants, et la base totalement dévastée, mais ils avaient repoussé les bêtes mutées au loin, et heureusement les effets du produit mutant s’étaient estompés avec le temps.


« Alors comment ça va ? demanda Ardam.

- Bien, répondit l’autre, couché sur son lit.

Il lui tendit le journal.

- Tu as vu ce Luffy ? C’est un gros morceau.

- Hum… oui. Mais je doute que même un contre-amiral ne puisse l’arrêter, ajouta-t-il avec un sourire.


C’était devenu une blague entre eux, depuis quelques jours. Ils avaient eu une promotion pour avoir « Très bien réagi » sur l’île D’Opame. Bien sûr, on parlait de leurs augmentations depuis un certain temps, mais cette affaire avait été le déclic.

- Tiens, ils parlent aussi de nos amis, lança Finster.

- Oui, j’ai remarqué…Ils ont d’ailleurs de bien belles primes. Mais nous les attraperons.

- Oui, se promit fermement Finster. »


Des cris survinrent de dehors, on arrivait à destination. Ils descendirent, en compagnie d’une partie de la garnison. Ils étaient parmi les plus gradés, avec leurs rangs, mais c’était le vice-amiral Sny qui s’était chargé de l’opération. Il prit la tête de la troupe, Finster, Ardam et quelques autres hauts gradés à ses côtés.

L’île où ils avaient débarqué était une très grande île, un désert au milieu de l’océan. Un pic émergeait, seul au milieu de l’île, pointant vers le ciel une flèche noire.
Ils s’engouffrèrent dans une sorte de vallée de sables, entre deux grandes dunes immenses. Cette dernière était plongée dans l’ombre. Ils étaient avalés par l’ombre du pic. Un cri perça le silence.
Alors une créature qui vivait là, grande et immense, fondit sur eux. C’était un basilic, semblable à celui enfermé dans la prison d’Impel Down, bien que plus petit.

Finster se prépara, puis s’écria :


« Rankyaku : la déchirure effilée ! »


Il toucha la créature au poitrail, mais celle-ci, ignorant la douleur, continua son attaque.


« Kami, souffla Finster, confiant »


Il effectua une belle esquive, virevoltant, mais le basilic, comprenant son erreur, s’était déjà rabattu sur le reste de la compagnie.


« Razor, cria Ardam »


Il se trouva alors juste à côté de la mâchoire pittoresque du monstre, son poing dragon enfilé.


« Dragon Gun ! »


Le monstre émit un bruit inhumain, et se mit à agiter violement ses pattes, preuve de sa douleur. L’une d’elles se dirigea vers le vice-amiral, mais Finster l’intercepta, bloquant la griffe de son sabre. Cependant, d’autres griffes arrivèrent, par derrière.


« Tekkai, grogna le contre-amiral »


Il résista à l’assaut, bien que les griffes du monstre l’aient légèrement touché.
Enfin tous les soldats parvinrent à mettre à terre le monstre. Il finit par s’effondrer, épuisé et blessé.


« Vous pouvez encore progresser, constata le vice-amiral.

- Je n’en doute pas, répliqua Ardam avec un sourire. Les techniques du « Sur homme » sont difficiles à maîtriser, même après 2 ans. Enfin, nous nous complétons à peu près, avec Finster.

- Effectivement. Je suis d’accord sur ce point. »


Ils marchèrent encore un peu, à l’ombre du soleil. Soudain, ils sortirent de l’ombre, arrivant dans une vaste étendue de sable. Autour d’eux, des morceaux de roche énormes les entouraient.

C’est là qu’ils les aperçurent. Ils étaient deux, adossés à l’un des rochers, les deux marines porté disparus. Le colonel Vincent et le sergent-chef Robinson.
Il s’approchèrent avec prudence, on n’était jamais sûr de ce qu’avait pu prévoir l’ennemi. Cette île était supposée faire partie du territoire de leur ennemi potentiel.

Le Vice-amiral tendit la main vers les deux hommes, toujours immobiles. Ils portaient de grosses blessures, et ne bougeaient pas.

Sny toucha l’épaule du soldat, qui était nue, du fait de son habit déchiré. Alors une sorte de craquement survint. Sny retira sa main très vite, mais le « mal » était déjà fait. Alors, à l’étonnement de tous, une partie du visage du colonel Vincent tomba sur le sol. Elle n’était pas très grande, à peine la superficie d’un carré de 10 cm². Ce morceau, d’une épaisseur dérisoire, avait la forme d’une pièce d’un puzzle. Tous les regards convergèrent vers la tête du colonel.

lls s’aperçurent alors, que derrière la partie tombée, il n’y avait rien. C’étaient des corps, pour quelque cause incroyable, complètement creux.
Sny mit un pied à terre, et broya du sable dans ses mains.


« Maudit sois tu, maugréa-t-il avec une colère terrifiante, corsaire !»



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L’albatros des ténèbres avait refait surface. Il avait finalement pénétré les parois sans aucun détail de choquant. L’équipe s’était alors dépêchée de quitter les fonds marins. Alors ils s’étaient aperçus d’une évidence : ils étaient enfermés. Ils avaient rejoint une paroi membraneuse, sans réussir à la traverser. Ellipsys avait constaté plusieurs détails, dont il fit part aux autres.


« Bien, déclara-t-il d’un ton posé et sérieux. La réflexion est notre priorité. Nous sommes enfermés. D’après ce que nous avons vu, la membrane monte très haut dans le ciel, mais à la façon d’un arc de cercle. Elle fait la même chose à la verticale de l’eau. Ce qui me fait penser une chose : cette membrane est ronde. Elle forme une sphère, qui devrait être parfaite et assez grande.

D’après ce que j’ai compris, le log pose a déjà commencé à se recharger. Nous sommes déjà arrivés sur l’île, ou plutôt dans le domaine de son champ magnétique. Soit l’île est englobée dans cette bulle, mais on ne la voit pas parce qu’elle est trop loin, soit elle a été engloutie, et se trouve sous l’eau… Ce sont des idées assez logiques. Mais elles ne me conviennent pas. J’ai une dernière explication possible bien qu’un peu…surprenante.
J’ai dans l’idée que l’île s’étendait là où nous trouvons actuellement. Cependant quelque chose l’aurait enlevée. Sans lui faire perdre son champ magnétique. Reste à savoir ce qui aurait pu enlever la terre de l’île…

- C’est un peu étrange, ton idée, concéda Orion. Mais il est encore trop tôt pour qu’on ait la réponse, je pense. Par contre, qu’est-ce que vous faites des sortes de piliers qu’on distingue à l’horizon ?
Tous les membres de l’équipage, présents dans la cabine d’observation et son dôme en verre, le regardèrent d’un seul coup. A l’évidence, ils ne l’avaient pas remarqué.

- Hum… c’est vrai qu’il y a bien quelque chose là-bas, admit Ellipsys. Allons voir. Mais on reste sur nos gardes, qui sait ce qui peut nous arriver. »


Ils se dirigèrent donc vers la plus proche des fines lignes droites qu’on distinguait comme étant une sorte de vagues piliers. La notion de distance était légèrement troublée. Le temps était assez dégagé, mais quand Ellipsys leva les yeux, il distingua une sorte de trouble, de déformation. Quelque chose lui cachait la vue, il eut l’impression de voir à travers une paire de lunettes. « La membrane sans doute, songea-t-il. Voilà qui appuie ma théorie. »

Il avait atteint le premier pilier assez rapidement. Et il avait bien l’allure de ce qu’on aurait pu appeler comme tel. Bien que « tour » aurait mieux convenu. Il était fait de métal, avec juste quelques panneaux de verre. Une porte se trouvait à la hauteur de l’eau.

De ce que l’on pouvait voir, la porte donnait sur un escalier. Bien plus haut, on ne distinguait que des vagues contours de passerelles, entre des piliers et des sortes de contours grossiers de boules.
Le capitaine des Brain Pirate décida d’aller voir, et ils se scindèrent en deux groupes. Ophélie était encore un peu faible, et désirait rester encore un peu sur le navire ; elle y resta donc, ainsi qu’Hakid, qui voulait finir la réparation de son Véliobe brisé. Virtix voulait aussi rester, pour surveiller les fonds marins autours du navire. Les autres partirent, sous la direction de l’adolescent.

Au bout d’une longue ascension, ils finirent par arriver tout en haut d’une plateforme d’une dizaine de mètres de diamètre. On ne distinguait plus le navire, à la hauteur où ils étaient parvenus. En revanche, ils étaient maintenant aptes à voir les structures qu’on ne pouvait distinguer du sol.

Si les côtés de la plate-forme n’était pas couverts, il y avait une sorte de toit, qui était dotée d’une forme particulière, incurvée. Il reposait sur un pilier en pierre. En regardant sur les côtés de la plate-forme, on apercevait des sphères, opaques, posées sur des promontoires comme le leur. Des sphères partaient des passerelles, pas très larges. Plusieurs semblait rejoindre la leur. Les sphères n’était pas toutes sur le même plan, mais de là où ils étaient, ils ne les voyaient pas toutes, certaines en cachant d’autres.

Ils virent un autre escalier en pierre, qui semblait permettre d’accéder à leur sphère. Ils gravirent rapidement les premières marches, quand ils furent happés par une membrane opaque très peu visible dans la sombre obscurité.
Ellipsys grommela dans sa barbe, énervé de ne pas avoir pu penser qu’il y aurait quelque chose du genre dans ce conduit. Cependant personne n’avait pu voir la membrane, pas même Orion, pourtant doté d’une vision particulièrement élevée.

Ils débouchèrent alors dans un endroit assez surprenant. Une vague de glace les attendait. Le froid les envahit à une très grande vitesse. Des stalactites et stalagmites sortaient du sol et du plafond. Des blocs de glace et de rocher se trouvaient aux alentours. Ils avaient une sorte d’incurvation, eux aussi, si bien qu’on pouvait deviner la membrane, qui formait la sphère, contenant le tout.

Ils avaient pénétré dans un univers complètement gelé. « Nous sommes dans une sorte de grotte glacée, pensa Ellipsys. Cette membrane garde donc la chaleur ? »

Ils marchèrent un peu, en direction d’une sortie quelconque. Soudain ils n’arrivèrent pas très loin d’une sorte de butte de glace. Une fine silhouette se trouvait dessus.
Il avait l’air d’être sur une sorte de fauteuil naturel. C’était un jeune homme au teint blafard. Les pirates se rapprochèrent vivement. Le génie observa vivement cette nouvelle apparition.

Le dos légèrement calé sur un mur de glace, il avait un air nonchalant. Ses jambes se trouvaient dans le vide. On aurait dit qu’il se trouvait sur un trône de glace. Il avait des cheveux d’un bleu très clair, ramenés en arrière. Ses yeux était bleus également, d’un bleu glacial. Il portait une chemise noire et un pantalon bleu nuit, il ne semblait pas être gêné par le froid. Il portait des gants de sport blanc. Son bras gauche était adossé à une sorte d’accoudoir, et tenait un pic de glace de trente centimètres environ, tenu devant lui. Il en avait un autre qu’il portait, adossé à son épaule, la pointe derrière lui.

Les voyant arriver, il se redressa légèrement.


« Bienvenue, je suis le gardien de la septième sphère. Je m’appelle Djello ! »



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Voila, c'est tout pour aujourd'hui, et surtout n'oubliez pas, commentez !!

Pas mal, les Brain Pirates arrivent là ou le colonel Vincent et son subordonné sergent-chef on perdu la vie. J'aime beaucoup l'idée des corps vidés, puis découpés et rassemblés façon puzzle (ça a un air un peu "Dexter"). Pas grand-chose d'autre à dire sinon que le chapitre était plus court et que je trouve ça beaucoup mieux, tes anciens chapitres étant interminables (j'éspère que tu gardera ce format !).

Merci pour ton commentaire Zedkam !

Oui en effet, maintenant que tu le dit, je m'aperçois que mes chapitre son bien trop long à lire sur le site...! C'est une très bonne information... Il est vrais que la présentation du site ne favorise pas les long texte, d'après moi...
Vu que je l'écrit d'abord à la main, puis sur Word, je ne me rend plus bien compte...

Ce qui me paraît étrange c'est que le chapitre 11 n'a pas l'air plus petit que les autres... Mais en tout cas, je vais essayé de réduire la taille des chapitres, ce qui aura peut être pour effet d'acéleré la parution !

Dimanche, le chapitre 12 !

Me revoilà !

Tout à leurs je me suis dit : " J'ai oublier de faire les fiches de Orion et Ophélie ! Il faut que je le fasse ! " Mais aujourd'hui, ce sera le chapitre 12 qui rentrera en scène !

Le voici :



Chapitre 12, Renommé


« Un corsaire ? interrogèrent Ardam et Finster.


Le vice-amiral Sny inspira lentement avant de répondre.


« Ceci… est sans nul doute l’œuvre de Wace Rôx, le démanteleur de terre. Il a, dans sa jeunesse, énormément impressionné le gouvernement mondial, avec son pouvoir hors du commun, au point d’avoir une demande d’adhésion dans l’ordre des corsaires. Wace Rôx a accepté. Et il est devenu corsaire.

- Mais… il n’en fait plus partie, n’est-ce pas ?

- Non, souffla Sny. Après avoir fait des actions contre le gouvernement, il a finalement été écarté, il y a un peu plus de 12 ans. Il été remplacé par Jimbeï, l’homme-poisson, peu après.

- Et après… il n’a pas été arrêté ? demanda Ardam.

- Eh bien… c’était le plan de base. Mais c’est un malin. Il nous avait vus venir, bien qu’on ait eu une longueur d’avance. Nous sommes arrivés, j’étais dans l’équipe chargée de le neutraliser, au moment même où il s’enfuyait. Nos pertes furent minimes, bien que beaucoup furent blessés. Quant à lui, nombre de ses hommes furent capturés, et certains perdirent la vie. Mais il réussit, d’un coup de maître, à nous échapper. Après, plus rien, jusqu’à maintenant.

- Selon votre description, c’est un homme très prudent, observa Finster. Alors pourquoi se montrer maintenant ?

- C’est la première chose qui m’est venue à l’idée. J’ai, après sa fuite et sa disparition mystérieuse, continué de chercher pendant longtemps. Mais, dès qu’il y a la moindre trace, elle disparaît immédiatement. On ne peut, avec un homme pareil, le vaincre sans une longueur d’avance. Mais j’ai comme l’impression que les traces qu’il laissait, à moitié effacées, soient dans le but de le faire oublier… Le faire, pour lasser son adversaire. Mais il est de retour. Et notre seule piste, c’est…

- Le détroit des neuf sphères ! s’écrièrent ensemble Ardam et Finster. »


Le vieux marine acquiesça. Ils repartirent, longeant un grand précipice. Ils avaient emporté les deux corps vides des marines, pour leur offrir une sépulture un peu plus noble. Soudain, Finster brisa le silence de leur longue marche peinée vers leur navire.


« Mais, amiral, vous avez parlé d’un pouvoir hors du commun. Quel est-il ?

Sny se retourna vivement. Il désigna le précipice à côté d’eux.

- Regarde-le donc d’en haut, et tu comprendras. »


Finster et Ardam restèrent pantois devant cette déclaration. Puis Ardam s’élança dans la crevasse, et s’éleva en l’air à l’aide du « Moon Walk ». Alors, il vit un énorme trou, ayant une forme de pièce de puzzle.



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Malgré leurs expériences respectives, Tennios et Roïlr n’avaient jamais vu cela.

Ils étaient jeunes, mais leurs efforts et leurs bons potentiels les avaient poussé à un rang assez élevé chez les révolutionnaires, sans faire partie tout de même de l’élite. Ils étaient tous deux les chefs des « Pièces d’argent », une escouade chargée de missions d’une importance non négligeable, sans être cruciales. Ils étaient en passe de passer à l’échelon du dessus, chez les « Pièces d’or », les seuls capables de rivaliser avec les secrets du gouvernement.
Suite à l’interception escargophonique, on les avait envoyés ici, pour qu’ils effectuent une mission de repérage. Ainsi, les deux compères et leur équipe s’étaient retrouvés enfermés dans cette étrange sphère, impossible à briser. En plus des deux chefs, se trouvait leur équipe, composée de vingt-et-un hommes, bien endurcis pour la plupart.

Tennios, le plus âgé des deux chefs, en savait un peu plus sur cette sphère, grâce à un appel à leur supérieur. On l’avait informé qu’elle était en gros le résultat d’une combinaison chimique entre les bulles de l’archipel des Sabaody, et des matières dures comme des diamants. Cependant, l’île était censée être juste une sorte plateau verdoyant, avec une sorte de canyon, qui fracturait presque l’île en deux, laissant passer l’eau à travers l’île. Longeant ce détroit, il n’y avait que neuf sphères qui bordait les côtes, d’où le nom de « Le détroit des neuf sphères ».

Mais à cette époque, les sphères n’était pas énormes, ni aussi résistantes, étant créées naturellement. Et la question qu’on pouvait se poser résidait évidement sur la terre volatilisée. En tout cas, à présent, le révolutionnaire ne s’inquiétait pas encore de leur sortie.

Il avait rapidement repéré les piliers reliés aux sphères « miniature ». Se faufilant le plus discrètement possible, analysant bien les détails, ils avaient atterri dans un champ. Il n’y avait que des légumes spéciaux, de couleurs vives, et de drôles de formes, allant d’une sorte de cœur creux rouge vif au cube violet.

Les révolutionnaires faisaient un peu tache dans le champ. Tennios était, lui, un homme à la musculature fine, mais on ne pouvait douter de sa force. Il portait un bandeau violet autour du front, et des sortes de bracelets en laine, autour du poignet. Son tee-shirt, blanc, était grand et débordait sur son short de sport. Par-dessus, il portait une grande cape beige, avec une tête de loup à la place de la capuche. Il avait des yeux fins et vifs, à l’affut, un nez fin et droit, un menton étiré. Ses cheveux dépassaient un peu sur ses habits, de couleur châtain. Il tenait une belle raquette à la main.

Son compère, Roïlr, lui, avait une cape de même couleur, avec une tête d’aigle au bout. Ses yeux bridés étaient d’un noir profond, il avait les cheveux noirs, qui tombaient dans son dos, le nez petit et un peu écrasé, la bouche fine. Il n’était pas très grand, et ne portait qu’une belle chemise noire et un pantalon sombre. Il avait l’air de glisser à l’aide de chaussures spéciales. Elles semblaient munies d’une multitude de petites roues. Et maintenant ils avançaient en rang serré, à une allure soutenue, sur un terrain grandement découvert, à leur grand regret. En fait, le champ s’étalait sur plusieurs niveaux, mais il offrait quand même une vue sans pareil.

Une silhouette se détacha au loin. Ils s’approchèrent rapidement et le plus silencieusement possible. Si la plupart des membres de l’unité arrivait à effectuer le « Pas des feuilles », personne n’y arrivait parfaitement. Seuls les deux chefs pouvaient prétendre maîtriser la technique. Elle faisait partie d’un ensemble de techniques, celles de « l’essence du monde ». Cet ensemble avait été mis au point pour contrecarrer les agents de Cipher Pol. Le « pas des feuilles » était une technique de déplacement totalement insonore, malgré une allure très rapide, quand on l’utilisait à son paroxysme. Mais certains membres de la compagnie ne savaient pas très bien l’utiliser. Un des légumes éclata.


« Tiens, tiens, des visiteurs, lança l’homme. Des révolutionnaires. Je pense qu’il va falloir les faire taire alors. »


C’était un homme un peu vouté, avec des cheveux touffus et blond, un début de barbe, et un sourire édenté. Il tenait une grande faux et, d’après les fûts de paille posés à côté de lui, il semblait qu’il venait de terminer de couper son blé. Il leva sa faux. Tennios réagit vite. Il sortit une balle jaune et rouge, brandit sa raquette. Il lança en l’air et s’écria :


« Balle caoutchouc, smatch ! »


Elle percuta l’adversaire à une vitesse incroyable. La puissance du choc fut assez puissante pour que la cible recule de quelques mètres. Pendant que sa balle rebondissait, Tennios s’élança, et frappa, d’un puissant revers. La balle atteignit cette fois si la tête du paysan.

L’inconnu s’effondra, la bouche en sang, un méchant hématome sur le ventre. Il cracha deux dents, et son sourire se fit plus qu’édenté. Il s’empara vivement d’une tomate violette, et mordit rageusement dedans. Alors les révolutionnaires se figèrent. La mâchoire du paysan, légèrement déformée par la violence du coup, était en train de reprendre place, et la blessure de son ventre se guérissait à vue d’œil. Il se releva et se mit en position de combat.


« Quelle impolitesse ! Vous m’attaquez comme ça, sans prévenir, avant même les présentations ! Enfin il est vrai que je ne vais pas vous laissez partir comme ça. Je suis le gardien de la sphère numéros 8, Andrew ! »



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Sphère n°1, salle principale.


« Bien, commençons, lança l’homme assis sur le trône. »


Devant lui, se tenaient cinq personnes. La pièce était presque plongée dans le noir. La voix prit la parole.


« Comme vous le savez, notre plan est en marche ! Fortune et gloire nous attendent ! Cependant, nous devons nous montrer prudents. La marine va avoir l’œil braqué sur nous très bientôt, comme je l’espérais, mais cela va aussi nous priver de certaines voies. Ils vont d’ailleurs découvrir bientôt mon identité, étant donné, que j’ai laissé plusieurs indices pour cela. Il se trouve que j’ai marqué les esprits, dans le temps.

« On m’a prévenu de la venue d’intrus, certains sont déjà en train de combattre avec vos confrères.

- Cela n’a pas l’air de vous inquiéter, commenta un homme à la silhouette floue.

- Effectivement, approuva le premier. Ce ne sont que des pirates et des révolutionnaires, si j’ai bien compris : Rien de très angoissant. Pour sortir d’ici, il faudrait d’ailleurs me surpasser. Hors, même un génie ne le peut. »


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Voilà, c'est tout pour aujourd'hui... Vous remarquerez sans peine que ce chapitre est plus court que les précédent...Je pense que j'ai réduit d'un tiers mes chapitre, j'éspère qu'ils passeront mieux ! La semaine prochaine sera sans doutes marquer par les fiche de personnage de Orion et Ophélie !

N'hésitez pas à commenté, à posez des question, proposé des idées !

Bon chapitre, ta fic ressemble de plus en plus à One Piece (tu en est encore loin mais comparé à l'arc précédent...). J'aime justement bien ce côté moitié One Piece moitié Artemis Fowl... bien que ça ai aussi un air de Dôme (un Stephen King plutôt simle à lire).
Coup de chapeua pour cettte fin, avec ses sous-entendus de "même Ellipsys Alkin ne le peut^^" (même si le type ne le connait pas).

Merci pour ton commentaire Zedkam, sa fait plaisir !

Comme promis, aujourd'hui, voici les 2 fiche de perso :

Prénom : Orion Maï
Statut : Médecin
Rêve : Trouver le " Scolista démonials " une plante légentaire au propriété étonnante.
Age : 19 ans
Anniversaire : 31 décembre
Signe astrologique : Capricorne
Couleur représentative : Rouge et blanc
Correspondance animale : Scorpions
Île et saison préférées : île hivernal en automne
En tant que membre d'une famille: le batard
Nourriture favorite : Le sucre et les feuille de thé
Nombre fétiche : 10
Odeur : La sang
Taille : 1 m 98
Nationalité : Néerlandais
Fruit du Démon : aucun
Prime : 42 000 000 de berry


Nom : Ophélie Karlakak
Statut : Vigie, Combattante
Rêve : Découvrir le monde
Age : 23 ans
Anniversaire : 19 juin
Signe astrologique : Gémeaux
Couleur représentative : Jaune d'or
Correspondance animale : le faucon
Île et saison préférées : Ile estivale en printemps
En tant que membre d'une famille: La mère
Nourriture favorite : Les fruit amère
Nombre fétiche : 3
Odeur : Le citron
Taille : 1m 75
Nationalité : Brésilienne
Fruit du Démon : aucun
Prime : 20 000 000 de berry


Voila pour aujourd'hui !!

La semaine prochaine un nouveau chapitre !

Yop les amis !

Voila le chapitre 13 !

Chapitre : 13, Clef glacée


Sphère n°7, la grotte gelée.

Ellipsys avisa l’homme en face de lui, Il avait un certain style, intéressant. Ce dernier s’était légèrement redressé. Il leur adressa une sorte de regard moqueur.

Il faisait par ailleurs froid. Très froid. Des sortes de courants d’air soufflaient, créant des tourbillons de glace, qui vous engourdissaient les membres à une vitesse hallucinante. On ne voyait rien, à part une éventuelle nappe blanchâtre.
Ellipsys fut le seul à percevoir les mouvements de Gello. Rien ne perturbait sa concentration, c’était lui qui perturbait l’adversaire, en général. Il eut tout juste le temps d’annoncer aux autres qu’il allait arriver par la gauche, que l’homme des glaces attaquait déjà. Tenant ses pics de glace dans ses mains, il tendit les bras, et attaqua violement Wild-Doï, considérant que c’était la cible à éliminer en premier. Celui-ci para les pics de glace d’un coup sec, mais déjà Gello repartait dans les tourbillons blancs.


« Froideur invisible ! »


Leur ennemi était tellement adapté à ce milieu glacé qu’il se mouvait à une vitesse bien supérieure à la normale. On entendait à peine le crissement de ses pas dans la neige.


« L’aiguille des neiges ! »


Il ressurgit de nulle part, ses pics en glace brandis en avant, attaquant Orion. Il transperça ce dernier, avec de minuscules coupures, laissant des traces de givre derrière lui. Le sang du dément perla à la surface des coupures, minuscules mais profondes. L’homme des neiges voulut disparaître, mais Nimna prit les devants :


«Les larmes noires ! »


Une rasade de shuriken sifflèrent et hurlèrent au vent, se plantant dans la glace. Gello en esquiva la plupart, et para les autres, avec ses pics de glace très résistants. Il revint à l’attaque peu après, utilisant botte et coup vif. Wild-Doï poussa un rugissement bestial et chargea, le sabre en avant.


« La frappe de l’ours ! »


Il banda ses muscles, effectua un léger bond dans les airs, et frappa d’un grand coup. Gello reçut une blessure au torse, mais ne broncha pas. Il se volatilisa une seconde fois, et sans crier garde, voulu comme épingler le coup d’Orion.


« Clouement frigorifiant ! »


Les pic s’apprêtèrent à le transpercer de part en part, diffusant une froideur extrême, quand, utilisant ses sens hors du communs, Orion s’élança en avant, n’écopant qu’une vilaine écorchure sur la nuque. Il grimaça tandis que Wild-Doï prenait le relais.

Le combat les avait menés à la limite de la sphère. Ellipsys, qui avait fait en sorte de se tenir à distance des combats, distingua quelques contours étranges. Malgré les tornades de neige, Orion et Wild-Doï combattaient vaillamment leur adversaire invisible.

Avec Nimna en guise de protection, Ellipsys se rapprocha des formes spéciales qu’il avait aperçues.

C’était une sorte de porte, recouverte de monceaux de glaces, délimitée par une jointure en argent. Une serrure était placée au centre.


« Vous ne pourrez pas l’ouvrir ! » leur souffla Gello, de nouveau perdu dans l’immensité de la neige. Ma clef est invisible, faite d’une glace éternelle, comme mes pics ! »


Ellipsys marmonna quelque chose, puis, alors que ses compagnons combattaient vaillamment, retira de sa veste une sorte de gourde noire, munie de quelques ouvertures en forme de tube. Il souleva ce qui semblait être un couvercle, dévoilant cinq petits compartiments, l’un se démarquant des autres par sa taille.

Il fouilla dans sa poche un moment, puis plaça dans les compartiments quatre petites capsules, semblables à celles utilisées à Opame. Et au milieu, dans le plus gros des compartiments, il plaça une autre capsule, ronde et aplatie cette fois, et d’une couleur différente. Il referma le tout, avec des gestes précis et soignés.

Il brandit son tube noir, enclencha un mécanisme, et fixa la sorte de gourde au tube.


« Il est temps de passer aux choses sérieuses, lança-t-il, parfaitement calme. L’ennemi est fort, il faut en avoir conscience. Préparez-vous, j’ai comme envie de me réchauffer. »


Alors il pressa son tube, la gourde s’envola, il s’assit en tailleur, et soudain un grondement assourdissant et brûlant les envahit. De la gourde s’échappèrent des langues de flamme, qui vinrent lécher les murs, et une véritable fournaise s’en suivit, perpétuant l’explosion des capsules. Une vague d’air brûlant vint caresser leurs visages frigorifiés.

Ils furent tous balayés par l’air chaud, et les tourbillons de glace s’étaient évaporés, repoussés à distance. Une fois le calme revenu, avec une chaleur toujours présente, Ellipsys, qui était le mieux préparé à son attaque, rattrapa la gourde à l’aide de son tube, pour ne pas se brûler.

Il leva les yeux autour de lui. Les murs, gouttant, étaient toujours pleins de glace. Mais il savait ce qu’il cherchait. « Ma clef est invisible, faite de glace éternelle » avait-il dit.

« Faite de glace éternelle ». « Glace éternelle ». Alors son regard se posa dessus.

Un bloc de glace, posé dans les hauteurs, parfaitement conservé, au milieu de ses congénères fondant.


« Tiens, tiens, lança l’adolescent sarcastique, la clef ...»



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L’eau glacée glissa entre ses doigts palmés, elle fila sur son corps, et Virtix ressentit une vague de bien-être. Il se rafraîchissait grandement, à brasser vivement l’eau. Il suivait le pilier où Ellipsys était grimpé avec les autres. Visiblement, ce dernier s’éloignait très loin sous le niveau de la mer. Virtix continua de nager, inspirant l’eau avec vigueur. Ses tentacules, semblable à des serpents, gigotaient, animées d’une vie propre. Il suivit un courant léger, puis se laissa lentement remonter à la surface : vue la profondeur où l’homme poisson était allé, il risquait de s’évanouir si il remontait trop vite. Un bruit retentit au loin, percutant, vibrant. Un courant puissant arriva dans son sens, et Virtix dut luter pour ne pas se laisser emporter. À nouveau un courant tenta de l’emporter. Une vague de poussière noire l’accompagnait et l’enveloppa, lui coupant toute visibilité. Il essaya de se dégager, mais le nuage s’étendait. Il s’immobilisa à la périphérie de la vague de poussière. La visibilité était mauvaise, l’eau était sombre, mais la situation était nettement meilleure qu’auparavant.

L’homme poisson se tint sur ses gardes ; on n’était jamais très sûr de ce qui pouvait vous tomber dessus en territoire inconnu. Ses tentacules se dressaient autour de lui, et il nagea vigoureusement pour essayer de fuir le nuage, de trouver un courant assenant pas trop puissant. Soudain un mouvement se fit sentir, et Virtix, aux aguets, vit passer une silhouette sombre, qui nageait à toute vitesse. Il évita le nageur, qui se retourna vivement, puis repartit dans le nuage. L’homme-méduse était stupéfié. Il ne voyait pas ce qui pouvait aller aussi vite, à part une sirène, ou le plus rapide des hommes-poissons. Avant même qu’il puisse réagir, on l’expulsa par le fond, et il reçut un violent coup dans les côtés. Il nagea et fouetta avec ses tentacules, mais son agresseur avait déjà disparu. Virtix grogna. Il n’était pas dans ses habitudes de se faire battre si facilement. Il commençait à pivoter, quand on lui agrippa férocement la jambe. Il commença à se débattre, alors qu’on lui frappait violemment les mollets. Ses tentacules cinglèrent l’eau, et la silhouette recula.

Cette fois si il ne laissa pas à l’adversaire le temps de le réattaquer :


« Propulsion ! »


Il s’approcha juste à côté de son agresseur, et s’écria, avant qu’il ne puisse s’échapper :


« Strangulation ! »


Ses nombreux tentacules agrippèrent les membres de son adversaire, jaillissant plus vite que jamais. L’étrange agresseur se retrouva ficelé, et incapable de faire n’importe quel mouvement. Virtix considéra son adversaire. C’était un homme, mais il était incroyablement différent : il portait de grandes prothèses palmées, ce qui lui donnait des pieds gigantesques. De chaque côté de son corps, des bombonnes métalliques étaient comme fixées, mais faisaient partie, même, de son corps. Son visage était complètement inhumain. Il avait une visière, en verre, une espèce de gros casque, recouvert d’une sorte de cuir brun, et un masque en caoutchouc marron, duquel partaient deux tubes reliés aux bombonnes. Son corps entier était recouvert de cuir, de plastique, ou encore de morceaux de fer. On ne voyait que très peu sa peau, et ses jambes présentaient une telle fourmilière de tuyaux, que c’en était inquiétant. A travers la visière de son casque, on pouvait apercevoir ses yeux, mais Virtix s’efforça de ne pas les regarder : toute l’arcade sourcilière était à vif, sans doute le résultat d’une expérience nouvelle, et ce spectacle n’était pas très joli à voir.

Mais, alors que l’homme-poisson était occupé à le détailler, le cyborg tira avec une force surhumaine. Surpris, Virtix lâcha prise avec l’un de ses tentacules ; mais, comme l’homme enclenchait un drôle de mécanisme, toutes les autres lâchèrent. L’homme s’éloigna de quelque mètres. À travers la visière de son casque, Virtix aperçut ses yeux rieurs.

Alors l’homme émit des ultrasons, et Virtix, au comble de la stupeur, comprit alors qu’il émettait des ultrasons visant à communiquer aux poissons. Il comprit alors les dires de l’homme :


« Je suis le gardien de la sixième sphère, bien qu’actuellement en ballade, Shûloï ! »


__________________


Voila à la prochaine ! ;)

Eh bien eh bien ! Bon chapitre quoiqu'un peu court. Passer de six pages word à deux en deux chapitre ça fait un choc ! Je ne dis pas ça pour dire que c'est moins bien, je trouvait les anciens chapitres interminables, mais là ça fait un petit peu court.
J'ai juste une question à propos du gardien de la 7ème sphère : qu'esqu'il est devenu ? Il s'est fait arbonisé par l'exploqion d'Ellipsys ? Si oui, pourquoiu les autres Brain Pirate ne se sont pa fait soufflés par l'explosion ?
Merci d'avance !

A+ sur le forum !

Bonjours à tous !

Je n'ai pas pu mettre de chapitre hier, je le met donc aujourd'hui ! Mes vacance étant fini, le rythme va revenir normal...

Voici le prochain chapitre !

Chapitre 14, légumes vitaux.



L’eau était parcourue d’un léger souffle en surface, mais dans les profondeurs, c’était un courant puissant qui sévissait. Virtix inspira un long moment, lentement, avisant son adversaire, le dénommé Shûloï. Il avait une drôle de physionomie, et l’homme-poisson, malgré l’avantage apparent que représentait le milieu marin, n’était pas sûr de l’emporter facilement. Si l’homme avait de son propre chef attaqué un homme-poisson dans l’eau, c’est qu’il était soit fou, soit assez fort pour penser à la victoire. Et dans les deux cas, Virtix n’aimait pas ça.

Il déploya ses tentacules autour de lui, pour avoir plus d’amplitude. En un clin d’œil, son adversaire bougea. Il le contourna rapidement, et évita de justesse les tentacules de l’homme-méduse. Il se retourna vivement, des lames comme clouées tout le long de son corps. Virtix fit volte-face, et s’enfuit sur quelque mètres. Il se retourna une nouvelle fois, fit une pirouette dans l’eau, et alors que son adversaire lui enfonçait l’omoplate, il cria :


« Karaté des homme-poissons : Claque faciale ! »


Il tendit sa paume en avant, et l’écrasa sur la figure de son adversaire, juste avant que ce dernier n’ait pu l’envoyer par le fond. Ils s’écartèrent vivement. Virtix alla de l’avant, et reçut une profonde entaille sur sa joue droite.


« Propulsion ! »


Les muscles de ses membranes l’expulsèrent à toute vitesse. Il se retrouva juste devant Shûloï, et s’écria :


« Strangulation massive ! »


Tous les membres de son ennemi furent liés, alors qu’il n’était qu’à une dizaine de centimètres. Virtix grogna : il voyait encore dans les yeux de son adversaire une lueur d’amusement.


« L’écartèlement aqueux !»


Les membres du gardien craquèrent, alors que les tentacules de l’homme-poisson les tiraient violemment. Shûloï poussa un jappement de douleur, et Virtix ressentit en lui une sensation de joie, bien qu’il la balaya très vite : il détestait les personnes qui aimaient faire souffrir, pas question qu’il devienne pareil.

Alors, de l’eau, sortirent des bombonnes, que son ennemi possédait, légèrement incrustées dans sa chair. Une grande bulle d’air les engloba. Les tentacules de l’homme-méduse perdirent en vigueur, et Shûloï réussit à s’échapper.
Le combat reprit, et Virtix essaya de rester à distance. Il était sûr d’avoir réduit les os de son adversaire en charpie, mais pour une raison qui lui était inconnue, ce dernier ne laissait voir aucun signe de douleur véritable. Il y avait bien quelques saignements, ou encore quelques crispations, mais rien qui ne laisse à Virtix l’occasion de régler le combat.

Alors, pendant que l’homme-poisson réfléchissait, Shûloï s’écria :


« La charge du requin ! »


Il le percuta à une grande vitesse, et Virtix fut envoyé par le fond, également entraîné par le courant. Il lutta contre ce dernier. Mais, à son grand étonnement, il ne pouvait rien contre, et plus ce dernier le poussait, plus il était difficile de résister. Virtix, malgré tous ses efforts, se dirigea malgré lui vers la base d’un pilier métallique, loin dans les profondeurs. Il ne voyait plus grand-chose mais il était sûr d’un point : on l’attirait vers ce pilier, et tous les courants aux alentours étaient attirés. Or, il se souvenait des mouvements de son adversaire : il avait toujours fait en sorte de se trouver face à cet étrange courant, de façons à pouvoir expulser son adversaire à la première occasion… Autrement dit, il avait tout prévu depuis le début.

Virtix heurta le pilier avec force, subit une pression énorme, puis amorça une lente remontée vers la surface.



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Roïlr fit une culbute, roula à l’aide de ses chaussures sur quelques mètres, puis se jeta à terre, pour esquiver la dernière attaque du fermier. Ce dernier, Andrew, n’avait pas l’air très dangereux dans son apparence. Mais on apprenait vite à ne pas s’y fier. Ce n’était qu’un paysan. Mais un paysan coriace. Il maniait sa faux avec une telle dextérité, que les deux compères étaient obligés d’effectuer des esquives plus surprenantes les unes les autres. Et les productions qu’il cultivait possédaient des propriétés étonnantes.

Après avoir demandé à leurs hommes de partir explorer les environs, les deux chefs étaient restés pour s’occuper d’Andrew. Roïlr se releva promptement.


« Drôles de chaussures, que tu as là, commenta Andrew, appréciateur. C’est assez impressionnant.

Roïlr fronça les sourcils, n’appréciant pas vraiment le ton complaisant de son adversaire.

- Des sortes de patins, mais avec plusieurs roues. Une pièce de collection, des ateliers révolutionnaires ! Maintenant tu vas les voir de près ! »


Sur ce, il brandit son trident, roula jusqu’à Andrew, à une vitesse fulgurante, et attaqua sur le flanc droit du paysan. Ce dernier riposta, mais le révolutionnaire esquiva, grâce à un petit saut.


«Balle fulgurante ! Vrille ! »


Une balle jaune vif percuta violement Andrew, alors qu’il s’élançait à la rencontre de Roïlr. Le fermier fut projeté en arrière sur quelques mètres, mais déjà il se relevait ; sans trop de dégâts apparents. À une quarantaine de mètres se trouvait Tennios, qui levait sa raquette avec un visage dur comme la pierre. Andrew partit en avant, feinta Roïlr, lui asséna une estafilade sur la cuisse, puis reprit de la distance, esquivant une balle circulaire de la part du deuxième révolutionnaire. Ce dernier avançait déjà à sa rencontre, muni d’une seconde balle.


Le fermier se baissa alors, et mordit dans une sorte de tomate, possédant une forme assez étrange.

En un instant, il parcourut la distance qui le séparait de Tennios.


« Fauchage vif ! »


Il balaya les jambes du révolutionnaire, lui déchirant la peau, mais ce dernier se défendit en lui portant un violent coup de raquette. Roïlr arriva, son trident luisant. Le paysan fit alors preuve d’une sagacité extrême. Il tournoya sur lui-même, sa faux tinta, et alors que Roïlr était projeté à terre, il se reporta sur Tennios pour lui octroyer une plaie supplémentaire. Cependant, même si son plan était très bien huilé, ses adversaires n’étaient pas des novices non plus.


«Le trident fauve ! »


Andrew reçut une méchante plaie dans sa nuque, et se replia, à bonne vitesse, surpassant les réflexes des deux révolutionnaires, médusés. Après avoir mordu dans une banane indigo, Andrew bondit sur Tennios, d’un saut extrêmement puissant.


« Fauchage forcé ! »


La faux décrivit une parabole parfaite, et finit sa trajectoire dans les flancs de Roïlr, après que ce dernier ait dévié la lame du mieux qu’il pouvait.

Il se mit à saigner abondement. S’il ne bougeait plus avec des mouvements fulgurants, Andrew montrait maintenant une force incroyable. Les deux compères révolutionnaires se mirent à l’écart.


« Ce sont tes légumes et tes fruits qui te font devenir plus fort, n’est-ce pas ? Et il en est de même pour ta régénération.

-Exact, concéda Andrew. Mais je vous déconseille de faire pareil que moi, il y a une partie de mes plantations qui sont contaminées, et moi seul arrive à déterminer le bon aliment. Ça vous handicaperait plus qu’autre chose.

- Qui est-ce qui te dit qu’on en a besoin, s’écria Roïlr, tout en s’élançant une nouvelle fois sur lui. État bestial ! »


Ses muscles se contractèrent violement, et ses traits s’étirèrent. Cette technique appartenait, elle aussi, à l’ensemble de celle de « l’essence du monde », et elle conduisait à l’adoption d’un animal, dont on empruntait les points forts. C’était une technique particulièrement coûteuse en énergie, et qu’on n’utilisait pas à la légère.

Dotés à présent de réflexes et d’une vivacité animale, ils se précipitèrent à la rencontre du gardien. Roïlr devança son compagnon, et plaça un coup d’estoc vers le paysan. Alors que le fermier ripostait férocement, deux balles lui arrivèrent dans les jambes, malgré une esquive bien tentée, et un craquement retentit.

Mais Andrew cria alors :


« La grande moisson ! »


La faux battit l’air, offrit à l’avant-bras de Tennios une belle coupure, et Roïlr eut l’épaule défoncée.

Les révolutionnaires reprirent de la distance. Déjà Andrew était tout neuf, porté par des jambes intactes, bien que ses habits fussent tachés de sang.


« A ce rythme, on va y passer, déclara Tennios d’un ton morne.

- Qu’est-ce que tu proposes ?

- Faut pas qu’il puisse se régénérer, donc…

- On va le priver de cette possibilité, compléta Roïlr avec un sourire. »


Ils s’élancèrent une fois de plus, toujours au maximum de leur puissance, les muscles raidis. Andrew se tenait prêt, sa faux à la main. Tennios lança une balle à une grande vitesse, tout en courant, pour faire diversion. Il esquiva une attaque, et brandit sa raquette. Roïlr patina à une vitesse à peine croyable, mais la faux l’avait devancé. Il se jeta au pied du fermier, à sa merci.


« Le souffle du vent ! »


Alors, il se mit à glisser, emporté par son élan, et arriva dans le dos du fermier, alors que celui-ci plantait sa faux dans le sol. Roïlr brandit son trident. Tennios lança en l’air une balle en diamant, qui luisait de mille feux.


« L’embrochement du trident-bœuf ! »


« Balle en diamant ! Smatch ! »


Le choc fut d’une violence extrême. Andrew s’effondra. Il n’était même plus capable d’avaler quoi que ce soit.


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Voila pour aujourd'hui !

@ Zedkam, il est claire que j'ai réduit considérablement la taille des chapitre, même si je trouve que tu exagère... Je considèrent avoir à peu près diminué la taille des chapitre de moitié, ou d'un tiers...
En faite, c'est surtout lié au faite que, comme l'histoire ce déroule à plusieurs endroit en même temps, à la base, les chapitres ( que j'ai raccourci, un peu pour le texte et beaucoup dans la forme ), conportait 3 parti. Maintenant il n'en non que 2 pour la plupart... Sa réduit évidement...

Voila... à la prochaine !

Bon, j'ai relu mon précédent commentaire et oui, je te l'accorde, j'ai exagéré... Perso, je préfère cette taille de chapitre !

Pour ce qui est du chapitre lui-même, il est pas mal, un bon chapitre de baston comme je les aimes^^ ! J'aime particulièrement le combat Virtix vs Shûloi, faut dire que l'homme-méduse est mon perso préféré, ça aide. Celui des deux révolutionnaires contre le fermier est pas mal aussi, quoiqu'un peu "brouillon".
C'est court, mais c'est tous pour cette fois !

A+ sur le forum !

Et voila un nouveau chapitre !

Chapitre 15, Rassemblement télépathique.

Hakid tapota avec son marteau sur un clou, pour l’ajuster, vérifia la solidité de sa structure, puis sortit une pince et une scie. Il avait réparé son véliobe au maximum, en recréant quelques pièces, pour éviter les mauvaises surprises. Il finit d’attacher un bout de toile avec une corde très fine, puis enduit le tout de résine. Le tout avait reçu un nettoyage intégral pour l’occasion, et quelques parties avaient même été changées ou rajoutées.


Soudain un bruit d’eau lui parvint. Il était alors en train de raccrocher l’ensemble de sa structure dans sa boîte métallique. Ophélie, qui était dans l’observatoire juste au-dessus de lui, prenait le soleil. Elle poussa un cri. Hakid fronça les sourcils, gêné d’être dérangé en plein travail. La jeune fille s’était mise à s’agiter dans tous les sens, à ce qu’il semblait, et elle parlait toute seule. Hakid la trouvait vraiment étrange, mais après tout, il y avait pire. Il posa ses instruments avec un soin révérencieux : elle pouvait bien attendre quelques minutes de plus, pas la peine de se précipiter, non plus !

Après avoir soigneusement vérifié que ses trésors ne risquaient rien, il se leva, et grimpa jusqu’au poste d’observatoire. Là se tenait Ophélie, le souffle court, qui était dans une position de combat. Hakid tourna vivement la tête, vers l’endroit qu’elle dévisageait.

Un homme, muni d’une sorte de masque, se tenait au loin, et si on ne pouvait voir son visage, il inspirait la malveillance par tous les bords. Mais le plus choquant, c’était qu’il tenait Virtix, leur cher camarade homme-poisson, que le maniaque avait pris en affection. Ophélie se mit à grincer des dents, et son expression traduisit une rage muette. Hakid s’activa vite, pour sortir aller à la rencontre de l’homme, mais il était trop tard : il avait déjà disparu dans l’océan.


« Reste là, lui conseilla Ophélie. Rien ne sert de combattre maintenant, surtout maintenant qu’il a fui. Je suppose qu’il reviendra nous voir, une fois débarrassé de Virtix.

- Hum, je ne comprends pas comment notre méduse a pu perdre.

- L’autre avait un plan, c’est sûr. Faisons attention à ne pas tomber, nous aussi, dans un autre des siens.

- Bon… maintenant il faut…commença le charpentier.

-Tais-toi, le coupa Ophélie. Je me concentre. »


Et dans un dernier sourire elle ajouta :


« Je contacte le génie ! »



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Sphère numéro 7 ; la grotte gelée.


Gello avait du mal à combattre ses adversaires, maintenant que, la grande écharpe de brouillard glacé ayant disparu, il était tout ce qu’il y avait de visible. Il glissa vivement sur le sol, se releva promptement, alors que le dément agitait son scalpel, visant ses yeux avec une précision extraordinaire. L’arme de ce dernier gouttait, par moments, d’une drôle de substance rouge, qui creusait de profonds sillons, dès l’entrée en contact avec le sol. Autant dire qu’il fallait qu’il l’évite à tout prix.

L’homme-ours réapparut derrière lui, son sabre brandi. Il effectua un saut mémorable, avant de retomber violemment sur le sol, son sabre s’écrasant sur son adversaire. Gello eut toutes les peines du monde à parer l’attaque.


«Les crocs de l’ours ! »


Wild-Doï ouvrit grand sa mâchoire, et ses dents d’ours goûtèrent aux membres du gardien. Ce dernier partit en arrière, une jambe portant la marque des crocs de son adversaire. Gello balaya l’air de ses pics, maintenant une distance entre Orion et lui.

L’adolescent avait de nouveau froid. Il se demanda comment cette grotte, pourtant fermée de toutes parts, pouvait garder un tel niveau de glaciation. En effet, l’effet de chaleur qui avait résulté de la gourde d’Ellipsys commençait à s’estomper, et des courants froids revenaient, accompagnés de milliers de petits confettis glacés. Il avait récupéré la clef mais, ne savait pas vraiment comment s’approcher de la porte, sans se faire déchiqueter. En effet, il semblait que Gello ait juré de ne laisser personne sortir, dût-il même mourir. Ainsi il se jetait, à chaque fois que le jeune héritier s’approchait de la porte, droit sur lui, inconscient des attaques portées par Wild-Doï et Orion.

Un bruit retentit. Un bruit étrange, aux sonorités incroyablement profondes. Il s’estompa rapidement. Mais rapidement, il était de nouveau là. Le génie eut l’impression que tout autour de lui s’effondrait. Il n’eut conscience que d’une seule chose : ce n’était pas un bruit appartenant à son entourage propre. Le bruit s’intensifia, et il fut sur le point de s’évanouir, l’esprit complètement saturé. Alors une voix lui parvint, lointaine et résonnante.


« Ellipsys…Ellipsys Alkin… ! Ellipsys Alkin ! »


Malgré son état comateux, il comprit une chose : « on me parle dans ma tête, se dit-il. »


« Oui, confirma la voix, légèrement entrecoupée. Écoutez ! Je n’arrive…bien… maintenir la connexion… C’est Ophélie …lie…

- Que se passe t’il demanda vivement Ellipsys.

- Ils ont mis… pris… Un homme… envolé…Virtix…pris ! Il semble avoir…perdu…

- Virtix ? Il lui serait arrivé quelque chose ?

Il n’eut plus de réponse pendant un moment, puis Ophélie parla plus clairement dans son esprit.


«Oui. Il s’est fait enlever… Un homme…apparu. Très sombre… Il faut que vous veniez ! Il se passe des choses … Vite ! »


Ellipsys perdit la connexion, et se retrouva à genoux dans la neige et la glace qui se reformait. Le vent se faisait de plus en plus insistant, et Wild-Doï et Orion avaient de plus en plus de mal à combattre Gello, ce dernier retrouvant son milieu favori.

L’adolescent fit un signe à son équipe pour qu’ils le rejoignent puis, respirant un grand coup, fonça vers la porte. Plusieurs shuriken volèrent.

Le sang gicla. Ellipsys serra la mâchoire alors que les pics glacés pénétraient sa jambe droite. Gello avait, lui aussi, pris quelques attaques, mais à son grand étonnement, Ellipsys n’avait pas bougé lors de son attaque, contrairement aux fois précédentes, où il s’était brusquement reculé. Cette fois-ci, il avait juste enfoncé la clef dans la serrure de la porte, feignant d’être insensible à la douleur que lui procurait le pic glacé. Le gardien dût repartir en arrière, s’enfonçant profondément dans le brouillard glacé. Il réapparut et voulut porter un second coup à l’adolescent, ses pics pointés vers sa nuque. Mais, à son grand étonnement, l’adolescent avait bougé, plus vite qu’il ne l’en aurait cru capable.

Il comprit alors que l’homme-ours venait de le soulever, et l’entraînait à quelques mètres de là, alors qu’Orion se chargeait de lui. La porte de la sphère s’ouvrit brusquement. Wild-Doï s’y engouffra, soutenant son ancien maître. Orion les suivit. Gello s’élança, alors que Nimna s’apprêtait à fermer la porte.


«Les disques démultipliés ! »


Une multitude de disques jaillirent du fusil de la jeune fille, à grande vitesse. Gello poussa un cri rageur, alors que la porte se refermait, et que les derniers disques se plantaient pile devant lui. Ses proies lui avaient échappé.
Le petit groupe essayait de maintenir un rythme soutenu, mais après une centaine de mètres, Ellipsys demanda une halte, à contrecœur. De sa jambe affluait le sang, sortant d’une vilaine plaie.


« Eh bien, il ne t’a pas loupé, commenta Orion en examinant la plaie. »


Même si Ellipsys s’efforçait de paraître impassible, sa jambe tremblait violemment. Orion fouilla dans les nombreuses poches de sa veste, et en ressortit une petite fiole, ainsi que deux feuilles d’arbre. Il pressa les feuilles, ajouta quelques gouttes d’acide, et mélangea le tout. Enfin il y mit une pincée de sucre. Il tendit le mélange à Ellipsys.


« La douleur devrait se calmer avec cela. Buvez-vite ! »


Ellipsys s’exécuta, puis leur conta le « dialogue » qu’il avait eu avec Ophélie. Une fois qu’il eût fini, Nimna se leva, modifia quelques détails sur son arme, puis y plaça quelques tissus. Elle tira. Alors, un morceau de toile d’une taille assez convenable jaillit vers le ciel. Il ressemblait à une sorte de ballon, avec une ouverture sur l’un des côtés. Il se remplit d’air assez rapidement en s’élevant, puis se mit à descendre, à bonne vitesse, vers le sol.


« Vite, venez ! On va descendre rapidement grâce à cela ! »


Ils sautèrent tous dans le ballon, à travers l’ouverture, et s’offrirent une belle descente vers leur navire.

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Voila pour aujourd'hui !

A la semaine prochaine !

Wow wow wow ! Ton rythme de parution est très rapide, et j'aime ça !
Un chapitre cool niveau révélations, on apprend que Ophélie peut faire de la télépathie (cool)...

On comprend aussi que les Brain Pirates ne font pas le poids façe à un Gardien de Sphère, Virtix ayant perdu face à Shuloî et Ellipsys, Wild-Doï et Nimna ayant été contraint de fuir. Gello me parrait plus puissant que Shuloî, mais c'est peut-être parce qu'il était dans sa sphère, dans son élément lors du combat. Sans son environneent (on le voit lorsque Ellipsys fait tout pèter) il est direct beaucoup moins puissant.

Confirme-moi si tu es d'accord, et explique moi si non ! Merci d'avance !
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