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 Sujet du message: [One Shot] L'enfant.
MessagePosté: Lun 12 Mar 2012 21:22 
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Me revoici pour vous présenter un nouveau One Shot, écrit il y a quelques temps, certains l'ont déjà lus je pense. Pour ceux dont c'est le cas, je vous invite à vous y replonger, l'histoire ayant subit quelques légères modifications mais surtout, quelques rajouts, intéressants selon moi. N'hésitez pas à commenter mon récit, durement ou pas, que vous l'ayez apprécié ou que vous l'ayez détesté. Toute critique constructive est bonne à prendre ;). Sur ce, place au récit.

L'enfant


- Je te hais ! Je veux ta mort ! Je te veux mort !

L'enfant s'approche, une gerbe de flammes lui consumant la main. Pas d'endroit où fuir, pas d'endroit où partir. Seulement une certitude : celle d'être piégé comme un rat. Souffle court. Sueurs froide. Et l'enfant qui approche, toujours, terrible !

- Meurs !

Les flammes de l'enfer jaillissent et consument tout, dans un torrent d'horreur. L'homme se redresse, haletant, dans son lit. C'est le vingt-neuvième jour d'affilé qu'il fait ce cauchemar. C'est son premier jour à l'école élémentaire de St-Jacques. Aujourd'hui, rien ne sera comme avant. Aujourd'hui, il lui reste peu de temps à vivre.

Paul à dix-neuf ans, presque vingt, comme il se plaît à le souligner à quiconque lui demande son âge. Même s'il n'a toujours pas l'âge pour rentrer dans les casinos, rien n'empêche ce jeune homme optimiste de croquer la vie à pleine dents. Comme sa petite amie lui fait toujours remarquer, Paul est le genre d'homme à vivre pour deux vies, tant il est en perpétuelle activité. Étudiant à l'université, c'est sa première année d'instituteur primaire qui a commencé et déjà un stage d'observation survint. Long, chiant, inutile, tel sont souvent les qualificatifs utilisés pour désigner les stages d'observations. Mais pour Paul, ce stage est une bonne occasion de retourner dans la cour de récrée de son enfance. L'école St-Jacques l'avait accueilli durant toutes ses études primaires et c'était avec une joie non dissimulée qu'il s'apprêtait à rentrer dans la classe de Mr Prévôt, son ancien instituteur, futur collège, récent ami.

- Tu verras, c'est une classe très sympathique, franchement, ils ne sont pas turbulents pour un sous, souffla le vieil instituteur à son ancien élève, alors que les couloirs défilaient les uns après les autres sous les pieds des deux hommes.

D'un coup sec il rentra en classe, le genre d'entrée spontanée que tous les vieux profs rodés font pour surprendre les bêtises de leurs chères élèves sur le fait. Monsieur Prévôt fut déçu : chaque élève souriait, bravement, à leurs places derrière leurs bureaux. Les petites têtes blondes respiraient la pureté. Oui, c'était décidément une classe bien calme.

- Les enfants, voici Monsieur Paul. Il était déjà assis à votre place alors que vous n'étiez même pas nés, c'est un de mes anciens élèves et il va venir nous observer aujourd'hui. Aller les troisièmes primaires, on dit bonjour à Monsieur Paul !
- Bonjour Monsieur Pauuuul ! reprirent en coeur les élèves.
- Bonjour les enfants. Vous allez bien ?
- Oui Monsieuuur !
- Bien, maintenant que les présentations sont faites, repris l'instituteur, je te propose de t'asseoir à côté de Pierre. C'est un bon élève, alors ne le distrait pas trop, ajouta-t-il avec une pointe d'humour.
- Bien, monsieur le professeur !

Paul alla s'installer près du dénommer Pierre, un garçonnet plutôt épais pour son âge, les cheveux coupés en brosse très court, habillé ridiculement en marin.

- Salut toi ! Tu me fais une place ?
- Oui, Monsieur Paul, répondit timidement le garçon, tout en dodelinant de la tête.
- Merci ! Alors, Monsieur Prévôt est un gentil Monsieur ?
- Oh oui ! Il ne nous donne presque jamais de devoir ! Et on peut parler quand même, il ne nous dispute pas beaucoup ! J'ai eu qu'une fois une punition, mais c'est parce que je m'étais bagarré, alors ça ne compte pas.

Paul, souriant, se demanda bien pourquoi « cela ne se comptait pas », tout en regardant l'ensemble des élèves. La classe dont les bancs étaient disposés en U lui paraissait démesurément petite par rapport à ses souvenirs. Il faut dire aussi que sa taille avait, elle aussi, démesurément changée. Disposé dans le fond du U, il avait une vue imparable sur le tableau et sur l'ensemble des élèves. Dix-neuf élèves. Et une claque dans sa figure. L'enfant. Le démon. L'horreur incarnée. Son passé. Un enfant était là, blond, les cheveux coupé au bol, les yeux mi-clos, ceux d'une personne à l'air perpétuellement endormie. Mon Dieu ! Paul le voyait de face. S'il se retournait et possédait une tache de rousseur juste sous l'oeil droit, c'était alors bien l'enfant. Celui de ses rêves. Celui de son passé. Il se retourna vers lui, souriant. La tâche de rousseur étant tel un coup de poing pour Paul. C'était lui.

Son histoire avec l'enfant remontait à bien longtemps. Cet enfant, Chris, était son camarade de classe en troisième. Pas de super grand amis, mais exactement ce qu'il fallait pour qu'ils se tolèrent et que les deux garçons puissent vivre de grandes aventures imaginaires ensemble. Malheureusement, ces aventures les avaient un jour conduits sur le toit de l'école. Parce que, c'est connu, les oiseaux, ils prennent leurs envols d'en haut. Le jeu avait alors tournée au drame quand Paul, par accident, avait trébuché, poussant son compagnon de jeu tout en s'étalant à terre. Le bord du toit était glissant suite aux récentes pluies. La cour de l'école, elle, devint glissante du sang du petit Chris. Évidemment, une enquête avait été menée. Plutôt sommaire, à vrai dire, les circonstances de l'accident étant très claires, les responsabilités de l'école, elle aussi. Manque de vigilance, manque de garde-fou et au final, manque d'argent pour l'école qui dut sérieusement se serrer la ceinture pour dédommager les parents du garçon décédé. Le jour, Paul estimait qu'il s'en était bien sorti de cette sordide histoire. La nuit, finalement, Chris le rattrapait, le torturait, lui faisait payer sa mort.

Et c'était exactement le même enfant qui se trouvait devant ses yeux. Le même compagnon. D'il y a dix ans.

- Dis-moi Pierre, comment s'appelle cet enfant, là-bas ?
- Lui ?

Angoisse, tremblement, souffle court.

- Bah, lui, c'est Chris.

Son coeur manqua un battement. Et le sang afflua aux joues, martela ses tempes, noya son cerveau sous des informations toutes plus contradictoire les unes que les autres, même si un leitmotiv se dessinait dans ce brouhaha infernal : SAUVE TOI !

« Comment est-ce possible ? Simple coïncidence, ça ne peut pas être lui. Non, impossible. Jamais. »

Un claquement sourd fit sursauter Paul. Monsieur Prévôt, un sourire bienveillant accroché à son visage, dont il ne semblait jamais se défaire, avait posé sur le bureau de l'adolescent un énorme album photo poussiéreux.

- Je me suis dit que cela te rappellerais des souvenir !

« Si vous saviez Monsieur Prévôt... »

Le souffle court, Paul ouvrit l'album, la peur au ventre, comme si ranimer ses souvenirs était semblable à une occulte incantation, capable de ramener les morts à la vie. Capable de faire éclater les grandes injustices. Ainsi que de les venger. Les pages se succédaient, raides, sur lesquelles de vieilles photos accrochées rappelaient chaque secondes à Paul l'horreur de son histoire, l'absence d'une innocence à jamais perdue cette année-là. Alors que tout l'année scolaire maudite s'écoulait au fil des pages, l'adolescent suffoquait, comme si avancé vers la photo fatidique raréfiait l'air autour de lui. Un feu brûlant, semblable à celui qui chaque nuit le consumait, naissait dans ses entrailles, se nourrissant de sa peur profonde et sans fin.

Il arriva alors à l'article fatidique, celui qui l'avait hanté pendant une bonne partie de sa jeunesse. Et alors que le jeune homme regardait la photo de l'enfant étalée dans les pages du nanar du quartier, souriant, d'un sourire pur inhérent à l'enfance, son parfait clone, fait de chair, de sang et d'un mal indicible lui envoya alors une boulette de papier. Dans un tremblement, blafard, Paul la saisit et la défroissa, découvrant avec effroi ce qu'il avait redouté depuis toujours, une vérité affreuse, horrible et pourtant triomphante.


Citation:
« Tu es coupable »


L'écriture, malhabile, enfantine, puérile, provoqua chez l'adolescent des frissons criant de vérité. La vérité dans la main de l'enfant. Paul osa relever la tête, juste assez pour contempler le garçonnet, un sourire aux lèvres, l'oeil posé sur lui, l'oeil, remplit d'une innocence maladive. Une innocence présente et pourtant exécutée ce jour fatidique.

« Mon dieu ! Il sait ! C'est impossible ! Il est mort ! Il devrait être mort ! »

Un bruit strident fit sursauter le jeune homme. Il était à vif. Ses questions sans réponses étaient sur le point de le rendre fou. Alors que les élèves se précipitaient vers leur collation, avant de sortir prendre l'air, Paul se leva et se dirigea vers Monsieur Prévôt, une boule dans la gorge.

- Monsieur Prévôt, je crois que je me sens mal. Je vais rentrer chez moi, j'ai trop mal au ventre.
- Sérieusement ? Ne bouge pas Paul, je vais te chercher un médicament à l'infirmerie ! Tu ne dois pas manquer l'après-midi, ce sera super intéressant ! dit le vieil homme soucieux, sortant de la classe le pas traînant, mais décidé.

Angoisse insoutenable. Les flammes de la peur qui le dévore. Paul est seul dans la classe et cette poignée qui tourne n'a pas été précédée du pas traînant du vieux professeur. La porte s'ouvre, lentement, avec un vieux couinement qu'un film d'horreur aurait sorti tout droit de derrière les fagots. Et un sourire. Un sourire qui en dit long. Qui dit la vérité. Qui sait tout. L'enfant. Le démon. La mort.

- Chris ? C'est bien ainsi que tu t'appelles, dit Paul, tremblant. Viens, tu peux rentrer.
- Paul !

Une particularité dans la voix du garçonnet : une voix double. Une double voix, parfaitement audible, décalée très légèrement, avec des timbres de voix, quant à eux très différent. La peur remonta lentement l'échine de Paul.

- M'aurais tu déjà oublié Paul ? demanda l'enfant, la mine stupéfaite. Toi, tu m'aurais oublié ? Toi, qui m'a tué ?

Flamboiement dans les yeux de l'enfant. Haine qui s'étend sur ses traits. Chris claque des doigts, provoquant la fermeture complète de la porte, verrou compris. Les secondes sont comptées.

-Tu m'as tué Paul ! Je ne demandais qu'à vivre et tu m'as tué !
- Non ! hurle le jeune homme, en reculant contre le mur, renversant plusieurs petites chaises. Je n'y étais pour rien ! C'était un accident ! Et d'ailleurs ! C'est impossible ! Tu es mort il y a plus de dix ans !
-Je ne suis jamais mort Paul ! Je suis resté enfermé dans tes souvenirs, dans tes cauchemars, dans tes peurs. Tu m'as nourri, logé, protégé. Tu m'as rendu fort ! Tu m'as donné mon pouvoir. Celui de t'ôter la vie !
- Non ! hurle une nouvelle fois Paul. Je suis tellement désolé !

Cris strident émanant de la bouche de l'enfant. Chris à pourtant la bouche à peine entrouverte et tout en marchant, émet un cri strident, celui qui prend aux tripes, celui qui vous fait resurgir votre pire terreur. L'enfant tend ses mains devant lui. Le feu y naît alors, calcinant ses vêtements, émettant des ombres suaves sur le visage diabolique du garçon. Le reflet de la mort se lit dans les yeux rouges de l'élève. Le reflet de Paul, presque mort de trouille se reflète lui aussi. Enfin ! Enfin la vengeance ! Il projet une gerbe de flamme vers l'adolescent, réduisant à l'état de poussière les bancs, ne laissant qu'une carcasse métallique noircie dans tout le prolongement de la flamme. Les murs blancs noircissent et l'odeur du bois brûle rempli les narines de Paul, réfugié dans un coin.

- Pitié, Chris, je t’en supplie ! Pitié !
- Tu vas mourir ! Je te hais ! Je veux ta mort !

Nouvelle projection de flamme. Cette fois, Paul roule sur lui-même, faisant fi des flammes consumant son bras droit. Il attrape alors une chaise et l'abat au plus grand étonnement de l'enfant sur sa tête, le projetant au sol. Sans lui laisser de répit, l'adolescent saisit au sol un énorme éclat de chaise, pointu comme un pieu et se met à califourchon sur l'enfant, l'enfonçant de tous ses forces dans le crâne de celui-ci. Les yeux explosent. Le sang jaillis. La haine surgit. Paul ne peut s'arrêter d'enfoncer ce pieu encore et encore, le réduisant, au final, à un paquet de cure dent dans sa main. Il attrape alors le dossier de la chaise explosée et abat de toutes ses forces l'épais morceau de bois sur la tête de l'enfant. Le crâne explose, des morceaux d'os et de chair sont projetés en tous sens. La cervelle amortit bientôt les coups, rendant chaque impacte de plus en plus mous, de plus en plus spongieux. A bout de force, Paul se retire et rampe jusqu'au mur, où il s'y adosse, tremblant, les yeux exorbités. L'enfant est mort. Le démon est vaincu. Le démon se redresse. La peur resurgit. Le bas de la mâchoire pendouille sous un amas gélatineux d'os et de cerveau. Et pourtant, la voix s'élève encore, tel un râle.

- Meurs !

La main se tend. La flamme jaillie. L'air se consume. L'homme se réveille. Tout cela n'était qu'un rêve. Tout cela n'est que pure peur. Il sait qu'il a encore rêvé. Et pourtant, cette odeur de poils grillés veut lui prouver le contraire. Cette brûlure et cette absence de poils sur le bras droit voudrait lui faire croire que Chris est bien mort. Mais pourtant, la lutte continuera encore. Et encore. Et encore.

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 Sujet du message: Re: [One Shot] L'enfant.
MessagePosté: Lun 12 Mar 2012 21:33 
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Localisation: Sur la Mer des Stratagème, occupé à boire du saké en dévalisant les villages de pauvres payans
Putain.

Quelle frayeur.

J'ai eu la peur bleue de ma vie.

Et le pire, c'est qu'on a l'impression que ça peut nous arriver, à nous aussi.

Je n'ai qu'une seule chose à dire: Bravo.

Bravo, car tu as réussi à me ramener en enfance, dans un petit village d'un trou perdu de Belgique, ou je me voyais encore rentrer vers chez moi, à pied, accompagné de mon père et de ma mère, l'esprit en paix.

Bravo. Toute mes félicitations, partenaire. La fic qu'on va faire à deux va être mortelle, je le sens.

_________________
In the darkness or light,
In cities or the countryside,
A Song resounds forcefully
The Song of the Phoenix Dragon.
Fear it, Love it, weep on,
Because the only people who fit
Are the souls of the damned pirates


Une future légende est en marche... Découvrez ses aventures ici!
-Walk The Phoenix Dragon-


My Name Is: HILRÉ LAMOU (Star Wars) - CONFUSED DRUADAN (Terre du Milieu) - CELEGORM CÚTHALION (Langue Elfique) - DRACO (SSBB) - Phénix Dragoon (Volonté du D)


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 Sujet du message: Re: [One Shot] L'enfant.
MessagePosté: Mar 13 Mar 2012 01:47 
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Devant tes one-shot je me retrouve souvent sans argumentation objective. Celui-là ne fait pas exception. Alors que dire ?

Tout simplement bravo !


M'enfin ça m'embête de ne dire que ça donc je vais trouver la force d'émettre un avis autre en faisant la comparaison avec le précédent one-shot, auto stop cadavérique. Là où je trouve cette nouvelle mieux que la précédente c'est parce que contrairement à cette dernière, il ne s'agit pas d'une histoire rapportée du moins pas dans la mise en forme. Et donc l'intérêt apporté par le lecteur -ici moi- est d'autant plus grande.
Ce fut court -comme avis dit objectif- mais bref.

Sinon pourquoi ne pas avoir mis ce one-shot avec les deux autres ? Il est pourtant très court celui-là.


Phénix Dragoon a écrit:
La fic qu'on va faire à deux va être mortelle, je le sens.
Je le sens aussi. Hâte de lire votre premier chapitre.


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 Sujet du message: Re: [One Shot] L'enfant.
MessagePosté: Mar 13 Mar 2012 10:23 
65 000 000 Berrys
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Inscription: 01 Aoû 2005
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Merci à vous deux pour vos commentaires ! C'est sympa !
J'avais envie de tester différent styles, si celui-ci plait bien, je pourrai écrire un prochaine One Shot, cette fois écrit à la première personnes sans discours rapporté, c'est un style que je n'ai pas encore essayé, pourquoi pas le tenté plus tard ^^

Quant à ta question Enitu :

Citation:
Sinon pourquoi ne pas avoir mis ce one-shot avec les deux autres ? Il est pourtant très court celui-là.


Pour deux raisons essentiellement :
1. La première est que "L'enfant" n'à strictement aucun rapport avec "Absence" et "Mutisme", tant sur le fond (passage psychologique intense en opposition à une histoire d'horreur) que sur la forme (les deux premiers font une demi pages sur Word, une au grand maximum, tandis que l'enfant, même s'il est court, fait 5 pages sur word).

2. Cette raison est plus égoïste, mais je n'aimerais pas que certaines personne loupe l'enfant, d'autant plus s'ils n'ont pas aimé Mutisme et Absence, poster l'Enfant dans le même sujet risquerais de les amener à assimiler le recit d'horreur aux deux autres. Je suis pour une classification des fics et de mon travail, mais pas n'importe comment ^^

En tout les cas, je vous remercie sincèrement, c'est toujours agréable d'avoir des échos positifs ainsi.

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