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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Dim 18 Mar 2012 19:59 
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Quel texte ! Au début je le trouvai hétérogène dans son contenu mais maintenant que je l'ai lu en détail je m'aperçois de sa logique et de son homogénéité. Pourtant, j'ai toujours cette impression que ça part quelques fois dans tous les sens. C'est comme si j'avais en face de moi des cibles disposées sur une même cible globale ou un nuage de points éparpillés dans un même rond si vous préférez.


  • Avant de partir sur du philosophique, je vais tenter de résumer ce texte en "quelques phrases" :

    Si j'ai bien compris, tu parles et même plus tu dénonces dans ce texte une monotonie d'un mode de vie basé sur le superflu, lequel se traduirait illusoirement par une attitude de désintéressement, c'est-à-dire pour ceux qui ne comprendrai pas d'une attitude par laquelle on négligerait ses propres intérêts pour servir ceux d'autrui. Et pour en revenir à cette servitude, elle ne serait pas paradoxalement, dans un but totalement désintéressé. Au contraire, elle servirait de point d'ancrage pour fuir et cacher son propre chez soi (pour rester en accord avec ton exemple d'interventions armées dans un autre pays que le sien) et donc par extension son être. On aurait donc là un processus de refoulement. Cet intérêt pour autrui serait donc quelque part un mensonge. Et selon toi, ce mensonge serait général car s'inscrivant chez tout le monde (les parents, les journalistes, les Etats, les téléspectateurs). Mais tu soulèves un autre point en creusant plus profondément, si mensonge il y a c'est qu'il y a une cause et donc quelque chose à cacher, à occulter. Et cette chose que tu appelles il me semble « vérité », serait la destruction de l'être (moral et conscience) ainsi que la planète Terre, autrement dit notre chez soi. Par la suite pour faire court, tu dénonces cet entretient, cette culture, de l'excédent et de la brièveté. Tu fais d'ailleurs part à une rupture avec "le monde d'avant" (entre guillemet car à prendre avec des pincettes quant à sa définition). Et pour terminer tu fais un jeu de mot entre occulter et culture en même temps qu'une petite conclusion où tu abordes il me semble les conséquences de ce mensonge.


    J'espère ne pas m'être trompé sur le sens du mot culture car je ne l'ai pas compris comme étant le nom commun mais comme étant un dérivé du verbe cultiver. Mais peut-être l'emplois-tu dans les deux sens, c'est-à-dire comme l'entretient d'un mode de vie basé sur le superflue et la brièveté et comme la culture (le nom commun) du mensonge. En tout cas il me manque un élément de compréhension à ce niveau là.


  • Ce que j'en pense maintenant.
    Tout d'abord la forme. Comme je l'ai dit tu joues sur plusieurs tableau, à force on s'y perd. Mais sinon je le trouve bien ce texte dans sa forme. Une apparente colère le parsème du début à la fin et lui donne de la vitalité. Du coup on ne décroche pas et on va jusqu'au bout. Quand on voit sa complexité avec pleins d'idées qui s'entremêlent c'est une prouesse. Bon en même temps il n'est pas long donc forcément ça aide mais quand même. D'ailleurs ce méli-mélo des idées ne serait-il pas une manière de présenter la colère du narrateur ?

    Par contre je n'ai pas trop aimé le champ lexical entre dieu et démon, je n'aime pas vraiment cette utilisation qui sert à terme à appuyer et présenter l'une des idées comme le mal absolu. Ça appui ce que tu critique c'est sûr, mais je n'aime pas quand même le procédé.

    J'ai vu que tu avais manqué de couleur au début et sue tu as été obligé d'utiliser un bleu très pâle. Je te propose deux teintes de couleurs entre le gris/brun clair et le blanc :

    Je ne suis rien --> #dfdfdf Je ne suis rien --> #efefef

    Ça ne se voit pas mais les deux sont de couleurs différentes et ne sont pas du blanc.


    • Et pour finir le fond.
      Je trouve le tout (du moins ce que j'ai compris) logique et de ce fait je suis d'accord. Mais bon je trouve que ça prend quand même des proportions énormes. Alors les points où je ne suis pas d'accord (point je le pense assez attendu) :

      _ Depuis quand la conscience collective est-elle morte ? La conscience collective subsiste en chacun de nous, nous n'en sommes pas conscient naturellement mais il existe certaines choses de l'ordre de l'idéologie ou de la morale qui nous est commun. De plus, comment expliquer la foule ? N'est-ce pas une preuve tangible de la conscience collective ? (Homogénéité de la conscience). Donc non, la conscience collective n'est pas morte et ce n'est certainement pas les médias qui vont la faire disparaître (ta phrase le laisse entendre à moins que tu ne parle de la culture). Au contraire, il l'a renforce comme aurait pu le faire l'Eglise au cours du deuxième millénaire.

    • Les critiques (différents de désaccord) :


      _ tu as l'air de présenter dans ce texte tout le monde comme coupable, coupable de mentir en s'intéressant à l'autre. Mais ils peuvent aussi être aussi altruistes. Et puis peut-on parler de culpabilité quand le procédé est non-conscient ? Je te pose la question bien que je n'apporte pas de réponse ou d'argument dans cette direction.

      _ Ton texte est très ancré dans une position anti-capitalisme : critique de l'abondance menant au superflu, critique de la brièveté, critique des moyens de diffusion de masse, comparaison entre le monde d'avant et le monde contemporain, critique de la destruction la planète, critique de l'apport de solutions à tout va s'inscrivant dans l'instantané.

      _ Le conflit armé en tant qu'exemple ... C'était juste pour relever l'exemple qui me parait refléter ton opinion sur la question. Pas d'avis me concernant.

      _ N'y a-t-il pas une contradiction entre le début et la fin ? Au début tu parles d'existence définie par l'utilité (je ne veux pas donner mon avis dessus, pas assez réfléchi) puis à la fin tu justifies cette existence ("Parce que nous sommes ce que nous sommes.
      Des hommes.") par rapport rapport à l'occulture.

      Dark Knight a écrit:
      Trop gros ? Solution. Trop vieux ? Solution. Trop mous ? Solution. Trop cons ? Insoluble malheureusement, pauvres gens. Pensez bien que l’exclusivité de ce miracle nous aurait d’abord soigné nous même ! Et nous n’aurions alors plus de raison d’exister.
      C'est moi où est-ce que tu ne ferais pas de la provoque ? Le tout bien que très drôle me parait tout de même assez abusé.


  • Pour allez plus loin (toujours d'après ce dont j'ai compris) :

    _ De la curiosité mal placée, ne s'agit-il pas plutôt de voyeurisme dont il est question ?

    _ Au risque de te contredire ou de redire ce que tu as déjà dit, le mensonge n'est-il pas aussi/plutôt du fait de l'inutilité de l'excédant et donc de ce qui n'est pas nécessaire (le superflu) ? Une sorte d'ajout qui par de sa nature d'ajout passe de l'irréel (inexistant au départ -> mensonge) au réel (vérité).



Voilà, je pourrai surement rajouter des choses, mais je pense qu'il y a suffisamment de matière et en plus je risquerai si ce n'est pas déjà fait de m'emmêler les pinceaux. J'espère avoir été à la hauteur de tes attentes (est-ce moi ou la situation est-elle inversée par rapport à ce qu'elle devrait être : moi le seul juge, toi je jugé ?) et j'espère aussi avoir bien compris ce texte. Je le redis encore une fois, mais il n'est pas facile (à côté Mutisme c'est de la rigolade). Personnellement, je pense avoir compris ta logique mais je pense avoir foiré sur de nombreux points.


Éclaircis-nous tout ça qu'on s'y retrouve ^^


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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Lun 19 Mar 2012 00:53 
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Merci Enitu ! Tu as été à la hauteur de mes espérances ! Il n'y a surement que toi qui me lis, mais quel lecteur ! Cela fait chaud au coeur, merci de prendre autant de temps pour te pencher sur mes textes !

Comme tu l'as deviné, ce texte est une critique acerbe de la société. Le personnage initiale s'enfonce de plus en plus. A Moi de voir jusqu'où.

Tout d'abord, ton résumé est à peu de choses près, correct. Je ne sais pas ce que tu suis comme étude, mais tu as réussi à retrouver la notion de refoulement dans mon texte, bravo ! Maintenant, parlons de la chose qui est incomplète dans ton résumé :

Enitu a écrit:
J'espère ne pas m'être trompé sur le sens du mot culture car je ne l'ai pas compris comme étant le nom commun mais comme étant un dérivé du verbe cultiver. Mais peut-être l'emplois-tu dans les deux sens, c'est-à-dire comme l'entretient d'un mode de vie basé sur le superflue et la brièveté et comme la culture (le nom commun) du mensonge. En tout cas il me manque un élément de compréhension à ce niveau là.


Le Mot "Occulture" à ici un troisième sens : la notion de ténèbres, ténèbres qui nous entourent. Occulture renvoi donc au mot => Occulte, comme Sciences Occultes par exemple. Il y a la notion de mal, de pourrissement, d'une certaine agonie de la société, voulu, par certains moments. Voilà.

Alors affectivement, la colère est bien présente dans son texte : c'est la source même des mots jetés sur papier, la force même d'un réflexion profondément négative. Elle transparaît sous plusieurs formes : critique construite, élucubration, humour noir, ironie.

Les réponses donnée de représente pas mon avis, je reste dans la logique mon personnage. Je suis sur certains points opposé ou alors bien plus pondéré. L'avis de mon personnage est en italique :)

Citation:
_ Depuis quand la conscience collective est-elle morte ?


Mon personnage te répondrait, depuis que le contrôle de masse existe. La foule existe oui, mais n'est-elle pas suggérée elle même par les médias ? Quand on regarde le bombardement d'informations, par divers canaux, internet, télévision, journaux, radios. Oui, la pensée collective existe, mais elle est subjective car suggérée. Et c'est cela qui est dangereux. Effectivement, face à certaines circonstances la conscience collective que je préférerais appelée conscience humaine surgit face à l'horreur, l'atroce et l'inhumain. Mais par rapport à d'autres sujets, plus lambda, la conscience collective est formatée pour faire place à une conscience suggérée.

Citation:
De plus, comment expliquer la foule ? N'est-ce pas une preuve tangible de la conscience collective ?

Tout ce qui est grève général, manifestation, etc est l'essence même d'un contrôle de masse. La colère d'une foule provient, presque systématique d'une information, d 'un évènement relayé en masse par les médias et présenté sous une forme susceptible d'agresser notre subconscient et nous faire réagir. Ils s'y connaissent, le contrôle de groupe, ça s'apprend.

Citation:
_ tu as l'air de présenter dans ce texte tout le monde comme coupable, coupable de mentir en s'intéressant à l'autre. Mais ils peuvent aussi être aussi altruistes. Et puis peut-on parler de culpabilité quand le procédé est non-conscient ? Je te pose la question bien que je n'apporte pas de réponse ou d'argument dans cette direction.


C'est un des points sur lesquels je suis bien plus modéré que mon personnage, voir contraire à ce qu'il dit. Car comme tu l'as dit, il oublie totalement la notion d'altruisme, je pense notamment à médecin sans frontière, crois rouge, etc...même s'il faut pas se leurrer, mettez ces organisations entre les mains de personnes peu scrupuleuses et vous obtenez l'une des meilleur mafias au monde. Parce la tune qui passe las-dedans ! Je pense que la colère qu'il éprouve provient surtout de cet aveuglement à regarder la vérité en face, accepter, tout le temps que l'on dicte notre avis. Nous sommes des fainéants d'un côté : l'homme attends tout sur un plateau, sans vérifier les faits.

Citation:
_ Ton texte est très ancré dans une position anti-capitalisme : critique de l'abondance menant au superflu, critique de la brièveté, critique des moyens de diffusion de masse, comparaison entre le monde d'avant et le monde contemporain, critique de la destruction la planète, critique de l'apport de solutions à tout va s'inscrivant dans l'instantané.


Je ne peut pas aller contre. Loin de moi tout socialisme, vraiment, le capitalisme est pour moi une machine bien rôdé qui fait plus de tord que de mal. Enfin, on va pas lancer le débat ^^

Citation:
_ Le conflit armé en tant qu'exemple ... C'était juste pour relever l'exemple qui me parait refléter ton opinion sur la question. Pas d'avis me concernant.

C'est l'avis de mon personnage, je suis, personnellement, plus hésitant. Que les Américains, par exemple, dépense des millions de millions de dollars pour les peuples étranger alors que des millions d'Américains sont sous le seuil de pauvreté, acculé à la misère, je trouve ça pathétique.


Je suis, personnellement, très hésitant à donner mon point de vue en public sur un forum, c'est matière à Débat. Je te dirais juste que personnellement, j'aurais aimé que l'Otan aie les couilles d'intervenir en Syrie. Mais je crois qu'il n'y à décidément pas assez de pétrole las-bas pour les motiver.

Citation:
_ N'y a-t-il pas une contradiction entre le début et la fin ? Au début tu parles d'existence définie par l'utilité (je ne veux pas donner mon avis dessus, pas assez réfléchi) puis à la fin tu justifies cette existence ("Parce que nous sommes ce que nous sommes.
Des hommes.") par rapport rapport à l'occulture.


Mon personnage : l'homme, à force d'agir comme il le fait est tombé donc l'occulture. Dans l'inutilité. Son existence même devient inutile, parce que ce qui justifie cette existence est inutile.

Citation:
Dark Knight a écrit:
Trop gros ? Solution. Trop vieux ? Solution. Trop mous ? Solution. Trop cons ? Insoluble malheureusement, pauvres gens. Pensez bien que l’exclusivité de ce miracle nous aurait d’abord soigné nous même ! Et nous n’aurions alors plus de raison d’exister.
C'est moi où est-ce que tu ne ferais pas de la provoque ? Le tout bien que très drôle me parait tout de même assez abusé.


A fond de balle que c'est de la provoc, mon personnage pue la provoc à cet instant. Mais sérieux, en ramenant tout à une réalité non exagéré, ce qui est ciblé ici, le Télé-achat, c'est d'un pathétique sans nom ! Chaque problème trouve une solution las-bas, ça en deviens ridicule. En plus des témoignages, 100% acteurs quoi. Et ça vient berner la ménagère naïve.


Citation:
_ De la curiosité mal placée, ne s'agit-il pas plutôt de voyeurisme dont il est question ?


Je crois que c'est lié en faites. Par rapport à la tragédie qui à eu lieu avec les enfants Belges, morts en car en revenant de voyage, par exemple, c'est du voyeurisme pur et dur.

La curiosité mal placée, elle, se rencontre au niveau même de notre consommation. Parce qu'on consomme sur une rythme effréné, on ne prend plus la peine, pour la plupart, de se poser les bonnes questions.

Citation:
_ Au risque de te contredire ou de redire ce que tu as déjà dit, le mensonge n'est-il pas aussi/plutôt du fait de l'inutilité de l'excédant et donc de ce qui n'est pas nécessaire (le superflu) ? Une sorte d'ajout qui par de sa nature d'ajout passe de l'irréel (inexistant au départ -> mensonge) au réel (vérité).


Le mensonge se retrouve dans l’opulence dans laquelle nous nous trouvons et pourtant, ce besoin, presque constant, d'avoir toujours plus, consommer plus et plus vite. C'est là le coeur du mensonge, qui englobe finalement, tout le reste : la sur-production, la sur-consommation et le bombardement des mass-médias et pubs. Et si au final, ce mensonge émanait de nous même ?

Merci à toi Enitu pour ton analyse. N'hésite pas à rebondir sur mes réponses ^^. Je tenterai d'aller rechercher mon personnage et me replonger dans une certaine logique, pas si éloignée de la mienne et pourtant, parfois, différente.

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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Lun 19 Mar 2012 18:22 
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Dark Knight a écrit:
Merci Enitu ! Tu as été à la hauteur de mes espérances ! Il n'y a surement que toi qui me lis, mais quel lecteur ! Cela fait chaud au coeur, merci de prendre autant de temps pour te pencher sur mes textes !


Non, il n'y a pas que lui qui te lis, mais il n'y a probablement que lui qui a assez de temps pour faire une excellente critique comme celle-là! Evite de déclarer aussi vite que tu n'as pas de lecteur, ça risque de ne pas plaire a ceux qui te lisent! (Ben oui, ils risquent d'être jaloux d'Enitu... ^^). Concernant Occulture, j'adore ce genre de texte, cependant je ne partage guére la colére que tu fais exploser a travers ces magistrales et efficaces lignes. Pourquoi? Ben, il se trouve que je me fiche totalement de ce que tu dénnonce et condamne, aprés tout, depuis quand l'existence de l'homme fut-il un jours utile? Enfin, je ne m'identifie pas a ton texte (qui pourtant rassemble une triste vérité) mais j'apprécie le lire.


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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Lun 19 Mar 2012 18:45 
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Ou comment titiller les gens pour qu'ils me donnent leurs avis sur le texte ^^

Merci Porito pour ton avis. Vois mon personnage comme quelqu'un de maladivement inquiet. Le genre de type à ressasser ça du matin au soir, sans arrêt. Le genre névrosé.

Ce sont des sujets de préoccupation que soit on prend à bras le corps, soit on regarde, avec dédain.

Pour répondre à ta question, je dirais que l'utilité de l'homme n'existe que par rapport à lui même et par rapport aux autres et aux êtres qui lui sont chères. La terre se porterais bien mieux sans nous, elle possède les mécanismes nécessaire pour tourner toute seule ^^

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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Lun 19 Mar 2012 20:55 
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Porito a écrit:
Non, il n'y a pas que lui qui te lis, mais il n'y a probablement que lui qui a assez de temps pour faire une excellente critique comme celle-là! Evite de déclarer aussi vite que tu n'as pas de lecteur, ça risque de ne pas plaire a ceux qui te lisent! (Ben oui, ils risquent d'être jaloux d'Enitu... ^^).
Erreur mon cher Porito ! Nous sommes bien plus que deux à lire les one-shot de Dark Knight ! Mais seul une petite partie d'entre nous post.
Pour le temps que ça m'a pris je dirai entre 2 et 3 heures. La partie la plus longue ayant été la rédaction et la mise en forme. Je pense que tout le monde pourrait faire quelque chose de cet ordre là en prenant 4 heures maximum (ne me dites pas que vous ne passez pas autant de temps sur l'ordi je ne vous croirez pas). Par contre il est certain qu'il faut un minimum de connaissances.

Dark Knight a écrit:
Tout d'abord, ton résumé est à peu de choses près, correct. Je ne sais pas ce que tu suis comme étude, mais tu as réussi à retrouver la notion de refoulement dans mon texte, bravo !
Certains ont pu penser que je faisais de la psychanalyse ou du moins des études en psychologies, mais non. Ce n'est pas loin pourtant : des études de sociologie (je suis en 1ère année, je précise). Une discipline touche à tout super sympas et qui améliore notre compréhension du monde (c'était le coup de pub).

Dark Knight a écrit:
Les réponses donnée de représente pas mon avis, je reste dans la logique mon personnage. Je suis sur certains points opposé ou alors bien plus pondéré.
Oui en effet, je t'avais attribuer les paroles de ton personnage. Autant pour moi, j'avais oublier de faire la distinction.

Dark Knight a écrit:
Le Mot "Occulture" à ici un troisième sens : la notion de ténèbres, ténèbres qui nous entourent. Occulture renvoi donc au mot => Occulte, comme Sciences Occultes par exemple. Il y a la notion de mal, de pourrissement, d'une certaine agonie de la société, voulu, par certains moments. Voilà.
J'y avais pensé aux sciences occultes mais je n'avais pas tilté sur l'explication que tu donnes.

M. Personnage via Dark Knight a écrit:
depuis que le contrôle de masse existe. La foule existe oui, mais n'est-elle pas suggérée elle même par les médias ? Quand on regarde le bombardement d'informations, par divers canaux, internet, télévision, journaux, radios. Oui, la pensée collective existe, mais elle est subjective car suggérée. Et c'est cela qui est dangereux. Effectivement, face à certaines circonstances la conscience collective que je préférerais appelée conscience humaine surgit face à l'horreur, l'atroce et l'inhumain. Mais par rapport à d'autres sujets, plus lambda, la conscience collective est formatée pour faire place à une conscience suggérée.
Et tu penses que la foule et donc la conscience collective (je fais l'amalgame) existe sous quelle autre forme ? Sous une forme naturelle peut-être ? Je n'y crois pas. A la limite on pourrait parler de solidarité mécanique* mais est-elle vraiment d'origine naturelle ? Je ne pense pas. Quoi qu'il en soit ce principe bien que laissant de plus en plus de place à l'individualisme (et donc à la solidarité organique, voir note plus bas) n'est pas voué à disparaître, il va seulement devenir minoritaire par rapport à ce dernier. Donc dans tous les cas pas de mort de la conscience collective. Et toc !


* Pour que tous le monde comprennent : principe énoncé par Emile Durkheim sous le nom de solidarité visant à expliquer pourquoi tout le monde ne se foutait pas sur la gueule dans la société, il visait aussi à remplacer la théorie du contrat social. Il y a deux sorte de solidarité : la solidarité mécanique s’apparentant à la conscience collective et la solidarité organique s'apparentant quant à elle à une sorte d'interdépendance entre les individus comme pourrait l'être les organes d'un même corps (avec une notion d'individualisme).

M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Tout ce qui est grève général, manifestation, etc est l'essence même d'un contrôle de masse. La colère d'une foule provient, presque systématique d'une information, d'un évènement relayé en masse par les médias et présenté sous une forme susceptible d'agresser notre subconscient et nous faire réagir. Ils s'y connaissent, le contrôle de groupe, ça s'apprend.
Vous êtes durs dans vos propos M. Personnage. l'utilisation d'"agresser" me parait mal approprié car étant trop tranchant. Je conçois que vous êtes en colère mais surveillez votre langage ! ^^
Cela s'appelle un meneur. Il peut être incarné par une personne mais aussi par une institution ou un groupe (bien qu'il y est toujours quelqu'un pour prendre l'ascendant sur les autres). En tout cas, vous ne contredisez pas ce que j'ai dit. Il s'agit bel et bien d'une conscience collective (bien qu'éphémère).


Pour le reste, je ne dirai rien (je ne vais pas à ton encontre ni même ne te plussoie). Il faut que e me replonge dans le texte et là je n'ai pas trop envie (par contre pour la question de l'inutilité je ne suis pas d'accord du tout avec le personnage, m'enfin il n'y a pas de discussion possible avec un personnage pareil, d'autant plus que ce n'est pas une personne réel).


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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Jeu 22 Mar 2012 00:50 
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Enitu a écrit:
Certains ont pu penser que je faisais de la psychanalyse ou du moins des études en psychologies, mais non. Ce n'est pas loin pourtant : des études de sociologie (je suis en 1ère année, je précise). Une discipline touche à tout super sympas et qui améliore notre compréhension du monde (c'était le coup de pub).


Je confirme, pour le coup, la sociologie est vraiment sympa, j'en ai aussi dans mon bac, et j'avais eu les sciences sociales durant mes 4 dernières années en secondaires, c'était vraiment le pied ce cours ! Savoir appréhender le monde avec une connaissance nouvelle et surtout, une vision du monde différente. C'est très utilise, très enrichissant et très humanisant. J'aime !

Citation:
M. Personnage via Dark Knight a écrit:
depuis que le contrôle de masse existe. La foule existe oui, mais n'est-elle pas suggérée elle même par les médias ? Quand on regarde le bombardement d'informations, par divers canaux, internet, télévision, journaux, radios. Oui, la pensée collective existe, mais elle est subjective car suggérée. Et c'est cela qui est dangereux. Effectivement, face à certaines circonstances la conscience collective que je préférerais appelée conscience humaine surgit face à l'horreur, l'atroce et l'inhumain. Mais par rapport à d'autres sujets, plus lambda, la conscience collective est formatée pour faire place à une conscience suggérée.
Et tu penses que la foule et donc la conscience collective (je fais l'amalgame) existe sous quelle autre forme ? Sous une forme naturelle peut-être ? Je n'y crois pas. A la limite on pourrait parler de solidarité mécanique* mais est-elle vraiment d'origine naturelle ? Je ne pense pas. Quoi qu'il en soit ce principe bien que laissant de plus en plus de place à l'individualisme (et donc à la solidarité organique, voir note plus bas) n'est pas voué à disparaître, il va seulement devenir minoritaire par rapport à ce dernier. Donc dans tous les cas pas de mort de la conscience collective. Et toc !


Je t'accorde que la foule est le moyen le plus visible de la conscience collective. Le seul, peut-être. Ce que je ne me résous pas à accepter, et c'est là que j'ai fais une erreur, sous le coup d'une colère tonitruante, explosive même, c'est que notre habitus, ce qui nous forme socialement et nous lie aux autres est totalement manipulé par les mass-médias. Bien sur, lors d'un tragique évènement, tout le monde se sent touché. Ce sont là nos fonctions cognitives supérieur, comme notre morale ou notre éthique qui agit. D'autant plus lorsque les médias, tels des loups affamés, se jettent sur l'information facile, émouvante de par sa nature, prêt à faire verser la larme à la première grand-mère venue. Ces mass-médias sont fort de leurs bombardement choquant d'images, de témoignages et d'inutilité stupides. Bourdieu n'à plus totalement raison. L'habitus ne nous appartient plus, il ne provient plus uniquement que de toi, moi, le voisin et la ménagère ensembles : il nous provient directement du culte de l'information et de la tromperie.



Citation:
M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Tout ce qui est grève général, manifestation, etc est l'essence même d'un contrôle de masse. La colère d'une foule provient, presque systématique d'une information, d'un évènement relayé en masse par les médias et présenté sous une forme susceptible d'agresser notre subconscient et nous faire réagir. Ils s'y connaissent, le contrôle de groupe, ça s'apprend.
Vous êtes durs dans vos propos M. Personnage. l'utilisation d'"agresser" me parait mal approprié car étant trop tranchant. Je conçois que vous êtes en colère mais surveillez votre langage ! ^^
Cela s'appelle un meneur. Il peut être incarné par une personne mais aussi par une institution ou un groupe (bien qu'il y est toujours quelqu'un pour prendre l'ascendant sur les autres). En tout cas, vous ne contredisez pas ce que j'ai dit. Il s'agit bel et bien d'une conscience collective (bien qu'éphémère).


Encore une fois, ce que je dénonce ici, c'est la récurrence de nos médias à s'approprier notre colère, à la guider et à la stimuler. Le peuple agit en masse, en troupeau, la différence et l'unique rend malade les gens. Le peuple veut maladivement un conformisme, lui-même dicté par les hommes qui tirent les ficelles de l'info. Je suis certainement paranoïaque. Mais pas né de la dernière pluie.


Citation:
m'enfin il n'y a pas de discussion possible avec un personnage pareil, d'autant plus que ce n'est pas une personne réel).


J'ai mis du temps à te répondre, mais c'est difficile de se faire rechuter dans cet état et pouvoir ainsi te répondre. La colère et la haine, je pense, ressortent moins des propos de mon personnage. C'est d'une difficulté sans nom que de faire resurgir en nous, quand on le demande, un personnage que l'on à créé, avec ses mécanismes de pensée, d'auto-défense, etc... ^^

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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Lun 26 Mar 2012 02:32 
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Dark Knight a écrit:
Je confirme, pour le coup, la sociologie est vraiment sympa, j'en ai aussi dans mon bac, et j'avais eu les sciences sociales durant mes 4 dernières années en secondaires, c'était vraiment le pied ce cours ! Savoir appréhender le monde avec une connaissance nouvelle et surtout, une vision du monde différente. C'est très utilise, très enrichissant et très humanisant. J'aime !
Malheureusement il n'y a pas que des bons côtés. Cela ouvre notre esprit sur le monde mais paradoxalement la socio nous enferme dans un monde sociologique. Donc ce qu'on découvre c'est le monde sociologique. Et à trop resté dedans on s'y perd. Il est d'ailleurs, au fur et à mesure que l'on en fait, de plus en plus difficile d'avoir une vision autre que sociologique. Parfois c'est assez dérangeant car on voudrait aborder des situations simplement, sans sociologie. C'est donc une discipline à double tranchant, à pratiquer avec modération (en plus la première année ne comporte que de la théorie à quelques exceptions près). je n'ose même pas imaginer ceux qui font psychologie, l'horreur !


Dans ce qui va suivre je vais plus ou moins me faire l'avocat du diable (pas pour défendre mais pour attaquer) et donc vais dire des choses qui ne sont pas forcément en accord avec ce que je pense (ou alors parce que je n'ai pas d'opinion tranchée là-dessus). J'inviterai donc un personnage a parler à ma place. il s'agira de l'avocat maître Xod. Ces propos seront en bleu.



Enitu a écrit:
Et tu penses que la foule et donc la conscience collective (je fais l'amalgame) existe sous quelle autre forme ? Sous une forme naturelle peut-être ? Je n'y crois pas. A la limite on pourrait parler de solidarité mécanique* mais est-elle vraiment d'origine naturelle ? Je ne pense pas. Quoi qu'il en soit ce principe bien que laissant de plus en plus de place à l'individualisme (et donc à la solidarité organique, voir note plus bas) n'est pas voué à disparaître, il va seulement devenir minoritaire par rapport à ce dernier. Donc dans tous les cas pas de mort de la conscience collective. Et toc !
M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Je t'accorde que la foule est le moyen le plus visible de la conscience collective. Le seul, peut-être. Ce que je ne me résous pas à accepter, et c'est là que j'ai fais une erreur, sous le coup d'une colère tonitruante, explosive même, c'est que notre habitus, ce qui nous forme socialement et nous lie aux autres est totalement manipulé par les mass-médias. Bien sur, lors d'un tragique évènement, tout le monde se sent touché. Ce sont là nos fonctions cognitives supérieur, comme notre morale ou notre éthique qui agit. D'autant plus lorsque les médias, tels des loups affamés, se jettent sur l'information facile, émouvante de par sa nature, prêt à faire verser la larme à la première grand-mère venue. Ces mass-médias sont fort de leurs bombardement choquant d'images, de témoignages et d'inutilité stupides. Bourdieu n'à plus totalement raison. L'habitus ne nous appartient plus, il ne provient plus uniquement que de toi, moi, le voisin et la ménagère ensembles : il nous provient directement du culte de l'information et de la tromperie.
Notre habitus nous a-t-il déjà réellement appartenu ? Avons-nous conscience de notre habitus ? Clairement, non. Ce qui fait ce que nous sommes, ce que nous avons acquis au point de transparaître naturel dans notre attitude et dans nos agissements nous a toujours été extérieur. Cela passe par notre famille, par l'école via l'enseignement ou encore pour ne citer que ces trois exemples classiques, par nos amis. Alors, si notre famille appartenant à une classe sociale peut nous former, nous modeler, au même titre que l'école institution républicaine par excellence, pourquoi les médias ne pourraient pas eux aussi être un facteur à la constitution de notre habitus ? Il me parait plus qu'évident qu'ils sont devenus incontournables et que d'une manière ou d'une autre ils portent une influence sur nous. Sur ce point je suis donc d'accord. Maintenant si vous le voulez bien je vais laisser la parole à maître Xod.

_ M. Personnage, venons au point qui fait réellement débats :

Est-il du rôle des médias d'inculquer et de former les gens ? A comprendre par là, les médias doivent-ils via un "encouragement au voyeurisme" influencer les gens de manière à inculquer des valeurs ? Idéalement les médias ont pour fonction d'informer. Mais si on regarde ce qu'il en est vraiment, on s'aperçoit que bien que remplissant cette responsabilité, les médias ont toujours eu d'autres rôles. Par exemple, on avait eu clairement le rôle officieux/officiel de propagande (exemple facile). Alors on voit bien que les médias n'ont jamais eu de rôle informatif pur. Ils ont toujours été l'outil pour faire passer des messages d'ordre non-informationnel. Les médias sont donc par excellence un moyen de communication. Et en l’occurrence on peut communiquer ce que l'on souhaite du moment que cela reste dans le cadre des moeurs et des valeurs générales, voir même pour faire revenir une notion évoquée plus tôt, des moeurs et valeurs collectives.

Donc pour en revenir à cette problématique lourdement formulée, les médias s'ils n'avaient pas idéalement et originellement la fonction d'être un facteur à part entière dans la constitution de l'habitus, l'ont acquis peu à peu. Et c'est là où je peux dire que vous avez tort M. personnage. Vous vous offusquez contre une curiosité mal placée, contre une instrumentalisation de l'information, contre une manipulation conduisant au mensonge, mais si vous le faites, c'est par rapport à une pensée révolue. Les médias n'informent plus, aujourd'hui ils communiquent. M. Personnage, je peux le dire maintenant, vous vivez dans une période révolue !

Et le pire c'est que, ce que vous dénoncez, vous en êtes vous-même victime. Vous dénoncez la tromperie, mais c'est vous que vous trompez. Vous critiquez, vous dénoncer et au final votre discours revêt un objectif d'information. Mais pourtant vous manipulez vous-même votre message dans le but de le rendre plus poignant, plus dérangeant. Alors certes, vous êtes en colère, ce n'est donc pas à priori voulu, mais le résultat est bien là. Votre message de part sa forme attire la curiosité, cette même curiosité mal placée que vous dénoncez. Vous vous intéressez aux autres pour mieux que l'on s'intéresse à vous. Car comme vous l'avez si bien dit, on s’intéresse aux autres pour mieux fuir ses propres problèmes. Et moi j'ajouterai que, celui qui s’intéresse est toujours plus mis en lumière que celui auquel il s'intéresse. Le point d'émission est ainsi toujours plus important en terme de curiosité et de reconnaissance que le point de destination. M. Personnage, vous êtes non seulement en contradiction mais aussi une contradiction !



Je rappel que Maître Xod n'est pas un personnage comme pourrait l'être M. Personnage. Il s'agit simplement d'un moyen que j'ai trouvé pour exprimer des choses avec précaution sans m'impliquer personnellement. Il n'a pas de personnalité (et j'insiste là-dessus), ce n'est donc pas à lui qu'il faut répondre mais à moi. Le nom c'est pour le personnifier un peu et pour rajouter un peu de peps dans ce procédé (quant au choix du nom, j'ai mis ce qu'il me venait pas la tête : un nom simple, original et court).
Les propos rapportés par Xod, même si portés sur l'offensive n'en sont pas moins justes et révèle une nouvelle critique qu'on pourrait faire à Occulture.


Alors Dark Knight, vas-tu relever le défi en continuant à animer M. personnage ? La situation ne s'est pas améliorée pour ses idées ni même pour son cas. En tout cas je me suis bien éclaté à faire cette réponse, merci (je me demande pendant combien de temps on pourra continuer).


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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Jeu 29 Mar 2012 12:19 
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Citation:
Notre habitus nous a-t-il déjà réellement appartenu ? Avons-nous conscience de notre habitus ? Clairement, non. Ce qui fait ce que nous sommes, ce que nous avons acquis au point de transparaître naturel dans notre attitude et dans nos agissements nous a toujours été extérieur. Cela passe par notre famille, par l'école via l'enseignement ou encore pour ne citer que ces trois exemples classiques, par nos amis. Alors, si notre famille appartenant à une classe sociale peut nous former, nous modeler, au même titre que l'école institution républicaine par excellence, pourquoi les médias ne pourraient pas eux aussi être un facteur à la constitution de notre habitus ?
Citation:

Sur ce point, Enitu, je suis tout à fait d'accord avec toi. On peut considérer l'information comme une institution, comme la famille, l'école, qui pèse de tout son poids sur nous et d'une certaine façon, avec plus ou moins d'insistance, nous influence et nous façonne.

Citation:
_ M. Personnage, venons au point qui fait réellement débats :

Est-il du rôle des médias d'inculquer et de former les gens ? A comprendre par là, les médias doivent-ils via un "encouragement au voyeurisme" influencer les gens de manière à inculquer des valeurs ? Idéalement les médias ont pour fonction d'informer.


Je n'ai personnellement jamais attendu à ce que les médias m'encourage à être quelqu'un de meilleur, qu'ils m'inculquent des valeurs et m’apprennent une certaine morale. Elle se fait dans les foyers, dans les institutions que sont l'école, etc... Si seulement c'était le cas, je ne porterais alors aucune haine en moi ni une si forte aversion pour cette machination médiatique. Ce que je reproche aux médias, c'est la prise de position systématique dans la présentation des informations, la présentation des faits sous la forme qui les arrange le plus : ce qui est le plus capable de susciter l'émoi, la crainte, la niaiserie. Qu'on se le dise, la façons de présenter l'information influence non seulement ceux qui l'écoutent mais peu également influencer son contenu. Et ça profite, forcément, à certaines personnes : dirigeants des médias, l'Etat, certains producteurs ? Si cela ne profitait à personnes, les médias informerait les gens totalement objectivement. Ce que je condamne, c'est ce partit pris qui influence la masse. L'idéal, je ne sais s'il à existé un jour.

Citation:
Mais si on regarde ce qu'il en est vraiment, on s'aperçoit que bien que remplissant cette responsabilité, les médias ont toujours eu d'autres rôles. Par exemple, on avait eu clairement le rôle officieux/officiel de propagande (exemple facile). Alors on voit bien que les médias n'ont jamais eu de rôle informatif pur. Ils ont toujours été l'outil pour faire passer des messages d'ordre non-informationnel. Les médias sont donc par excellence un moyen de communication.
.

Il faudrait, alors, à mon sens, séparé les informations de faits et les informations dictée par l'Etat ou quoi que ce soit d'autre. Ce qui me dérange, au plus profond de moi, c'est l’amalgame, présenté en un seul bloque, de l'informatif et de l'arrangement, des messages qui n'ont au final rien avoir avec l'info en elle même. Cet ajout, parfois trop visible me rend malade. Bien sûr que les médias communiquent, j'ai encore en mémoire les affiches américaines présentant les allemand comme des monstres assoiffés de sang pour encouragé les jeunes américains à se faire troué en Allemagne et en Belgique. Bien sûr que les médias rendent service, je pense notamment au jour du débarquement et de ce fameux poème. Mais au bout d'un moment, je dis stop. Quand la limite est franchie ou l'information devient mensonge et ou l'information pousse les gens à certains actes (consommations, manifestation, etc...).

Citation:
Et en l’occurrence on peut communiquer ce que l'on souhaite du moment que cela reste dans le cadre des moeurs et des valeurs générales, voir même pour faire revenir une notion évoquée plus tôt, des moeurs et valeurs collectives.


Cela me dérange profondément, de me dire que ds directeur de communication, directeurs d'agence de presse, directeur télévisé souhaitent passer des valeurs dans leurs messages et leurs informations. C'est la porte ouvert aux dérives, à l'obscurantisme, au partit pris et surtout, à la perte d'un objectivisme qui est pour moi essentiel. Si l'info n'est plus objectif, cela devient pour moi un canal d'information gangrené.

Citation:
Donc pour en revenir à cette problématique lourdement formulée, les médias s'ils n'avaient pas idéalement et originellement la fonction d'être un facteur à part entière dans la constitution de l'habitus, l'ont acquis peu à peu. Et c'est là où je peux dire que vous avez tort M. personnage. Vous vous offusquez contre une curiosité mal placée, contre une instrumentalisation de l'information, contre une manipulation conduisant au mensonge, mais si vous le faites, c'est par rapport à une pensée révolue. Les médias n'informent plus, aujourd'hui ils communiquent. M. Personnage, je peux le dire maintenant, vous vivez dans une période révolue !


Je pense que cette période que tu dis révolue n'à tout simplement jamais existé. Du temps de Napoléon, les premiers journaux étaient déjà censuré. Les vrais acteurs de l'information sont aujourd'hui, plus que jamais muselé. Si c'est un crime de vouloir une parfaite clarté dans l'information et être considéré comme vieillot à cause de ça, j'hurle coupable !

Citation:
Et le pire c'est que, ce que vous dénoncez, vous en êtes vous-même victime. Vous dénoncez la tromperie, mais c'est vous que vous trompez. Vous critiquez, vous dénoncer et au final votre discours revêt un objectif d'information.


Plus qu'une information, c'est formellement une accusation. Mûrement réfléchie de par de profondes années de mutisme face à cette société malade. Face à la merde en boite servie dans tout les canaux d'information que je découvre et scrute.

Citation:
Mais pourtant vous manipulez vous-même votre message dans le but de le rendre plus poignant, plus dérangeant. Alors certes, vous êtes en colère, ce n'est donc pas à priori voulu, mais le résultat est bien là. Votre message de part sa forme attire la curiosité, cette même curiosité mal placée que vous dénoncez. Vous vous intéressez aux autres pour mieux que l'on s'intéresse à vous.Car comme vous l'avez si bien dit, on s’intéresse aux autres pour mieux fuir ses propres problèmes. Et moi j'ajouterai que, celui qui s’intéresse est toujours plus mis en lumière que celui auquel il s'intéresse.
.

C'est là que vous vous trompez depuis tantôt. J'ai provoquer chez toi une réflexion profonde sur la société qui nous entoure, sur mon message, sur mes condamnation féroce, mais pas à un seul moment nous n'avons parlé de moi ni de ce qui m'à amené à penser comme cela. Tout ce long débat à uniquement comme fond la société, l'information, la consommation. Alors, tu te trompes, car au final, je ne suis que le porte parole d'un pourrissement intense de la société qui éclate au grand jour. Ma personne, on s'en contrefout totalement. Le fond, rien que le fond !

Citation:
Le point d'émission est ainsi toujours plus important en terme de curiosité et de reconnaissance que le point de destination.


Le schéma de la communication auquel tu fais référence est incomplet. Pour moi, ce qui saute aux yeux, c'est ce message entre l’émetteur et le destinataire, c'est bel et bien lui qui est le plus important et qui brille, brille d'une putréfaction totalement juste. Je suis totalement vieillot, parfois contradictoire, mais le mot qui me vient en bouche à la lecture de votre défense ardente est : utopie.


Citation:
Alors Dark Knight, vas-tu relever le défi en continuant à animer M. personnage ? La situation ne s'est pas améliorée pour ses idées ni même pour son cas. En tout cas je me suis bien éclaté à faire cette réponse, merci (je me demande pendant combien de temps on pourra continuer).


J'ai fait mon possible Enitu, c'est de plus en plus ardu et ça me plait de plus en plus ! C'est un plaisir de débattre sans vraiment débattre avec toi ^^

ps : je rappelle que les propos de Mr Personnage ne sont pas la représentation de mes idées. Les miennes sont bien plus tempérées voir opposée à ses paroles ^^

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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Lun 2 Avr 2012 23:40 
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Ce post marquera un coup fatal à M. Personnage.


M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Je n'ai personnellement jamais attendu à ce que les médias m'encourage à être quelqu'un de meilleur, qu'ils m'inculquent des valeurs et m’apprennent une certaine morale.
Je n'ai jamais parlé d'une inculcation pour devenir meilleur. D'ailleurs meilleur par rapport à quoi ? On ne devient jamais meilleur dans sa façon d'être, on évolue et on finit par changer. Il n'y a pas de jugement à faire lors d'une évolution. Mais pour en revenir au rôle de médias, je dirai qu'ils font passer des valeurs et des normes. Après qu'on les considère bonnes ou mauvaises, cela appartient à chacun de juger.

M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Ce que je reproche aux médias, c'est la prise de position systématique dans la présentation des informations, la présentation des faits sous la forme qui les arrange le plus : ce qui est le plus capable de susciter l'émoi, la crainte, la niaiserie. Qu'on se le dise, la façons de présenter l'information influence non seulement ceux qui l'écoutent mais peu également influencer son contenu. Et ça profite, forcément, à certaines personnes : dirigeants des médias, l'Etat, certains producteurs ? Si cela ne profitait à personnes, les médias informerait les gens totalement objectivement.
Seriez-vous capable de donner une information sans émettre un jugement M. personnage ? Non, clairement non. Il est difficile, voir impossible de rester neutre. Quand on donne une information, pleins de facteurs rentrent en jeu. Que ce soit la tournure des phrases, le choix des mots, l'ordre dans lequel on traite le sujet, l'importance qu'on donne à telle partie ou telle personne, la syntaxe qui rythme le texte, etc.. Il y a beaucoup trop de choses à prendre en compte pour rester neutre. Peut-être certaines personnes ou même vous M. Personnage n'avez pas conscience de l'importance que cela revêt. Alors je vais vous donner un exemple : la différence entre "seconde génération" et "jeune issu de l’immigration". Les deux renvoient "plus ou moins à la même chose" et l’amalgame est souvent fait. Et pourtant, c'est totalement différent comme formulation même si cela pourrait avoir pour objectif de renvoyer à la même chose. Le deuxième terme contrairement au premier, inclut la notion de jeunesse, autrement dit une classe d'âge. Vous voyez donc à quel point il est difficile de rester neutre sans émettre ou faire sous-entendre un traitement particulier ou même une influence notable. Les médias n'ont pour ainsi dire pas le choix. C'est informer avec une part de subjectivité ou alors ne pas informer du tout. De la même façon, nous ne somme jamais objectif dans nos propos, dans notre vie de tout les jours. Pourquoi cela changerait-il pour les médias ? Nous vivons donc dans un monde subjectif. Critiquer le subjectif, préférer l'objectif, c'est rejeter le le monde dans lequel on vit et par la même occasion c'est se rejeter soi-même. Vous voyez donc bien que le subjectif n'est pas un choix mais une façon d'être relevant de l'ordre naturel. On ne peut aller contre. Les médias ont toujours été subjectifs et le seront toujours.
Touché.

M. Personnage via Dark Knight a écrit:
L'idéal, je ne sais s'il à existé un jour.
L'idéal est par définition quelque chose qui n'existe pas, il s'agit d'un modèle de perfection à atteindre. Dans mes propos il s'agissait de la base théorique qui devait servir de définition au rôle des médias.
Touché.

Dark Knight a écrit:
Il faudrait, alors, à mon sens, séparer les informations de faits et les informations dictées par l'Etat ou quoi que ce soit d'autre.
Un média indépendant en somme. Si vous trouvez, vous nous ferez signes. Je dis ça, mais c'est parce que même les médias qu'on pense neutres et indépendants sont en fin de compte comme les autres. En France est paru dans quelques rares salles un film qui s'appelle les nouveaux chiens de gardes. Pour résumer très rapidement, il s'agit d'un documentaire ayant pour objet de montrer qu'aucun journalistes ou médias de grandes envergures en France ne sont indépendants. Le résultat est hallucinant. Je conseille à ceux qui le peuvent d'aller voir ce film (en plus il y a de l'humour).

M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Ce qui me dérange, au plus profond de moi, c'est l’amalgame, présenté en un seul bloque, de l'informatif et de l'arrangement, des messages qui n'ont au final rien avoir avec l'info en elle même. [...] Mais au bout d'un moment, je dis stop. Quand la limite est franchie ou l'information devient mensonge et ou l'information pousse les gens à certains actes (consommations, manifestation, etc...).
Encore et toujours ce problème d'excédent. Finalement, ce n'est pas le manque d'objectivité qui vous gênes mais bien l’excès que cela revêt. Ainsi, tout vos propos autour de la question de l'objectivité ne sont qu'un épouvantail à notre discussion, pour peu que cela en soit une sans tromperie d'aucune sorte.
Touché.

M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Je pense que cette période que tu dis révolue n'à tout simplement jamais existé. Du temps de Napoléon, les premiers journaux étaient déjà censuré. Les vrais acteurs de l'information sont aujourd'hui, plus que jamais muselé. Si c'est un crime de vouloir une parfaite clarté dans l'information et être considéré comme vieillot à cause de ça, j'hurle coupable !
Effectivement, j'avais oublié. Mais je pense que cela remonte plus loin encore. La censure existait déjà pour les livres. Si je me souviens bien, il y avait carrément un corps de personnes qui étaient chargées de juger l'originalité et l'intérêt d'un livre pour le public.
A tout bien réfléchir, vous avez raison, vous ne vivez pas dans un monde révolu. En fait, vous vivez dans un monde qui n'existe pas. Vous êtes un utopiste.
Touché.

M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Plus qu'une information, c'est formellement une accusation. Mûrement réfléchie de par de profondes années de mutisme face à cette société malade. Face à la merde en boite servie dans tout les canaux d'information que je découvre et scrute.
Vous ne vous défendez aucunement sur ce point là.
Touché.

M. personnage via Dark Knight a écrit:
C'est là que vous vous trompez depuis tantôt. J'ai provoquer chez toi une réflexion profonde sur la société qui nous entoure, sur mon message, sur mes condamnation féroce, mais pas à un seul moment nous n'avons parlé de moi ni de ce qui m'à amené à penser comme cela. Tout ce long débat à uniquement comme fond la société, l'information, la consommation. Alors, tu te trompes, car au final, je ne suis que le porte parole d'un pourrissement intense de la société qui éclate au grand jour. Ma personne, on s'en contrefout totalement. Le fond, rien que le fond !
Fait ce que je dis pas ce que je fais ...
Touché.

M. personnage via Dark Knight a écrit:
Le schéma de la communication auquel tu fais référence est incomplet. Pour moi, ce qui saute aux yeux, c'est ce message entre l’émetteur et le destinataire, c'est bel et bien lui qui est le plus important et qui brille, brille d'une putréfaction totalement juste.
Ce n'est pas un schémas de communication mais une relation de cause à effet. Quand je parle de point d'émission, c'est le point d'émission de la curiosité pas de la parole. Il n'y a donc pas de communication.
Touché.

M. personnage via Dark Knight a écrit:
Je suis totalement vieillot, parfois contradictoire, mais le mot qui me vient en bouche à la lecture de votre défense ardente est : utopie.
Effectivement, c'est une belle contradiction que vous nous faites là. Je dirai que c'est l'hôpital qui se fout de la charité sauf que dans ce cas-là vous êtes le seul en tort.
Touché.



Finalement, je crois bien qu'on peut dire touché coulé.
Reste à savoir à quelle vitesse vous accepterez de couler. En tout cas, plus vous expirerez de l'air plus vous coulerez vite.


Comme précédemment, je me suis amusé comme un petit fou. Dark Knight, la situation est maintenant encore plus difficile qu'avant. Dans ta situation, je ne saurai pas comment m'en sortir sans être de mauvaise foi. Mais j'ai comme l'impression que tu vas réussir sans tomber là-dedans.


PS : Les propos en bleu sont des propos sur lesquels je n'ai pas d'avis tranché. De la même façon il est possible que je ne les pensent pas. Ce n'est pas pour autant que je pensent tout le reste.


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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Mar 24 Avr 2012 10:18 
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Enitu a écrit:



M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Je n'ai personnellement jamais attendu à ce que les médias m'encourage à être quelqu'un de meilleur, qu'ils m'inculquent des valeurs et m’apprennent une certaine morale.
Je n'ai jamais parlé d'une inculcation pour devenir meilleur. D'ailleurs meilleur par rapport à quoi ? On ne devient jamais meilleur dans sa façon d'être, on évolue et on finit par changer. Il n'y a pas de jugement à faire lors d'une évolution. Mais pour en revenir au rôle de médias, je dirai qu'ils font passer des valeurs et des normes. Après qu'on les considère bonnes ou mauvaises, cela appartient à chacun de juger.


J'accepte votre point de vue par rapport aux médias et m'être trompé dans le message que j'ai voulu faire passer. Mais je ne peux reconnaître que les médias soient vecteurs de valeurs et de normes : je ne peux accepter cela de la part d'une chaîne où tant de facteurs se croisent et s'entre-dévorent : politique, argent, marketing. Je refuse que les médias prennent la place d'autre institutions. Pas quand tant d'éléments sont en jeux.

Citation:
M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Ce que je reproche aux médias, c'est la prise de position systématique dans la présentation des informations, la présentation des faits sous la forme qui les arrange le plus : ce qui est le plus capable de susciter l'émoi, la crainte, la niaiserie. Qu'on se le dise, la façons de présenter l'information influence non seulement ceux qui l'écoutent mais peu également influencer son contenu. Et ça profite, forcément, à certaines personnes : dirigeants des médias, l'Etat, certains producteurs ? Si cela ne profitait à personnes, les médias informerait les gens totalement objectivement.

Seriez-vous capable de donner une information sans émettre un jugement M. personnage ? Non, clairement non. Il est difficile, voir impossible de rester neutre. Quand on donne une information, pleins de facteurs rentrent en jeu. Que ce soit la tournure des phrases, le choix des mots, l'ordre dans lequel on traite le sujet, l'importance qu'on donne à telle partie ou telle personne, la syntaxe qui rythme le texte, etc.. Il y a beaucoup trop de choses à prendre en compte pour rester neutre.


Je mange une pomme. Pas d'élément qui indiquent quoi-que ce soit sur la nature de la pomme, si elle est bonne ou dégueulasse, si je fais ça dans mon lit ou sur les chiottes. Une phrase tout ce qu'il y a de plus neutre. Alors oui, effectivement, peu de fois on peut être aussi neutre, ce serait faire preuve de mauvaise foi que de le déclarer haut et fort. Alors oui, je suis totalement d'accord avec toi sur l'exemple de phrase-type ou la subjectivités entre en ligne de compte. Et ce que je reproche aux médias, outre leurs absence de neutralité (même si nous sommes tombés d’accord : être subjectif est quelque chose de naturelle), c'est l'absence même d'un cule à la neutralité : il n'existe plus, aujourd’hui, d'efforts faits pour préserver cette neutralité si fragile. On fait un amalgame de mots sans chercher à utiliser ceux les plus neutres possibles. On utilise la force des mots pour faire dans le sensationnels et le dramatique, pour influencer les gens. La part de subjectivité dû au faites que nous sommes tous imparfaits : oui. La subjectivité pour écoulé plus de tirage, favoriser un climat de tensions et exacerber la violence autour de nous, subtilement : non.

Citation:
M. Personnage via Dark Knight a écrit:
L'idéal, je ne sais s'il à existé un jour.
L'idéal est par définition quelque chose qui n'existe pas, il s'agit d'un modèle de perfection à atteindre. Dans mes propos il s'agissait de la base théorique qui devait servir de définition au rôle des médias.
Touché.

L'idéal ne peut être atteint, mais être effleuré, certainement. Et ce n'est pas vous qui me direz le contraire, on en à l'exemple dans certaines domaines, comme l'enseignement en Suède et Norvège par exemple : les meilleurs d'Europe, loin devant nous, Belgique et France compris, alors que leurs système va à l'encontre d'un système traditionnel et gangrené : tout comme les médias à l'heure actuelle. Si les dérives n'avaient eu lieu, tout au long de l'histoire et n'avait pas servit les intérêt de quelconque hommes politique, et ils sont légions, alors peut-être aurions nous pu être proche d'un idéale. Mais c'est certainement utopie, connaissant la nature humaine.

Dark Knight a écrit:
Il faudrait, alors, à mon sens, séparer les informations de faits et les informations dictées par l'Etat ou quoi que ce soit d'autre.
Un média indépendant en somme. Si vous trouvez, vous nous ferez signes. Je dis ça, mais c'est parce que même les médias qu'on pense neutres et indépendants sont en fin de compte comme les autres. En France est paru dans quelques rares salles un film qui s'appelle les nouveaux chiens de gardes. Pour résumer très rapidement, il s'agit d'un documentaire ayant pour objet de montrer qu'aucun journalistes ou médias de grandes envergures en France ne sont indépendants. Le résultat est hallucinant. Je conseille à ceux qui le peuvent d'aller voir ce film (en plus il y a de l'humour).

M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Ce qui me dérange, au plus profond de moi, c'est l’amalgame, présenté en un seul bloque, de l'informatif et de l'arrangement, des messages qui n'ont au final rien avoir avec l'info en elle même. [...] Mais au bout d'un moment, je dis stop. Quand la limite est franchie ou l'information devient mensonge et ou l'information pousse les gens à certains actes (consommations, manifestation, etc...).
Encore et toujours ce problème d'excédent. Finalement, ce n'est pas le manque d'objectivité qui vous gênes mais bien l’excès que cela revêt. Ainsi, tout vos propos autour de la question de l'objectivité ne sont qu'un épouvantail à notre discussion, pour peu que cela en soit une sans tromperie d'aucune sorte.
Touché.


Que vous remettiez ma sincérité en doute près un échange si intense et sincère me peine quelque peu. Oui, l’excédent me gène. Parce que, je ne suis pas fou, la subjectivité existe partout, comme on en a débattu plus haut. Alors, il faut l’accepter, dans une certaines mesures, à limage de bêtises que font les enfants, bien malgré eux : rien ne sert d'être sans cesse sur leurs dos. Mais quand la subjectivité atteint un point culminant et de non retour, alors il faut prendre son courage à deux mains et dire STOP. Stop à l'obscurantisme favorisé par les médias. Stop. Si je ne le faisait pas, je ne serais pas en accord avec moi même. Je serai comme ces gens là.

Citation:
M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Je pense que cette période que tu dis révolue n'à tout simplement jamais existé. Du temps de Napoléon, les premiers journaux étaient déjà censuré. Les vrais acteurs de l'information sont aujourd'hui, plus que jamais muselé. Si c'est un crime de vouloir une parfaite clarté dans l'information et être considéré comme vieillot à cause de ça, j'hurle coupable !
Effectivement, j'avais oublié. Mais je pense que cela remonte plus loin encore. La censure existait déjà pour les livres. Si je me souviens bien, il y avait carrément un corps de personnes qui étaient chargées de juger l'originalité et l'intérêt d'un livre pour le public.
A tout bien réfléchir, vous avez raison, vous ne vivez pas dans un monde révolu. En fait, vous vivez dans un monde qui n'existe pas. Vous êtes un utopiste.
Touché.
Citation:

Allons, soyons sérieux un peu voulez-vous ! Comment pourrais-je éprouver tant de colère face à ce monde qui nous entoure si je n'étais pas douloureusement conscient de ce monde justement : de ses enjeux, parfois cachés. De son culte de l'ignorance. Je suis utopiste dans mes rêves de monde, dans l'idéal que j'aimerais pouvoir contempler ou effleurer de loin. Mais utopiste ? Seulement dans mon sommeil. Et pourtant parfois, je rêverais de vivre ans mon propre monde : la colère m’abîmerais moins les nerfs face à tant de choses qui vont mal dans le monde.



M. personnage via Dark Knight a écrit:
C'est là que vous vous trompez depuis tantôt. J'ai provoquer chez toi une réflexion profonde sur la société qui nous entoure, sur mon message, sur mes condamnation féroce, mais pas à un seul moment nous n'avons parlé de moi ni de ce qui m'à amené à penser comme cela. Tout ce long débat à uniquement comme fond la société, l'information, la consommation. Alors, tu te trompes, car au final, je ne suis que le porte parole d'un pourrissement intense de la société qui éclate au grand jour. Ma personne, on s'en contrefout totalement. Le fond, rien que le fond !
Fait ce que je dis pas ce que je fais ...
Touché.


Je ne vois pas en quoi cette maxime se rapporte à moi. Le débat touche le fond et même si ma condamnation, à certains moment, fut totalement incontrôlée, le fond reste le même, mes idées restent les mêmes. Je ne revêt pas de rôle médias : je n'ai rien contre ceux qui condamne et fustige ce qui leurs déplaît : je suis de ceux-là. Ce dont je suis contre, c'est la prise de position de certains médias avec souvent un enjeu. Et un but.

M. personnage via Dark Knight a écrit:
Le schéma de la communication auquel tu fais référence est incomplet. Pour moi, ce qui saute aux yeux, c'est ce message entre l’émetteur et le destinataire, c'est bel et bien lui qui est le plus important et qui brille, brille d'une putréfaction totalement juste.
Ce n'est pas un schémas de communication mais une relation de cause à effet. Quand je parle de point d'émission, c'est le point d'émission de la curiosité pas de la parole. Il n'y a donc pas de communication.
Touché.

Je peux vous concéder ce point. Prenez donc juste ma réponse par le schéma de la communication à ce que vous aviez exprimer avec votre relation de cause à effet. Car c'est bel et bien ce schéma qui est corrompu aujourd'hui. Quel autre schéma peut donc coller à la relation que les médias entraînent avec nous ? Je suis, justement, contre cette relation que tendent d'avoir nos médias face à nous : ils veulent avoir un effet sur nos actions, nos façons de penser, nos humeurs et nos espoirs. Cela n'aurais jamais du avoir lieu. Jamais.

M. personnage via Dark Knight a écrit:
Je suis totalement vieillot, parfois contradictoire, mais le mot qui me vient en bouche à la lecture de votre défense ardente est : utopie.
Effectivement, c'est une belle contradiction que vous nous faites là. Je dirai que c'est l'hôpital qui se fout de la charité sauf que dans ce cas-là vous êtes le seul en tort.
Touché.
Citation:

J'en arrive à un point où je me demande si débattre avec un produit de cette société peut véritablement arriver à quelque chose. Vous m'avez tempéré monsieur ! Mais lorsque je vous avec quelle force vous défendez votre chère société, j'en arrive à me demander si un jour les gens pourrons entendre raison. A force de débattre sur des détails et tatillonner certains termes : on oublie ce qui est réellement important : l'heure est grave, réveillez vous. Et révoltez vous contre l'obscurantisme sans cesse croissant.

Comme précédemment, je me suis amusé comme un petit fou. Dark Knight, la situation est maintenant encore plus difficile qu'avant. Dans ta situation, je ne saurai pas comment m'en sortir sans être de mauvaise foi. Mais j'ai comme l'impression que tu vas réussir sans tomber là-dedans.


Bon, j'ai essayé Enitu, tu m'avais mis dans une position plus que délicate, j'ai essayé de m'en dépêtrer tant bien que mal, mais il faut reconnaître que ressortir Mr Personnage n'a pas été des plus facile. Je me suis en tout cas, bien amusé ^^


PS : comme d'hab, les propos là ne sont pas forcément ce que je pense. Parfois même le contraire. ^^

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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Ven 25 Mai 2012 00:01 
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Ce post marquera la fin définitive de M. personnage. Si le post d'avant l'avait désarçonné, le poussant au rebord de la mauvaise foi et de l'insulte pour seul retranchement, ici, il sera complètement déconstruit. En cela, considérez les propos de la partie finale (la partie en rouge) comme la partie ultime de mon analyse sur le one-shot Occulture.


Enitu a écrit:
Je n'ai jamais parlé d'une inculcation pour devenir meilleur. D'ailleurs meilleur par rapport à quoi ? On ne devient jamais meilleur dans sa façon d'être, on évolue et on finit par changer. Il n'y a pas de jugement à faire lors d'une évolution. Mais pour en revenir au rôle de médias, je dirai qu'ils font passer des valeurs et des normes. Après qu'on les considère bonnes ou mauvaises, cela appartient à chacun de juger.
M. personnage via Dark Knight a écrit:
J'accepte votre point de vue par rapport aux médias et m'être trompé dans le message que j'ai voulu faire passer. Mais je ne peux reconnaître que les médias soient vecteurs de valeurs et de normes : je ne peux accepter cela de la part d'une chaîne où tant de facteurs se croisent et s'entre-dévorent : politique, argent, marketing. Je refuse que les médias prennent la place d'autre institutions. Pas quand tant d'éléments sont en jeux.
Les médias ne prennent pas la place d'une institution, ils sont une institution à part entière. Ils font partir des nombreux éléments qui influent sur notre habitus (pour rappel du concept, voir plus haut - dans le second quote de dark Knight et dans le pavé qui suit). Ils nous influencent au même titre de tout ce qui existe dans notre entourage. Refuser de voir en les médias un moyen de transmission des valeurs, c'est refuser la réalité. C'est bien pour ça que j'avais dit que vous viviez dans un monde qui n'existe pas, une utopie.
Mais avec cela, je ne fais que répéter ce que j'ai déjà dit et il est inutile de poursuivre ainsi.



Acte final - La fin de M. personnage


M. Personnage via Dark Knight a écrit:
Je mange une pomme. Pas d'élément qui indiquent quoi-que ce soit sur la nature de la pomme, si elle est bonne ou dégueulasse, si je fais ça dans mon lit ou sur les chiottes. Une phrase tout ce qu'il y a de plus neutre. Alors oui, effectivement, peu de fois on peut être aussi neutre, ce serait faire preuve de mauvaise foi que de le déclarer haut et fort. Alors oui, je suis totalement d'accord avec toi sur l'exemple de phrase-type ou la subjectivités entre en ligne de compte. Et ce que je reproche aux médias, outre leurs absence de neutralité (même si nous sommes tombés d’accord : être subjectif est quelque chose de naturelle), c'est l'absence même d'un cule à la neutralité : il n'existe plus, aujourd’hui, d'efforts faits pour préserver cette neutralité si fragile. On fait un amalgame de mots sans chercher à utiliser ceux les plus neutres possibles. On utilise la force des mots pour faire dans le sensationnels et le dramatique, pour influencer les gens. La part de subjectivité dû au faites que nous sommes tous imparfaits : oui. La subjectivité pour écoulé plus de tirage, favoriser un climat de tensions et exacerber la violence autour de nous, subtilement : non.
Vous vous offusquez contre un manque de neutralité (une tendance en fait), mais j'ai une bonne nouvelle pour vous. Il existe quelque chose de semblable pour peu qu'on ait de la raison -ce que je ne doute pas que vous possédiez. Cela s'appelle la pluralité (ou de la diversité si vous préférez). Ce n'est pas neutre loin de là (à l'image d'un journal présentant plusieurs points de vue au travers de ses articles), mais cela permet de se fonder une opinion. Alors c'est certes une opinion qui nous a été présenté (à ne pas confondre avec suggéré puisqu'on fait appel à la raison), et qui n'est donc pas totalement la nôtre. Mais cela permet de se faire un avis sur telle ou telle information. Avec si je puis dire, plusieurs version des faits, nous obtenons l’information de base purement objective, suivie d'un avis volontairement influencé par plusieurs médias, le tout mêlé à notre propre opinion.

Alors je me doute que vous allez monter au créneaux pour sans doute me montrer qu'il s'agit d'un détournement consumériste, mais avec ce procédé vous serez tout du moins pour votre part, protégé contre les méchants médias qui veulent faire la peau des gens. Vous pouvez même si vous le souhaitez, changer votre discours pour encourager cette façon de faire. Car le tout n'est pas de dénoncer en pensant agir mais d'encourager ce qui nous semble être positif. En bref, je vous demande à vous, condensé de colère, concentration de pessimisme, d'adopter dans votre démarche du positivisme. Tout n'est pas noir dans la société, la lumière pour peu qu'on veuille bien la voir existe aussi.

Car je le pense, c'est cela qui vous manque. A trop vouloir accuser, faire apparaître l'autre, rejeter le monde dans lequel vous vivez amèrement, vous représentez ce que vous dénoncer. Vous vous rejetez en même temps que vous reniez le monde. Vous faites apparaître votre dégoût sous le trait de la colère pour mieux cacher votre mal être de vivre dans un monde que vous ne voulez pas. Il y a donc bien mensonge comme vous l'affirmiez dans votre message initial, mais ici, il s'agit d'un mensonge à vous-même. Votre vision est filtrée, entravée. Vous prodiguez la neutralité et l'objectivité, sauf que vous ne l'appliquez pas vous-même. Votre appréhension des choses est incomplète puisque occultant ce que vous ne voulez pas voir. Et cette chose que vous ne voulez pas voir, c'est la réalité du monde, l'avenir, votre avenir. Votre regard est concentré sur ce qui vous révolte oubliant par la même occasion tout le reste. La joie, la spontanéité et surtout l'altruisme vous sont inconnues car refusant ou ne pouvant les comprendre. Vous rêvez pour mieux oublier. Vous rêvez pour mieux faire disparaître ce qui vous manque. Vous rêvez encore, pour ne pas penser à votre devenir. C'est pourquoi vous vivez dans un monde qui n'existe pas. Vous entretenez un spectre destiné à vous maintenir dans le conditionnel, dans l'utopie d'un monde enviable. Mais ce monde n'existe pas, nos discussions l'ont prouvées. L'objectivisme n'est pas, l'influence est partout, et nous nous nourrissons de cela. Le monde, la réalité, le quotidien est ainsi fait. L’interaction est constante et inaltérable. Ne pas la vouloir c'est vouloir un monde mort. Et c'est en cela que vous incarnez ce que vous dénoncer. Vous êtes un homme aveuglé par la colère et le dégoût de soi, qui agonise de ne pouvoir être, qui pourrit par le fait de ne pouvoir devenir, dans un monde qu'il rejette. Vous êtes une contradiction qui se meurt, vous êtes un paradoxe, vous êtes ténèbres et aliénation. Vous êtes l'occulture !






Mon analyse est-elle bonne ? Je ne le sais pas. Je laisse au concerné et à tous ceux qui auront le courage de se pencher sur la question le soin de répondre. Quoi qu'il en soit, cela m'a encore une fois bien amusé. Malheureusement, c'est mon dernier post pour Occulture. Malgré les efforts de Dark Knight, M. Personnage devenait de plus en plus difficile à traiter (même si je ne doute pas que Dark knight aurait relevé le défi rien que pour le plaisir de le résoudre). Mais surtout, le débat commençait à tourner en rond et les oppositions étaient de moins en moins frappantes car se répétant. En tout cas, je tiens encore à féliciter Dark knight pour avoir écrit un texte aussi riche et bien écrit. Il a, je l'espère, mené plus d'un à la réflexion. Mais je ne m'arrête pas là car le deuxième point où je ne peut que le féliciter non sans une pointe d'estime, c'est d'avoir prolongé le texte sur un débat pour essayer de mettre en valeur sa complexité et tout particulièrement celle du personnage. Je ne sais si nous avons réussi, nous avons beaucoup ressasser la même chose et pour ma part j'ai pas mal titillé. C'est ainsi que s'achève le "débat" qui aura duré 3 mois (presque 4). J'espère que ceux qui l'ont suivi auront été satisfait des échanges car ces derniers sont à considérer d'une certaine manière comme la continuité du one-shot. Donc merci pour tout ceux qui ont lu. Sur ce ...


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 Sujet du message: Re: [One Shot] Occulture
MessagePosté: Ven 15 Juin 2012 14:56 
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Enitu je trouve enfin le temps de te répondre, entre 2 examens ^^

Je ne suis pas peu fier de notre débat que nous avons poursuivit malgré la complexité et le sale caractère du personnage que j'animais et que tu affrontais. Chacun d'entre nous avons une part d'Occulture en Nous. Du moins, dans l'esprit du texte, c'est ainsi que je me l'explique : tout les maux qui accable la terre et qui énerve tant l'auteur, proviennent de nous même, et c'est ça qui le pousse à une tel colère et à un tel coup de gueule contre le monde entier.

Tout ce débat entre nous deux, surement lu que par nous deux d'ailleurs (^^) m'aura permis d'aller loin dans ma démarche d'identification au personnage : parfois très loin, surtout lorsque ça se prolonge autant de temps. Merci, Enitu, pour ta patience et ton implication, que ça soit dans mes textes mais aussi ceux des autres ! Par tes réponses, tu as fait la démonstration de tes grands talents d'écrivain mais aussi de ton esprit, fin et vif !

Je ne sais pas si je réécrirai un texte sur ce sujet. Il me semble bien trop chargé par les trois précédent, malgré le nombre de pages plutôt faible. Dès que mes exams sont fini, je vais pouvoir me faire plaisir en postant pas mal de texte qui sont en chantier deci-dela dans mon pc !

Mesdames, messieurs,

A Bientôt !

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