Ooooooooooooooook !
J'ai l'impression de ne pas avoir commenter depuis un bail.... pourtant, deux chapitres, c'est pas énorme... Raaaah, maudit Enitu, tu vas réussir à me faire dire des horreurs sur les vacances qui cassent les rythmes de parution.

Bref, aujourd'hui je vais revenir de manière un peu générale sur "Cicatrices".

Sans préambule (enfin, pas tout à fait), je commence par l'affirmer: tu te bonifie, Enitu !
Est-ce la pèriode faste du jump et plus particulièrement de Oda-sama qui déteint sur toi ???

Non, sérieusement, si au début il y avait une poignée de maladresses (et encore, pas très importantes) de language et d'équilibe scénaristique, aujourd'hui je dirais que tu peu prétendre au titre de meilleure fanfic en publication régulière, tant tas derniers chapitres sont excellents.

Bien sûr, il y a l'histoire elle même. Ca se complexifie, pour notre plus grand bonheur
d'un coté les pirates de Malovski préparent du lourd; Malovski s'épaissit d'ailleurs dans ce dernier chapitre, il flotte autour de lui un genre d'aura qui comme le dit Rahl rappelle Crow mais à un tout autre niveau. Il cache quelque chose, chose qui répondra sans doute à mon interrogation postérieure concernant la prime de Grant anormalement plus grande que celle de son capitaine.
De l'autre, Malcolm qui semble jouer avec le feu, en l'occurence cette mystérieuse organisation qui intervient providentiellement; la femme à la tête de l'Océan noir bois un étrange liquide qui pourrait être une sorte de drogue...
Bref, il y a de quoi dévelloper longtemps.

Et pendant ce temps, nos deux bâlafrés et leur nounou traversent la zone de manière un peu irréelle, un peu déconnectés des évènements aux entrepôts. C'est amusant d'ailleurs, au début ils étaient au centre de l'action, tout se déroulait sous leurs yeux (l'arrivée des pirates, le phare, Grant...) et maintenant que l'intrigue de l'attaque pirate s'est déplacée vers Analio (Pardon pour mon impardonnable erreur T_T; Analio prend d'ailleur du volume dans ce dernier chapitre, ça s'étoffe décidement) nos trois bras cassé poursuivent leur objectif personel de leur côté; trouver un medecin c'est pas très glorieux, et assez décalé par rapport à la quasi apocallypse que vis le colonel.


Outre l'histoire, il y a l'écriture, et c'est je pense là où tu marque le plus de points. Chez toi, l'éternel problème de la description qui décourage quatre-vingt-dix-pour-cent des fanficeurs en devenir (ou qui devrait, vu ce qui se passe dans le cabinet en ce début d'année) est désormais inexistant. C'est bien simple, que ça soit les marqueurs de temporalité ou les références aux sens, les éléments de description sont nombreux, agréablement imagés, évocateurs, rarement alambiqués...

Je ne releverrai qu'un seul problème, qui est plutôt une interrogation que je rencontre aussi quand j'écrit mes chapitres des regrets:



L'absence de distinction entre les dialogues et les didascalie. Parfois ça passe très bien, mais parfois le commentaire tombe comme un cheveu sur la soupe. Evidement, on n'a pas le même mode narratif, donc difficile de trouver une alternative.


Else, le gag sur la découverte du duo comique par les héros dans le dernier chapitre était magnifiquement amené, je ne l'ai vraiment pas vu venir et ils sont toujours aussi drôle.

PS: je vote Grant. Parce que réussir à rendre un méchant symphatique, c'est fort.

Tant de commentaires ! Là je n'ai qu'une envie c'est de vous poster le chapitre suivant mais je ne peux pas, j'ai fait voeux de régularité T T
En revanche en plus de vous remercier je peux vous répondre et apporter quelques précisions et voir même quelques révélations.

Se battre est un bien grand mot, mais oui techniquement ils se battent. Mais si quelqu'un les apercevait jamais il n'aurait l'idée de dire qu'ils se battent. En fait disons qu'ils se chamaillent, l'un essayant d'attraper l'autre pour mieux le jeter à la flotte (avec avis de décès au passage). Enfin ça c'est de la théorie, est-ce que Analio serait prêt à tuer un collègue insupportable mettant sa promotion en péril ça c'est une autre histoire.

Je ne sais pas ce que tu entends par ordre du templier mais il s'agit bien de la mafia. D'ailleurs j'ai donné beaucoup de détail dans ce sens que je me permet de vous détailler plus profondément :

_ vêtement noir (avec cravate blanche normalement) : Au départ portés par les gangsters américains, le style sera copié par une partie de la mafia japonaise (les gurentai = les "voyous") ayant été influencés par l'intermédiaire du cinéma.
_ tatouage : la renommée des tatouages sur les yakuzas n'est plus à faire. Le tatouage de nos jours est souvent utilisé comme moyen d’appartenance ou alors reflète simplement la perpétuation de la tradition. Car son origine remonte en réalité à l'époque médiévale (j'ai peur de dire des bêtises mais comme ça de mémoire je dirai fin 16e-courant 17e). Le shogun marquait les criminelles avec des tatouages en forme de cercle afin de signaler aux gens qu'ils avaient commis des crimes. Il s'agissait en somme d'une mise à l'écart psychologique. Autant vous dire que pas mal de criminelles étaient marqués. Etant un signe porté par nombre d'entre eux il finira par devenir un moyen de renaissance entre gangster. Puis après c'est devenu peu à peu une tradition si ce n'est un marque obligatoire et le tout a finit par se complexifier énormément (ils allaient tout de même pas rester avec des cercles).
_ Coupe en brosse : Avez-vous déjà vu un yakuza avec une autre coupe que celle-là ?
_ Phalange manquante : La mafia sicilienne pratiquait jusque dans les années 30 une incision sur les nouveaux membres. Les yakuzas quand à eux pratiquent cette coupure soit pour marquer une punition envers une désobéissance ou un manquement aux règles soit pour présenter un dédommagement.

Vous l'aurez compris il s'agit de la mafia dans le style yakuza. D'ailleurs si vous remontez au chapitre 2 vous verrez que j'avais déjà fait discrètement mention à elle, le tout appuyé par une note. En bref, l'idée de la mafia ne date pas d'hier.

Pour aller plus loin dans ces révélations alléchantes je vais vous révéler le pourquoi du nom de l'organisation :
La société de l'Océan noir ... ça sonne bien et ça fait bien sur le papier mais est-ce vraiment les seules raisons pour lesquelles j'ai choisi ce nom ? Et bien non ! La société de l'Océan noir ou de son vrai nom la genyosha (et non la genyosa comme l'a marqué wiki) est en réalité le premier groupe ultra-nationaliste moderne du Japon. Il se démarque par le fait qu'il est à l'origine de la fusion entre extrémiste de droite et gangsters. Sa date de création pour que vous le situiez dans le temps est 1881. Vous voyez maintenant le parallèle avec les partis en présence. Par contre naviguant à court terme, je ne sais pas jusqu'où le parallèle mènera. Au fait soyez rassuré, il ne s'agit pas de spoil et il est hautement improbable que vous puissiez prédire la suite (ou alors si vous réussissez je vous tire mon chapeau).

Il est vrai que ça manque dans One Piece mais normalement ça aurait dû apparaître avec Shiki. A défaut d'avoir cet arc on a Strong World, c'est déjà pas mal je trouve. Surtout que l'on a la cérémonie du saké comme rituel d'entrée, pour un film d'animation à visée commerciale réussir à caser ça pour montrer le système oyabun-kobun ("père"-"enfant") et ainsi montrer l'obsolescence d'un système révolu et ancien c'est tout bonnement excellent (en même temps Oda a participé donc ce n'est pas étonnant).

Wander Tony, tu étais curieux à un moment donné de connaître mes inspirations et bien voilà une partie.

Oui effectivement comme tu le dis ça tombe comme un cheveux sur la soupe, faudrait que je fasse attention. Merci de me l'avoir signalé.

Content de l'entendre. En effet, j'adore les descriptions rondement menées avec des tournures recherchées (peut-être parfois trop). En tout cas je prends beaucoup de plaisir à les écrire et à me relire.
D'ailleurs puisque je suis bien partit pour me livrer, ce que je recherche aussi en faisant ces descriptions est d'influer sur l'état du lecteur et de susciter des émotions, autrement dit il s'agit d'un de mes objectifs. Ambitieux n'est-ce pas ? Je suis pour l'instant amateur mais je ne désespère pas m'améliorer encore et encore jusqu'à affiner ma plume et être capable de produire ces émotions - comme les plus grands écrivains en fait.

Dans ce cas je vais y remédier radicalement grâce à une autre révélation (qui n'en est pas une si on réfléchit bien). Malovski est inspiré de plusieurs personnages One Piece : Urouge et Barbe Rousse. Le tout mélangé avec une pointe de culture scandinave. A côté de ce mastodonte de 2m30 et de largeur=2hommes (c'est plus facile de raisonner comme ça) Grant fait pâle figure niveau corpulence.

Oui sans modestie aucune, j'avoue sur ce point là m'être moi-même impressionné tant c'est bien amené et tant c'est bien utilisé.

De ? ... mais je suis en train de prendre la grosse tête ma parole !
Vite ! Quelqu'un une critique négative !
...
...
Tant pis ! Si personne n'agit je me descendrai moi-même !

1 _ Alors c'est bien beau Enitu de complexifier la situation mais as-tu pensé à éclaircir tout ça ?
2 _ De quoi ? oO
1 _ En somme as-tu pensé à des explications et un dénouement ?
2 _ ... Mince ! J'ai oublié !
1 _ C'est bien ce que je pensai - -'


Autrement dit, j'ai encore du travail devant-moi puisque vient la partie la plus difficile : répondre à toutes les questions en suspend et leur donner un tout cohérent. Bref, on m'attend au tournant.

Voilà c'est la fin si on peut dire des révélations première partie. On va dire que c'était mon cadeau de noël et mon excuse pour vous avoir fait patienter pendant si longtemps (puisque apparemment certains commencer à s'impatienter).

Sur ce,

Je m'aperçois que dans le feu de l'action je n'ai pas été très sévère avec moi-même, alors je vais la refaire :

1 _ Enitu es-tu tout ouïe ?
2 _ Il me semble en effet.
1 _ Tant mieux. Ta fic comporte de nombreux points à améliorer ou à refaire. Les transitions sont mal faites, certaines phrases sont trop lourdes, tu as la fâcheuse habitudes de commencer par un nom propre et d'enchaîner avec un adjectif et ...
2 _ Mais j'ai toujours fait comme ça !
1 _ Je ne veux pas savoir, c'est agaçant de voir toujours cette même construction, sais-tu faire autre chose ?
2 _ Je ...
1 _ Et pour finir certaines réactions peuvent être qualifié de narm.
2 _ T T


Voilà qui est mieux maintenant, mon ego a pris un coup ça devrait le calmer quelques temps. Mais ... Tiens ! Je n'avais pas vu, j'ai dépassé les 2000 vus ! Ouh là ! Je risque de rechuter dans la vantardise plus vite que prévu !


Trop tard je m'y adonne de nouveaux avec ce chapitre :



Chapitre 13 : Tensions


Quartier des affaires Est


_ Alors comme ça vous allez chez Mallobus ! S’exclama stanley avant de se faire interrompre avec force par le sergent-chef :
_ C’est pitoyable ! Se faire blesser et perdre contre un pirate. Caporal vous devriez avoir honte !

En entendant le sergent-chef, Conray baissa la tête. Ses hommes étaient mort, il n’avait rien pu faire pour empêcher leur décès et pour finir en beauté, il n’avait même pas pu les venger. Il se sentait moins que rien, indigne et faible. Il avait beau avoir le grade de caporal cela ne l’empêcher pas d’échouer, ou plutôt, en tant que marine, de faillir à sa tâche fondamentale qui était de faire respecter l’ordre et la justice. Conray se sentait mal, très mal. Il avait en lui une sorte de poids qui pesait sur tous ses mouvements et qui le rongeait de l’intérieur. Cette sensation lui était insupportable. Il aurait préféré pour conjurer ce sentiment d’impuissance mêlé de culpabilité de le substituer avec une douleur physique supplémentaire, quitte à souffrir le martyr. Mais malheureusement, on ne pouvait se séparer de cette sensation à l’aide de tour de passe-passe. Un des rares moyens de s’en défaire, Conray l’avait compris, était l’oubli pur et simple. C’est ainsi qu’avec la venue des deux enfants, il avait trouvé une tout autre préoccupation qui lui permettrait, il l’espérait de tout son être pour peu qu’il lui en resta, d’oublier sa faute pour toujours. Il voulait en clair ne plus jamais y repenser. Et cela quitte à faire les choix les plus absurdes et les plus dangereux pour rester avec les enfants. Tandis que Conray se sentait déjà profondément fautif le sergent-chef déclara de plus belle faisant honneur à son extrême sévérité :

_ Vous ne devriez même pas être caporal ! Vous n’êtes qu’une merde ! Un déchet ! Quand on rentrera à la base je m’occuperai personnellement de votre rétrogradement !

A ces mots injustes, Conray se sentit dans un plus profond désarroi encore. Comment pouvait-il lui faire une telle chose ? Il avait travaillé si dur pour en arriver là ! Alors que les larmes montaient en lui et menaçaient de sortir Silann offusqué par tant d’injustice intervint :

_ Il nous a tout de même protégés, la preuve on est vivant !

Grolgoï qui ne lui avait prêté aucune attention jusqu’à lors l’observa et après quelques instants déclara haussant encore plus la voix :

_ A qui crois-tu parler le nabot ! Je suis ton supérieur ! Puisque tu fais preuve d’autant d’irrespect, tu subiras le même sort que ce merdeux de troufion prétentieux !

Silann toujours animé par tant d’injustice et de méchanceté répondit avec provocation :

_ Vous ne pourrez rien me faire, je suis déjà un homme de corvée.
_ Dans ce cas, je m’arrangerai pour que tu le restes toute ta vie !

Stanley, devant cette dispute hésita à intervenir. Il n’avait pas du tout envie de se mettre encore plus à dos le sergent-chef. Il le trouvait déjà bien assez pénible comme ça. Néanmoins, si la situation continuait de s’envenimer ils perdraient encore plus de temps. Ce genre de détail, le sous-lieutenant le savait pertinemment, pouvait à terme se révéler capital pour la réussite de la mission et de ce fait pour son avancement. C’est ainsi que Stanley intervint en parfait médiateur :

_ Sergent-chef Grolgoï vous y aller un peu fort ! Il nous arrive tous un jour ou l’autre de commettre des erreurs. Je pense que vous devriez reconsidérer votre propos envers le Caporal. De plus, vous avez été profondément injuste envers cet homme de corvée qui ne faisais que donner son avis et à aucun moment ne vous a manqué de respect. Présentez-lui vos excuses.
_ Plutôt crever ! Répondit sèchement Grolgoï.

Stanley s’attendait à cette réponse. Il aurait dû tourner sa phrase autrement mais voulant que ce conflit absurde cesse au plus vite continua sur sa lancée en lui offrant une nouvelle chance de s’en sortir :

_ Sergent-chef, j’ai été particulièrement clément avec vous jusqu’à présent, mais je ne continuerais sans doute pas toujours comme cela. Vous n’avez pas le choix, présentez-lui vos excuses.

Ayant conscience que sa phrase ferait sans doute de nouveau chou blanc, il reprit en prenant un ton encore plus autoritaire :

_ C’est un ordre !

En temps normal, tout bon marine de grade inférieur se serait soumis sans broncher. Mais cela n’était pas le cas du sergent-chef qui comme à son habitude continua provoquant toujours plus :

_ Et sinon quoi ? Vous allez faire les yeux doux au vice-amiral comme vous avez l’habitude de le faire ? Laissez-moi rire !
_ Sergent-chef vous venez de griller votre seule porte de sortie. Sachez que je suis plus gradé que vous et que je n’ai nul besoin de passer par le vice-amiral pour vous démettre de vos fonctions. De retour à la base, soyez-en sûr, vous recevrez une sanction à hauteur de votre comportement déplorable.

Grolgoï s’entêtant dans une situation qu’il savait perdue d’avance lança comme pour avoir le dernier mot :

_ Venant de vous, j’attends de voir ça !

Devinant le petit jeu futile auquel voulait le conduire le sergent-chef le sous-lieutenant l’ignora. Il avait déjà lancé sa menace et perdre du temps ne le mènerai à rien sinon à l’échec de la mission.
Matt aurait bien voulu réagir lui aussi pour défendre le caporal, mais il n’avait pas osé élever la voix par manque d’assurance et surtout du fait qu’il avait été réduit au silence quelques minutes plutôt par la réprimande du sous-lieutenant à la suite de sa remarque. Il était néanmoins content que tension retombe. Stanley qui voulait rattraper le précieux temps qu’ils avaient perdu déclara :

_ La maison du docteur Mallobus est sur notre route, connaissant le personnage il doit y être encore. Nous vous conduirons donc chez lui.

Tandis que le caporal le remerciait plus que nécessaire, Grolgoï qui n’avait pas fini de faire des siennes déclara :

_ Moi je reste ici !
_ Comme vous voulez, mais nous on part. Répondit le sous-lieutenant qui en avait plus qu’assez de Golgoï, et qui de ce fait était content de s’en débarrasser.

A peine n’eurent-ils pas fait un mètre que le sergent-chef commença à les suivre en grognant comme à son habitude.


Quartier des affaires Est – un peu plus loin


La troupe de pirates menée par Malovski bien que marchant bon train s’arrêta d’un coup.

_ Qu’est-ce qui se passe ? Nous sommes arrivés ?
_ En effet, Grant. Répondit Malovski. A partir de maintenant vous ferez ce qui vous sera demandé de faire. Nous sommes les invités après tout.
_ C’est pour "l’affaire" que vous deviez régler je suppose …

Malovski ignora la remarque. Accompagné de son sourire habituel il partit en direction de la porte. Cette dernière était assez grande de telle manière que même Malovski aurait pu rentrer sans se baisser. Outre son immensité, la porte était faite d’un bois noir qu’on aurait pu par sa brillance et son reflet bleuté facilement qualifié de jais. La poignée contrairement au bois était simple et sans ornementation ne révélant ainsi aucun signe de richesse. De la même façon les gons étaient d’un fer basique et contrastait de ce fait avec l’apparent luxe du bois. Situé en bas de la porte, autrement dit à hauteur d’homme, se trouvait un judas composé d’une simple lamelle de fer. Malovski toqua. Quelques instants plus tard l’immense porte s’ouvrit révélant ainsi un homme vêtu de noir arborant un tatouage vert et rouge à hauteur d’épaule.
Malovski à cette apparition se tourna vers ses subordonnés et leur fit signe d’entrer.

Une fois à l’intérieur, la petite troupe s’engagea dans un long couloir faiblement éclairé à l’aide de lampions incrustés dans le mur. De ce fait, la lumière qui s’en dégageait était à la fois pâle et oscillante. Après quelques instants, ils arrivèrent dans une vaste salle qui, de la même façon, était faiblement éclairée par de petits lampions suspendus au plafond. Au centre de cette salle se tenait une table basse à laquelle semblait confortablement installée une silhouette. Cette dernière, entourée par une quarantaine d’hommes figés comme des statues fit claquer ses doigts d’un coup sec ce qui eut aussitôt pour effet de remettre en marche le guide qui s’était arrêté à l’entrée. Arrivé à proximité de la silhouette, l’homme se pencha en avant puis se retira discrètement. Cette dernière contrairement ce à quoi s’attendait les pirates s’avéra être une femme. Son visage fin pris en étau par une longue chevelure ondulante d’un noir corbeau était d’une extrême beauté. Ses yeux à l’inverse de sa relative pâleur étaient d’un marron où l’on pouvait, si l’on regardait bien, apercevoir une lueur rougeâtre. De la même façon ses lèvres d’une volupté transcendantale n’étaient ni trop volumineuses ni pas assez. Outre sa grande beauté, cette femme qui à présent faisait tournoyer l’étrange liqueur bleue contenue sans sa coupe n’était vêtue que d’habits communs comme pour contrebalancer sa mystique splendeur. Après avoir finis son verre, la femme observa tour à tour les pirates avant de déclarer d’une voix douce mais néanmoins plate :

_ Vous êtes finalement arrivés … Vous en avez mis du temps.

______


_ Ouh le méchant petit Grolgoï ! Ce n'est pas bien ! Vilain !
_ T'as finis de me traiter comme un animal ? Et au fait je ne suis pas petit !
_ Mais c'est que tu me réponds en plus, à moi ton créateur !
_ Créateur !? Ben voyons ! Créateur de mes deux oui !
_ Tu es grossier en plus !
_ Bien sûr "Créateur", c'est toi qui m'a créé.
_ Mais je ne t'ai jamais voulu aussi insolent envers moi !
_ Faut voir. Tu ne voulais pas qu'on te rabaisses au début de ce post ?
_ Ce n'est pas pareille, c'était dans un but humoristique !
_ Et moi je suis le seigneur des pirates !
_ Ou sinon seulement un personnage capricieux d'un certain âge qui a la taille d'un nain.
_ Je ne suis pas PETIT !
_ Ahh ! Tellement facile à manipuler ... Je pourrai peut-être te vendre, à ce qui parait un nain peut se vendre 700 000 berrys au marché aux esclaves ...
_ Tu n'oserais pas ! (paniquant)
_ Faut voir, tu t'excuses pour toutes les méchancetés que tu as dites dans ce chapitre ?
_ Non !

Je vous annonce chers lecteurs/lectrices que suite à un petit problème technique le sergent-chef Grolgoï quittera la fic. Si jamais vous avez un avis à donner c'est maintenant. Selon vos avis je pourrai peut-être revenir sur ma décision. La vente aura lieu dans deux semaines.

Je m'en remets donc à vous pour ce choix de toute évidence cornélien

Cool le nouveau chapitre


En ce qui concerne Grolgoï, je commençais à le trouver sérieusement trop teigneux et purement mauvais, donc ça ne m'embête pas que tu le retires... à condition que sa "disparition" soit un minimum sanglante

Non, je rigole, tant que sa disparition est scénarisée ça ne me dérange pas.

En tout cas, très bon chapitre ! La rencontre entre les pirates et la mafia ! Ca annonce du lourd !

Je ne m'attendais pas à une réponse sous cette forme - - ' Il s'agissait d'une plaisanterie (plutôt une demi). Je n'ai pas l'attention de retirer Grolgoï de la fic. En revanche ton impression tombe à pic car j'imagine que tu ne dois pas être le seul à penser ça. Ça me donne un indicateur du taux de y'en-a-marre-de-Grolgoï présent.

Après coup ça ne m'étonne pas trop que tu penses ça de lui. Ce chapitre est le début de la rupture entre la période de transition et la dernière partie de l'arc, autrement dit j'ai presque fini de mettre tous les éléments en place pour lancer la dernière partie. Ce chapitre s'inscrit dans cette optique : je mets doucement de côté l'aspect comique de le petite troupe. Ça a commencé avec le chapitre précédent avec le quiproquos (oui je conçois que le côté sérieux est à peine perceptible) et ça va augmenter au fur et à mesure. De la même façon Grolgoï répond aussi à cette évolution. Il passe de bouffon à salop (veuillez m'excuser mais c'est ce qui me vient à l'esprit pour le caractériser maintenant). De plus ce côté intransigeant du personnage avait été annoncé dès le début (redouté par tous les marines) et dans le chapitre précédent (même chose + liaison avec ce chapitre). Au final ton appréhension du personnage est parfaitement logique (à noter que j'ai aussi abusé de son potentiel comique --> bourde de débutant).

Au fait, tout à l'heure j'ai utilisé demi en ce qui concerne la plaisanterie car il y aura bien un "retrait" de Grolgoï. Ce chapitre signale aussi son apogée, c'est la première fois que je le mets autant en avant. Il y aura donc, suite logique, un effacement dans le temps (et puis de toute façon ce n'est pas lui le personnage principal, non mais !). Néanmoins il sera toujours présent.

Seul point négatif ma plaisanterie n'a pas été comprise ! T T

C'est bien dommage Cicatrice n'est pas allé très loin dans les D-awards 2011 meilleur sujet du cabinet d'écriture (je remercie néanmoins beaucoup les 3 personnes qui ont voté pour moi). Mais je ne désespère pas car l'année prochaine si Cicatrice est présentée je ferai mieux, la fic est encore jeune. D'ici là bien des choses se seront passées.

En parlant de ça qu'est-il advenu de Grolgoï ? Malheureusement il ne sera pas radié de la fic (voyez je sauve mon échec). Plutôt que les enchères j'ai trouvé un particulier qui était très intéressé. Afin qu'il ait connaissance de la marchandise je lui ai présenté Grolgoï. Pendant qu'il faisait connaissance avec son futur achat je me suis absenté quelques minutes. A mon retour, alors que je rentrai dans la salle, l'acheteur ressortait de cette dernière en courant les larmes aux yeux. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais le résultat fut que je n'ai pas pu le vendre. Depuis tout le monde semble être au courant de la renommée de Grolgoï en tant que mauvaise marchandise. Bref, plus aucun acheteur. A regret, faute de ne pouvoir le garder chez moi j'ai dû le remettre dans le bureau [Fanfic] Cicatrice.


Maintenant le chapitre :



Chapitre 14 : Attentes


Alors que la petite troupe marchait, Stanley devant, suivis de Matt, Silann, Conray et pour finir Grolgoï toujours loin derrière, une haute et fine silhouette apparut au loin. Contrairement à l’idée qu’on aurait pu se faire d’une silhouette normale, cette dernière zigzaguait, allant brusquement sur la droite puis changeant soudainement de direction pour pointer dangereusement vers la gauche. Une fois de plus interloquée par ce phénomène étrange, les marines s’arrêtèrent avant qu’une voix ne s’élève pour poser la question fatidique :

_ A votre avis c’est un pirate ?
_ Avec cette démarche, il y a de forte chance. Répondit le caporal à Matt.

Silann inquiet demanda :

_ Vous êtes vraiment sûr qu’il s’agit d’un pirate ivre ?
_ A vous entendre, tous les pirates sont des ivrognes ! S’étonna Stanley. Pourtant ils ne sont pas tous comme ça.
_ Vraiment ?! S’étonnèrent les deux enfants qui ne s’étaient toujours représentés les pirates que comme ivres.
_ Bien sûr. Répondit le sous-lieutenant. Tous ne sont pas des êtres pendus à leurs bouteilles.
_ Mais pourtant ce sont hors la loi !
_ L’alcool ne fait pas d’eux des criminels.

Matt qui essayait de comprendre de son mieux déclara :

_ Alors ça doit être l’inverse !

Stanley devant cette réponse naïve ne put s’empêcher de rire.

_ Ce qu’ils disent n’est pas forcément faux, mon sous-lieutenant. Nota Conray. Pratiquement tous les pirates que j’ai pu croiser étaient des ivrognes assoiffés d’alcool. Sans parler de leurs attitudes qui étaient des plus déplacées.
_ Si je comprends bien, selon vous, quiconque à un comportement criminel ou déplacé doit forcément être un alcoolique ?
_ Oui. Répondirent les enfants et Conray d’une seule voix.
_ Alors comment expliquez-vous le comportement de ce nabot qui ne boit pourtant pas une seule goutte d’alcool ? Demanda-t-il en pointant Grogoï qui approchait.

Un court silence se fit. Ce fut Conray qui le premier brisa le silence en répondant avec sa mauvaise foi habituelle :

_ Il y a des exceptions à tout !

Grolgoï qui venait d’arriver et qui naturellement avait entendu l’allusion à sa petite taille s’exclama :

_ Qui a dit que j’étais un nabot ! Vous, les mioches de corvée ? Demanda-t-il en pointant Silann et Matt. Ou bien vous, l’incapable merdeux ? Demanda-t-il à nouveau, mais pointant cette fois son doigt vers le haut pour désigner le caporal.
_ Non c’est moi. Déclara le sous-lieutenant. Vous avez quelque chose à redire ?
_ Je ne suis pas petit !
_ Vraiment ? Et vous êtes quoi alors ?
_ Dans la moyenne.
_ Vous avez combien de moyenne de référence ?! S’interloqua Stanley. La dernière fois vous aviez dit que vous étiez plus bas que la moyenne !
_ Jamais je n’ai dit ça ! Nia Grolgoï.
_ Tiens ! S’exclama Matt. Alors ça veut dire que moi aussi je suis dans la moyenne, comme vous.

Alors que Grolgoï allait répondre avec force et allait user de sa sévérité légendaire une voix se fit entendre :

_ Maiiis j’vous reconnaiiis. Vouus êtes l’sous-lieuut’ant ! Eeet puis y’a l’sergent-chef Grogoï.
_ C’est Grolgoï ! Espèce de sac à vin ambulant. Corrigea le sergent-chef.
_ Ah ! Je savais bien qu’il était bourré ! S’exclama Conray. Après tout je ne suis pas caporal pour rien.
_ Vous dites ? Demanda le sous-lieutenant.

Le caporal se souvenant que ce dernier était d’un grade son supérieur au sien et qu’il venait d’avoir tort se rectifia :

_ Euh … Je disais : celui-là, on l’avait oublié !

Les enfants, devant cet homme eurent un pincement au cœur. En effet, cela ne leur rappelait que trop bien le jour où le Vieux Mirroi avait été tué. L’odeur d’alcool qui émanait de cet homme était similaire à celle des pirates, sinon la même. Chaque bouffée d’air qui exhalait de sa bouche puait. L’air ambiant autour de lui puait. Ses vêtements de la même façon puaient. Absolument tout chez lui puait. L’émanation qu’il dégageait - assurément celle de l’alcool - était mêlée à quelques autres qui semblaient sans s’y méprendre être celle de la sueur, de la crasse et d’une autre non identifiable. L’odeur, était tellement forte qu’elle irritait le nez et se répandait par vague nauséabonde dès lors qu’il ouvrait ne serait-ce qu’un peu la bouche jusqu’à les éclabousser, les submerger et finalement les inonder tout entier. La présence d’une personne ivre les mettait mal à l’aise. Très vite ils firent quelques pas en retrait jusqu’à se placer derrière Stanley et Conray, cherchant par la même occasion à échapper aux flots continus d’air alcoolisé qui se répandaient dans l’air. Mais l’homme, malgré son ivresse, aperçu le comportement des enfants et déclara avec une voix horriblement mélodieuse :

_ M’faut paas à aavoir peuur ls’enfannts !

Puis il remarqua dans un très bref éclair de lucidité les blessures du Caporal et de Silann. Dès lors, il s’avança en déclarant :

_ Maiiis vous êêêtes blééssés ! Aaatendez ! J’vaiis vous soignez.

L’homme commença alors à s’approcher des enfants d’un pas hasardeux. Matt et Silann, au fur et à mesure que ce dernier avançait, continuaient de reculer. Devant cet être ivrogne puant la sueur et l’alcool, leurs visages, arborant pourtant à peine quelques minutes plus tôt la joie et la bonne humeur se transformèrent pour céder place aux expressions du dégoût et de la peur.
Le caporal qui voyait bien que la réaction des enfants n’étaient pas naturel se mut de façon à s’interposer, mais il eut à peine commencé son geste que le sous-lieutenant l’interrompit en s’exclamant :

_ Mais vous êtes ivres Docteur Mallobus !
_ Moiii ? Paas du touut ! D’ailleuurs j’boiiis jaamais d’alcooool.
_ Vous savez pourtant très bien que vous ne supportez pas l’alcool ! Combien avez-vous bu de bouteilles ?
_ Auucuuune ! J’bois pas d’alcoool j’vous diit!
_ Quel dialogue riche ! Les grands esprits se rencontrent !

Stanley, bien que voulant répondre au sergent-chef pour le remettre à sa place prit sur lui et l’ignora une fois de plus.

_ Mais pourtant vous êtes bien ... Oh et puis zut ! Au fait, Docteur Mallobus …
_ C’est moiii !
_ Pourquoi êtes-vous dans la rue plutôt que chez vous ? Vous savez sans doute qu’il y a une attaque de pirates.
_ C’piraates ?! M’ont chaassés d’chez moiii alors que j’allaiis cheercher une bouuteille à l’caave !
_ Quoi ! Il y a des pirates de ce côté-là du fleuve ?! S’exclama le sous-lieutenant.

A peine eut-il prononcé sa phrase que des bruits se firent entendre au loin pour s’estomper aussitôt. Mais cela avait suffi pour attirer l’attention de Silann qui regardait à présent en direction de ce bruit passé. La rue était bien dégagée et offrait de ce fait une bonne vision d’ensemble. La luminosité était assez forte, mais pas aveuglante pour autant, car le soleil depuis quelques minutes était voilé par des nuages qui semblaient avoir élu domicile sous ce dernier. L’air à présent était plus frais, et de petites bourrasques venaient par moment s’engouffrer dans la rue en grondant avec force. Silann observa avec attention la rue mais ne vit dans un premier temps rien. C’est en redoublant d’effort qu’il vit ensuite quelques mouvements d’ombres au loin, puis un instant après, une sombre masse grouillante. C’est alors qu’il recula de nouveau, mais cette fois-ci en sens inverse, se rapprochant alors dangereusement du docteur ivre. Prenant conscience qu’il se tenait à proximité de ce dernier, il s’en écarta vivement et déclara enfin en tremblotant légèrement :

_ Ils arrivent, les pirates arrivent !
_ Quoi ! S’exclama Stanley et Conray surpris par cette soudaine affirmation.

Le sergent-chef empoigna alors sa longue-vue accrochée dans son dos et la sortit non sans mal avant de la porter à la hauteur de son œil droit. C’est ainsi, que soutenant de sa main gauche et ajustant de sa main droite, le sergent-chef qui se sentait l’âme d’une vigie, ou plutôt devrait-on dire dans son cas d’une girouette, observa attentivement les contrées lointaines. Il vit, perché en haut de son immensément grand mât, diverses choses dont plusieurs bases d’étal, de pieds de chaises et de bas de portes. Mais alors qu’il poursuivait son observation extralucide, quelque chose vint attirer son attention. Il ajusta sa lunette et zooma sur cette masse grouillante qui approchait. Il vit alors ce qu’avait prédit une minute plus tôt le nabot : des pirates arrivaient !

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Note : Chapitre comique contrairement à ce que j'avais annoncé avant. Mais néanmoins c'est le dernier de ce genre, j'espère donc que vous en avez bien profité.
J'ai quelques suspicions sur une baisse de qualité pour ce chapitre notamment avec une mauvaise transition entre passage dit comique et passage sérieux. Pourriez-vous me donner vos avis sur ce point ?
En revanche si ce chapitre vous paraissait moins bien que les précédents, le suivant vous paraîtra forcément mieux, je vous le promet et vous le garanti.
Sur ce j'attends vos réponse (s'il y a) et vous donne rendez-vous dans deux semaines pour un chapitre de qualité.

Hop un nouveau chapitre !

Bon, tu as dit que tu voulais un avis sur ce chapitre - je suppose que tu en veux un sincère, tant qu'à faire ^^ Alors voila :

Tu parles d'une baisse de régime, d'un chapitre qui pourrait moins plaire. Et bien je vais utiliser une comparaison qui me paraît appropriée, et qui te fera comprendre mon ressenti : ce chapitre était un peu comme les chapitres de transition de One Piece - comme celui qu'on a eu il y a une semaine et demie, en quelque sorte. C'est le genre de chapitre qui ne fait pas beaucoup avancer l'histoire, donc qui n'est pas pleinement satisfaisant, mais qui compense par d'autres qualités - plus d'humour que d'habitude, par exemple. J'espère que tu as bien compris la comparaison ^^

Sinon, en termes d'écriture, c'est toujours la même qualité, rien à reprocher. Pressé d'avoir la suite ! Et que la situation de Matt et Silann commence à se démêler ^^

Merci encore pour ton travail, je suis toujours impatient le Week-end venu (1 semaine sur deux, forcément) de lire le nouveau chapitre. Et tu m'as donné encore plus l'eau à la bouche en disant que le prochain sera très bon !

C'est un comble ! Les lecteurs (oui Sanjilopus j'ai vu ton post-éclair, pas la peine de le nier ^^) sont plus satisfait que moi, auteur.

J'ai pas l'impression que ce soit ça ce qui soit à l'origine de mon mécontentement pour ce chapitre. Je pense que c'est le fait qu'il soit trop humoristique. Il faut dire que je l'ai écrit il y a tellement longtemps (juste avant les vacance de noël si j'ai bonne mémoire) ... Depuis j'ai continué et je suis passé à autre chose. Du coup quand je compare avec la suite ce chapitre creux et drôle, ça fait un contraste assez grand.

Je devrai arrêter de parler parce qu'à force de vous dire que la suite est mieux vous risquez d'être déçu si vous n'aimez pas.

Je suis content que tu me dises ça parce que il y a certains passages que j'ai pas mal travaillé (la puanteur du docteur et la chute de fin avec Grolgoï même si pour ce dernier je l'ai fait principalement sous le coup de l'inspiration, ce sont les détails qui ont été compliqués).

En tout cas, merci d'avoir répondu en tout franchise et de continuer à suivre cette fic perdante (traumatisme des D-award T T)


Edit : Cette fois-ci vu ! Tes messages m'ont fait doublement plaisir ^^
Merci.

Super les chapitres ^^ j'aime tOn style d'écriture j'aime ton écriture super bien écrit félicitation j'ai hatte de lire ton nouveau chapitre !

Pour résumer la situation: je ne connaissais pas; j'ai tout lu d'une traite.

Juste quelques fautes d'orthographe qui trainent encore par ci par là le long des chapitres, et les descriptions qui parfois sont superflues (oui monsieur, y a qu'à Conforama qu'on décrit aussi précisément les portes), mais l'histoire et les personnages sont carrément accrocheurs, avec un développement psychologique plus qu'intéressant. Et non, par pitié, Enitu, n'arrête pas de faire de l'humour! C'est tellement rare de lire un récit où l'humour fait si souvent mouche... Ne nous prive pas de ce plaisir, pitiéééé!
Brèfle, j'attends avec impatience le moment où nos deux héros vont enfin entrer sérieusement en scène. Ainsi que le prochain chapitre (ben vui, chaque chose en son temps).

Edit@Dark Knight: toi aussi, tu n'as plus rien à faire depuis que tu a été éliminé de l'épreuve 8.2? :p

J'ai tout lus d'une traite Enitu, et je dois te dire que cette fic est vraiment super ! Bravo !
J'ai vraiment ressentit, au fil des chapitres, une amélioration de ta part, ton écriture devient de plus en plus fluide tout en amenant des éléments plus complexes dans ton histoire ! C'est juste excellent !
Tes personnages sont de plus en plus travaillés et tu intègres des perso vraiment amusant ou charismatique ! Super !!

En plus de tout cela, tu arrive à utiliser l'humour de bonne façons, tu ne tombe pas dans l'exagération et il est souvent super bien amené !
Bref, continue, franchement, c'est une très bonne fic !

Je savais bien que ça me tomberait dessus un jour ou l'autre.
[...]

Niark niark niark ! Fini, plus jamais d'humour !
Plus sérieusement, évidemment que l'humour sera toujours présent. Je disais juste que ce genre de chapitre basé presque exclusivement sur l'humour ne verra plus de si tôt le jour.

Effectivement, je suis passé de novice à amateur. Ce qui fait la force de cette fic est -je le pense- sa construction. J'ai trouvé une bonne intrigue et réussi à construire un joli petit monde (au passage, merci à Oda pour ce principe d'île-monde). Maintenant, il me reste la "déconstruction" dans le sens où il va falloir que j'apporte des solutions aux mystères soulevés. Je pense qu'il s'agit de la partie la plus difficile dans un récit car il faut non seulement que ces solutions soient cohérentes avec l'histoire mais aussi qu'elles passionnes les lecteurs. Les gens qui lisent cette fic s'attendent à une qualité similaire à ce qui a été fait jusqu'à maintenant. Si l'élément de résolution n'est pas à la hauteur de toutes les étapes précédentes (dans le schémas narratif) cette construction ne sert à rien. En clair, une construction d'une histoire n'est rien sans sa conclusion. Bref, on m'attend au tournant.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas se réjouir trop vite. Ce que j'ai fait de mon point de vue personnel est je le pense "bien" (même si certaines choses seraient à refaire) mais ce n'est pas suffisant. Je met bien entre guillemet car non pas que je prenne le terme avec des pincettes, mais parce que ça ne sera véritablement bien (et même mieux je l'espère) qu'avec la suite et à terme avec la fin.

j'ai l'impression d'être un peu rabat-joie "^^


Merci à vous deux cher perdant (où comment remuer le couteau dans la plaie) pour vos commentaires. Sur ce à dans deux semaines !

Je confirme, profite du succès de ta fic car tu le mérite. Aie confiance en toi et en ton récit, tu es à l'origine de tes personnages, de ton histoire, de ton monde (même s'il à été repris d'Oda), c'est toi qui le contrôle. Ne laisse pas ton histoire avoir l'ascendant sur toi, je suis certain que tu parviendra à une conclusion à l'image de ce que tu as produit jusqu'ici : satisfaisante, logique et peut-être même amusante ! J'ai confiance ;)

Quant à ta boutade, fais gaffe à toi, il se pourrait bien que je sois sniper dans l'épreuve 7

Merci à tous pour vos commentaires.

Aujourd'hui est un jour un peu spécial puisque je suis inscrit depuis un an sur le forum, "youpie" comme on dit ! On s'en tamponne l'oreille avec une babouche me direz-vous et bien vous avez totalement raison, d'autant plus que j'ai mieux à annoncer (roulement de tambour) : Avec ce chapitre on rentre dans la dernière partie de l'arc (ça a intérêt à plaire vu toute la propagande que j'ai faite depuis quelques semaines).

A l'ordre du jour :
_ Un nouveau sondage est apparu comme vous l'avez peut-être remarqué. Je vous demanderai si ce n'est pas déjà fait de lire ce chapitre avant de voter.
_ Le sondage précèdent a été répertorié. Je lancerai un ou deux sondages portant de nouveau sur "quel est votre personnage préféré" d'ici la fin de l'arc. A la fin de celui-ci, si les sondages sont assez représentatifs j'illustrerai l'évolution avec un graphique (ça peut être intéressant).


Vient donc maintenant le chapitre tant attendu par vous et tant redouté par moi :


Chapitre 15 : Éloignements


Quartier des affaires Est


Matt en entendant cette annonce tressaillit. La peur des pirates l’envahissait peu à peu. Il essayait de lutter de son mieux afin de rester fidèle à sa promesse faite le jour même, mais la peur continuait à l’envahir peu à peu. Il y avait de plus cette odeur pestilentielle qui flottaient dans l’air et qui lorsque le vent se mettait à souffler lui bondissait violement au visage. La combinaison de pirates et de la puanteur de l’alcool lui rappela soudain le jour de la mort du vieux Mirroi. Et comme guidé par une main invisible, il se mit automatiquement à regarder la cicatrice logée sous son bras. Il ne tarda pas alors à revoir toute la scène du meurtre par images désordonnées et à en ressentir chaque instant, comme s’il y assistait une seconde fois. L’odeur et les clapotis du sang sur le sol, le son de l’air fendu en deux par l’épée, les derniers gémissements du vieux Mirroi, l’odeur du bois, les hurlements de douleur, les ricanements intempestifs des pirates, l’odeur de l’alcool, le grincement de la porte, le bruit de la vaisselle cassée, tout cela à présent le traversait, refaisait surface, et disparaissait aussitôt pour laisser place à d’autres souvenirs toujours plus sordides. La peur était maintenant en lui, ses jambes tremblaient, la sueur froide perlait le long de son dos et son pouls accélérait soutenant un rythme endiablé. Il ne pouvait plus le supporter, c’était trop ! Il avait trop peur et surtout il ne voulait pas mourir. Non il ne voulait pas mourir, pas comme le vieux Mirroi. Lui, il voulait rester vivant ! Car ce dont il avait peur en réalité n’était pas les pirates mais la mort elle-même, s‘inscrivant et se symbolisant à travers ces derniers. C’est ainsi que Matt, bien que s’étant promis qu’il ne fuirait plus, ne put s’empêcher de se retourner vivement et de courir aussi vite que possible dans la direction inverse de celle des pirates, laissant par la même occasion les marines et son ami.

Ce dernier, apeuré par la présence de pirates était lui aussi tremblotant. Ses jambes, ses bras, son âme, tout tremblaient, tout était secoués par la peur et l’horreur de ce jour macabre où le Destin avait continué à le poursuivre. Et aujourd’hui encore, le Sort le traquait où qu’il aille tel un chasseur prenant plaisir à jouer avec sa proie. Cela avait déjà commencé en début de matinée où Matt avait failli mourir devant ses yeux sans qu’il ne puisse rien faire. Et maintenant encore, des pirates arrivaient. Pourquoi cela était-il ainsi ? Pourquoi le Sort continuait-il de le poursuivre ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Il voulait la réponse ! Il voulait que tout cela cesse ! Car il n’avait fait rien de mal pour mériter un tel acharnement. Tout cela était injuste. Oui, profondément injuste. Et cette odeur d’alcool, n’était-ce pas une autre provocation de Sa part ? Lui qui s’amusait à le torturer à le poursuivre, à le pourchasser, à le traquer. Silann, subjugué par la peur et le sentiment d’injustice était à la fois effrayé et en colère. Il ne savait que faire. Il voulait fuir, faire exploser sa rage et en même temps protéger Matt. Ces émotions se contredisaient, s’interloquaient, se confrontaient, mais aucune n’arrivaient à prendre le dessus sur une autre. Silann demeurait sur place tandis que les pirates continuaient inlassablement d’approcher. Soudain, il sentit du mouvement derrière lui et se retournant, il vit Matt partir à toute vitesse. Il ne lui en fallut pas plus pour se décider : il suivrait Matt. Il ne voulait et devait plus le perdre, plus jamais. En conséquence il partit à son tour à la poursuite de Matt.

Alors que que les deux enfants partaient l’un après l’autre le caporal était resté immobile faute de ne pouvoir bouger. En effet, il ne pouvait se mouvoir comme il le souhaitait. S’il bougeait trop, sa plaie se rouvrirait et il perdrait probablement connaissance sinon la vie. Pourtant, il aurait voulu bouger, les arrêter, les empêcher de faire une bêtise ! Il avait des ordres à respecter. C’était sa mission, ses ordres, son devoir, même si en réalité, il devait se l’avouer, il n’y avait pas que ça. Il s’inquiétait aussi pour ces deux enfants. Il n’avait passé que quelques heures avec eux mais cela avait suffi pour qu’il s’y attache, car au fond, il les aimait bien ces gamins. Peut-être était-ce simplement une manière pour lui de combler le vide laissés par ces hommes, il était conscient de cette possibilité, mais malgré tout il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, de se faire du souci plus que nécessaire pour eux. C’est ainsi que conscient de sa faiblesse physique, il décida de partir à son tour pour retrouver les deux enfants. Mais à peine eut-il fait quelques pas que le sous-lieutenant l’arrêta :

_ Ah non, vous n’allez pas partir vous aussi caporal !?
_ J’ai des ordres à respecter mon sous-lieutenant. Répondit Conray.
_ Je le sais bien Caporal, mais vous n’êtes pas en condition physique pour les poursuivre et puis ce n’est pas le moment, nous sommes en pleine attaque de pirate !
_ Mais mon sous-lieutenant …
_ Il n’y a pas de mais ! Rendez-vous à l’évidence, même si vous y alliez, vous ne les rattraperiez pas.

Conray soupira et finalement à contrecœur se rétracta :

_ Vous avez raison mon sous-lieutenant.

Stanley en voyant l’air penné et malheureux du caporal fut pris d’empathie et finalement déclara :

_ Ne vous inquiétez pas caporal, nous irons tout de même les chercher.

A ses mots le visage du caporal s’illumina et il bafouilla un merci plein de reconnaissance.

_ Ah non ! C’est hors de question ! S’exclama le sergent-chef. Par la faute de cet incompétent merdeux toute une troupe de marine a été décimé, et il faudrait maintenant qu’on l’aide à réparer une deuxième erreur, c’est vraiment se foutre du monde !
_ Assez sergent-chef ! On retrouvera les enfants un point c’est tout.
_ Ah ? Et qu’est-ce que vous faites de la mission, sans parler de votre improbable promotion ?

A ces paroles Stanley se sentit piégé. Que devait-il faire, abandonner des marines pour poursuivre sa mission et accéder à sa promotion qui, il l’était sûr se trouverait à la clé ou bien partir à la recherche de marines inexpérimentés qui avait toutes leurs chance de se faire tuer, en abandonnant sa mission d’ordre capitale et de ce fait ses chances d’avancement ? Il ne savait quoi faire, il devait choisir entre son devoir et sa carrière personnelle d’un côté et sa conscience morale de l’autre. Il était bel et bien piégé car peu importait son choix il devrait renoncer à quelque chose qui lui tenait à cœur. Mais alors qu’il était tiraillé une solution lui apparut et c’est ainsi qu’il répondit au sergent-chef :

_ Nous ferons les deux.
_ Quoi ! Mais ce n’est pas possible ! S’exclama Grolgoï.
_ Si ça l’est. Les pirates sont tout près, il nous ont d’ailleurs surement déjà vus même si étrangement ils n’ont pas encore fait feu. De toute façon, on ne fait pas le poids contre eux on est que deux …
_ Troiiis ! Rectifia Mallobus qui arrivait miraculeusement, malgré son état, à comprendre ce qu’il se disait.
_ Plutôt deux et demi vu votre état docteur. Bref, on n’a aucune chance. Nous allons donc partir dans la même direction que les enfants ce qui nous permettra d’un, d’éviter les pirates, de deux, d’aller dans ce qui me semble être la direction des personnes que nous recherchons et de trois, de nous rapprocher des enfants. De plus, j’aimerai vu votre état caporal que vous ne veniez pas avec nous car vous ne pourriez pas combattre si jamais nous tombions sur les personnes que nous recherchons.
_ Mais alors qu’est-ce que je fais ? Demanda Conray.
_ Vous allez nous servir de guide.
_ Comment ça ?
_ Prenez la longue-vue du sergent-chef et installez-vous en hauteur. Ensuite vous nous ferez part de la situation grâce à voter escargophone portatif, ça nous aidera grandement dans notre recherche.
_ Je refuse ! C’est MA longue-vue ! Tempêta Grolgoï en sautillant sur place.
_ Sergent-chef donnez-la lui.
_ Non !
_ C’est un ordre.
_ Vous savez ce que j’en fais de vos ordres ?

Tandis que le sergent-chef Grolgoï faisait une fois de plus un caprice, le docteur Mallobus s’approcha de lui et de sa main rougeâtre et puante lui prit avec une extrême rapidité l’objet tant convoité. Le sergent-chef n’eut même pas le temps de réagir que déjà, son trésor pourtant si précieusement et si jalousement gardé, se trouvait à présent en possession du caporal.
Sans attendre la réaction du sergent-chef qui tardait à venir, Stanley déclara :

_ En route !


Un peu plus loin dans le quartier des affaires Est


Silann courait du mieux qu’il pouvait à la recherche de Matt. Malheureusement il l’avait perdu de vue ne courant pas assez vite à cause des éclats de bois logés dans ses jambes et dans son dos qui le faisait atrocement souffrir. Exténué et endoloris, il s’arrêta un instant pour reprendre son souffle et se reposer un peu. Assis au sol, il n’avait qu’une pensée en tête : retrouver Matt. Mais à peine eut-il finit de reprendre un souffle normal que les murs du bâtiment en face de lui volèrent en éclat entraînant par la même occasion l’effondrement du de l’entrepôt tout entier. Par ce qui semblait être un réflexe extraordinaire Silann avait plongé au sol et s’était tenu en boule ce qui lui avait permis d’éviter de recevoir trop de dommage. A présent l’effondrement était terminé, seul restaient des débris et de la poussière. Cette dernière soulevée par l’effondrement se répandait dans l’air et bouchait la vue telle un brouillard épais et suffocant. Bien que toujours endoloris, Silann se leva tant bien que mal et se dirigea vers le peu qui restait du bâtiment. La poussière commençant à s’estomper, il vit quatre silhouettes se tenant debout et entendu par la même occasion, étant assez proche d’elles, leurs conversations. Après écoute il fut abasourdit par ce qu’il venait d’entendre. Puis réalisant ce que cela signifiait, il ne put retenir davantage sa colère et sa rage jusqu’alors contenue en lui et l’extériorisa violemment en poussant un long et puissant cri empli de peine et de douleur.
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J'ai envie de dire : "pfiou !". Ce chapitre m'aura donné du mal de par ses conséquences. En effet, comme vous le voyez j'ai tenté le coup de poker, j'ai pris des risques. C'est aussi ça qui me tracasse bien que je sois content de moi pour ce chapitre. Alors réussi ?

J'aimerai attirer votre attention sur un détail dans ce chapitre : il y a bien 4 silhouettes et il ne s'agit en aucun cas d'une erreur. Je vous laisse donc à vos interrogations et peut-être à vos spéculations.

Sur ce, à dans deux semaines pour un nouveau chapitre !


Et bon anniversaire à tous ceux s'étant inscris dans la même période que moi ! N'oubliez pas que nous sommes tous sans exception brillantissime ! (petit délire pour ceux qui ne comprendraient pas trouvant sa source ici.)

Bon ! Procédons par ordre...

Déjà :
Je te retourne ce "Bon Anniversaire" ! Oh wait... c'est déjà fait !*


Ensuite : Yeah ! Quel chapitre, vraiment !

Autant j'aimais bien tes chapitres humoristiques, ou de transition, ou comme tu veux, autant là je trouve qu'on est à un autre niveau !
Je sais pas si ce chapitre était particulièrement soigné, mais en tout cas c'est mon ressenti. On retombe dans le sérieux, et tout à coup chaque personnage prend une autre dimension...
Les sentiments, les expressions, tout le ressenti des personnages est très bien retranscrit. On est vraiment pris dans le drame personnel de chaque personnage.
Mention spéciale au sous-lieutenant Stanley, qui au début de ta fic paraissait peu important mais qui prend pourtant de l'envergure.
En fait, je dirais mention spéciale à tous les personnages (sauf peut-être Mallobus et Grolgoï, le premier on le connaît pas encore assez et le deuxième restant fidèle à lui même ^^).

Par contre, je ne me souviens plus trop de cette histoire d'éclats de bois, pour Silann ? Enfin en tout cas, une fin de chapitre bien mystérieuse.
Qui sont donc ces quatre silhouettes ? Et surtout, qu'est-ce qu'elles ont bien pu dire pour énerver Silann autant ? Est-ce que ça a quelque chose à voir avec l'incident de cette fameuse cicatrice et du vieux Mirroi ?

Et bah du coup, je suis pressé d'avoir la suite !

*Oui, va donc voir le chapitre 8 de ma fic... Le lien est ici pour si tu ne connaissais plus le chemin ;)