Comme promis !
J'ai pris énormément de plaisir à écrire ce chapitre, j'espère que vous en prendrez autant à le lire !



Chapitre 17


Après la discussion quelque peu houleuse entre Jill Yilo et le reste du groupe, Firenze convia tout le monde à un diner, pour détendre l’atmosphère. Ce fut l’occasion de repartir sur des bases saines pour apprendre à connaître cette femme quelque peu intriguante.

Saru avait rapidement laissé tomber la tension pour redevenir l’enfant passionné et curieux qu’il était habituellement, il enseveli Jill de question sur Jonsaël et les coutumes de ce pays qu’il connaissait très mal. Une seule et unique fois son père lui avait parlé de Jonsaël car il avait été faire une mission de reconnaissance. Thor l’avait décrit comme un pays accueillant, les terres de l’est possèdent un climat très doux qui est possible par les vents chauds remontant des mers de l’est. En effet, les mers de l’est sont de la véritable eau bouillante, ceci est dû au fait qu’un nombre incroyable de volcans sous-marins sont encore en activité et la lave recrachée dégage une chaleur si forte que la mer s’en retrouve brûlante. Mais c’est aussi pour ça que Jonsaël n’a jamais eu à s’inquiéter d’une attaque par les côtes. Protection plus qu’enviable lorsque l’on connait les dangers mythiques et mystérieux dont recèlent les continents oubliés, aussi loin soient-ils par delà les mers.

Mais la surprise fut encore plus forte pour Saru quand Jill lui appris qu’elle était fille de pêcheur :
- Là-bas vu la mer, les bateaux sont tous en fer et fortement isolés, tu dois te dire qu’aucun poisson ne doit survivre mais au fil des millénaires, les espèces marines ont évolués et toutes ont developpé des puissantes écailles qui protègent tout leurs corps. C’est très dur à cuisiner mais extrêmement bon !
- Comment es-tu passé de pêcheuse à guerrière ? demanda Saru avec un léger rire dans la voix.
- C’est une longue histoire…

Jill raconta à Saru que son village avait été victime des brigands de la région. Sa mère et son père y avaient trouvés la mort. C’était il y dix ans. Jill avait seize ans.

Rongée par la haine, Jill parti dans une quête de vengeance folle, évidemment elle n’était pas prête. Une simple dague comme unique arme et une maîtrise plus que partielle de l’eau, elle n’alla pas très loin ainsi. Mais autre que ses armes rudimentaires, Jill était nourrie d’une rage énorme, ainsi elle se présenta au camp des brigands qui avait établi leur campement non loin du village attaqué. Si elle pu compter sur l’effet de surprise, celui-ci ne dura que quelques secondes. Et très vite, elle se retrouva sans défense mise hors d’état de nuire. Le chef l’emprisonna dans sa cellule, mais il ne savait pas trop quoi faire d’elle. Avant de la tuer, il la jeta en pâture à ces hommes.

À ce moment de l’histoire, toutes les conversations autour de la table s’étaient éteintes, et tout le monde écoutait attentivement Jill. Un peu étonnée, elle se reprise et poursuivi son histoire…

Les sévices qu’elle reçut à cause des brigands étaient inénarrables. À l’article de la mort, allongé sur le sol rugueux et moite du camp, elle se sentait vivre ses derniers instants. Un homme s’approcha, en sueur, les cheveux hirsutes et le sourire de jouissance de celui qui venait d’assouvir ses besoins. Il se jeta à nouveau sur elle, un puissant Cimeterre à la main, Jill n’avait plus la force de se débattre, ni même de bouger. La chaleur se faisait suffocante, la poussière volait, et le feu du campement suffisant à rendre cet endroit tel un enfer pour Jill. Alors que l’homme armé s’apprêtait à fouetter l’air de son Cimeterre pour trancher sa gorge en deux, c’est son bras qui fut tranché. L’homme poussa un cri effroyable, il tenta de se relever avec l’autre bras. Non. Il n’avait déjà plus d’autre bras. Jill n’en pouvait plus, à cette vision de l’enfer se rajoutait le poids de l’homme écroulé sur elle et l’odeur du sang infâme qui giclait partout…

Se sentant non loin de tomber dans les pommes, Jill eu seulement le temps d’apercevoir une silhouette claire. Un éclat de lumière qui brillait dans cet atmosphère du diable, un éclat qui pourfendait l’air pour s’abattre sur les masses sombres agglutinées autour de Jill. Elle s’évanouit.

Saru était toujours pendu à ses lèvres et un silence de plombs s’était installé durant le récit de la jeune femme. Elle se sentait la force de continuer et pourtant une larme coula sur sa joue, elle ne savait vraiment pourquoi. Peut-être était-ce car c’était la première fois qu’elle racontait sa vie ainsi. Même Firenze ne connaissait pas les détails de son passé. Et pour devant Saru elle avait tout déballé, et ce de manière totalement naturelle. Ce garçon l’intriguait, et elle sentait la passion dans ses yeux alors que celui-ci la regardait raconter son récit.

Il passa un doigt sur sa joue pour ramasser sa larme.

- Tu pleures au moment où la chance semblait enfin te sourire dans ton histoire. Je n’ose imaginer les moments ou cela va empirer ! S’exclama Saru un ton ironique dans la voix mais pourtant avec une grande délicatesse.
- Tu as raison petit bonhomme. Et Jill reprit le fil.

Jill se réveilla dans ce qui semblait être une chariote. Pas très longue, mais rempli de nourriture et de ce qui semblait être des arcs en bois. Il y en avait un petit et un grand.

- Le petit est pour toi.

L’homme qui venait de parler se tenait dans l’entrebâillement de la toile qui protégeait la chariote. Il semblait assez âgé et pourtant étrangement lucide et fort. De long cheveux blancs, une longue barbe affirmée et une ample tunique entièrement blanche.

- Qui êtes-vous ? Demanda Jill
- Celui qui va t’aider à avoir les moyens de tes ambitions. Je me nomme Odin, et à partir de ce jour, je suis ton maître.

Jill arrêta son récit ici, Saru poussa un léger soupir tellement il voulait connaître la suite. Tous les autres regardèrent Jill avec une lueur d’admiration. Fyn avait tiqué au nom d’Odin mais personne ne le remarqua.

- Le reste est encore du domaine du privée dans mon cœur, mais peut-être qu’un jour, tu connaitras la suite, Saru.

Chapitre qui conclue ce passage chez Firenze, le périple reprendra au prochain !


Chapitre 18


Le lendemain fut l’occasion de commencer les préparatifs pour le long périple qui attendait nos héros. En effet, Firenze avait retiré le passage menant à Jonsaël juste après que Jill ne l’ai emprunté, de peur que des espions ne l’aient suivi. Saru et ses compagnons allaient donc devoir affronter plus de deux semaines de marche pour arriver près de leur objectif. Le chemin n’était pas dangereux en soit, mais il y avait un obstacle majeur : Les montagnes Gaïa. Une barrière naturelle à toute personne voulant s’aventurer vers les terres du sud du continent d’Ilfonsaël. C’était aussi pourquoi Firenze avait choisi de s’installer en plein cœur des montagnes. Toutefois, la nature n’était pas le seul problème… Rôdant jours et nuits tels des chasseurs sanguinaires, les ours des montagnes étaient des tueurs sans merci. Mesurant trois mètres de haut sur deux de large, peu de personnes peuvent se targuer d’être revenu vivant d’une joute eux.

Et c’était ce qui tracassait grandement Ma Dante. Elle savait que son « équipe » était loin d’être mauvaise, mais elle redoutait grandement ce qu’allait donner le travail en commun. Si elle pouvait se vanter d’être, avec Esyl, l’un des duos le plus puissant du continent, elle connaissait tout aussi bien le caractère indépendant de Fyn et elle supposait la même chose pour Jill. « Quatre femmes pour un garçon, c’est mauvais… » Songea-t-elle.

Alors que Fyn était encore enfermé dans sa chambre, Jill et Saru étaient parti se balader près des cerisiers et Esyl n’avait pas tardé pour commencer un entrainement à l’épée. Ma Dante profita du fait que tout le monde était occupé pour s’enquérir de Firenze. Elle trouva ce dernier assit à son bureau en train d’écrire une lettre.

- Puis-je ? Questionna Ma.

Le vieil homme redressa la tête, et s’empressa de ranger la lettre dans ses tiroirs.

- Je suis à toi, Ma.

Cette dernière entra dans le bureau et commença :

- Ecoutez Firenze, je suis très sceptique sur notre expédition, vous connaissez mieux que moi la dangerosité des ours des montagnes, et rien que traverser les massif rocheux nous prendra la moitié du temps du parcours, soit une bonne semaine ! Ils ne sont pas préparés à affronter des tels dangers !

Firenze qui était resté accoudé à la table se redressa sur sa chaise. Il regarda fixement Ma Dante dans les yeux, une regard perçant comme il savait si bien les faire. Il se leva doucement et s’approcha de la fenêtre qui donnait sur l’arrière du manoir, puis il dit :

- Sais-tu pourquoi je vous ai tous réuni ?
- « je » ? S’étonna Ma.
- Oui. Crois-tu vraiment que ta rencontre avec Saru et Fyn était imprévue ? Crois-tu que je ne savais pas qu’Esyl t’accompagnerai pour t’aider ? Crois-tu que je n’avais pas prévu de vous présenter Jill ? Votre rencontre à tous était prévu depuis le début Ma. Même si Saru ne s’était pas révolté contre Salazin à son examen, il aurait quand même été « kidnappé ». J’ai planifié ces actions depuis des mois, Ma. Depuis la mort de Thor en fait.

Ma venait de se rendre compte que Firenze pouvait dire vrai, jamais elle n’avait mis la parole du maître du feu en cause, qu’il est tout planifié ainsi la terrifiait un peu.

- Comment saviez-vous que je vous aurai suivi quand vous m’avez parlé de vos doutes sur Salazin la première fois ?
- Je sais reconnaître la vérité dans le cœur des gens, répondit Firenze d’une voix très calme.
- La vérité ?
- J’estime que la vérité est la chose la plus importante au monde. Si tout le monde se disait la vérité, ne crois-tu pas que le monde s’en portera mieux ?
- Vous m’avez menti concernant votre véritable plan ! S’exclama Ma.
- Non. Le but était le même, seul le moyen aurait différé.
- Pourquoi nous avoir tous réuni alors ?
- Car vous êtes ceux en qui j’ai vu la vérité, ceux en qui j’ai confiance, ceux qui peuvent changer le monde. Saru est la clé, Fyn est mortellement puissante, Jill est une archère sans pareille et son passé la pousse à constamment se surpasser, quant à Esyl et toi, vous formez une véritable machine de destruction massive. Je ne cherche pas à ce que vous vous battiez en équipe. Vous avez chacun vos particularités, mais je suis convaincu que personne ne peut vous battre, même les ours des montagnes Gaïa.
- J’espère que l’avenir vous donnera raison au nom d’Oria.
- Elle est moins loin que tu ne le crois ma chère Ma, conclu Firenze avec un petit sourire en coin.

Midi allait arriver lorsque tout le monde se rejoignit dans le salon. Jill et Saru semblait avoir sympathisé et ils s’installèrent sur le canapé, ils furent rejoint par une Esyl dégoulinante de sueur qui venait de finir son entrainement. Fyn n’était toujours pas sorti de sa chambre…

- Mais ce n’est pas vrai ! Que fait-elle encore ! S’impatienta Ma.
- Ne t’inquiète pas pour elle, rigola Saru, elle doit sûrement être en train de maudire le monde entier.
- Tu m’en diras tant mon cher frère !

Fyn venait d’apparaître dans l’entrebâillement de la porte, elle portait sa tunique de combat reconnaissable entre toutes, une tunique magnifique en soie blanche, la taille était marqué par une haute ceinture bleu marine et elle accompagnait cela d’une écharpe blanche comme neige qui se mélangeait avec ses cheveux.

- Fyn ! S’écria Saru, tu es magnifique !
- Tu diras ça aux loups que j’ai combattu tout à l’heure, ils semblaient m’adorer aussi !
- Des loups ? Mais, où étais-tu !? S’écria Esyl.
- À la bordure de la forêt, au pied des montagnes, je suis partie au petit matin.
- Tu es folle jeune fille ! S’exclama Ma, tu connais très bien les risques que tu as pris !
- J’ai l’air blessé en effet, ironisa Fyn, dans tous les cas, que vaut cette réunion ?

Cette simple question suffit à faire redescendre la température et chacun s’assit sauf Ma qui prit la parole :

- Nous partirons ce soir pour Jonsaël.
- Dès ce soir !? S’étonna Jill.
- La recherche de la pierre ne peut plus attendre, et il sera plus facile d’échapper aux ours pendant la nuit. Je vous conseille donc de tous vous préparer et…
- Et ce n’est pas tout, continua Firenze qui venait d’entrer dans le salon, une fois que vous aurez franchi les montagnes, la suite de votre voyage ne sera qu’une partie de plaisir, faites cependant attention aux attaques surprises. Il ne serait pas étonnant que l’organisation est devinée nos intentions.
- En parlant de cette fameuse organisation, reprit Esyl, certes nous savons qu’ils en ont après les sept pierres et Saru et qu’ils veulent ouvrir ce fameux passage vers l’autre monde mais… Outre le but que nous ignorons, ne savons-nous rien sur les membres qui compose cette organisation ? Son nom ? Son origine ?
- Et bien... Il s’agit d’un homme qui en est à la tête… Certains disent qu’il serait en relation avec les Haafal, d’autres pensent qu’il est lui-même un Haafal… Toutefois tu as raison, nous connaissons bien son nom… Cette organisation s’appelle :

En même temps , si je suis fan de tes fics c'est peut être car elles sont vraiment bien et surtout je passe tellement du bon temps à lire chaque chapitre


En tout cas comme à chaque fois un très bon chapitre et puis ça sent la baston à plein nez dans pas longtemps

En tout cas si Millenium appartient à un ou plusieurs Hafaal je sens que ça va être du lourd , du très très lourd :)
Car on à vu à peine un Hafaal en action et déjà je suis tomber sous le charme de celui qu'on à vu alors que la s'il y en a plein ça va être tous simplement orgasmique ^^

Sinon bonne continuation pour ta fic

Salut !

Je viens de lire ta fic, ayant pas mal de temps à consacrer au Cabinet d'écriture par ce temps de neige (week-end de quatre jours :p), et je dois dire que je suis impressionné !

Très bonne qualité dans l'écriture, la Narration ET l'histoire ! Je ne vois pas encore très bien ce que le prologue a à voir avec le reste, mais je peux hasarder quelques suppositions (comme les théories qu'on fait sur OP) : ça se passe dans le futur, et la légende de Zhou et Prométhée fait référence à l'épisode narré dans le prologue. Suite à un cataclysme de ouf, les civilisations sont revenues quelques siècles en arrière, mais les élémentaires sont nés.

Bon, en fait, c'est juste une seule supposition. Mais c'est déjà pas mal je trouve ! L'avenir nous dira si j'avais une part de raison dans ce pronostic.

En tout cas j'aime beaucoup, et je suivrai avec attention !

Comme ça fait un moment qu'on n'a pas eu de nouvelles de Portgas concernant sa fic je me suis décidé à le réveiller un peu. Et quoi de mieux que de le faire en donnant son avis global maintenant que sa fic atteint les 18 chapitres. A la manière du Comité s'il vous plaît.

CRITÈRE N°) 1: LA FORME

La forme. Voilà un point sur lequel je t'avais critiqué dans les premiers chapitres. Les chapitres étaient courts, il y avait peu de dialogues et tu n'avançais pas des masses dans l'histoire. Et tu t'es amélioré preuve que tu est attentif à tes lecteurs et que tu suis les avis énoncés. En effet durant les derniers chapitres tu gardes cette même narration qui faisait le charme de ta fic et ça n'est pas du tout déplaisant crois moi. Surtout lorsque les fautes d'orthographes sont maigres et le vocabulaire utilisé intéressant.

Après le rythme s'est un peu accéléré s'est vrai. Il a fallu 18 chapitres pour connaître à peu près le nom de la fic mais plein de mystères restent encore là et on a tous hâte d'en savoir plus. Il faudrait pas nous faire un coup à la Adminception (même si là t'as pas gagné l'Award ahah o/).
Bref tu as vraiment progressé là et je ne peux que te féliciter pour cette alliance réussie entre dialogues et narrations que tu nous offre dans les derniers chapitres.

CRITÈRE N°) 2: LE FOND

Le fond. Le point fort de ta fic comme je l'avais énoncé il y a quelques mois. Et il reste le point fort de ta série. Les mauvaises langues diront que c'est classique par moment mais la manière dont les événements prennent forme sont souvent si bien racontés que ça passe tranquillement. Les personnages ont leurs propres caractères bien prenants à suivre notamment du côté des femmes que tu as crée (Fyn, Jill, Ma etc...)
Fait assez marrant chaque perso m'évoque quelque chose, faudra vraiment me dire ou tu choppe les noms que tu invente ou alors on est sur la même wave comme on le dirait.

Rien d'autre à ajouter en fait. Ah si continue pour "La dernière phrase du chapitre qui tue" abrégé LDPDCQT. Si avant ça n'avait qu'une connotation à suspense maintenant ça a une connotation comique sans le vouloir. Et ça me permet de faire une transition sur l'humour, un peu plus en serait le bienvenue mais si tu veux plus te porter sur la tragédie je ne veux pas t'influencer ^^

AVIS GÉNÉRAL ET CONSEILS ADDITIONNELS

Bref ça faisait un moment que je n'avais pas commenté ta fic et je te l'avais promis, fallait donc que je le fasse. (D'ailleurs il serait temps que je me mette à la mienne, sortie prévue en 2015 !) En fait mon plus gros conseil ça serait de te dire de continuer ta fic que je suis avec plaisir. Bon après tu pourrais faire attention aux fautes d'orthographes et te relire même si tout comme moi tu est certainement trop fainéant pour ça. Continue donc ^^