Comme promis et avec un peu de retard, voici la critique de ta fiction Gintoots. J'espère que mes conseils et commentaires te permettront de t'améliorer. Parce que tu as le potentiel pour écrire quelque chose de bien, très bien !
J'attaque donc la critique de ta fiction par la forme et qui dit forme dit obligatoire, orthographe. Et là, je sais que tu sais que le bas blesse. C'est peut-être le point le plus faible de ton histoire. Pourtant, de tout les membres du Comité, c'est certainement moi qui à le plus de problèmes avec l'orthographe. Et pourtant, même moi, j'ai repéré pas mal de fautes à la première lecture, sans concentration particulière. Cela indique que tu ne dois sans doute pas relire attentivement tes chapitres à la fin de leurs rédaction. Sérieusement, pas mal de fautes d'orthographe peuvent être corrigée grâce à une relecture. Je t'encourage vivement à bien relire tes chapitres avant de les poster.
Second point que j'aimerais aborder, quant à la forme, c'est ton utilisation, pour moi exagérée des "Mais". Tu débutes beaucoup de phrases par ce mot. Je trouve cela inesthétique, mais bon, c'est certainement subjectif. Par contre, quitte à utiliser ce genre de mot, essaye alors de le varier par "Cependant, Soudain, Tout à coup". Cela donnera plus de force à ton récit qu'un "Mais" mollasson et donnera aussi du relief à l'allure général du texte grâce à une variation de mots.
Un autre point dans la partie Forme que j'aimerais aborder, c'est l'utilisation, dans ta fiction, de phrases très courtes.
A certains moment, cela te sert bien, cela donne de la vie dans le texte, je pense notamment à la course dans le labyrinthe, j'ai trouvé ça vraiment pas mal, ça rend le tout haletant.
Cependant, cela te dessert parfois aussi. Tu as la qualité de ne pas tomber dans de longues phrases ennuyeuse mais inversement, certaines phrases sont vraiment, mais alors vraiment trop courtes, par exemple :
Citation:
Il décida de suivre ces cris. Il courut à toute vitesse.
Je trouve ces deux phrases vraiment trop courtes, prend le temps de les lires à voix haute et tu t'en rendra aisément compte. J'aurais, à ta place, écrit : Le jeune homme décida de suivre ces cris en courant à toute vitesse". Cela donne un aspect plus construit à ta fiction.
Autre exemple :
Citation:
Il reparti effectuer sa ronde accompagné de l’autre garde. Mais ils entendirent un autre bruit provenant du même endroit.
Cette phrase est elle aussi un bon exemple de ce que je veux te dire : tu donnerait plus de suspens à ta phrase quand virant le Mais et en reliant tes deux phrases, comme ceci : "Il repartit effectuer sa ronde en compagnie de l'autre garde quand ils entendirent une nouvelle fois un bruit provenant du même endroit.".
Lis les phrases à voix haute, cela te permettra de savoir où relier tes phrases et comment.
J'ai remarqué également que la dernière phrase du chapitre 3 n'est pas correcte : on comprend ce que tu veux dire, mais c'est suffisamment gros pour nous faire marquer un temps d’arrêt :
Citation:
Mais soudain l’atmosphère devenue très lourde et les bêtes s’effondrèrent les unes après les autres.
Encore ce problème de Mais ^^. L'utilisation du mot Soudain aurait été largement suffisant à ce niveau là. Tu peut remplacer devenue par devint, sans cela, ta phrase manque de sens.
Enfin, la dernière chose qui me chiffonne, sur la forme, c'est l'utilisation de parenthèses pour décrire certaines choses, notamment la descriptions des bêtes parcourant le monde que tu as créé. Le fait que tu enferme ces descriptions dans des parenthèses, m'a, moi, personnellement, donné l'impression que tu te précipite dans ces descriptions, que plus vite tu les as décrit, plus vite tu es content et tu peux passer à autre choses. Tu as eu la bonne idée de créer ton propre univers : ne le bâcle pas, même si les descriptions, c'est pas le plus intéressant à écrire. Ne le bâcle pas car cela reviendrait à nier le potentiel de ta fiction et du monde que tu as créé.
Sinon, hormis ces quelques points, la forme de ta fiction est toute à fait agréable, j'ai particulièrement apprécié les descriptions que tu as fait dans le chapitre 1, avec l'océan, etc... Tu possède un vocabulaire assez riche, ce qui rend tes descriptions plus qu'agréable à lire, continue ainsi !
J'ai apprécié aussi la petite ellipse que tu as placé, entre le chapitre 5 et 6. Tu nous as ainsi évité le réveil de Jirro, j'ai bien apprécié cela. C'est un outil à manié avec parcimonie, mais correctement utilisé, il donne un vrai plus à un récit !
J'entame maintenant la tâche la plus ardue maintenant, celle de critiquer le fond de ta fiction.
Déjà, je dois le dire, j'ai aimé suivre les aventures des tes jeunes héros, vraiment. Malgré les défauts de la forme, cités et malgré quelques points dans le fond qui m'ont gêné, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ta fiction et donc, écrire cette critique.
Le point le plus appréciable, je crois, est que tu nous as sortit du monde de One Piece pour un univers bien à toi ! Bravo ! C'est très bien, ton univers à l'air assez riche et extravagant, je ne peut que t'encourager à continuer ainsi et à, bien sur, prendre ton temps pour développer ce monde !
Ensuite, tu construis ton intrigue sur plusieurs niveaux, qui, je n'en doute pas, se rejoindront par après. Noyel est assez énigmatique et badass dans son genre, bravo ! Tu mets du suspens, surtout dans les premier chapitre, j'ai trouvé ça vraiment pas mal de ne pas découvrir le héros directement !
Bon, maintenant, les points pour moi plus négatifs par rapport au fond.
Premièrement, je t'avoue que je me suis vraiment dis WTF? quand j'ai lus que tout les Hunter avaient donné leurs armes au forgeron ! J'ai trouvé cela vraiment abusé, c'est au comble de l'inconscience, ce qui est vraiment bizarre étant donné que tu décris l'île comme dangereuse. Et pour moi, ce problème de fond en entraîne un second :
J'ai trouvé abusé, sur le coup, que le grand père du village, parce que cela mettrais trop longtemps en charrette d'apporter les armes, reste sur son séant à réfléchir. A sa place, j'aurais dépêché les volontaires jusqu'au camps des Hunters, à dos de cheval, avec chacun une certaines quantité d'arme sur eux. Un cheval au galop, c'est quand même plus rapide qu'une charrette, non ?
Ce qui entraîne, à son tour un troisième élément qui m'à perturbé : le coup des armes construites avec du bois. Franchement, j'aurais préféré alors qu'ils installent des pièges avec des pierres ou ce genre de choses. Parce que, ils les ont taillés comment leurs bouts de bois ?
Autre point qui m'a turlupiné : la mort des parent de Jirro. J'ai trouvé cela extrêmement dommageable que tu n'aies pas pris la peine de décrire encore plus l'accident et la mort de ses parents, ni les tenants et aboutissant de cet évènement important ! Et en plus, le frero, mort ou vivant ?
Enfin, j'ai trouvé les scènes de combats parfois trop fouillis, vraiment, j'avais du mal à m'imaginer l'attaque des Jasses. Cependant, bravo pour le twist avec le capitaine traitre, c'est une chose que l'on attendait vraiment pas, pour le coup ! Hélas, Noyel est un peu comparable à Chuck Norris sur ce coup là ! Honnêtement, autant l’utilisation de cet espèce d'haki est intéressant, autant, donné un coup de poing à un espèce de dinosaure pour ensuite l'envoyer valdinguer en le faisant tournoyer avec sa queue, j'ai trouvé ça abusé ! Il te faut un équilibre dans tes combats, sinon, cela risque vite de tourner au n'importe quoi !
Le monde des Hunters est une bonne fiction, qui a du potentiel, vraiment ! Tu as créé un monde riche, qui ne demande qu'à être exploité. Fait attention aux remarques que j'ai émises (et que bien d'autres ont écrits avant moi) et tu verras, ta fiction seras alors à la hauteur de son potentiel ! Continue ainsi Gingoots, tes efforts payeront à coup sûr !
Puisque tu as déjà critiqué la fic de Gintoots, place la mienne comme suit avec en quote: "Critique rédigé par Phénix Dragoon" juste en dessous de la tienne.
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Critère N°I: La Forme
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Aaah, mon cher Gintoots... Un ami de longue date, c'est comme ça que je te vois. De longue date, car toi et moi, on a commencé à peut de chose près en même temps. Avec les mêmes défauts, surtout au niveau de la forme. Je ne dit pas que je ne l'ai ait plus, mais disons que chez toi, ils sont un peu plus persistants à dégager.
Surtout au niveau de l'orthographe.
C'est ton gros point faible, Gintoots. Tu possède une bonne patte orthographique, on va pas se le cacher. Mais disons que, chez toi, tes fautes reviennent souvent. Et en grands nombres.
Les plus nombreuses sont des fautes d'inattentions, que je ne reporterait pas ici, pour la simple et bonne raisons que tu ai bien plus apte que moi à les corriger. C'est de ton récit que l'on parle, c'est donc à toi de repérer les fautes que tu effectue dans l'inattention. Mais sache qu'une bonne séance de relecture, dico et Besherelle à la main, et le tour est joué. Mais puisque j'aime faciliter la tâche des gens, les fautes qui reviennent le plus sont souvent des fautes de conjugaisons et d'accords féminin/pluriel. Et généralement, ce sont des fautes facilement évitable.
Ensuite, il y a aussi quelques petits problèmes de placement de phrases. Comme cité plus haut par l'ami Dark, tu places trop de "petites" phrases à de trop mauvais moments. Comme ici:
Citation:
Le soleil couchant illumina de ses dernières lumières le village de Yokiriki, village situé sur une île infesté de redoutables créatures, quelque part sur un vaste océan. Ce village était petit. En effet on y trouvait seulement quelque marchands étalant leurs produits sur des bancs de pailles tel que l’armurier, le forgeron (obligatoire sur une île dangereuse comme celle-ci), ou encore la poissonnière. Ce village était surélevé par rapport au niveau de la mer grâce à des installations en bois et se laissait donc envouter par la beauté de l’océan, de par les va et vient des vagues, par la blancheur rayonnante de l’écume et par le clapotis mélodieux de l’eau sur le bois.
L’échange était la principale source de revenu du village. Toutes sortes de navires marchands, étranger au village, y faisaient halte.
Le chef du village était assis sur sa chaise, comme à son habitude et fidèle au poste, à scruter le vaste océan. il était toujours d'une grande sagesse, malgré son grand âge, et il était vêtu d'un simple habit de toile. Le vent lui caressait son visage terni, et ainsi il se sentait bien. Le calme régnait en maitre absolu. Mais c’était le calme avant la tempête. Un homme d’une trentaine d’année accouru vers le chef tout en s’égosillant pour capter son attention. Il traversa la quasi-totalité du village pour finir à genoux, exténué par la course qu’il venait de faire, aux pieds du chef. Ce dernier, étonné demanda à son villageois ce qui pouvait bien le mettre dans un tel état.
Je sais, ce n'est que le début du premier chapitre, mais c'est pour moi celles qui m'ont le plus percuté. Car sachez-le, chers amis lecteurs, c'est souvent dans les débuts que se forme l'envie de lire ou non.
Or ici, pour moi, ces quatre phrases mises en rouges, sont pour moi trop courtes, et peuvent être articulée autrement. La première ne m'inspire pas vraiment, mais les trois autres peuvent être placée autrement, selon moi:
"Le vent caressant son visage terni par les âges, le vieux sentit un bôme apaisant monter dans sa poitrine. La mer était calme. Mais sur l'île, le calme allait être de courte durée."Tu vas me dire que j'utilise aussi une phrase courte dans cet extrait remodelé par mes soins. Mais trop de phrase courte tue les phrases courtes. Ici, elle est plus percutante, elle interroge le lecteur. Alors qu'au début, ces phrases ne m'ont percutée que parce qu'elle donnait lieu à un rebondissement scénaristique.
Un autre problème de la forme est l'utilisation abusive des "Mais". Cela se ressent surtout au niveau des derniers chapitres parcourus, mais... *Bzzzt* CAR (voilà, c'est mieux...) c'est surtout dans ceux là que t'en use et abuse le plus. Pour moi, cela donne une impression de bâclé. Que tu avais envie de poster le chapitre pour être tranquille par la suite (désolé si je suis cassant, mais ce problème te suit comme les boulets d'aciers suivent les Daltons dans Lucky Luke). Et c'est pas franchement agréable pour le lecteur. Comme l'a cité l'ami Dark Knight, essaie de varier un peu tes goûts et tes couleurs, et utilise des "Cependant"; des "Par contre"; des "Aussi";... Je te jure que ça fait un bien fou au texte, il s'en trouve moins chargé.
Ce que je vais dire va paraître paradoxal, mais dans ce genre de critique, la première catégorie est souvent négative, tandis que la deuxième est là pour redorer le blason de l'histoire. J'espère que la deuxième va être à la hauteur, car, mon cher Gintoots, tu avoueras que pour l'instant, m'avoir fait écrire un tel pavé signifie clairement que la forme n'est, pour moi, pas très brillante...
Paradoxal, je vous disais, car au niveau de la fluidité, je n'ai presque rien à redire. Un style fluide, quelque peu entaché par les phrases courtes placée à tout va sans vraiment aucun intérêt scénaristique, mais fluide quand même. Ce style fluide se ressent surtout dans la scène du labyrinthe, scène qui justifiait réellement l'utilisation des phrases courtes.
Il reste un dernier détail dans la forme que j'ai relevé et qui m'a un peu embêté aussi, c'est l'équilibre dialogue/texte.
Dans les débuts, les dialogues étaient... Rares. Rares, et trop "déjà-vu". Alors je sais que l'on parle de fiction, mais je trouve que certains dialogue sont tellement copié-collé... Comme le discours de l'ex-capitaine qui trahit ses alliés Hunters. Je l'ai tellement vu qu'à la fin j'ai survolé le reste du chapitre et il m'a fallu de la motivation pour lire le reste, je t'assure. Heureusement que par après, l'équilibre est un peu mieux géré!
(Je crois que jamais je vais en avoir fini avec ça...^^) J'ai oublié de préciser un truc dans les points à amélioré: Les points et les virgules. On te l'a souvent dit mais je me répète (car il parait qu'il faut dire 7 fois une info à quelqu'un pour qu'il la retienne): L'abus de virgules et de points tue le texte. Je me suis déjà prononcé la dessus auparavant, je quoterai donc le paragraphe en question:
Phénix Dragoon a écrit:
Gintoots a écrit:
Soudain, ses jambes furent agrippées par quelque chose qu’il ne pouvait reconnaitre. Ca le serrait très fort, il ne pouvait pas se dégagé. N’ayant pas pris son arme, il essaya de se défaire a l’aide de ses mains. Mais aussitôt eut-il touché ce qui le retenait, il retira ses mains. Une sensation horrible l’envahie. Il tenta de se rassurer. « Ce n’est pas possible, hein ? Ce ne sont pas des mains ? Non, non, non, il ne faut pas que ce soit des mains ». Mais, une nouvelle main l’attrapa par derrière. En effet le bras obscur c’était enroulé autour du cou de Jiro. Le corps de celui-ci fut alors envahi de ces mains obscures l’empêchant de bouger.
Alors qu’il se débattait de toutes ses forces, des images apparurent devant lui. Il y voyait un jeune garçon aux cheveux brun foncé, jouant sur les épaules d’une personne adulte et masculine. Il le reconnu au premier regard. Son père ! Il s’agissait bien de lui et son père. Jiro eut les larmes aux yeux avant de demander pitié au « esprits » l’accablant de cette horrible vision. Il vit ensuite sa mère, une belle femme au corps sans équivalent et aux cheveux bruns reluisant d’éclat, dansait, le tenant dans ces bras. Ensuite il aperçut un beau jeune homme apparemment plus âgé que lui en compagnie d’un autre garçon blondinet. Il reconnut Noyel et son frère. Ceux qui se vantaient d’être les meilleurs amis au monde. Sa famille…il n’aurait jamais pu oublier ce fameux jour…le jour de leur mort :
C’était un jour de printemps qui se levait sur le village. Jiro, comme à son habitude, péchait avec son grand frère. Ce dernier était la version adolescente de Jiro. Il se ressemblait beaucoup. Aucun mal à dire qu’ils étaient bien frère. Mais leur habitude allait être bien vite secouée. Un incendie, apparemment criminel, attaqua le village de ses flammes ardentes. Pour sauver son frère, le grand frère de Jiro le poussa et fut assommer par une poutre enflammé. Leur mère et leur père était mort, dans la maison familiale. Cet incendie avait détruit plus de la moitié du village et avait emporté d’autres vies.
Des larmes coulaient sur les joues de Jiro. C’en était assez. Il protègerait ceux qu’il décidera de protéger : Les personnes qui comptent à ses yeux ! En tout cas tant qu’il resterait là, il en serait bien incapable. Mais les visions ne s’arrêtèrent pas là. Il vit le village une nouvelle fois en feu sauf que cette fois ci personne, sauf lui, n’était vivant. Les voix reprirent leurs activités : « Tu n’as pas pu les protéger ! Tu es incapable d’aider qui que ce soit ! ». Toutes ces voix répétaient la même chose. Jiro se sentait oppresser, il n’osait même plus bouger. « Après tout, pensa-t-il, c’est vrai, je n’ai pas pu sauver mes parents et… ». Il s’arrêta net et pris une grande inspiration : « Comme si j’allais me laisser marcher dessus par des sortes de je ne sais quoi qui ont du mal à parler hormis pour une phrase ! cria-t-il de colère ». Au même moment une force l’entoura et explosa mettant au tapis tous ces êtres de l’ombres et laissant enfin libres le jeune garçon.
Selon moi, toujours, à part le dernier paragraphe qui n'est pas si mal, le reste me semble fade. Mais il y a aussi le fait que maintenant que j'écris un livre, ma critique a augmenté en "dureté". Mais ça me semble sans vie. je ne sais pas si c'est à cause d'une mauvaise utilisation des virgules et des points ou si les phrases sont trop longue, mais ce passage en particulier ne m'a pas emballé.
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Critère N°II: Le Fond
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Là, par contre, il y a du progrès! Depuis tes débuts, je crois me souvenir que c'est ta seule fiction à libre univers. Quand on a commencé dans un univers déjà tout fait, c'est assez dur de sortir dans un nouveau monde sans avoir gardé des repères de l'ancien.
Ici, tu as commencé comme dans tes débuts, mais tu as eu la bonne idée de te détacher de One Piece pour le Monde des Hunters. Un choix judicieux, car dès le départ, ça ne pouvait marcher. On le sentait dès le départ. Des créatures complètement nouvelle dans l'univers d'Oda... Moyen, comme idée. Avoir fait passer ton univers sous le label "libre" a donné plus de crédibilités à ces saletés, et a rendu par la même occasion la suite plus agréable et plus fun à suivre.
Au niveau des personnages, si je ne me trompe pas, tu as décidé de rester dans un shémas assez classique: Le héros doit faire ses preuves dans un monde sauvage et hostile. C'est un bon début. Reste à voir ce que cela donnera par la suite, mais laisse moi te mettre en garde: Ce genre de shéma classique finit par essouffler un récit s'il n'y a pas de réel changement. Mais les personnages secondaires aident aussi le lecteur, dans ta fic, à apprécié l'histoire. Surtout le Noyel, qui m'a l'air pas mal.
Au niveau de l'univers, au départ, je n'était pas nécessairement emballé par le thème. Surtout quand on m'a dit qu'il était partie intégrante du récit d'Oda. Mais par après, le niveau a remonté, pour après devenir très intéressant par l'apparition des "Sea Hunters". Une idée très intéressante si, bien exploitée, peut amener des bonnes choses au récit. Je t'encourage donc à développer ton projet pour exploiter au maximum les possibilités offertes par cela.
Mais, car il y a quand même un "Mais", plusieurs incohérences due au thème ont jeté un peu d'ombre sur le tableau. Je pourrais les citer, mais quelqu'un l'a fait mieux que moi:
Alors que je pensais que cela allait être Enitu, il se trouve que cette personne se trouve être Dark Knigth! a écrit:
Premièrement, je t'avoue que je me suis vraiment dis WTF? quand j'ai lus que tout les Hunter avaient donné leurs armes au forgeron ! J'ai trouvé cela vraiment abusé, c'est au comble de l'inconscience, ce qui est vraiment bizarre étant donné que tu décris l'île comme dangereuse. Et pour moi, ce problème de fond en entraîne un second :
J'ai trouvé abusé, sur le coup, que le grand père du village, parce que cela mettrais trop longtemps en charrette d'apporter les armes, reste sur son séant à réfléchir. A sa place, j'aurais dépêché les volontaires jusqu'au camps des Hunters, à dos de cheval, avec chacun une certaines quantité d'arme sur eux. Un cheval au galop, c'est quand même plus rapide qu'une charrette, non ?
Ce qui entraîne, à son tour un troisième élément qui m'à perturbé : le coup des armes construites avec du bois. Franchement, j'aurais préféré alors qu'ils installent des pièges avec des pierres ou ce genre de choses. Parce que, ils les ont taillés comment leurs bouts de bois ?
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Avis Général et Conseils Additionnels
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Tu nous présente là une bonne petite fic, qui est une première pour toi puisque tu la fait dans un nouveau monde. Et j'espère que c'est ce nouveau monde qui fait que la Forme est à revoir (j'ai envie d'ajouter "presque entièrement"). Comme toujours, tu as encore des progrès à faire. Mais comme dit au dessus, tu es un bon ami à moi, et je te connais depuis tes débuts dans le cabinet. Je connais donc tes points faibles, et ils se situent surtout dans la forme du Récit. Dans le fond, rien à redire. C'est simple, classique (peut être trop au début), et assez bien construit. C'est assez malheureux que la Forme viennent mettre du noir sur le fond blanc du tableau...
Bref, t'a encore du chemin à faire, et ce genre de fic est souvent interminable, donc t'a le temps!
Fait le: 10/03/12 - 6 chapitres lus