Bonjours mesdames et messieurs, Bonsoir!
Je lance un projet dont je ne suis pas seul. Avec l'aide de Kaïko Duvent, de 4G Master, de Venfl-Samar, de kaku97 et Melcrock le Dingue (que je remercie profondément pour leurs soutient et leurs aide précieuse), J'annonce l'ouverture du premier Cross-Over de la Volonté du D!

Mais cette histoire n'aurait pas vu le jour sans l'accord de Melcrock, qui m'a autorisé à faire un sujet semblable au sien (et qui m'a beaucoup inspiré^^), et aussi je voudrait remercier Le Gourmet pour m'avoir éclairé l'esprit sur la marche à suivre (même s'il ne l'a pas fait consciemment). Donc, je vous en prie, si vous avez une idée pour un persos, ou un lieu à faire passer, MP-MOI!!!!
Sans plus attendre, voici la prologue de ce Cross-Over!


Nous étions tous différents, tout comme nos rêves l'étaient.
Lui, il était plus terre à terre. Le paranormal, il ne connaissait pas, et il n’avait foi qu'en ses inventions. Pour lui, il n'était qu'une seule règle : "Tuer, ou être tué, et surtout, ne défendre que ses intérêts." Elle, au contraire, était née anormale. Dotée d'un pouvoir fulgurant, elle avait fait sienne de techniques et d'une force incommensurable et avait bravé l'interdit pour défendre une vie, la presque sienne, celle d'une amie, bafouée par des croyances insignifiantes. Et moi, simple magicien à la recherche du Livre de Phénix, souhaitant devenir le plus grand magicien au monde, je m’attendais évidemment à vivre des choses défiant la réalité... mais à ce point... Ces deux personnes ont bouleversé ma vie...

Je remercie aussi la collaboration de Kaïko, de 4G, de Venfl-Samar, de kaku et de Melcrock pour leurs (nombreux) personnages, et leurs soutiens!! Merci, les gars!^^

Voila le premier chapitre de ce cross-over! Je crois n'avoir jamais autant mis mon énergie à la réalisation d'un chapitre! Allez, bonne lecture!

Chapitre 1 : La rencontre autour d’un monstre
La vie… La mort… L’amour… La haine… La joie… La tristesse… Le pouvoir…
Ces obsessions de la vie sont à jamais enfouie dans nos cœur. Mais que ce passerait-il si tout d’un coup, tout devais disparaître à jamais ?
C’est la question que je me pose, à chaque fois que je vois une personne vivre.
D’ailleurs, je ne suis pas le seul à me poser cette question…
Dans le monde, il existe une confrérie qui étudie cette question avec le plus grand serieux. Elle détruit, viole des bâtiments sacrés, à la recherche d’une réponse. Elle est prête à tout pour arriver à ses fins. Même à attaquer de pauvres gens.
C’est ce qui est arrivé aujourd’hui, dans l’après-midi.




« Mystérieuse disparition dans plus de dix pays du Gouvernement
Depuis quelques temps déjà, dans plusieurs royaumes et îles du Gouvernement, des personnes plus ou moins célèbres disparaissent sans laisser de trace. Personne ne sait de qui il s’agit. Seul signe retrouvé à chaque disparition : une grosse clé en or massif, avec un petit vitrail rouge à l’endroit où l’on insère un anneau. Ce petit vitrail est très reconnaissable, car il est écrit des mots dans une langue inconnue.
Des témoins ont cependant réussi à faire une description plus ou moins fiable pour votre journal « News Paper » : La reine Taramunora, souveraine du royaume Akatiki, dans West-Blue, témoigne :
« J’en ai vu un ! S’écriait-elle devant notre reporter. Il était très grands, plus que moi, Et était habillé d’une longue cape noir, avec un symbole blanc, comme un œil. Son visage m’est resté caché, car il portait un capuchon, noir lui aussi ! Il exécutait des mouvements complexes, et quand nos gardes sont apparus, il a esquivé tout les coups d’épées, même les plus lâches, avec une telle facilité ! »
Nous avons aussi pu recueillir le témoignage de Myladie, 19 ans, jeune amie d’un riche prince de Konokoa, dans South-Blue, disparu il y a de cela trois mois :
« Nous étions si proche, nous confie-t-elle, en larme. C’était un si beau garçon, très gentil, très prometteurs, avant que ces bandits ne viennent le kidnapper, sous mes yeux, en plus ! Nous étions occupés de dormir dans le même lit (je vais me faire tuer par ma belle-mère si elle lit le journal). Je dormais à poing fermé quand je sentis un courant d’air sur ma peau. Quand je me réveillais pour fermer cette fenêtre, mon amant était ficelé comme un saucisson, bâillonné avec des liens non stérilisé, j’en suis sûre ! Un homme masqué me regardait. Son masque m’effrayait, car c’était en faite le grossissement de son œil ! Il a projeté un gaz par un tuyau caché dans son ample manche, et je me suis rendormie. »
À l’heure actuelle, trois personnes ont disparues ; mais ce qui est vraiment étrange, c’est que tous les kidnappings ont lieu à minuit, tout les mois. Voici la liste des portés disparus. Si vous avez des informations les concernant, veuillez prendre contact avec un colonel de la Marine :
-Le prince Henri, de South-Blue
-Le roi Kongrüchk, de West-Blue
-et le Chef d’armée Jirasan, de North-Blue


Tel était l’article que lisait Daemon, jeune mousse dans un équipage pirate. C’était le seul membre de l’équipage, à part son capitaine, qui savait lire.
Ils se trouvaient dans les quartiers de capitaine, à la poupe du capitaine. Daemon venait de finir sa lecture. Le capitaine murmura :
-Impressionnant. Quelle lucidité, quelle fluidité…
-Alors, me laissez-vous partir, maintenant ? Demanda-t-il avec espoir.
Le capitaine laissa un soupir de fatigue lui échapper. Cela faisait trois jours qu’il devait subir les efforts de son matelot, et à chaque fois qu’il refusait, il revenait à la charge. Il lui donna donc un dernier défi :
-Tu sais que nous approchons d’une île spéciale, n’es-ce pas ?
Daemon ne répondit pas, curieux d’entendre ce que son capitaine avait à lui dire.
-Cette île est spécial car il parait que des… Choses… s’y produise. Tu vas donc t’y rendre, et y découvrirent ce qui se passe, ok ?
-Oui, capitaine !
Et il se précipita hors de la cabine et alla préparer une barque, ses affaires et de la nourriture.



Dans l’arrière-pays de l’île, un homme marchait le long d’une route déserte, dans une lande déserte, avec pour seule compagnie un simple bâton de bois, dont les multiples nervures dessinait des runes. Il portait un ample chapeau de paille ressemblant à la patelle, un coquillage. Il portait une longue cape beige, un pantalon blanc perle et une tunique blanc laiteux. Un sac à une lanière, en forme de cône, fermé par des cordons, pendait à son épaule.
Il marchait comme ça depuis trois heures. Il commençait à souffrir vraiment de la soif. Il avait de quoi tenir encore une semaine en nourriture, mais le fait est que sa gourde s’était vidée toute seul, due au fait qu’il avait un mauvais sens de l’économie de l’eau.
Soudain, il se frappa le front :
-Je suis bête ou quoi ? J’ai des pouvoirs pourtant !
Il s’agenouilla, déposa son sac à terre et desserra les lanières. Il en sortit des tas de paperasses, jusqu'à dénicher un bout de papier parcheminé où une inscription y était inscrite. Il prononça ces mots :
-Aea Etrevuós Kedktharine.
Il rangea le papier et se laissa guider par une force invisible. Il tendit la paume droite pour mieux ressentir cette force. Lorsque la spirale de feu, gravé à jamais sur sa main, lui picota plus fort, il sut qu’a cet endroit se cachait une nappe d’eau souterraine, mais très profonde (il se trouvait quand même assez loin du chemin de terre battue).
À l’aide de son bâton, il dessina une croix sur le sol. Puis il tendit sa paume gauche, où une autre spirale de feu y était gravée. Il concentra son esprit sur une partie de son être spirituel qui formait une cascade d’eau translucide : son Courant Magique Central. Seuls les magiciens en possédaient une, et la sienne était particulièrement développée.
Alors qu’il allait prononcer un sort, cette cascade emplit tout son être spirituel. Tout le corps de l’homme déborda alors d’une magie puissante, qui le rendait puissant, et lui permettait d’accomplir des actes qu’un homme normal serait incapable de faire.
Sa paume gauche brilla d’une lumière rouge bordeaux, et il déclama :
-Khö el gloan los ostendam !
Le sort était coûteux en énergie. Mais puisqu’il avait activé son courant magique, il ne craignait rien. La magie provoqua une fissure, alors qu’elle plongeait dans le sol. Il sentit sous ses pieds que quelque chose bougeait dans le sol, comme si quelqu’un tirait sur un objet lourd, et que les entrailles de la Terre refusèrent de le rendre.
Enfin, de l’eau pure jaillit des fissures, formant une petite cascade. L’eau retombait dans une vasque (que l’homme avait pris soin de créer avant de lancer le sort). Elle continua de couler, jusqu'à que la vasque soit pleine et que l’homme ait relâché le flux de sa magie. Il but à satiété, et utilisa le reste de l’eau qui était sortit du sol pour remplir sa gourde. Il la rangea dans son sac, puis il reprit sa route et, une heure plus tard, il arriva dans un petit village, qui avait l’air animé.



Dans ce même petit village, il y avait de l’animation, car une jeune fille, habillé d’une salopette bleu turquoise, avec des bouts de tissus bleu supplémentaires sur les épaules, était poursuivit par plusieurs personnes vêtues de tuniques noire, de veste couleurs kaki, couvertes de poches et renforcé de protections, là où se trouvait des organes vitaux. Ils criaient à la trahison, et lançait des shuriken et des kunais. La jeune fille les para facilement avec l’immense épée qu’elle portait dans son dos.
Soudain, elle se retourna et effectua plusieurs mouvements avec ses mains. Puis elle cria :
-Raiton : Shuriken kaminari !
Elle posa ses mains sur ses coudes, puis écarta brusquement les bras. Dix shuriken, entouré d’une onde bleuâtre fusant de partout et produisant un son de tonnerre, apparurent de nulle part. Ils s’élancèrent vers leurs poursuivants, qui ne purent les esquiver. Ils furent gravement blessés, et la jeune fille en profita pour s’enfuir.
Elle était à bout de souffle, quand tout à coup, elle trébucha. Le sol se rapprochait trop vite. Son nez allait s’écraser contre les dalles grises quand un bras la rattrapa de justesse. Une voix d’homme lui dit :
-Holà, Holà, mademoiselle, Il n’est pas très bon pour vous de vous promenez comme ça en courant !
Elle tourna la tête et vit le visage inconnu d’un voyageur, habillé d’une toge beige et d’un chapeau patelle. Il souriait en voyant le visage étonné de l’inconnue. Elle balbutia :
-M… merci, monsieur… heu…
-Néikiji. Ken Wan Néikiji. Ravie de te connaître, mademoiselle…
-Mélilot. Tussle de Whitewell Mélilot.
-Tu dois être épuisé, à avoir courue comme une dératée comme ça. Je t’invite donc à boire un verre. Après un peu d’exercice, c’est excellent pour se calmer l’esprit.
-D’accord, Néikiji. Mais en vitesse. Mes poursuivants pourraient revenir d’une minute à l’autre.

Une demi-heure plus tard, ils entraient dans un bar, à l’apparence un peu glauque. Une décision de Néikiji d’aller dans un bar à l’extérieur du village, là où ils risquaient de se faire moins repérer. Par contre, il lui avait dit que des gens un peu bizarre s’y arrêtait aussi. Elle comprit là où il venait en venir.
Des êtres, dont l’existence lui semblait étrangère, s’y trouvait. Comme par exemple des hommes dont le visage était tellement tuméfiés que seuls leurs bouches n’était pas couvert de bandages. Et leurs bouches étaient recouvertes de sang. Il y avait aussi ceux qui n’étaient pas humain : ils ressemblaient plus à des crapauds visqueux qu’à autre choses.
Lorsqu’ils traversèrent la taverne, tous les regards se posèrent sur eux. Mélilot en eut la chaire de poule. Néikiji posa cependant sa main sur son épaule et dit :
-Ne t’inquiète pas. Ils n’attaquent seulement si tu les attaques aussi.
Ils s’assirent au bar, à coté d’un jeune homme tout de noir vêtu, avec des sourcils fins et un nez aquilin peu prononcé. Il avait l’air humain, mais son visage était si impassible, si serein et si… Inexpressif… Qu’il avait l’air d’accepter tout se qui l’entoure. Il tenait à la main un livre philosophique sur l’art de vivre.
Néikiji dit au barman :
-Un verre de jus de fruit et…
-Un thé aux herbes fines.
L’homme se retira en cuisine. Elle regardait partout pour éviter de se faire repérer, et glissait fréquemment la main sur sa longue et large épée. La pointe portait un joyau bleuâtre. Néikiji observa la lame, puis dit :
-Cette épée…
-Hum ? Dit Mélilot. C’est l’épée de Cassiopée. Une lame puissante, créée à partir du pouvoir des étoiles…
-Ah, ok…
Il la regarda encore cinq minutes, avant de prendre son verre, et de le vider d’un trait. Il n’eut pas le temps de le déposer que le toit de l’auberge fut fracassé par une patte géante.

Mélilot, Néikiji et leur voisin habillé de noir se retournèrent d’un coup et s’élancèrent, le plus loin possible du toit détruit. La première dégaina sa lame, le deuxième libéra ses paumes et le troisième monta une lance en bambou, équipé d’une pointe en acier, tellement rapidement que Néikiji lui demanda :
-Eh toi ! Tu sais te battre ?
-Ouais, et pas qu’un peu ! Et vous, là ?
-Je suis un ninja, exilé de mon village, qui plus est. Je suis donc à même de vous aider le plus possible.
-Moi, je suis maître magicien. Je n’ai pas été formé dans un but offensif, mais je devrais posséder assez de connaissance pour repousser une armée. Quel est ton nom, étranger ?
-Je suis Daemon. Daemon Shadow. Futur grand pirate, pour vous servir.
S’il parut étonné quand il entendit ce nom, Néikiji n’en laissa rien paraître. Il dit plutôt :
-C’est pas… Regardez !
Une créature gigantesque, dotée de griffes, de tentacules et d’aile, repliait l’une de ses nombreuses pattes. Il ressemblait plus à une boule de tentacule qu'à autre chose. Apparemment, il y avait une tête, mais seul deux yeux d’un jaune vif n’était visibles. Mélilot hurla :
-C’est quoi… ce truc… ?
-Un Stranglatuakt. Il possède un odorat particulier : il ne repère que les pouvoirs, qu’il soit de n’importe quelle origine. J’ai utilisé deux sort tantôt, et j’ai vu que toi, Mélilot, tu avais utilisé un peu de ton chakra. Pas étonnant qu’il ait été attiré.
-Il y a un moyen de le battre ? Demanda Daemon.
-Il faut lui crever les yeux.
-Cool… Murmura Mélilot. Ça va être plus facile à dire qu’à faire, je pense…$
Ils resserrèrent leurs prises sur leurs armes.
-Ne vous inquiétez pas, j’ai un plan. Avec un sort, je vais l’immobiliser, mais il va me falloir beaucoup d’énergie. Je ne pourrais le maintenir que trois minute, pas plus. Alors, à ce moment là, il va vous falloir vous débrouiller. Prêt ?
-Ouais ! S’écrièrent-ils en cœur.
-Alors, en avant ! Cria Néikiji.

Sa y est!!!! Il est là le premier chapitre

Plus sérieusement, c'est un bon chapitre, mais je trouve juste que la rencontre entre les personages se fait rapidement. Enfin, ils devaient démarrer leur aventure ensemble, donc ça passe!

Sinon j'ai bien aimé, je dirais, l'introduction du texte avec la visison de l'esprit du magicien (et oui, il va me falloir un moment pour retenir l'ortographe ) et l'article de journal.

Sinon, on a aussi vite fait les pouvoirs de chacun, ça met l'eau a la bouche!

Impatient de voir ce combat!

comme me l'a précisé 4G Master par MP, je voudrait moi aussi m'excuser pour une faute que j'ai faite par rapport à Daemon... En faite, lorsque 4G m'a remis la fiche du persos, il ne m'a précisé qu'après... que Daemon n'était pas doué pour le combat...^^'

Donc je préviens ici celui qui voudrait continuer l'histoire... Que Daemon n'est pas un pro du combat au début. il va falloir lui trouver un maitre...^^'

Encore désolé pour l'oubli, prochaine fois je ferai plus gaffe^^

C'est pas mal tout CA ^^
bon j'ai quand on lis il y a quelque phrases maladroites mais c'est pas mal. Bon j'ai hâte d'avoir la suite pour me forger un avie sur les personnages. J'aime énormément l'intro de la sitation+ le journal. Par contre l'histoire du mousse et du pirate n'a peut être pas trop sa place ici enfin bon on verra.

Un premier chapitre bien sympathique, qui nous met l' eau à la bouche !
Je ne me propose pas pour le prochain chapitre, mais lorsque l' histoire se sera bien mise en place, dans quelques chapitres, ça ne me dérangera pas de faire un chapitre ! ;)

Chapitre 2: Fuite à travers les bois

-Urus Ietok !

Neikiji venait d’utiliser son sort d'immobilisation. mais il l'entravait lui aussi, et apparemment, le fatiguait beaucoup, sans attendre Mélilot et Daemon sautèrent sur le monstre et lui percèrent les yeux, respectivement avec l'épée de Cassiopée et la lance en bambou, et ils attendirent sa mort (tout en donnant quelque coup pour s'assurer qu'il n'y eu plus aucuns danger, on ne sait jamais). Sitôt que celui-ci fut définitivement H.S, un autre arriva.

- Merde, je peux plus utiliser mes sorts, s'exclama Neikiji, j'ai plus assez de pouvoir magique: on doit fuir.
- J'imagine qu’on n’a pas le choix effectivement, approuva Daemon.
- Vous êtes vraiment de imbéciles !! s'insurgea Mélilot. Pourquoi vous fuyez ?!
- Parce que le magicien ne peut plus les immobiliser, idiote, répliqua Daemon !!
- Les ? s'horrifièrent Neikiji et Mélilot.

Pour toute réponse Shadow pointa les formes qui volaient en hauteur, toujours des monstres et maintenant, par dizaine. Plus personnes ne protesta et le groupe fuit le bar.

- Ce n'est pas normal qu'il y en ait autant, expliqua Neikiji tout en courant, on doit avoir vraiment un pouvoir très appétissant.
- J'ai une idée, s’exclama Daemon, si on fuyait par la forêt? Cela permettra au moins de ce débarrasser des monstres qui sont encore trop haut.
- Tu as raison, on y va, approuve Neikiji.
Pendant que les autres discutaient, la jeune fille ruminait.
"Bande de lâches."
Ils entrèrent alors dans la forêt, et continuèrent à courir malgré le fait que plus aucun monstre ne soient visible. Puis au bout d'un moment quelqu'un sembla manquer dans le Groupe : c'était Daemon.

- Qu'est-ce que tu fous ? Tu voulais fuir et maintenant, tu trainasses !! railla Mélilot en se retournant.
- Je prends de ces baies, répondit le concerné en montrant des fruits noirâtres et peu appétissants, ce sont des cassis ténébreux, comme son nom l'indique ils ressemblent à des cassis, mais ils contiennent un poison mortel, je compte en enduire mon arme, comme ça la moindre blessure sera fatale.
- Euh, ouais ça peut être intéressant, avoua Neikiji, mais dépêche-toi : on est surement encore poursuivit.

Ils reprirent alors leur fuite contre l'ennemi invisible, jusqu'à ce que Daemon s'arrête de nouveau.

- Tu fais quoi encore? Demanda Neikiji, pas trop énervé malgré la course poursuite, s'attendant à ce que Daemon ait encore une idée.
- Je suis pas assez fou pour manier un poison sans antidote, et ayant trouvé les bons ingrédients pour en concocter, j'en fais.
- Oui, tu as raison, Avoua de nouveau Neikiji, on ne peut pas se passer d'antidote dans ce cas, mais dépêche-toi.

Quelques minutes plus tard, Daemon s'arrêta de nouveau, cette fois si pour nouer une liane et la rajouter à sa lance: maintenant elle avait triplée de portée, pouvant « envoyer » le fer de lance accroché au lien quelque peu artisanal. Plus tard il s’arrêta encore à plusieurs reprises, créant différentes grosses boules, un arc et des flèches ainsi que d'autres choses inconnues. À force de traverser la forêt, Le groupe arriva dans une clairière où une des créatures précédentes semblait les attendre.

- Bon je vais m'en charger, dit Daemon, voulant montrer ses nouvelles inventions et tendant son arc.
Il tira, mais la flèche loupa la cible de plusieurs mètres.

- Comment tu as fait pour loupé autant un monstre aussi gros! S'écria Mélilot, totalement effarée.
- Bah, je ne sais pas me servir d'arc, avoua Daemon, légèrement gêné.
- Alors pourquoi tu as créé un arc ? Baka ! Cria encore plus fort Mélilot en lui décochant un coup de poing des plus magistral.
- En fait c'est, avec cette lance en bambou, l'arme la plus facile à faire, Répondit Daemon en se frottant le crâne, je n’ai pas pu résister à les créer.
- Ça veut dire que tu ne sais pas non plus utiliser ta lance? Demanda Neikiji.
- Exact, avoua Shadow.

Pour une raison inconnue, le monstre n'avait pas attaqué pour le moment, mais il avait par contre commencé à se rapprocher dangereusement, et quand enfin Daemon se retourna, il avait donné un coup de tentacule, mais l'inventeur en herbe fut sauver par Mélilot.

-C'était pas la peine de me sauter dessus, ninja, grogna le sauvé au sauveur, j'aurai pu le battre tout seul, bon quoiqu'il en soit je l'ai blessé, il va mourir.
- Peut-être mais il aura le temps de tous nous tuer avant, remarqua Neikiji.
- C'est là que je (re)-interviens, répondit Daemon, Bombe filet!

Il lança une de ses grosses boules, qui prit la forme un filet au contact de l'ennemi, l'immobilisant.

- Vite dépêcher vous de enfuir je doute que ce filet tienne bien longtemps, conseilla Daemon.

Ils fuirent de nouveau à travers la forêt, le plus rapidement possible jusqu’à sa fin, devant un coin légèrement rocheux où un animal les attendais (pas vraiment, c’est juste son territoire.) Il ressemblait à un lézard géant, en taille mais avec une allure plutôt maigre (musclé mais pas un corps large) avait une mâchoire terrifiante avec ses longs crocs et surtout des os sortait de son corps, semblant acérés comme des lames, tout le long de la colonne vertébrales et de la queue où se trouvait une massue en os.

- Un Crasios ! s’écrièrent Neikiji et Daemon ensemble.
- J’ai toujours rêvé d’en voir un, un jour, mais pas dans ces conditions, continua Daemon.
- C’est très rare, continua de son côté Neikiji, ils ont été longtemps chassé pour leur ivoire et leur nombre a cruellement baissé, nous avons une chance folle.
- Surtout si on arrive à s’en sortir, ajouta Mélilot.

En effet, le Crasios attaqua, et Mélilot dut s’interposer (une fois de plus) pour sauver Daemon, et un de ses os dorsaux se retrouva coupé par la jeune ninja et fut ramassé par l'inventeur avant qu’il ajoute :

- On ferait mieux de pas combattre, d’une car on est déjà affaibli, de plus car c’est une espèce en voie d’extinction. retournons dans la forêt on y était à l’abri.

Ce qui fut fait, et Daemon se mit directement à transformer l’os du Crasios en épée (l'os de base étant déjà tranchant), dont il s’équipa.

- Mélilot, dit-il ensuite, je t’ai créé des aiguilles ninja empoisonnées, je ne sais pas si tu en utilise, mais je te les donnes, au cas où tu voudrais.
- Hm... rechigna la fille en s'emparant des armes.

Il y eut un bruit. Si léger que seule la jeune fille put l'entendre. Un sifflement.
Elle croisa les deux indexes et souffla :
"Suriken d'Orion."
Une croix d'acier, immense, tomba du ciel et manqua de trancher Daemon qui se mit à insulter l'adolescente :
"Idiote !! Espèce de combattante sans but !! Déshéritée !!"
Il n'eut pas le temps de finir. Mélilot venait d'attraper la croix et, avec une force qui n'avait rien de féminin, la balança dans la direction du crissement qu'elle avait été seule à entendre.
Tous entendirent alors le cri déchirant d'une créature en pleine agonie. La Ninja se précipita dans la direction vers laquelle elle avait envoyé son Shuriken géant. Elle disparu entre les arbustes déracinés pas le souffle du jet.
Elle réapparu 10 minutes plus tard, souriante, sous l'oeil horrifié des ses compagnons.
"Venez, on peut sortir, il n'y a plus rien à craindre.
- Qu... qu'est-il arrivé ? Tu as tué le Crasios ?
- Vous êtes tous les deux de parfaits imbéciles. Ce n'était pas un Crasios qui était sous nos yeux mais un Erchilaëd. Un monstre pouvant se métamorphoser à sa guise en fonction des créatures qui vous fascine. N... VOUS vous êtes fait avoir !!
- Si nous avons vu un Crasios, tu as vu quoi toi ?"
Un lourd silence s'installa. On comprit vite que la jeune fille n'avait aucunement envie de répondre. Les jeunes hommes se levèrent et la suivirent jusqu'à l'orée de la forêt. Là, ils découvrir un être humanoïdes sans yeux, sans visage, juste une bouche béante qui lui mangeait la moitié de la face. Et des bras deux fois plus long que ses jambes. Au milieu de son ''front'' il y avait une pierre noire.
La chose était littéralement tranchée en deux et un peu plus loin trônait le shukiken d'Orion, couvert de sang.
"Bon sang... quelle horreur... souffla Nekiji.
L'adolescente se retourna vivement, pointant une de ses aiguilles empoisonnées vers la gorge de Daemon, si près qu'on aurait cru qu'elle l'avait blessé avec, et lui grinça d'une voix qui n'avait rien d'humain :
"Ne redit JAMAIS qui je n'ai pas de but."
Et elle repartit vers son arme gigantesque, la lança en l'air et la fit disparaitre.
Les deux garçons se dévisagèrent. Ils semblaient un peu confus. Jamais ils n'auraient cru que sous l'apparence frêle de cette fille se cachait un adversaire si redoutable.
Leur amie se retourna vers eux et avec un sourire radieux, éblouissant, leur lança :
"Alors, vous êtes statufiés par ma puissance, hein ? Je sais, je suis la meilleure, c'est inéluctable."
Nekiji lui rendit son sourire, mais Daemon qui avait encore le souvenir de l'aiguille à deux doigts de lui embrocher la gorge, dit d'une voie inaudible "pff, elle m'énerve cette grosse vantarde". Malheureusement pour lui, Mélilot, qui avait une ouïe plus fine que la moyenne, l'entendit et lui jeta un regard noir en lui disant avec un faux sourire:
-Tu as dit quoi, gentil petit démon?
-Que tu n'es qu'une grosse vantarde.
-Débile! fit-elle en l'envoyant voler avec un bon coup de pied bien placé.

voici le second chapitre, qui a été écrit par moi et Kaiko, qui m'a aussi corrigé.

deplus, pour prévenir les futurs écrivains, voici la liste des inventions créé par Daemon qui ne sont pas nommé/montré dans le chapitre mais déjà créé:

-épée de Crasios: l'épée fait dans l'os de Crasios, elle est pas très résistante et mais plutôt tranchante, et malgré la vitesse de création est très bien faite.
-Bombe glue: une bombe fait avec des baies qui piège l'ennemi dans de la glue.
-Bombe fumée: Fumigène.
-Bombe Poison: il en a qu'une (car il a plus de poison) il s'agit d'un fumigène dont la fumée est empoisonnée.
-Bombe fluide: Bombe qui libère un fluide glissant.

-Sacoche: sacoche qu'il a créé avec des feuilles et des lianes pour rangé ces inventions
-Appat: appat qui a une odeur attirante, pour le moment sert juste a distraire les animaux (s'il ne l'a pas utilisé contre le Crasios, c'est qu'il en a très peu et qu'il se les réserve pour plus tard)

à plus

Pas mal comme chapitre, et on peut voir vraiment le fait que Kaïko soit intervenu: à un moment précis, deux styles se dégage du récit. D'ailleurs, sans vouloir vexer l'écrivain de la première, je trouve la deuxième partie meilleurs que la première.
Néikiji ressemble vraiment aux personnages que j'avais en tête.