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 Sujet du message: Re: [Fanfic] black's destin
MessagePosté: Mer 9 Nov 2011 18:28 
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Chapitre 13: Adieu

Le temps était suspendu. Arianne et ses deux amis pirates était sans voix. Ils ne s'attendaient pas à ce que Johan finissent deuxième. Ils leurs avaient paru si évident que Johan gagnerait. Mais le plus étonné était Johan lui-même. Il était en plein milieu de la rue, la bouche ouverte comme s'il venait de se faire frapper par la foudre. Il n'avait pas voulu crier victoire trop vite pour ce genre de situation, mais sa prévoyance ne changeait en rien le résultat: il était deuxième. Depuis la mort de Colin, il n'avait cesser de rêver de enfin tourner la page, aussi dur que cela soit. Et ces jeunes gens lui avaient proposé de rebondir sur cet mort. Il s'était alors imposé une condition mais plus par obligation (pour la mémoire de Colin) que par conviction. Mais rien que pour cette "formalité", tous s'écroulait. Ses amis s'étaient tellement battus pour qu'il y participe et les rejoigne et lui n'était même pas fichu de gagner la compétition. Une larme se forma au coin d'un de oeil et roula sur sa joue. Il était un fardeau pour eux comme il avait était un fardeau pour Colin, ce qui avait abouti à sa mort. Ses membres commencèrent à trembler. Il n'était pas assez fort pour continuer à les fréquenter. Il n'avait plus aucun espoir qu'il les suivent. Johan s'enfuit en courant.

En voyant Johan partir en courant, Arianne voulut l'appeler mais sa voix fut confronter à la boule qui lui nouait la gorge et le son disparu avant même qu'il est franchi ses lèvres. Les deux autres, encore abasourdis par la nouvelle, n'avaient pas eu le temps de réagir à temps et déjà Johan avait disparus dans un coin de rue. La capitaine faillit lâcher un sanglot mais il fallait qu'elle se reprenne. Elle était au commande de son équipage et il ne fallait pas que ce laisse aller à de telle faiblesse. Ils devaient réagir le plus vite possible si ils voulaient revoir un jour Johan. Arianne tira ses deux subordonnés de leur sombre pensée pour tenter d'avoir un début de plan à suivre. Mais ils s'aperçurent alors qu'ils étaient toujours en pleine rue et que de plus en plus de gens s'amassaient autour d'eux, se demandant qui pouvait être ses mystérieuse personne et pourquoi avaient-ils les épaules aussi basses et l'air abattus. Cram vit la judicieuse remarque qu'il valait mieux aller dans un bar pour discuter de la démarche à suivre. Les trois amis allèrent donc dans le bar précédemment fréquenté pendant que la foule se mouvait vers l'endroit où aurait lieu la fête qui suivait toujours le résultat de la Garlen's food, et où aurait lieu buffet, vin d'honneur, discours du vainqueur et soirée dansante tous cela offert par la commune de l'île, ce qui explique d'après certains le fait que la Garlen's food ne se passe que tous les cinq ans.

Le Barman fut surpris de revoir les trois étrangers revenir. Il était surpris car la fille lui avait donné la moitié de ce que valait réellement leurs consommation. Il avait tout de suite pensé qu'elle l'avait fait exprès et était en train de penser que de élaborer des plans pareils pour seulement cinq berrys était vraiment navrant. Le Barman nota également que l'une des personnes n'était plus là, et que les trois survivants avaient l'air abattus par sa disparition. Il en conclut donc que ce n'était pas la peine d'aller embêter des gens qui était déjà énervé pour seulement quelques berrys.
Les trois pirates s'assirent à une table près du comptoir, leurs anciennes tables étant déjà prise. La salle était encore plus abondante et bruyante que leurs précédant passage. Toutes la ville était en état de faite: les personnes normales sur la place, et les personnes suffisamment ivres et sale pour rester fêter la victoire dans un bar. Cram alla commander quelques boissons pour ne pas se faire expulser du bar et revint participer aux lourds silence de la tablée. Chacun réfléchissaient au moyens de retrouver Johan et de le convaincre de revenir parmi eux. Arianne pensait aux moyens de faire en sorte d'arriver à le récupérer sans froisser son amour propre. Cram méditait sur la cruauté que pouvait prendre la vie, tout quatre avaient commis tant d'immondices pour aboutir sur une scène aussi lamentable. Black lui était un peu inquiet, la vie n'était pas rose, il venait d'en avoir la preuve et il se demandait si son père ne l'attendait pas à la prochaine île et s'il n'allait pas encore se battre pour rien encore que pour la mort de ses deux amis, le renoncement n'était-il pas parfois signe de sagesse?

Au moment où Cram allait briser ce silence un vieil rentra dans le bar avec assez de fracas pour que Black tourne sa tête en sa direction. C'était d'un homme qui avait déjà dépassé la soixantaine d'année ce qui était rare à cette époque de tuerie et d'épidémie fréquente. Il avait encore quelques cheveux blanchit par le temps et qui était sa fierté. Il mesurait vers les un mètre soixante mais avait une aura qui le grandissait beaucoup. Il portait une sorte d'uniforme composé pour le bas d'un pantalon blanc qui s'était un peu usé depuis le temps et pour le haut d'un gilet noir qui contrastait fortement avec un petit rectangle blanc qui se trouvait fixé sur le haut du coté gauche de son gilet et où était marqué une écriture illisible pour les yeux lointains de Black. Le vieil homme était rentré en tombant à l'avant. Il avait déjà l'air plein d'alcool qui avait sur lui un effet euphorisant. Le vieil homme se releva et comme si de rien n'était alla s'asseoir au comptoir sous le regard de la moitié du bar interloqué. En effet, la fête attirés beaucoup de touristes et si il allait majoriterment à la fête qui avait lieu sur la place il y avait un nombre conséquent de personne qui allait fêter la victoire du cuisinier gagnant au plus proche des villageois, en l'occurrence dans ce bar. L'autre moitié n'avait même pas tourné la tête, ils devaient être habitués à ce genre d'entrer.
Le vieil homme se pencha vers le barman et lui parla assez fort pour que Black entende la discussion distinctement.
- Salut, ça va bien faire deux mois que je suis pas venue ici.
- Ouep, dit le barman en faisant semblant de laver quelques verres sales autour de lui. J'ai même cru que t'avais changé d'adresse.
- Allez arrête de t'énerver et sert moi quelque chose d'assez fort pour me faire oublier, l'espace d'un soir, là journée exécrable que je viens de passer.
Le Barman lui tendit le verre qu'il était en train d'essuyer et lui versa un liquide d'une couleur entre le rouge et le noir.
- Allons bon, pleins toi pas. Tu as le job de l'île. T'es payé une fortune pour manger et donner deux-trois notes sur les plats.
Black tendit un peu plus l'oreille. Il recueillerait peut-être quelques informations qui se verraient importante.
- Ta bien raison. Mais quand même... Foutue jeunesse... Plus aucun principe, dit l'ivrogne partiellement assombrie.
- Ah qui le dis tu, dit le barman sur un ton de poissonnière.
- Dans l'temps, on était plus robuste, et plus vertueux quand même.
Cette phrase aurait pu sortir de la bouche de Johan lui-même.
- T'as bien raison, dit le barman à court d'arguments.
- Et dire que c'est ce sale ritale qui a gagné, dit-il dans un élan xénophobe. Il m'a l'air bien louche ce mec.
A ces mots, Black comprit qu'il y avait de grande chance qu'ils parlent de la Garlen's food. Il se leva avec fracas et faillit faire tomber sa chaise à la renverse.
- J'me rappelle encore y'a moins de vingt ans quand la compétition n'avait pas encore la réputation qu'elle a aujourd'hui... Tout étais beaucoup plus convivial et chaud...
Arianne regardait Black qui s'approchait du vieillard qui était arrivé avec tant de fracas. Lorsqu'il fut à sa portée, Black fit pivoter le vieil homme sur son tabouret et pencha sa tête vers l'étiquette qui se trouvait sur le plastron de l'ivrogne. Le vieil homme eut un hoquet de surprise face à une méthode aussi cavalière mais le laissa faire. Sur l'étiquette était noté manuscritement "Albert Heggings, Juré culinaire".
Albert regardait Black d'un oeil amusé. Il n'avait plus l'air d'être le même vieillard ivre qu'auparavant, maintenant une grande sagesse reignait dans son regard et son corps diffusait une aura très imposante. Black aurait sûrement lâché Albert de surprise, s'il ne s'était pas rendu compte que tous le monde les regardaient et en particulier Arianne. Il ne voulait perdre la face envers tous ces gens.
Remis de leurs surprises, plusieurs habitués se levèrent et s'avancèrent en direction de Black avec une attitude franchement hostile. Cette menace fit accélérer l'interrogatoire du pirate:
- Pourquoi n'avait vous pas voté pour Johan?
Le vieillard le regarda dans les yeux. Il avait l'air hilare de la situation:
- Il me semble que vous n'êtes pas en posture de m'interroger ainsi, dit-il. Je vous conseille de me déposer au sol si vous voulez une réponse.
Une foule entouré Black, prêt au moindre signe de charger. Black savait que lui et son équipe étaient bien meilleurs que ces pocherons mais il décida de reposer le vieil ivrogne par terre. Il ne fallait pas qu'ils attirent l'attention sur eux.
En touchant le sol, le vieillard calma aussitôt la foule:
- Ce n'est rien. Il n'est juste pas arrivé à contrôler ses émotions, ce n'est pas grave.
La foule d'habitué se dissipa rapidement tout en gardant leur regard fixé sur Black. Un souffle uniforme parvint alors, le reste de la salle avaient retenu leurs souffles lors de la scène.
Albert se dirigea vers la table des deux autres pirates suivit de Black déconnecté. Il n'avait pas su encore retenir ses émotion. Il était encore bien loin de son ami Jarren. Il alla chercher une chaise s'installa pour la conversation.
- Vous vouliez donc savoir pourquoi je n'est pas voté pour le candidat qui est - arrivé deuxième?
- Oui c'est ça...
- Et bien vous êtes tombé sur le mauvais juré... Je suis le seul parmi les vingt-cinq juré qui a voté pour votre ami. Les vingt-quatre autres ont votés pour le cuistot de Mr Padre...
Les trois compagnons se regardèrent, surpris et dépités. Ils ne pensaient pas que Mr Padre avait eu une victoire aussi écrasante.
- Ah, dit Arianne. Et il était si bon que ça son plat?
- Oula non, il était bon certes mais était dépourvu d'âme... C'est dur à expliquer mais cela se voit que se plat n'avait pas était fait par amour, par envie. Il n'avait pas les convictions pour gagner... Alors que celui de Johan était la vie même...
- Mais comment a-t-il pu gagner alors ? demanda Arianne surprise.
- Cela me parait évident ma chère demoiselle... Et je pense que votre compagnon à compris, dit-il en désignant Cram qui hocha la tête. D'ailleurs le drame de cette édition se trouve là ! Sa place, il l'a acheté. Je le sais car il a tenté moi-même de me soudoyer. Et pour la coquette somme de 20 000 berrys. Mais je ne mange pas de ce pain là. J'ai refusé assez catégoriquement pour qu'il ne me fasse pas une deuxième offre. Sur le coup, j'ai été surpris qu'il ne me menace point et il partit comme si ce n'était pas bien grave. Il avait déjà du soudoyer les vingt-quatre autres je parie.

Les trois pirates se regardèrent, sourirent et poussèrent un cris de joie qui fit sursauter les gens du café et qui firent retourner la majeur des têtes des ivrognes. Mais peu leurs importaient, ils étaient déjà loin avant que les premières moquerie fusèrent.
Ils foncèrent tous trois en se regardant chacun à leur tour avec un grand sourire. Ils ne faisaient même plus attention à leur discrétion et bon nombre de passants furent surpris de voir trois personnes avec des manteaux amples sautillaient à travers toute la ville.
***
Albert regarda les trois pirates s'éloignaient et sourit. La nouvelle génération n'était pas totalement pourris. Il se retourna face au barman et lui jeta une douzaine de pièces.
- Mes consommations ne coûtent pas autant tu sais?
- Bien sûr que je le sais, dit-il en riant. Et tiens prend ça.
Le vieil homme lui tendit un billet assez sales et plié en huit. La somme était de 500 berrys.
- Je te règles mon ardoise.
Et avant même que le barman put répondre, Albert franchis là porte et cria sans se retourner: "A plus les mecs" et s'élança rapidement dans la rue pour que personne ne le rattrape. Il n'avait jamais aimé les adieu larmoyant et avait toujours préféré partir sur un coup de tête. Il traversa quelque ruelle et se retrouva devant sa petite maison recouverte de lierre. Les murs étaient d'un jaune délavés et fissuré en partie. Il y avait devant un porte qui avait du être verte auparavant car la peinture était partis et il ne restaient que quelques caillots verdâtre. Albert avait décidé de vivre dans cette misère là pour ne pas attiré l'attention. Il rentra dans la demeure et parcourut les pièces, chacune sales et poussiéreuse au cas où il y aurait une visite, et rentra dans une petite pièce où se trouvait un lit, un bureau contre le mur de droite et un petit coffret au pied du lit. Cette pièce était impeccable: le lit était fait, le sol de pierre était presque brillant, la pièce avait été aéré dans la matinée et cette pièce était éclairé par la douce lumière orangé du soleil. Inutile de dire qu'il n'avait jamais montré sa chambre à personne. Il fouilla sa poche de derrière et en sortit une clé et ouvrit le petit coffre. Il en sortit une petite bourse dont il sortit un escargophone. Ce genre d'objet était preuve de luxe pour une personne aussi précaire. Il tapa sur quelques boutons et le mit à son oreille. Il resta ainsi debout quelques minutes avant qu'une voix caverneuse lui répondit:
- Qui c'est?
- Salut Xiss'
- Oh mon dieu, si je m'y attendais.
La voie était devenu d'un coup enjoué.
- Alors pourquoi tu m'appelles capitaine?
- J'ai pris une décision. Ca te dirais d'aller à la réunion?
- Evidemment. Mais ça veut dire que...
- Exactement. Va prévenir le plus d'anciens possible. Je m'occupe de Fyrgasse ok?
- Oui oui. Oh vous pouvez pas savoir comment je suis heureux capitaine.
- Tant mieux, tant mieux. Bon on se retrouve dans deux semaine au Jer far away's. Allez à plus Xissandre.
Albert posa l'escargophone sur son lit. Ses conversations téléphonique étaient toujours aussi brèves. Il sortit tous ses vêtements de ses placards et les enfonçât dans un sac. Il se sentait comme quand il était partis pour la première fois. Cela faisait vingt ans qu'il n'avait pas pris la mer et était heureux de retourner la dompter et cette fois-ci il aurait déjà ses compagnons autour de lui. Il sortit de la maison après avoir rassemblé les choses les plus utiles. Il adressa un adieu aussi bref que pour les personnes du bar et partit chercher un bateau.
***
Les trois pirates rentrèrent avec grand fracas dans la maison de Johan. Ils s'étaient attendus à trouver en face d'eux Johan pleurant mais qu'il arriveraient facilement à convaincre de revenir avec eux. Mais Johan n'était pas bête, il n'était pas là. Il ne s'était pas enfuis pour les revoir peu après. Les trois compagnons sortirent de la maison beaucoup moins pétillant qu'à leur arrivée. Ils venaient de passer une demi-heure à le chercher, au cas où il se cacherait dans sa propre maison. Mais rien. Arianne et réfléchit rapidement à la situation et dit d'un ton autoritaire qu'elle avait rarement:
- Cram va à la caravelle et prépare notre départ, si on est poursuivis par ces fichus villageois il faut mieux que tous soit préparé, pendant ce temps moi et Black iront chercher Johan.
Cram hocha la tête et partit vers sa nouvelle mission. Arianne et Black se fixèrent quelques seconde et partirent de l'autre coté de Cram. La recherche qui suivit fut désordonné et pas très pratique: les deux pirates ne se séparent pas et arpentèrent la ville par lieu connu et non par secteur ce qui leur fit revenir sur leurs pas fréquemment. De plus leurs manteaux amples ne suffirent bientôt plus à leur manque de discrétion et ils furent pourchassé environ quatre fois en une heure. La pluie commença à tomber une heure après le début des recherches et les passants se firent de plus en plus rare.
En deux heures les deux amis cherchèrent au port, à la maison de Mr Padre, au bar, à la place qui grouillaient malgré la pluie encore de monde et à différente rue différemment éparpillée. Arrivée au champ de bataille qui les avaient opposés à Rococo, l'obscurité se fit sentirent suivit d'un début de vent qui leurs glacèrent les os. Arianne et Black avaient déjà cherché dans la moitié de la ville et n'avaient toujours rien trouvé. Ils étaient tous les deux essoufflées et durent se reposer une dizaine de minutes. Ils avaient courus pendant plus de deux heures et étaient arrivés à semer quatre foules de villageois. La flamme qu'avait rallumé Albert était maintenant éteinte et Black n'en pouvait plus:
- Arianne il faut qu'on rentre. La nuit est en train de tomber on trouvera rien ce soir. On continuera cette semaine, c'est pas grave, dit-il avec un grand sourire.
- Non on doit le trouver maintenant. On a pas le temps d'attendre.
Black fut surpris de cette réponse et lui demanda pourquoi mais Arianne était déjà repartis et Black dut courir pour arriver à la rejoindre. Il allait lui reposer sa question quand il vit le visage dur d'Arianne et il se dit qu'il lui reposerait la question plus tard.
Arianne était frustrée. Elle n'avait pas le temps d'attendre sur l'île si elle voulait se réserver une marge pour arrivée à temps à la réunion. Elle voulait partir le soir même et il fallait qu'il trouve Johan ce jour-là sinon ils l'abandonneraient.
La recherche continua donc mais Arianne n'avait que très peu d'espoir. Elle s'était déjà rendu compte que Johan avait sûrement dut partir dans une cachette où il était sûr qu'il ne serait pas trouvé. La ville était entouré d'une épaisse forêt et s'il était allé là-bas, ils ne le trouveraient jamais. En faite, plus elle avançait et plus elle se disait qu'elle ne faisait ça que pour se donner bonne conscience, se dire qu'on avait tout fait pour lui. Cela lui paraissait maintenant évident que Johan était partis dans cette maudite forêt et n'y sortirait que quand il ne verrait plus leur bateau au port. La seule chose qui pouvait le faire revenir était l'attente mais c'était la seule chose qu'elle ne pouvait lui donner. La réunion approché et elle avait pris la mer pour ça, pour correspondre avec la date. Arianne était quelqu'un de réaliste et elle n'aimait pas faire quelque chose qui était voué à l'échec même si c'était pour la mémoire de quelqu'un. Elle avait les vrais qualités d'une capitaine.
Black était passé devant Arianne et s'arrêta d'un coup. Il sentait qu'elle n'était plus derrière lui. Il se retourna et la vit planté là au milieu de la rue en train de lui faire un sourire chaleureux. Arianne avait eu l'air absente depuis plusieurs minutes et visiblement elle avait pris une décision.
- Arrêtons nous. Rendons-nous à l'évidence, Johan est partis et ne feras pas partis de notre équipage. Allez retournons au bateau, il ne faut qu'on s'enrhume.
Arianne avait gardé ce sourire qui se voulait rassurant mais Black vit quelques larmes perler sur ses joues. Elle venait de prendre une décision très dur mais c'était ça aussi le rôle d'une capitaine. Black acquiesça et suivit Arianne vers le bateau. Peut-être qu'il reviendrait un jour sur l'île et le reverrais. Black s'était pris d'affection pour le petit cannibale et ce fut la première fois de sa vie où il eut de la envie de pleurer un ami.
***
Khirma leva les yeux devant l'imposante bâtisse qui se trouvait devant lui. Tout n'était que luxure et tape à l'oeil. La cible était un millionnaire qui, à ce qu'il parait était gardé par des tas d'hommes. Cela ne représentait aucune menace pur lui. Le terrain se composé de deux bâtiments qui grouillaient de monde, il le sentait. Des hommes faibles qu'il aurait sut battre à l'âge de dix ans. Le bâtiment qui se trouvait face à lui était le plus richement décoré. Elle était entièrement lisse et d'un blanc qui faisait penser au marbre. Il y avait deux étages, trois portes est une vingtaines de fenêtres. Chaque encadrement était entourés de fioritures doré. Khirma esquissa un geste de dégout et fouilla la poche droite de son pantalon. Il avait un pantalon d'un blanc crémeux, un veste-jean de couleur claire et qui laissait passer un t-shirt bleu cyan, il portait des chaussures simples blanche et beige. Il avait les cheveux châtains et les yeux marrons. Khirma sortit de sa poche un petit coquillage de couleur vert émeraude. Il appuya sur un bouton qui se trouvait sur le dessus du coquillage et commença à parler:
- 15h12, temps ensoleillés le matin puis couvert depuis 13h. Je suis toujours à Garlen et je suis devant la maison de la cible. C'est un foutu millionnaire italien qui en a dit trop. Il a l'air louche et doit traîner dans quelques sale affaire mais il n'a aucune chance contre moi. J'ai acheté ce matin le journal où se trouve là-dite déclaration. Rien de très alarmant mais je pense que les vieux misent sur la sûreté. Ces fichus bureaucratiques pensent que j'ai que ça à faire de ma journée... Si Jiruza savait ça... D'ailleurs je lui ferait un rapport histoire d'être tranquille. Je suis quand même pas un de ces foutus sous-gradés mais "ils" ne veulent pas ébruiter l'affaire je pense. Et puis c'est vrai que je n'est pas de mission "officiel" actuellement. Bon il est 15h15, c'est l'heure. Terminé.
Khirma rappuya sur le bouton et reposa le coquillage dans sa poche droite. Il s'avança vers le portail et un escargophone lui hurla:
- C'est pour quoi? On veut pas de démarcheurs.
Khirma posa sa main sur l'escargophone émit une légère pression et ouvrit le portail sans qu'aucune nouvelle voix ne se fasse entendre.
Il avança dans la cour faite de terre et parsemés de petites touffes d'herbes. La légère brise qui soufflée de la gauche vers la droite soulevait un peu la poussière du sol sur trois centimètres de hauteur. Khirma continua de marcher jusqu'au milieu de la cour avant de se sentir observer. Aussitôt, il tourna sa tête vivement vers l'une des fenêtres situé sur la droite. Un homme le regardait sans bouger, visiblement surpris. Khirma le fixa avec un air de menace et les deux hommes se bataillèrent quelques secondes. L'homme détourna les yeux très vite, mais très rancunier de sa défaite commença à crier fort qu'un intrus était rentré. Khirma cligna des yeux et lorsqu'ils les rouvrit, il vit le crieur tomber de dos, inconscient. Mais son appel avait eu le temps d'être entendu et à peine une minute après, une foule d'homme grands habillaient en noirs, l'encerclaient. Leurs efficacité étaient exemplaire. Khirma tourna sa tête des deux cotés et donna un regard amusé. Puis il leva ses mains tendues vers le ciel, ferma les yeux et se concentra. Aussitôt il rabaissa vivement ses mains vers le bas. S'ensuivit alors un évanouissement collectif qui atteignit d'abord les premiers rang et qui se propagea en moins de cinq secondes vers l'arrière garde. Khirma était le seul encore debout et il était entouré de centaine de corps inanimés sur le sol.
Au moment où le dernier corps s'immobilisa au sol, Khirma recommença à marcher vers l'entrée du bâtiment principal. Il ouvrit la porte, qui ne lui fit aucune résistance et s'avança confiant en lui même. Il avait étudié soigneusement les plans de la maison et savait exactement où passer pour atteindre la cible. Quand il rentra dans la première pièce il vit environ cinq hommes dispersés sur chaque coté du mur. Il tenait leurs armes prête et voulait tirer dès son arrivée. Sans discussion. Un tir retentit. Mais qu'un seul. Khirma avait déjà eu le temps de battre les quatre autres de ses propres mains avant même que le cinquième appuie sur la gâchette. Le tir avait été précis mais Khirma ne s'y trouvait plus avant même que le coup ne parte. Le soldat en ayant son coup raté jeta son arme à terre et se mit à genou suppliant. Khirma le regarda sans véritable émotion. Du sang gicla sur les murs. Khirma sortit de la pièce et se dirigea vers la fin du couloir qui suivait la pièce. Il marcha alors à travers plusieurs couloir et pièce sans jamais rebrousser chemin. La maison était grande. Khirma arriva vite devant la porte où devait se trouver normalement la cible. La porte était insonorisé, ce qui expliquait son manque de réaction face au coup de feu, d'un rouge sombre qui pouvait rappeler le sang et avait une grande épaisseur. Khirma allait poser ses mains sur la poignée quand il sentit un mouvement provenir de derrière lui, il se retourna et peu après un chariot se détacha d'une porte qui se trouvait à l'arrière. Ensuite arriva un homme d'une quarantaine d'année, habillé d'une tunique de majordome et qui parut surpris de le voir:
- Excusez moi mais avez vous pris rend...
Khirma avait sauté lestement sur le chariot sans faire aucun bruit et avait frappé de la tranche de ses mains. Son coup avait été tranché en deux. Khirma se retourna et refit quelque pas vers la porte alors que la tête du serviteur roulait sur le tapis. Il tourna la poignée et entrebâilla assez la porte pour qu'il puisse passer. Il trouva devant lui un homme coiffé ridiculement, avec ses cheveux plaqués contre son crâne et une allure de graisseur qui était assez hideux. L'homme, la cible plutôt il le reconnaissait grâce à la photo, était plongé dans un papier qu'il lisait si bien qu'il ne fit pas la moindre attention à son arrivée. Khirma toussa, juste pour voire la réaction qu'aurait l'homme en le voyant, et la commença à parler sans même daigner relever la tête.
- Ah Heggins, poses tous ça sur la table. Tu pourras dire à mes gardes de dire à Mme Gibbill que je ne pourrais pas attendre plus longtemps son loyer, s'il le faut ils devront utiliser les moyens que...
Mr Padre faillit s'étrangler de surprise. Il venait de relever la tête et ce n'était pas son cher Heggins qui se trouvait là mais un homme au regard sombre, si sombre qu'il avait l'impression de voir l'enfer au fond de ses yeux. L'homme s'avança le sourire malicieux. Il sortit de sa poche arrière un pistolet et lui dit:
- Je tacherais de lui dire.
***
Khirma ouvrit la porte en grand, derrière lui se trouvait Mr Padre la tête en arrière et taché d'un rouge sombre qui ressemblait à la porte. Khirma ressortit le petit coquillage qui attendait toujours dans sa poche droite:
- 15h20. J'ai dans ma poche un décret de sa part avec sa signature. Je n'ai eu aucun problème et aucune résistance. Finalement même un soldat aurait mené à bien cette mission. A la fin de la lecture de la lettre que je lui est fait signé, la cible a commencé à pleurer. C'était pitoyable. Je t'enverrais ce soir les cinq enregistrements que j'ai fait au cours de la journée. Répond moi vite. Pour l'instant, il faut que j'aille nettoyer la maison de toute vie. Je me servirais du pistolet que tu m'as offert. Après, je devrais aller voir un certaine "Mme Gibbill" pour respecter les derniers voeux de la cible... Je me demande vraiment pourquoi il m'ont donné cette mission minable. Je pense que j'irai me plaindre à l'administration. Terminé.
Khirma remit le coquillage dans sa poche et se dirigea vers la cour.
***
Arianne et Black étaient trempés, dépités, enrhumés et boueux. Ils n'avaient plus qu'une envie: partir. Ils se sentirent presque heureux quand ils virent leur caravelle au loin sur l'eau, qui les attendait toujours. Ils montèrent sur le pont et allèrent directement à l'intérieur, après avoir enlevés leurs chaussures dans l'entrée. Cram était assis au fond de la pièce en train de lire un vieux livre qui avaient ses pages gondolaient par l'eau. Il leva la tête et eu une mine surprise. La lampe qui éclairait son visage accentuait son visage si bien qu'on aurait dit une caricature de comédie. Arianne interpréta cette surprise comme si ils étaient rentrés trop tôt et n'avaient pas cherchés assez longtemps. Elle se sentit mal à l'aise.
- Ah ba enfin, dit Cram. Je m'attendais presque à ce que vous dormiez à l'hôtel. Vous en avez mis du temps avant d'abandonner.
Arianne fut soulager mais aussi irrité de son air complètement extérieur au événement de la journée.
- En fait, commença Black...
- Dis moi Cram, coupa Arianne. Il me semblait t'avoir dis de te tenir près à une éventuelle fuite en catastrophe. Si on avait été poursuivit par une foule de personnes en colère il aurait eu cent fois le temps d'envahir le bateau...
Cram fut surpris de la dureté du ton d'Arianne mais il le prit comme de l'énervement de ne pas avoir retrouvé Johan.
- Tien au faite, j'ai une très bonne nouvelle.
Arianne qui adorait les surprises devint d'un coup beaucoup plus souriante:
- Ah bon quoi?
- Allez voir dans la cuisine.
Arianne regarda Black et le questionna des yeux. Il n'en savait pas plus qu'elle. Arianne descendit aussitôt l'escalier. La cuisine se trouvait juste à coté. Le choix de possibilité pour cette nouvelle était assez restreint: soit un objet qu'il avait trouvé en retournant au bateau, soit un article de journal qui parlait d'eux ou de quelqu'un qu'ils connaissaient, soit une personne rencontré quelque part. Arianne ouvrit la porte en bois qui la séparait encore de cette bonne nouvelle. Elle eut un mouvement de surprise, suivit aussitôt de Black. Il y avait Johan qui leur souriait tristement derrière la porte.

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MessagePosté: Dim 11 Déc 2011 14:06 
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Chapitre 14: Départs

Arianne et Black étaient abasourdis. Johan était là devant eux, le visage rougit et les yeux gonflés d'avoir pleuré mais là quand même. Ils ne s'attendaient à plus voir leur ami et ne s'attendait vraiment pas à ce revirement. Johan sourit tristement à ses deux amis, l'air gêné. La scène était très pathétique. Un silence plutôt gênant commençait à se former quand Cram apparu derrière les deux pirates. Sans attendre une réaction, il entama son récit:
- Après que l'on se soit quitté devant la maison de Johan, je suis revenu ici à toute vitesse, usant même mon énergie pour propulser ma vitesse. Je suis arrivée donc ici en moins de cinq minutes et sans aucune anicroche, même si j'ai entendu quelque voix crier au loin qu'il avait trouvé l'un des trois assassins j'allait à une telle vitesse que le temps qu'une foule se forme j'était déjà arrivée...
- D'ailleurs comment ça se fait que notre bateau n'est toujours pas été pris, interrompit Arianne.
- Ba parce que on a une caravelle qui est un bateau plutôt utilisé par les marchands et qu'on a même pas d'étendards, dit Black.
- Ah ouai bonne idée. Faudra qu'on en prenne.
- Je peux continuer, s'exaspéra Cram qui continua après l'acquiescement des deux autres. Donc, je suis monté sur le pont, j'ai ouvert les voiles, j'ai préparé les cordages,... Bref, il ne restait que l'ancre à retirer pour partir...
- D'ailleurs, maintenant que plus rien ne nous retient, on peut aller la lever.
- J'y vais, s'empressa de dire Johan gêné de cette histoire gênante.
Cram continua.
- Après, je suis rentré dans le salon car la pluie commençait à tomber. J'ai fait les cent pas car j'était très excité par la nouvelle que nous avez donné le juré...
- Ahh.. Le juré on a oublié de le remercier, s'affola Arianne.
- C'est pas d'une importance capitale non plus, rétorqua Black.
- Peut-être mais c'est plus gentil. Ca te ferais pas de mal d'apprendre la politesse.
- Avant c'était les autres qui était poli avec moi... pas moi.
- Si tu veux devenir quelqu'un de normal, il faut que tu sois plus gentil...
- Je peux continuer, intervint Cram.
Hochement de tête et grognement de Black qui avait déjà préparé sa réplique cinglante.
- Donc j'étais vraiment très excité et je ne sais même pas comment j'ai pu tenir pour arriver à ne pas aller chercher Johan avec vous...
- Ba visiblement, t'as pas tenu.
Les trois amis faillirent tomber en avant. Johan venait de lever l'ancre.
- Donc j'étais en train de faire les cents pas quand j'entendit un petit couinement...
- Oh mon dieu des souris, s'affola Arianne.
- Bon vous allez me laisser finir?
Acquiescement.
- Je tendis l'oreille à ce couinement à peine audible,...
Un frisson parcourut le corps d'Arianne.
- ... mais rien ne suivit. J'en était à me dire que cela avait du être le fruit de mon imagination, c'est vrai que le bruit avait été étouffé par le bruit du martèlement de la pluie sur le bateau, quand un deuxième couinement, celui là beaucoup plus distincte, se fit entendre. Le bruit provenait de la cave et j'ai tout de suite pensé comme Arianne. J'ai donc pris une lampe à huile et j'ai descendu l'escalier qui va vers la cale. Il y faisait très sombre...
- La cale est très humide aussi... Mais ça n'a rien à voir continue, dit Arianne en voyant le regard noir que lui lançait Cram.
- ...et je vis tout au fond de la cale, recroquevillé...
- Je mise 10 berrys que c'est Johan, dit Black.
- ...Johan...
- Gagné, tu me doit 10 berrys Arianne.
- Tu rêves j'ai pas parié avec toi.
Cram continua sans faire attention au deux perturbateurs.
- ... qui respirait par saccades et qui reniflait régulièrement ce qui montrait qu'il était en train de pleurer...
Johan débarqua alors dans la pièce:
- Ah vous en êtes que là... Bon et bien, je vais aller vérifier que l'ancre et bien rangé.
- En me voyant, continua Cram qui décidément ignorait beaucoup de chose, il commença à me parler mais ses phrases étaient découpé par saccade et souvent coupé par les reniflements, ce qui fit que je ne compris rien. Je le fis lever et l'emmena dans le salon où je lui apporté une serviette et une boisson chaude. Il avait du venir ici dès sa fuite de la place et il était malade à cause de l'humidité...
- Ah, tu vois que finalement c'était important que la cale était humide dans ton histoire, dit Arianne triomphante.
- ... Il m'a ensuite dis qu'il ne supportait plus d'être seul, rongé par les remords et la culpabilité et qu'il voulait oublier cette histoire avec nous, repartir de l'avant et maintenant faire face aux problème ensemble et plus sans personne d'autre. Par contre, il veut absolument faire ses preuves et ne plus nous décevoir. Je lui ai raconté ce que nous avez dis le juré, il ne m'a d'abord pas cru mais je crois que j'ai finis par le convaincre.
- Donc si je comprend bien Johan repart avec nous? demanda Arianne.
- Oui.
- YOUPI, crièrent les deux amis.
Johan reparut au son de ces cris de joie.
- Il faut souhaite l'événement comme il se doit. Faisons une fête, dit Arianne.
- Et pourquoi on en a pas fait une pour moi, intervint Black.
- Parce qu'on était que deux, c'est pas possible une fête à deux.
- Et pour moi, demanda Cram.
- Black était évanoui donc on était deux.
- Et si l'on faisait une fête pour l'arrivée de tous le monde, dit Johan pour apaiser ce début de dispute stupide.
- Bonne idée, dit Arianne. Black va chercher l'alcool, Cram va trouver un endroit assez spacieux pour cette petite fête et Johan viens m'aider à diriger le bateau vers la prochaine île.
Arianne avait prit le ton sec et incontestable du capitaine. Chacun partit à sa tache sans aucune contestation.
Une fois les deux autres partis, Arianne regarda Johan et lui décocha un merci avant de partir dans la cabine où se trouvait les cartes, les compas et qui était juste à coté de la barre de navigation. Johan resta là planté quelques secondes, le regard d'Arianne n'avait pas été celui qu'elle donnait d'habitude, il était plus touchant, plus personnel. Johan ne sut pas si elle l'avait remercié pour être rentré dans l'équipage, pour son intervention dans le début de dispute ou pour les deux. Arianne l'appela:
- Qu'est ce que tu fais?
Elle était sur le point de quitter la pièce et son regard et sa voix avait retrouvés leurs "normalité". Johan se dépêcha de rattraper sa capitaine.
***
Albert était sur le point de détacher la corde qui reliait son minuscule bateau au rivage quand il vit au loin un groupe de quatre personne courir vers lui. Il se dépêcha d'enlever la corde et poussa sa barque du pied. La barque avait parcourut une dizaine de mètres quand le petit groupe arriva au quai. Il était tous les quatre en uniforme marins: pantalon blanc qui leur arriver jusqu'au talon, chaussures pointues et noires, veste bleu avec quelque médaille sur le plastron (suivant le grade) et casquettes bleu. Arrivée là ils sautèrent tous les quatre à l'eau sans hésiter. Albert se leva et se saisi de la rame de son bateau. Deux soldats plongeaient sous l'eau sûrement pour aller à l'arrière du bateau et le prendre en étau. Les deux derniers soldats continuèrent de nager en crawl vers l'avant de sa barque. Albert sentait qu'ils allaient un peu moins vite qu'il en était capable. Les deux derrières avaient pour but de le prendre par surprise et comme pour certifier son raisonnement Albert sentit un frottement derrière lui. Il se retourna et vit l'un des officiers debout devant lui, ruisselant de l'eau et tenant un petit coutelas l'air menaçants, le deuxième était en train de monter à plat ventre. Tout de suite, Albert leva sa rame et avançât vers le soldat debout. Il donna d'abord un premier coup qui fut facilement esquiver par un saut arrière; mais le soldat debout n'était pas la cible première: en même temps que Albert avait donné son coup de rame il avait frappé la tête du deuxième soldat de telle sorte qu'il fut envoyé sonné sous l'eau.
- Tu ferrais mieux d'aller le sauver, vu comme il est sonné si tu n'y va pas il mourra.
- Albert Heggings, dit Albert l'unificateur je vous déclare en état d'arrestation, veillez jeter votre arme au sol, dit il pour toute réponse.
Albert s'attendait à ce qu'il aille aider son ami mais visiblement le lavage de cerveau avait vaincu les sentiments de ces soldats. Tous de suite il releva sa rame et l'abattis avec une telle vitesse et une telle violence que le soldat ne put l'esquiver. Il fut propulser une dizaine de mètres plus loin sur le coté. Albert jeta sa rame qui avait été brisé en deux par ce coup et replongea à l'endroit ou le deuxième soldat avait été envoyé juste au moment au les deux autres marins étaient en train de se relever derrière lui pour le prendre par derrière.
Albert nagea le plus vite qu'il put et il atteint en quelques secondes le fond. Il regarda autour de lui et vit une masse noire à trois mètres de lui. L'eau était vraiment sombre et si le corps était tombé un ou deux mètres plus loin, Albert ne l'aurais pas vu. Albert nagea de son coté, le prit par la taille et commença à remonter à la surface. A la moitié du chemin, il rencontra le premier soldat. Albert nageait vraiment vite et le soldat fut surpris de le voir déjà en train de remonter, il pensait même l'intercepter pour sa descente. Le vieil homme utilisa ce moment de surprise pour lâcher le corps inerte du soldat presque-sauvé et se propulser vers le deuxième marin. Il fit un salto avant et frappa l'homme de son son pied. L'impact fut très puissant, malgré le fait qu'il est été fait dans l'eau, et le soldat fut envoyé au fond de l'eau. Albert retourna vers le soldat inerte et reprit sa montée. Il arriva vite à l'air frais et pris une grosse bouffée d'air. Il avait reparu juste à coté de sa petite barque et il avait faillis se cogner avec en remontant. Il souleva le corps et le fit monter sur sa barque. Albert attrapa le bord de la barque et se hissa sur la barque. Il entendit alors un rire sinistre et vit devant lui la lame scintillante d'un petit couteau:
- Ahahah, tu m'as oublié. Tu es fait rend toi ou je te transperce la cervelle.
Albert sans s'inquiéter prit de la main droite son pistolet qui se trouvait dans l'une de ses poches arrières. Il donna alors un coup avec qui fit reculer le couteau de quelques centimètres. Il pointeau alors bien en évidence le canon de son arme devant la tête du marin imbécile.
- Part de ce bateau ou je tire, dit Albert.
Le soldat recommença à rire :
- Tu viens de plonger dans l'eau, la poudre est trempée.
Le soldat n'était donc pas si bête que ça mais Albert voulait garder le facteur peur:
- Tu veux parier.
Il mit son doigt sur la gâchette et le regarda déterminé. Le soldat parut moins souriant mais garda son arme à quelques centimètres d'Albert. Quelques seconde passèrent où les duellistes se toisèrent du regard. Après ces quelques secondes très longues, Albert jeta son pistolet en direction du marin. Celui ci ne s'y attendait pas et le vieil homme eut le temps de se relever et de pousser le soldat à l'eau avant que celui-ci puissent le frapper de son couteau. Le marin reparut vite à la surface de l'eau, l'air défait. Il eut l'air alors d'hésiter avant de repartir vers le rivage. Le rapport de force n'était plus en sa faveur.
Albert regarda le marin qu'il venait d'aider et regarda s'il était encore en vie, ce qui était le cas. Il lui donna alors les premiers soins et après avoir vérifié qu'il pouvait bien respirer correctement, Albert s'affala au fond de la barque dans l'intention de s'endormir. Vraiment ces choses n'étaient plus de son âge.
***
Khirma marchait sur un sentier fait de pierres et de terres séchés. Il prenait son temps, la mission avait été accompli et il ne lui restait qu'une tache annexe et qu'il s'était imposé lui-même, pour l'amusement en quelque sorte. Cela faisait bien une heure qu'il avait quitter le manoir de la famille Padre pour sortir de la ville et partir vers la bordure. Un vieil homme lui avait indiqué précisément où se trouvait la demeure de cette dame.
Khirma s'arrêta, il avait devant lui une maison faite de bois sombre. Un bois ternit par l'âge et par la saleté ambiante. La porte avait un coin brisé et certaine fenêtre était barricadé par des planches. L'endroit était miteux et à vrai dire il était honteux de demander un loyer pour cela. Il ouvrit le portail de bois pourris qui se trouvait devant lui et rentra dans petit jardin où était plantés quelques légumes qui avait sûrement pour but de subvenir au peu de besoins qu'avait la maîtresse de maison. Il avança de quelques pas et ouvrit la porte. Le bois était vieux et humide si bien que le trou qui se trouvait au coin se vit agrandit de quelques centimètres de diamètre.
Une femme parut devant Khirma le visage surprit. Elle portait des sortes de sandales faites avec du bois et de la ficelle, une robes noir de saleté et qui ressemblait plus à une loque qu'à un habit. La femme devait avoir une vingtaine d'année mais la saleté et les cernes qui se trouvait sur son visage la vieillissait de plus de vingt ans. Elle n'avait pas l'air d'être aller en ville depuis quelques mois, voir quelques années. Elle avait des jambes et une taille fines, des joues creuses et avait l'air d'avoir été ballottés par la vie autant qu'une brindille jetée à la mer. Malgré cela, derrières cette aspect de crasse et de pauvreté recelait une certaine beauté et pas mal de charme. Ses lèvres était minces arquait comme une petites grenades, ses yeux était marrons et pénétrants. Ses cheveux bruns était coiffés derrières elle en chignon maladroit et désordonnés. Son visage recelait toute la beauté et la fragilité de sa personne et arrivait à toucher le coeur des personnes habituellement les plus dur de coeur. Ainsi Khirma se sentit touchait et même un peu décontenancés par ce doux visage.
- Qui êtes vous, dit elle d'une voix douce et frêle.
Khirma pensa à tous ses collègues qui aurait profité de cette situation et surtout aurait profité de cette fille avant de la croquer toute crue et de lui enlever toute vie. Khirma n'était pas de ce genre et se trouvait bien plus digne. Il regarda la fille mélancoliquement et sortit son pistolet de sa poche arrière. Il le pointa bien devant lui pour qu'elle le voie et essaya de donner un regard rassurant.
- Ne t'inquiètes pas, tu vas enfin rejoindre la paix d'esprit que tu mérite depuis longtemps.
Il la regarda une dernière fois et ferma les yeux. Il ne pouvait tuer un si beau visage les yeux ouvert.
***
Khirma rentra dans une petite auberge dans l'intention de payer la nuit qu'il y avait passé la veille. Il avait finis toute chose à faire ici et comptai partir sur le champ pour si possible ne plus revenir. Il s'avançai vers le tenant de l'auberge quand il entendit quelqu'un l'appeler derrière lui. Il se retourna vivement tous en sortant son pistolet. Il était déjà prêt à tuer toute les personnes de l'hôtel pour effacer complètement sa trace de l'île.
Il reconnut alors l'uniforme bleu du marin. C'était un groupe de quatre soldats. L'un des quatre s'avança et commença à parler, c'était celui qui l'avait interpellé:
- Ah j'étais sur que c'était toi. Je t'avais vu sur l'une des photos qu'il y a à la base. Qu'est ce que tu fais là? T'es en mission?
Khirma détestait qu'on le tutoie et surtout les personnes qui étaient trop curieuses.
- Non, je suis juste venu voir la fête.
- Mais oui c'est ça, rigola-t-il. T'es en mission secrète c'est ça? Me détrompe pas je sais déjà que j'ai raison.
Ce mec en savait déjà trop. Il était capable de lui faire rater sa mission. Khirma décida de jouer le tout pour le tout.
- Oui tu as raison. D'ailleurs j'aurais besoin de votre aide.
Les yeux pétillèrent aux quatre soldats mais vite celui qui l'avait interpellé vit qu'il pouvait y gagner:
- Ok, mais alors tu partages la prime de la mission en deux.
Khirma détestait déjà cette personne. Il était curieux, irrespectueux, ambitieux et cupide. Tous le contraire de lui même. Il fallait qu'il se débarrasse d'eux, qu'il les isole.
- Ok, venez à mon bateau je vais vous dire quoi faire.
Les quatre marins acquiescèrent et suivirent Khirma qui repartait vers son petit bateau.
Khirma était déjà en train de planifier leurs assassinat pour qu'il ne fassent aucun bruit quand il vit quelque chose qu'il ne s'attendait vraiment pas à voir. En face de lui sortait Albert l'unificateur, un vieux pirate qui était arrivé à ne pas se faire prendre par la marine jusque là. Il avait beau avoir raccroché sa veste la marine avait laissé sa prime comme pour se venger de ne pas l'avoir capturé. Khirma en vit là l'occasion rêvé de se débarrasser de ces quatre gêneurs. Il n'avait pas vraiment l'intention d'aller le capturer et il savait que même si Albert devait être vieux, il devait être bien supérieur à quatre soldats marins. Khirma arrêta ces quatre là et leur montra discrètement Albert qui s'en allait vers le port insoucieusement. Il leur expliqua qui il était et que s'il le capturait il serait sûrement riche. Khirma faisait bien attention de faire durer l'explication afin que Albert est le temps de partir plus loin. Le chef des quatre parut suspicieux et lui demanda:
- Mais pourquoi tu viens pas avec nous pour l'attraper?
- Moi je n'est pas le temps de le faire, il faut que je parte immédiatement pour ma mission désolé. Je trouverais d'autre gars pour m'aider vous en faites pas. Là c'est l'occasion de votre vie, je serez vous je courrais après lui.
Cette explication parut suffire au chef car il se retourna vers ses trois amis et ils partirent vers Albert en souriant.
Khirma eut un soupir de soulagement et il repartit vers son bateau. Sa journée n'était pas finis loin de là.
***
La fête en l'honneur des trois pirates, et en particulier Johan, s'était bien passé malgré qu'elle soit limité par les moyens du bord. L'alcool avait coulé à flot, Johan avait préparé rapidement un petit dîner qui se révéla succulent. Il n'y eu au long de la soirée que rire, amusement et épanouissement. Lorsque le dîner fut terminé, qu'il ne resta plus une goutte d'alcool et après que les quatre amis se soit fatigué en dansant sur la musique d'un vieil enregistreur, chacun retourna à ses occupations habituelle nocturne: Arianne alla vérifier une énième fois qu'il se dirigeait dans la bonne direction, Cram partit lire quelques livre portant sur la médecine, Johan prépara le petit déjeuner du lendemain et Black lut le journal de la veille pour tuer le temps. La soirée continua donc ainsi pendant quelques heures sans qu'aucun des quatre ne partit se coucher. Ils était tous très excité et heureux de la fête et trois d'entre eux venait de dormir pendant un période allant de trois jours à une semaine ce qui faisait qu'ils étaient d'autant plus actif. Au bout de trois heures, Johan sentit la fatigue l'envahir. C'était celui qui avait le moins dormis des quatre et il n'avait tenus que parce qu'il était de loin le plus excité. Avant de descendre dans la minuscule cabine où se trouvait son lit ainsi que ceux des deux autres hommes de la caravelle, Johan décida de sortir un peu prendre l'air et de regarder une dernière fois l'île qui l'avait accueillit si longtemps. Il monta sur le pont. L'air était frais et humide, il était vivifiant mais collait à la peau ce qui le rendait un peu désagréable. Johan s'appuya contre l'une des barrière du bateau et regarda au loin pour voir s'il apercevait "son" île. Le ciel était clair, sans nuage et la lune venait éclairait son dos d'une douce lumière pâle. Le temps était splendide et Johan put apercevoir au fond de son champ de vision une petite lumière orangé qui brillait mais paraissait instable. La lumière était faible et lointaine, Johan ne pensait pas avoir parcourut autant de distance et il fut un peu surprit de voir son île aussi petite. Voir se petit rougeoiement à la fois frêle et dansante comme danserait une flamme lui fit repenser à tous ce qu'il avait vécu là-bas. Son arrivée après avoir quitté la marine, tout le temps qu'il avait passé seule dans sa maison à se morfondre sur son passé, les petites rencontres de villageois ou de commerçants lors de ses rares escapades à l'extérieur de sa maison, les quatre livres de cuisine qui avait été ses seules bien pendant des années et qu'il avait lu et relu jusqu'à en connaître les recettes par coeur. Tous ses souvenirs et ceux des autres moments de sa vie lui firent pleurer quelques larmes, avec une certaine honte toutefois. Mais Johan n'était plus seul, il avait maintenant des personnes sur qui compter et qui lui permettrais de ne plus y penser. Cela lui donna du baume au coeur et il commença à crier pour lui-même:
- Au revoir cher Garlen, au revoir cher île et au revoir cher passé. Désolé Colin, je penserais sûrement beaucoup moins à toi mais il faut que j'aille de l'avant et je suis sûr que tu aurais été d'accord avec moi. Tu es mort pour que je vive mon avenir et c'est se que j'ai décidé de faire. J'ai trouvé des amis avec qui je compte faire ma route et je n'hésiterais pas une seconde à sacrifier ma vie rien que pour qu'il puisse continuer à avancer, comme tu as fais pour moi. J'ai décidé de tourner la page mais ne t'inquiètes pas, tu resteras toujours dans mon coeur, mon âme et ma conscience et je te jure de ne pas gaspiller cette vie que tu as si gentiment permis de continuer.
En disant ses mots, Johan avait commençait à pleurer de plus en plus. Il ne savait pas si c'était des larmes de joie ou de tristesse mais en vérité il s'en fichait de le savoir. Il était libre et c'est tout se qu'il comptait. Johan sentit d'un coup la fatigue pesait sur son corps, son âme et sa conscience. Il se retourna prêt à retourner se coucher quand il vit derrière lui Arianne assise sur l'une des barrière en train de lui sourire. Elle avait tout entendu, Johan le savait. Il eu d'un coup très honte de ce qu'il venait de dire et il ne pu lâcher un mot. Arianne, elle non plus ne parla pas. Elle continuait de lui sourire gentiment . Johan la regarda troublé et repartit vers la porte qui le conduirait à l'intérieur de la caravelle. Arianne la suivit des yeux puis partit s'accouder au même endroit où s'était tenu Johan auparavant.
Une dizaine de minutes plus tard, Black sortit sur le pont dans la résolution de dire bonne nuit à sa capitaine quand il vit qu'Arianne se trouvait accoudait à la barrière en train de regarder les remous de la mer et ses vas et viens. Black s'approcha d'elle toujours dans l'optique de lui dire en revoir mais Arianne ne le vit pas s'approcher. Elle était plongée dans ses pensées. Lorsque Black fut à deux bas d'Arianne, il remarqua qu'une larme perlait sur sa joue. Il stoppa le silence et lui demanda:
- Ca va?
Arianne eut un petit sursaut de surprise et se retourna pour voir Black dans les yeux. Plusieurs larmes se trouvait figé sur beau et doux visage où était figé aussi une expression de bonheur intense. C'était des larmes de bonheur.
- Tu te rends compte Black. Nous sommes quatre. Après tant d'effort,nous sommes enfin quatre.
- Oui c'est une grande nouvelle.
Un silence s'installa alors, pas un silence dérangeant mais plutôt un silence complantatif où chaque expression que laissaient paraître leurs visages était bien plus significatifs que n'importe qu'elle explication.
Au bout de quelques minutes d'intenses complantation, Arianne lâcha:
- Tu sais Black, tu es sûrement la chose la plus belle qui m'est arriver de toute ma vie. Depuis que tu es là, tout va mieux.
Black se sentit troublé par ses paroles et ne sut quoi dire. Arianne se releva alors et partit vers sa cabine. Black la regarda partir et juste avant de rentrer dans sa cabine Arianne lui jeta un regard qui lui transperça le coeur, le corps et l'âme. Il resta ainsi plusieurs minutes sans bouger, à réfléchir de ce qu'il venait de se passer. Jamais Arianne ne lui avait parut plus belle, plus attirante et plus aimante qu'à se moment là. Il se sentait assez bizarrement et il n'arrivait même pas à ordonner ses propres penser. Bientôt, il entendit que Cram était en train de bouger et allait sûrement bientôt se coucher. Black s'empressa d'aller le rejoindre et alla se coucher la tête occuper à ces pensées.
Le bateau s'endormit ainsi, finissant une journée qui avait été des plus mouvementée.
***
Albert regardait le soleil se lever. Il avait veillé toute la nuit sur le marin qui était toujours évanouis. Le soldat ne présentait aucun mal et il devait être en train de dormir paisiblement. Albert, lui n'était pas arrivé à fermer l'oeil de la nuit. L'attaque de la veille avait définitivement inscrit son retour dans la piraterie. Juste après qu'il eut soigné le marin, il avait remarqué une maison qui était en train de brûler en périphérie de Garlen. La maison avait été presque entièrement consumer et pourtant personne ne se trouvait autour pour tenter de sauver ses occupants ou pour éteindre l'incendie. Il avait alors regardé l'incendie pendant quelques heures avant qu'il ne s'éteignent complètement d'une façon naturelle ou non, il ne le savait pas car il avait été trop loin pour voir précisément la fin de l'incendie. Il s'était alors couché au fond de la barque et avait repensé à ses exploits d'autrefois, sa montée en puissance puis l'importance qu'il avait eu à l'époque, la fin pour lui de la piraterie et sa "retraite". Il avait déjà eu une vie très remplie avec de nombreuses aventures et voilà maintenant qu'il reprenait là où il avait arrêté. Il espérait ramener au moins autant d'histoire que précédemment.
Albert sentit que le marin bougeait. Il se releva et mit la main sur son pistolet derrière lui au cas où le marin soit hostile. Celui-ci se redressa pour être assis et écarquilla les yeux. Son dernier souvenirs était celui d'un coup de rame pris sur le crâne et voilà qu'il se trouvait seul avec son ancienne cible et sans ses anciens amis. Autant dire qu'il était complètement déboussoler et son mal de crâne ne lui arrangeait rien. Il fixa le vieil homme d'un air suffisamment surpris pour qu'il comprenne qu'il fallait qu'il parle le premier. Albert s'empressa de répondre à cette demande implicite:
- Salut, tous tes amis ton abandonné. Tu comptes te battre?
- Non c'est bon.
Albert lui souriat.
- Enfin quelqu'un qui a quelque chose dans la caboche. Bon j'aurais quelque question et en échange je répondrais à les tiennes. D'abord comment m'avez vous reconnu?
- C'est un gars bizarre que notre chef a reconnu qui nous a dit que t'étais Albert l'unificateur. Ta prime existe toujours et notre chef a voulu l'emporter.
- C'est qui ce mec bizarre?
- Je sais pas, un haut gradé dans la marine je crois.
- Mmh et donc il ma reconnu? Il me connaissait donc?
- Oui.
- Ok et il faisait partis des trois autres qui m'ont attaqué?
- Non, notre chef a sympathisé assez avec lui pour qu'il nous demande de nous aider. On devait aller dans son bateau quand il ta vu, il nous a dit alors qu'on devait te capturer sans lui car il n'avait pas le temps.
- Mon p'tit vous vous êtes fait avoir. Il devait savoir que vous ne feriez pas le poids. Je ne suis pas encore assez vieux pour me faire battre par quatre marins. Il voulait se débarrasser de vous.
- Ah? Mais les marins sont sensé s'aider et ne pas s'entre tuer
- Tiens un marin qui a des principes, rigola-t-il. Bon tu peux poser tes questions maintenant.
- J'aimerais bien savoir comment je suis arrivé ici.
Albert lui raconta la confrontation et le marin fut surprit par tout ça. Ils parlèrent alors de chose et d'autre et Albert lui raconta certaine de ses aventures. Ils parlèrent ainsi quelques heures avant que le marin ne lui demande:
- Bon et maintenant on fais quoi?
- ... Et bien je pensais refaire mon équipage. Tu veux que je te dépose sur une île avant?
Le marin réfléchit avant de dire.
- Non, la marine m'a abandonné et tu m'as sauvé. Je te suis redevable et j'ai envie de te suivre.
Albert souria, il tenait toujours bien son nom: il venait de se faire un ex-marins comme ami.
- Ok, tu veux donc bien venir dans mon équipage?
- Oui.
- Ok, tu fais maintenant partis de l'équipage, sourit-il.
- Ok mais du coup qu'est ce que l'on va faire maintenant?
- Je compte récupérer l'un de mes compagnon et aller à l'endroit où j'ai laisser un rendez-vous à mon second et au reste de l'équipage.
- Ok.
Les deux nouveaux amis reprirent leur discussion en attendant leur arrivée à l'île où se trouvait Fyrgasse.
***
Khirma était couché dans le lit de sa cabine a ressassé les événements de la journée. Il peaufinait son histoire tout en laissant quelques passages dans l'obscurité la plus totale. Bientôt son supérieur, Jiruza, allait l'appeler et il ne fallait qu'il ne commette faute et ne se compromette pas. C'était la première fois qu'il était comme ça, il n'avait jamais vraiment décidé par lui même il faut dire. Il avait toujours suivit les ordres à la lettre, il n'avait donc jamais vraiment pris d'initiative. Pourtant, c'était loin d'être l'un de ces crétins qui fonçait tête baissé. Il avait toujours sût agir avec finesse, se faire discret, avoir de la patience et savoir exactement à quel moments il fallait agir. Un contre-rôle en quelques sortes.
Il n'avait jamais pris de journée de repos depuis son arrivée à la marine et n'avait jamais échoué la moindre mission. Chaque victoire lui donnait un peu plus confiance et le rapprochait de plus en plus de la promotion. Ainsi il avait monté les échelons tout en regardant ses anciens camarades se casser les dents face à leurs missions ou même finir par mourir.
Il avait été vite remarqué par Jiruza par son comportement et par sa montée qui était incroyablement rapide. Il l'avait un peu prit sous son aile et avait finit dernièrement par lui décerné lui-même le titre de vice-amiral tout en lui donnant immédiatement une mission secrète. Cela faisait environ dix mois qu'il était dessus et il n'était pas encore arrivé à remplir son effectif en entier, mais il venait peut-être de trouver la dernière pierre à l'édifice.
Khirma se releva sur les coudes et regarda la masse noire qui se trouvait à coté de son lit et qui dormait d'un sommeil profond. La veille alors qu'il allait laissé tomber son arme face à la fille car il ne pouvait la tuer, il vit cette même femme qui était quelque seconde douce et frêle, foncer sur lui et l'envoyer contre un mur d'un coup d'épaule. Il s'était alors ouvert en grand sa main en se concentré puis l'avait refermé auparavant comme il avait fait sur les gardes de Mr Padre auparavant mais cette fois son attaque n'eut aucun effet. Elle avait un haki suffisamment fort pour résister au sien. Lors de sa projection contre le mur, il avait échappé son pistolet et la fille en avait profité pour le récupérer au vol faisant part de sa vitesse et de son agilité. Elle tenait alors le canon de l'arme bien en vue devant les yeux de Khirma. Elle mit son doigts sur la gâchette et le regarda souriant. Elle lui fit alors un clin d'oeil et tira. Khirma, voyant qu'elle avait suffisamment le cran pour tirer, avait fait le vide en lui et lorsque il sentit qu'elle allait tirer il fit alors glisser ses pieds derrière pour s'écraser au sol sur les mains. Khirma s'entraînait énormément et il étai doté d'une très grande force si bien qu'aucun point de son corps ne touchait le sol a part ses mains. Il les fit aussitôt retourner, son corps suivit et ses jambes rentrèrent en contact avec les chevilles de la fille avec suffisamment de force pour la renverser, il se releva alors en vitesse, récupéra le flingue qu'elle avait échappé à son tour et l'avait pointé en rigolant devant elle:
- Allez relèves-toi, je ne vais pas te tuer.
Elle avait tourné la tête et lui avait lancer un regard noire.
Khirma l'avait alors fait asseoir et lui avait fait un marché: il le tirait du trou paumé où elle se trouvait et elle serait à ses ordres. Il avait aussi fait remarqué qu'il pourrait aussi la tuer à tout moment. Elle avait alors réfléchie longuement tout en faisant la moue et avait finie par accepter tout en lui lançant un regard assassin. Khirma s'était gausser de plus belle et il lui avait alors donné rendez-vous à son bateau à dix heures le soir pour que personne ne les voient partir et pour être sûr qu'elle tienne parole, il l'avait fait sortir et avait mit le feu à sa maison à l'aide de bois sec, de feuille morte et d'essence qui traînait autour.
Il était ensuite partis payer le loyer qu'il devait à son auberge, car un loyer non payé était remarqué, avait fait la rencontre des quatre abrutis et s'en était débarrassé. Puis, il s'était fondu dans un taverne et avait attendus dix heures pour retourner à son bateau où la fille l'attendait comme convenus. Il avait alors appris qu'elle s'appelait Lydia et ils avaient alors largué les amarres.
Une fois étouffés se fit entendre, c'était le son propre d'une communication par escargophone. La voix était grave et stricte, c'était Jiruza. Il était 9 heures précisément. Khirma se releva en vitesse, intercepta le téléphone et sortit dehors à petit pas pour ne pas réveiller Lydia.
Il mit décrocha le coquillage reliait par un fil à l'escargophone et écouta:
- Alors on ne décroche plus?
- Excusez moi, amiral je m'habillais.
Khirma savait bien que l'amiral savait que c'était une excuse bidon mais il s'en fichait.
- Ok, ok. Alors cette mission?
- Lisez les journaux
- Les journaux sa me dit si la discrétion a été bien tenue mais ça me dit pas comment tu la remplis.
L'amiral Jiruza était l'une des seule personne qui pouvait le tutoyer.
- Franchement, cette mission était minable. Pas même un petit fantôme de difficulté, si réduit soit-il.
- Bon, c'est exactement ce que je voulais. Désolé de te l'avoir donné mais si tu restes trop longtemps sans mission... tu comprends?
Khirma qui était presque en colère contre ceux qui lui avait donné cette mission ne pouvait rien dire à Jiruza. Il avait presque entièrement contrôle sur lui.
- Je comprends.
- Et puis, plus elle est rapide, plus vous avait le temps pour... l'autre mission... D'ailleurs où en es-tu?
- Je crois que j'ai enfin trouvé la dernière pièce qu'il manquait. Il ne manque plus beaucoup de temps avant que la seconde phase ne commence. D'ailleurs je vous avais dis qu'il y a deux semaine on avait fait un coup d'essai sur un tout petit camp qui réunissait une trentaine de personne? On les a tous complètement immunisé avant qu'il n'émette le moins appel escargophonique. On a fait deux prisonniers aussi.
- Oui tu me l'avais déjà dis. Mais je ne savais pas que tu avais fait des prisonniers. Je croyais pourtant t'avoir bien fait remarquer que je ne voulais aucun survivant.
- Mais ne vous inquiétez pas, je les fais garder par des soldats.
- Même, ils pourraient d'enfuir.
- Vous voulez donc que je les supprime?
- Oui.
- Mais ils n'ont même pas vingt ans.
- Et?
- ... Rien. Je les supprimerais dès que je pourrais. Je devrais y être dans une semaine. Est-ce que cela vous va?
- Oui. Très bien. Tu comprends ce que nous faisons dans cette affaire ne serait pas très... populaire. Il ne faut donc aucun survivant.
- Je la sais, amiral. D'autre instructions?
- Oui, je t'ai affecté à toutes les missions qui toucheront de près ou de loin l'équipage du petit dragons célestes. J'imagine que tu vois de qui je parle?
- Evidemment.
- Les missions ne seront jamais dur et cela te permetteras d'avoir une bonne couverture.
- Ok.
- Cela sera tout. Aucune question?
- Non, amiral.
- Je te recontacterais dans deux jours à la même heures. Terminé.
- Terminé.
Khirma remit le coquillage en place et retourna dans sa cabine. Lydia n'avait pas bougée. Il posa l'escargophone sur la table et s'écroula sur son lit. Il s'endormit presque aussitôt.
***




***
Le lendemain le bateau se leva silencieusement, chacun allant à son occupation. Johan et Black jouait aux cartes. Cram lisait des livres de médecines et Arianne restait enfermé dans sa pièce de capitaine à s'informer des dernières nouvelles de Grandline.
La matinée continua ainsi son cours, le bateau voguant lentement vers la prochaine île. Il ne restait de la veille que les souvenirs et les suspicions de Black.
Arrivée à la fin de la matinée, et alors que Johan partait préparer le déjeuner, Arianne appela les autres:
- On parle de nous dans le journal, dit elle une fois qu'ils furent tous réunis.
Elle tendis le journal à Johan qui le parcourut les principaux titres de la double-pages.
- Augmentation de la prime de Tubro... Arrestation des Filler's pirates par un colonel de la marine... attaque d'un village, nommé Giort, par l'équipage de Ultoria Westbridge...
- Attend, Ultoria c'est pas le nom du type qui utilisé les morts et tout, demanda Black.
- Si c'est lui, répondit Arianne. L'article dit que lui et un autre ont détruits à eux deux un village entiers.
- Cool, o aurait peut-être du le prendre avec nous finalement, dit Black en riant.
- Bon continue, dit Cram complètement ininterressé par l'affaire.
- ..., Pactes signé entre le gouvernement mondial et Hidrage... coup de théâtre à la Garlen's food.
- Voilà c'est ça, coupa Arianne. Enfin là, ils parlent pas vraiment de nous mais de Mr Padre. Dans des anciens journaux, il nous avez accusé de tous...
- Ah ouai? Mais tous est à cause de lui.
- On est des pirates Black, rétorqua Cram.
- Enfin bon bref, l'article dit que Mr Padre aurait été mystérieusement tué avec toute les personnes qui s'y trouvait à l'intérieure...
- ... Et visiblement personne n'a rien entendu ou n'a rien vu, dit Johan plongé dans l'article.
- Et l'article dit aussi que peu de temps après, un incendie a été déclaré dans la bordure de la ville. On a trouvé aucun corps et aucun coupable.
- Un véritable assassin, souffla Cram.
- C'est très bizarre quand même, à peine il nous accuse devant le monde entier et il meurt juste après.
- Curieuse coïncidence en effet.
Les élucubrations finirent là dessus et chacun retourna à sa tache.
Quelques jours plus tard, Johan arriva en courant voire les trois pirates qui discutait dans le salon. Il apportait une nouvelle:
- La prochaine île est en vue.
Les trois compagnons sortirent en vitesse sur le pont et regardèrent le petit amas de terre qui se trouvait au loin. C'était bien l'île indiquait par le LogPose. En la voyant, Arianne frissonna, Black le remarqua et lui demanda si elle voulait son manteau.
- Non c'est bon, je n'est pas froid. J'ai plutôt... peur.
- Ne t'inquiètes pas tant qu'on sera tous ensemble ça ira.
- Oui je le sais, sourit-elle.
Le bateau s'avançait donc vers cette petite île qui paraissait si funeste à Arianne. Qu'en allait-il être? Vers quelle nouvelle aventure partait cette équipage? La clé de ces questions se trouvait sur cette île qui avait pour nom Pelire Island.






Index des persos connus à ce jour:

Black Ultoria Khirma
Arianne Le père d'Arianne (?) Jiruza
Cram Albert Le père de Black(?)
Johan Xissandre La mère de Black (?)
Jarren Fyrgasse Jeanne
Herman
Les pirates dragons
Lydia

Les morts:

Le géant (?) Mr Padre L'ancien équipage de Cram
Rococo Colin Le village de Jarren
Le disciple de Rococo Le village natale de Johan



Prochain chapitre: Chapitre 14: Daeria

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] black's destin
MessagePosté: Jeu 23 Fév 2012 11:23 
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Allez pour tous mes fan poulpes qui ne savent pas écrire sur un clavier d'ordinateurs (laisser moi rever), voici un nouveau chapitre \o/ le 15ème (jen suis au 17 actuellement donc peut etre bientot deluge de chapitre ^^)

Chapitre 15: Daeria

La caravelle d'Arianne et de ses amis accosta durant l'aprés midi qui suivit. Arianne n'avaient pas l'intention de rester sur l'île outre-mesure et ils attendraient juste le temps que mettrait le LogPose pour se recharger. Ils firent l'inventaire de chaque chose qui manquait pour le ravitaillement et chacun fut alors assigné à l'une des tâches: Arianne devait s'occuper de l'alcool car ils l'avaient entièrement consommé lors de la fête en l'honneur de Johan et de certains renseignements portant sur le chargement du LogPose ou des informations sur la topographie des prochaines îles à explorer, Black avait à aller chercher de la poudre pour le canon car le peu qui en restait avait été humidifié dans la cave mal isolé du froid et de l'eau, et Johan devait trouver des vivres suffisantes pour qu'elles tiennent au moins jusqu'à la prochaine île. Cram quand à lui devait rester pour surveiller le bateau, ce qui l'arrangeait car il n'avait aucune affaire personnelle à rechercher (Arianne elle voulait trouver un bateau un peu plus grand pour pouvoir accueillir le plus de personne possible, Black cherchait de nouveaux sabres encore plus puissant que les anciens et Johan voulait choisir lui-même les aliments qu'il cuisinerait).

Les trois amis sortirent donc sur le pont encore illuminés des derniers rayons chauds du soleil avant que celui-ci ne commençent à baisser dangeureusement pour finir par se cacher derrière les maisons à deux étages en pierre qui avait était choisit prioritérement par les habitants de cette maritime bourgade. C'était une petite ville portuaire, la seule ville de cette petite île, qui était, à part ce lieu d'habitation, remplit de forêt et de pleine où seule quelques hérétiques habitaient. Cette ville, appelé Rion, formait un demi-cercle coupés par la côte maritime. Elle était construits suivant trois axes: un longeant la mer et les deux autres partant du milieu pour faire deux diagonales symétrique, l'une allant vers le nord-ouest et l'autre vers le nord-est. Se formaient alors aux premières place de ses trois axes tous les magasins, bars, restaurants et hôtels et autre enseigne qui attiraient tous les passagers, voyageurs officiels ou pirates qui faisaient une petite halte sur l'île. Effectivement, cette île ne représentait qu'un leger arrêt pour tous aventuriers des mers: elle n'avait ni patrimoine historique, ni poids administratifs, ni quelconque interet pour les pélerins, les commerçants sédentaires, ou autre explorateurs et ces va et viens n'arrangeait aucunement le manque d'identité dont souffrait cette ville et par extension cette île. Derrière ces magasins, bars, restaurants et hôtels se trouvaient les maisons habités, dispercés de façon désordonnés et coupés par des ruelles qui elles aussi ne montraient aucune logique, si bien qu'il était très facile de ce perdre dans ce fouillis de maisons ternes et de pavés sombres. Les habitants de ces maisons étaient constitués de vieils personnes fatigués de vivre, de femmes seuls, d'hommes qui avaient été suffisament ballotés par la vie pour être devenus complément amorphes, de personne en bas âges qui lorsqu'ils atteindront leurs majorités partiront de cette ville où rien ne se passait, en quête d'aventure pour finir par revenir ici bien plus tard soit lors d'une envie de stabilisation, soit à l'orée de la mort, lorsque chaque homme a besoin de se rappeler de sa tendre enfance.

En bref, c'était une petite ville morne où il n'y avait jamais eu de problèmes et où la paisibilité reignait.

Les trois amis pirates se quittèrent dès qu'is posèrent le pied sur le sol pavé du port. Arianne partit dans la rue diagonal qui partait vers la droite. Après quelques minutes de marche lente, Arianne regardant chaque vitrine de boutique pour voir si i y avait queque chose d'intéressant mais sans jamais rentrer, elle trouva un magasin qui vendait pistolet, sabres, cartes et autres objet dont pouvait avoir besoin tout aventurier qui se pointait. Elle rentra dans le magasin au son d'une petite clochette. Le magasin était plutôt grand si bien qu'il avait beau contenir une bonne dizaine de personnes, 'espace n'en était en aucun cas restreint. Des tas de choses, était exposé au yeux de chaque clients: armes, necessaire de navigation, livres basiques, habillements, poudres, prous, planches et autres outils de bricolages, il y avait même deux fruits du démons mis bien en valeur sur une vitrine qui dominait toute la salle. Les clients potentiels avaient une mine plutôt effrayante avec des ballafres, cache-oeil et autre accesoire qui témoignait d'un passé douteux. L'un avait au moins une dizaine de cicatrices sur la figure et il ressemblait plus à un amas de chaire et de couture qu'à un visage. Aucun d'entre eux ne fit attention à elle et c'était tant mieux. Elle n'aurait pas supporter que l'un de ces "monstres" portent le regard sur elle. Elle marcha vers une petite vitrine où avait été stocké une quinzaine de batons d'allure plutôt sophistiqué allant du baton un peu supérieur à la normal au batons beaucoup plus détaillés et fait avec des matériaux insolites. Arianne n'eut pas longtemps à chercher car son regard fut tous de suite fixé par un baton d'un mètres de long, de deux centimètre de diamétres et qui était faite d'une matière blanche très éclatant et qui ressemblait fort à de l'ivoire. Le montant revenait à 9 000 berrys, ce qui était une somme plus qu'exorbitante pour un bâton mais Arianne était pret à y mettre le prix tellement son oeil était tombé amoureux de l'oeuvre. Elle alla au comptoir et attendit que le propriétaire des lieux en finissent avec les clients qu'il avait pour le moment. Une dizaine de minutes plus tard, ce fut à elle. Elle lui montra le baton qu'elle voulait, le gérant la regarda d'un oeil méfiant et après avoir jauger Arianne et l'avoir classer dans la classe inofensive, elle ne payait pas vraiment de mine pour un oeil extérieur, il la guida vers la vitrine où se trouvait l'engin. Arianne lui demanda si on pouvait le creuser pour y rajouter une lame et il lui répondit:

- Oui bien sûr mais vous savez que la corne de morse des cavernes est très durs à creuser. Revenez demain, je ne peux pas la creuser maintenant sans outils spéciaux.

Il lui demanda alors quel sorte de lame elle voudrait et Arianne choisit un type de lame qui était à la fois extrèmement tranchant mais aussi très leger.

Arianne sortit du magasin, heureuse de bientôt acquérire un nouvelle objet. Il ne lui restait plus qu'à obenir quelques informations avant de pouvoir se détendre. Elle s'egagea dans la rue et après quelques mètres, vit un petit amas de stands et de personnes. Arianne marcha jusque là et vit que c'était en fait un marché local où était vendu des tas de petites choses caractéristiques des marchés campagnard. Arianne fut attiré par un stand qui contenait des objets un peu moins communs et qui était plus fait pour des explorateurs: cartes, EternalPose, LogPose, cordes,... Toutes ces babioles attiraient le regard d'Arianne qui se sentait un peu comme une gamine dans un magasin de jouet. Elle se rappela alors sa fonction première et commença à demander au marchand quelques informations portant sur les îles des alentours, le temps de voyage et de recharge du Logpose, et autre banalité qui était pourtant d'une importance crucial pour tout marins qui se respectait.

Des cris se firent entendre. Suivit de bruits de pas lourds. Arianne se retourna et vit arrivant vers elle une personne au visage encapuchonné qui courait vers elle, suivit de près par quatres personnes habillés beaucoup plus lourdement et qui interpellait à l'aide les villageois témoins de la scène. Un villageois, ainsi fanatisé, se jeta alors sur les jambes de l'homme encapuchonné et le plaqua à terre, avant de se retirer aussitôt et de regarder la suite de la scène quelques mètres plus loin. Le courage lui venait par intermittence.

Les quatres personnes habillaient lourdement, un peu à la façon des chevaliers d'autrefois, entourèrent le fugitif et le regardèrent de toute leur hauteur avec mépris. L'un d'entre eux lui cracha même dessus. La chute avait eu lieu à deux pas de Arianne et elle se trouvait au premiers rang. L'homme qui se trouvait en face d'elle commença à rire, suivit des trois autres, puis commença à lui parler tout en l'insultant.

- Alors tu croyait nous échapper, sale monstre. Tu croyais vraiment pouvoir échapper à Jayreid le chasseur de primes? Pffff ridicule. Alors qu'est ce que tu es? Je n'avais jamais vu de gens comme ....

Arianne c'était avancé et lui avait coupé la parole en prenant sa voix la plus naïve possible.

- Excusez moi, mais pourquoi faites vous ça?

Des chuchotements indiscrets se firent alors entendre, venant de la foule qui s'amassait de plus en plus autour d'eux. L'homme qui n'avait pas pu terminer sa tirade la regarda et l'examina. Il mesurait environ un mètre quatre-vingt, pesait vers les quatres-vingt kilos, portait une grosse armure où était gravait une sorte de sigle qui ressemblait plus ou moins à un renard rouge. Ses cheveux, ses yeux et ses ongles étaient d'un noir terreux et son visage paraissait étrangement assombrit par sa fatigue et sa mauvaise humeur. Des gouttes de sueurs perlaient sur son visage et son hygiène paraissait plutôt douteuse. Après l'avoir examiné pendant quelques instants, Jayreid fit quelques pas vers, prit sa veste et l'envoya par terre tut en rigolant. Les gens commençèrent à s'éloigner de cet bagarre et de là où était tombé Arianne. Ils n'avaient jamais bien eu d'histoire et ils e voulaient pas particulièrement en avoir maintenant.

Arianne se releva lestement et mit sa main dans le dos pour prendre son baton. Sa main se referma dans de l'air, elle n'était pas encore allé le chercher. Arianne pesta silencieusement et tourna son regard vers le groupe de chasseur de primes. Jayreid s'était déjà retourné vers l'homme encapuchoné et lui et ses hommes commençaient à donner des coups de pieds à la malheureuse victime pour leur propre plaisir.

Arianne s'avança vers Jayreid qui se trouvait alors de dos, sauta, pivota et lui donna un coup de pied qui l'envoya valdinguer quelques mètres plus loin. Arianne retomba au sol sur ses appuie et releva la tête pour sourire en direction des trois autres hommes abasourdis et un peu débussolés d'avoir perdu leur chef de cette façon. Mais ils reprirent très vite leurs esprit et deux des chasseurs de primes s'avancèrent, pendant que le troisième restait un peu en arrière. Arianna regarda quelques secondes les deux hommes qui avançaient les poingts levés d'une manière quelques peu hostile, et aussitôt après pris appuie sur ses deux pieds et plongea en avant, la tête la première, avec une telle vitesse et une telle imprévue que l'homme de droite prit la charge en plein dans le ventre, avant de tombé sonné et le souffle coupé. Arianne se receptionna sur les mains, et s'ejecta vite vers la droite pour éviter un coup de pied venant du deuxième homme. Elle se remit vite debout et fit face à son adversaire. Ils se trouvaient tous les deux à moins de deux mètres de distance. Le chasseur de prime souriait et regardait Arianne d'une façon qui lui déplaisait. Un coup retentit alors. Arianne fit vite un petit saut arrière par reflexe et évita la balle de peu. Arianne n'eut pas le temps de souffler qu'elle vit l'autre homme s'être rapproché dangeuresement et qui était en train d'envoyer un coup de poing vers elle. Arianne se mit de profil, leva son genoux à l'hauteur de son bassin et prit le poignet du chasseur de prime qui était en train de frapper dans le vent. Arianne tira sur son bras pour qu'il fasse quelque pas en avant et se prenne son genoux en plein entre les jambes. L'homme tomba en avant pendant qu'Arianne sautait de nouveau de coté pour éviter un nouveau coup de feu. L'homme qui lui tirait dessus se trouvait à cinq mètres d'elle et était en train de recharger son fusil. Arianne coura vers lui, l'homme jeta son fusil à terre et s'appreta à résister au coup qui devait lui arrivait de face... mais qui lui arriva de dos. L'homme fut projeté trois mètres plus loin, la tête la première en entandant Arianne crier "le virage de la gazelle".

Arianne savourait sa victoire en lançant un petit cri de joie. Elle revenit alors à la réalité et allait aider le fuyard à se relever quand elle entendit dérrière elle une voix qui lui glaça le sang:

- Bien joué fillette, mais je crois que tu as crier victoire trop vite... Maintenant tu mets les mains en l'air et tu te retournes.

Arianne se retourna lentement et vit Jayreid, le visage un peu amoché de s'être pris les pavés dur de la place sur la tête, qui la regardait triomphant avec un fusil pointait vers elle. Il fit quelques pas vers elle et s'arreta à quelques centimètres de son visage, il se baissa de quelques centimètres pour que leurs deux visages se trouvent à la même hauteur. Un haleine fétide arriva au arine d'Arianne pendant que Jayreid appliquait le contact froid du canon de son arme contre sa peau. Arianne ne pouvait rien faire, même elle ne pourrait contrer un tir de fusil dans la cervelle, elle se sentit alors pour l'une des premières fois de sa vie impuissante. Elle se sentit infiniment frustrée. L'homme fit un pas en arrière, tout en gardant son fusil sur sa tête, la regarda de haut en bas et lui dit:

- Tu m'as l'air très jolie, tu sais. Je pourrais tirer de toi un très bon prix, je pense...

Il réfléchit alors quelques secondes comme s'il s'imaginait la somme qu'il pourrait en tirer et rajouta:

- Oui, j'en connais beaucoup qui t'acheterais chère... Bon, allez sois gentille et suis moi. Il ne faudrait pas mieux que je me serve de ça, tu ne crois pas?

Lui dit-il en lui pointant son fusil des yeux. Et il rajouta pour lui même.

- Ca serait dommage de abimer un si beau minois, surtout.

Arianne avait le souffle coupé, elle fulminait de rage. Elle voulait agir, mais agir c'était mourir. Jayreid avança vers les corps inconciants de ses camarades, il pointa son fusil vers le coeur du premier et tira, puis il s'avança vers le deuxième corps. Il restait incroyablement précautionneux et ne tournait jamais le dos à Arianne. Le cannon de son fusil n'était d'ailleurs jamais bien loin d'elle. Après avoir tué ses trois compagnons en ricanant il s'avanca vers le corp du fuyard qui était alors sonné. Il le regarda méprisant et lui cracha au visage. Il leva alors son fusil vers lui. Arianne en vit alors la meilleur occasion de se révolter. Elle fonca vers Jayreid qui n'eut pas le temps de réagir et qui vola trois mètre plus loin. Arianne s'approcha de lui, il était étalé sur le sol, l'air sonné. Il avait son arme à la main. Arianne se pencha vers lui pour voir si il était sonné et elle se prit un coup de crosse qui l'envoya elle aussi au sol. Jayreid se releva et cracha du sang au sol. Il leva son arme vers elle et l'insulta:

- Sale petite catin.

Il allait alors tirer quand une masse sombre se leva derrière lui et l'assoma d'un grand coup de poings. Jayreid avait l'air cette fois bien sonné et la masse sombre shoota dans son fusil qui partis une dizaine de mètres plus loin. Arianne se releva et regarda instinctivement là où le corps du fuyard était il y avait de cela quelques instants. Le corps avait disparu, elle dirigea alors son regard vers son sauveur et reconnu les habits de l'homme encapuchonné, mais cette fois la capuche était tombé en arrière et Arianne eut un cri de surprise.

Son corps était assez massif, il mesurait vers les deux mètres et pesait plus de cent kilos. Sa peau était d'un blanc et d'un noir éclatant qui témoignait d'une peau très lisse. Il n'avait pas de cou et sa tête était la continuité de son corps. Il avait deux petits yeux, une bouche assez large et pas d'oreille. Ses bras était arrondis et se finissaient par cinq doigt ovale un peu long. Ses jambes était faites de même. Il portait une sorte de pantalon marron et un gilet noire. Avec sa capuche, il passait presque inaperçu.

Arianne le remercia et se demanda ce que pouvait être cette créature, elle n'en avait jamais vu de semblable. La "bête" s'en aperçu, où le devina tellement cette scène devait se répéter régulièrement pour lui et se présenta aussitôt, plus par habitude que par courtoisie:

- Bonjour, Je m'appelle Daeria, je suis un homme poisson, plus précisement un homme orque. Merci de m'avoir aidé.

Arianne n'avait jamais entendu parler de cette race.

- Un quoi?

- ... Oui je sais, c'est assez peu communs, ou plutôt plus, mais je suis à moitié homme et à moitié orque...

- C'est bizarre. Je savais même pas que des créatures comme toi existait.

- C'est un peu normal... Enfin, est ce que l'on pourrai continuer de parler un peu plus loin car si d'autre gens me voyent comme ça, on me repoursuivras.

Arianne se sentit un peu géné de n'avoir pensé qu'à elle sur ce coup là et s'empressa d'approuver Daeria.
Sur ces mots, l'homme poisson prit la main d'Arianne et l'entraina dans la direction d'une petite ruelle sombre. Ses doigts ressemblaient à des petites palmes où ressortait ses cinq doigts qui était d'une assez grande longeure. Arrivée à la petite ruelle, Daeria souffla à Arianne d'avancer précautieusement sans faire de bruit, révélant une senteur d'algues et d'eau de mer mélée. En suivant ce monstre marin, Arianne se posait milles questions sur lui et sur son espèce dont elle n'avait encore jamais entendu parler. Sa vie ne devait pas être simple vu son appliquement pour qu'on ne le voyent pas et c'était une véritable chance qu'elle le voie en vrai. Arianne se demanda alors combien de race pouvait elle encore ignoré l'existence, si il y en avait une qui la regardait, là derrière un mur, à l'épier en attendant qu'elle disparaisse pour "qu'il" puisse bouger sans se faire remarquer...

Au bout d'un quart d'heures de marche silencieuse, Arianne et Daeria arrivèrent au dernières maison de la ville, ils n'avaient entraperçut que deux ivrognes qui titubaient dans la rue. Daeria lui fit signe qu'ils leurs faudraient courir. Ce qu'ils firent quelques secondes plus tard. Arianne dut courir un peu moins vite que d'habitude pour bien rester derrière Daeria. Ils arrivèrent tous les deux en même temps derrière un rocher après avoir parcourut trois cents mètres à toute vitesse. Aucune voix dans la nuit n'avait essayé de les arreter, aucune lueur de torche n'avait essayé de les rattraper, aucun problème n'était venu déranger leurs projets.

Après avoir repris leurs souffles pendant quelques minutes, Daeria guida Arianne jusqu'à une sorte de crevasse rocheuse humide où il n'y avait qu'un petit sac et un tas de draps et de tissus en lambeaux qui devait servir comme lit.

Daeria sauta dans la petite crevasse et s'assit sur une pierre, il désigna le tas de chiffons sales à Arianne en lui disant de s'asseoir. Arianne opina et s'installa sur les lambeaux de tissus.

- Voilà, maintenant on peut parler librement. Tu as des questions?

- Oui, pourquoi les gens te poursuivent ainsi?

Daeria soupira avant de répondre, Arianne lisait en lui une grande tristesse et une grande solitude.

- Je fais partie d'une espèce assez rare, d'ailleurs toi non plus tu ne la conaissais pas, et plus une espèce est rare et plus elle se vent chère. Les gens de mon espèce peuvent être vendus à plus de un milliards de berrys. Cela attire bon nombre d'esclavagiste.

Arianne fut surpris d'un tel prix. Elle ne voyait même pas concretement ce que cela représentait déjà que pour elle 1000 berrys était une somme énorme.

- Mais pourquoi es-tu seul? Il n'y a pas d'autre personne comme toi?

- Non, tu vois bien que je suis seul ici. Mais cette histoire est bien longue et je ne suis pas sûr que tu veux l'entendre.

- Si si, ça m'interesse.

- Ok, mais alors promet moi de ne pas me dénoncer aux autres du village après?

Arianne hocha la tête et Daeria commença son histoire:
Pour situer son histoire, il faut revenir bien avant et parler de l'histoire des hommes poissons.

Les hommes poissons étaient un peuple prospère qui venait d'un temps très anciens. Ils avaient une île à eux où toute leur race était officiellement implanté. Ils y vécurent plus de dix siècle. Certains hommes poissons étaient mondialement connu, certain en tant que pirate, d'autre en tant que marins. Mais malgrès cela, il était déjà mis à l'écart des autres peuples: des gens faisaient preuve de violence injustifiés envers eux, le nombre de réussite sociale d'un homme poisson en dehors de son île pouvait se compter sur les doigts des mains. Déjà, les hommes poissons avaient un prix supérieur à la vente aux esclaves. Leurs vie n'étaient donc pas toute rose mais ils arrivaient à vivre tous de même et ne rencontraient pas de problème suffisant pour qu'ils soient réellement inquiétés. Leur île était un point de passage obligé pour tous pirates ce qui permettait le commerce, et la prospérité.

Mais un beau jour, un pirate et tout son équipage arriva et après un énorme conflit, détruisit l'île des hommes poissons. Le pirate repartit vite en laissant les derniers hommes poissons encore en vie regarder leur île sous-marine se démantelait complétement. Les gens affolés partirent vite de l'île et beaucoup partir de l'île à la nage. Les monstres marins étaient nombreux, et la remontée était un véritable labyrinthe si bien que plus de la moitié y restèrent. Arrivée à la surface, ce fut encore une fois l'hécatombe: beaucoup d'hommes poissons ne survécurent pas à la différence de pression qu'il y avait entre leur île, qui se trouvait à une altitude si basse qu'il y faisait noire, et la surface. Mais ce n'était pas tout, une sorte de chasse aux hommes poissons fut entrepris par les chasseurs de primes avec une telle efficacité que presque tous les hommes poissons furent capturés. Seul un groupe, constitué d'une cinquantaine d'hommes poissons survécut grâce à leurs nombres mais surtout grâce à leurs organisations et à leurs discretions. Les années qui suivirent furent encore plus noire: plus aucun hommes poissons n'étaient libres officiellement. Ceux qui avaient été malheureusement vendus à des dragons célèstes mouraient en moins de trois ans, des combats entre hommes poissons avaient été crées, leurs races avaient été même classé comme "animale" et le dernier groupe se ramifiait petit à petit au fil des obstacles et des rencontres. Ce dernier groupe cherchait en priorité une nouvelle île pour s'installer mais chaque île qu'ils accostaient était habités de peuplade malveillante. Les années se suivirent ainsi, le nombre d'hommes poissons diminuant ostensiblement parmis les esclaves et le groupe de survivants. Si bien qu'à la cinquième année après la destruction de l'île des hommes poissons, il ne restait plus qu'une cinquantaine de hommes poissons dans le monde entier dont vingt survivants ! Les esclavagistes s'aperçurent un peu tard que la race s'étaignaient et arretèrent les combat d'hommes poissons mais le prix de l'homme poissons augmenta de façon phénoménale pour atteindre des sommes que seuls quelques dragons célèstes ou personnes richissimes pouvait encore se permettre de se payer. L'homme poisson était devenus l'objet de richesse ultime, mais même comme cela les hommes poissons n'étaient pas soigné et préservé: dés la moindre incartades on les frappaient. Moins de deux ans plus tard la race des hommes poissons fut officielement éteinte. Mais c'était sans compter le petit groupe de survivants qui, alors que le derniers hommes poissons connue expirait, trouvèrent enfin une île inhabités et complétement à l'écart des routes de transport. Une île isolé où personne ne devait venir ou alors que sous le coup de la chance. Les survivants étaient moins de dix lorsqu'ils entrèrent sur l'île mais ce petit groupe de dix était suffisant pour reconstituer la race entière. Le groupe s'aggrandit rapidement, revenant au nombre de vingt, puis de trente, puis de cinquante, puis de cent. Les hommes poissons se firent un pacte, scellait avec le sang et que chaque nouveaux nés avait à faire pour ses dix ans, âge de raison pour ce peuple, qui consistait à ne jamais divulgés l'emplacement de l'île et cela même sous la plus pénible des tortures. Mais cela ne suffisait pas et pour plus de précaution il était extrèmement rare qu'un homme poisson s'en aillent de l'île si bien qu'il n'y en avait moins de 3 par génération de vingt ans. Parfois des groupes d'aventuriers mettaient le pied sur l'île mais jamais aucun n'en sortit. Très vite une reine fut élue à la tête de ce peuple et la couronne fut transmise de mère en fille, ou en fils si c'était la seule possibilité, jamais une reine ne fut infertile, jamais la couronne fut contesté et jamais la lignée de la première reine ne s'éteignit. Les quelques hommes poissons retrouvés hors de leurs îles natales furent vendus en esclavage ou tués sans jamais rien dire sur leur île. Ces arrivée rare suffirent à faire marcher l'imaginaire national et beaucoup se demandèrent où pouvait bien se trouver les derniers hommes poissons encore en vie, s'il en restait encore en vie, mais aucune véritable expéditions officielle ne fut faite et les seule chercheurs qui arrivèrent à retrouver l'île des hommes poissons moururent sans prendre le temps d'en informer le monde.

Voici ainsi le contexte de la naissance de Daeria, prince bannis du peuple des hommes poissons.


Arianne sentit l'émotion sur le visage de Daeria, sa vie n'avait pas été simple et il avait du se battre durant toute sa vie. Daeria respira quelques secondes, ravala la tristesse qui le happait alors qu'il pouvait enfin se confier pour la première fois de sa vie à quelqu'un qui ne le poursuivait pas en le voyant, ni n'avait peur de sa tête pour le moins originale. Pour la première fois de sa vie quelqu'un présentait de la compassion pour lui et enfin il pourrait se délivrer de toute sa tristesse, de sa haine et de son apeurement. Alors, Daeria ravala ses sanglots et continua son histoire.

Fin du chapitre 15

Prochain chapitre: Chapitre 16 : Entrée...
 

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MessagePosté: Dim 4 Mar 2012 15:55 
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Chapitre 16: Mauvais présentiment.

Je suis donc né dans ce contexte là. Sur cet île. Celles des survivants hommes poissons. J'aurais pu avoir sur cette île une sorte de vie secrète, étouffante mais sécurisante. Cette vie, c'est celle que j'ai eu... la sécurité en moins. Mais revenons à ma naissance. Je suis Daeria, fils de la reine Almaleixa cinquième reine de notre île. Je suis né lors d'un jour ensoleillé et qui aurait du être une journée de joie et de fête pour toute notre communauté. Toute l'île n'attendait que moi pour faire la fête, la naissance d'un nouveau né royale était toujours occasion de beuverie joyeuse et de soirée dansante endiablée. Almaleixa jeune reine, sans encore aucun enfant était l'idéal de beaucoup d'hommes poissons, comme la majorité des précédentes reines d'ailleurs. Le peuple attendait une fille, je fut un fils. Mais pire que tout ça, le peuple avait besoin d'une reine, Almaleixa mourrut en me mettant au monde.

La pluie tombait sur le palais. Comme la nouvelle de la mort de la jeune reine et par la même occasion le moral du peuple. Pour la première fois depuis l'arrivée de nos jeunes ancêtres sur l'île, une reine venait de mourir sans qu'elle n'ai aucune descendance directe. Pour la première fois l'organisation et l'équilibre de l'île était en danger. En réaction à cela, un conseil fut mis en place, et présidé par le nouveau veuf royale, moins d'une heure depuis la mort de feu Almaleixa. Le royaume des hommes poissons avait souvent été gouverné par une reine et la dernière fois qu'il y avait eu un roi au pouvoir, la grande catastrophe était survenu. Depuis, il n'y avait jamais eu un roi au pouvoir et les hommes poissons, ces gens très supersticieux, ne tenaient vraiment pas à en avoir un. La reine avait expiré dans la douzième heures de la journée et le conseil ne s'arrêta qu'après la vingt-quatrième. Il avait été constitué du roi, de ses deux conseillers les plus proches, du chef de la garde, et des cinqs grands ministres de la reine. Très vite, pendant le conseil, deux parties bien distincte se formèrent, celui du roi de ses conseillers et du chef de garde et celui des cinqs ministres. Le premier était plus partisans de confier le royaume au roi en attendant que le malheureux nouveau né soit en âge de gouverner et l'autre voulait que ce soit eux qui gouvernent en attendant qu'une nièce lointaine, petite fille de la cousine de la mère d'Almaleixa, soit en âge de gouverner. Ces deux choix pour la suite du royaume, complétement différent, créa une dispute idéalogique sans fin et ce ne fut pas un roi faible de sa position et du fait de n'avoir jamais eu avant de véritable résponsabilité qui eut pû les faire cesser. Le conseil fut donc remis à la semaine d'après pour que chacun des deux camps organisent leurs pensées et trouvent les meilleurs arguments pour faire pencher la décisions finale qui aura lieu par vote entre eux neuf, ainsi il ne pouvait pas y avoir d'égalité à moins d'une égalité. Le nouveau né fut confié à une nourrice qui logea dans l'un des appatements d'arrière garde.
Pendant ce temps, la colère était monté dans les esprits des villageois et des villerins. Almaleixa avait était une reine douce, juste et magnanime. On l'avait surnomée "la reine fragile" du faite de sa petite santé, et que déjà lors de son enfance elle ne sortait à l'extérieur que très rarement. Cette reine par sa douceur, sa fragilité et sa gaité avait été autant aimé par le bas peuple, que le nourrisson qui avait commis un reginicide était maintenant haï. Déjà certains illuminés pronaient qu'une seconde catastrophe arriverait si on laissait le nouveau né sur l'île, et que la mort de leur bonne reine était un avertissement divin. Et ces cassandres arrivaient à convaincre le peuple à ce point que plus le temps passé et plus les réaction se faisait violente envers le nouveau né.

La semaine se déroula ainsi, le peuple en atteinte de la décision des "puissants" du royaume. Le partie royale de ces "puissants" subissaient d'énorme pressions à cause des manifestations à l'encontre du nourrisson reginicide et qui se faisaient de plus en plus régulière au cours de la semaine, mais aussi à cause du fait qu'ils étaient minoritaire, ils étaient quatre et eux cinq. Leur seule chance résidait dans le faite que la reine avait un voix qui comptait double et que peut être du coup le roi en aurait une aussi. Exactement une semaine après le précedent conseil, et alors que la haine envers le prince malaimés était sur le point d'exploser dans la violence, les "puissants" se reformèrent. Les deux parties exposèrent leurs thèses, le débat battit sont plein pendant des heures avant que le votes final soit fait. La nièce fut élu comme successeuse à cinq voix contre quatre.
Les ministres accèderent ainsi au pouvoir, d'une facon qui se devait éphemère, et décidèrent que leur premier acte devait être celui du peuple, ou en tout cas ce fut ainsi qu'ils l'annoncèrent: ils bannirent le prince reginicide. Ansi pas plus tard que le lendemain une escorte ,constitué du prince, alors agé de neuf jours, de la nourrice et du capitaine de la garde, partit ,à l'aube, du port de la capitale où ne se trouvait pour tout public que le roi et les cinq ministres, pour ne plus revenir. A court terme, cette décision n'était pas si mauvaise que ça car dans le cas contraire, une guerre civile aurait surement était déclaré.

Je partis donc dans le froid et dans la faible lumière du soleil se levant. A cause de moi, j'entrainai dans ma chute, dans mon exil; deux autres personnes de mon espèce. Mais jamais mes deux nouveaux tuteurs ne m'en tinrent rigeur, disant même "que leur île natale n'était pas suffisament intéressante de toute façon pour y rester toute une vie" et que du coup cela leurs permettaient "de voir du pays". Mais je sentais bien que la patrie leurs manquaient lourdement et je les ai souvent vu regarder au loin en direction de l'horizon, là où se scindait la mer et le ciel, et verser quelques larmes, pris de nostalgie soudaine. Et toujours à ce moment là je m'approchait d'eux et dès qu'ils m'entendaient arriver derrière eux, ils séchaient leurs larmes et reprenaient leurs attitudes souriante et bienveillante qu'il avait toujours avec moi. Ils avait sûrement du abandonner mari, femme ou ami pour me suivre dans mon déambulement, allant d'île en île sans véritable but. Je leur avais gaché leur vie et jamais ils ne m'accablèrent de cela. Ils pensaient d'ailleurs que la vie leurs avaient envoyé une épreuve et qu'ils devaient arrivé à la surmonter. Ils y moururent d'ailleurs.
Je ne me rappelle que bien peu des premières années de mon existence. La mer, la terre ferme, le parquet de l'intérieur du vaisseau, les pavés des ports qui se succédaient sous mes pas. J'étais un enfant de l'aventure, un enfant nomade. Ma jeunesse était faite de voyage en pleine mer, de visites encagoulés sur la terre ferme, de cours rudimentaires par ma nourrice, d'apprentissage au arme par le chef de garde et de nuits dans une pièce où reignait l'humidité, ballotés par le vents bienveillant qui m'endormait par ces va et vien réguliers. J'ai vécut ainsi quatorze ans, où ne nous eûmes que bien peu de problème, les plus graves étant les fuites prématurés d'îles où notres identités avait été découverte. Mais ma quinzième année mis fin à cette époque, la plus prospère de toute ma vie. Cet évenement fut le point de départ de ma vie actuelle, de cette vie de solitude et de peur que je mène, de ce sentiment de traque perpétuel et de fuite indéfine. Je suis devenue une proie, vous êtes devenue des chasseurs.

Cette vie là commenca sur une île appelé Tempestia. C'était une grande île estivale, elle était gouvernés par sa capitale Kingstorm, dont le royaume faisait toute l'île sans exception. Autour de cette capitale était arcqué plusieurs villes et villages qui formaient un commerce plus ou moins dévellopé suivant les zones. Notre bateau c'était arreté à quelques kilomètres de la troisième ville la plus importante de ce royaume et qui se nommait Little rain.
Nous amarâmes notre petit bateau dans la matinée et descendîmes aussitôt. Chacun enfila sa tenue de ville: un long tissus allant d'une capuche qui recouvrait toute nos tête à une sorte de jupe qui ne s'arretait que à quelques centimètres du sol. Chacun savait ce qu'il avait à faire: la nourrice irait chercher de la nourriture pendant que le chef de garde et moi irions acheter un EternalPose vers une nouvelle île et des outils pour réparer le bateau qui commençait à se user. Ils nous fallaient aussi trouver des berrys le plus rapidement possible car notre pécune se dissoudait dangeureusement. Ce n'était pas la première fois que c'était un problème car nous avions déjà du faire quelques boulots pour s'en sortir. De plus, je soupçonnais que mes deux géniteurs est du voler ou mendier pour compléter notre manque d'argent.
Nous sortîmes alors du bateau et entamâmes une longue marche en direction de la porte litoral-est de la ville. Le sol était dur et chaud pour nos pieds qui ne supportaient pas la forme de vos chaussures et qui donc étaient non chaussés, nos vieilles chaussures étant en lambeau depuis longtemps. La marche avancait lentement et silencieusement, c'était toujours comme ça: nous étions concentrés sur ce que nous allions faire et la dangerosité de chacune de nos escapade ne nous permettait aucune distractions. Nous ne savions que trop bien ce qu'il nous arriverait si par mégarde l'un d'entre nous se faisait démasquer.

Après une heure de cette marche éprouvante plus psychologiquement que physiquement, nous arrivâmes enfin devant l'une des trois grandes portes de la ville. Nous étions arrivés à Little Rain. C'était une grande porte peinte d'un orange sombre qui rappelait les dunes de sables que nous venions de franchir. De part et d'autre de la porte se trouvais deux gardes qui discutait entre eux. Le chef de garde prit les devants et ma nourrice le suivis en me souriant au passage. Nous prîmes un air décontratés et passèrent devant les gardes. Si ils nous fouillaient, ils verraient qui nous étions vraiment et il faudrait alors que l'on s'enfuisse en mettant une croix sur le réaprivisionnement. Chacun faisait attention à son expression sur son visage, à la régulation de ses battements de coeur, à la vitesse de ses pas. Toutes ses petites intentions que l'ont m'avait apprise me mettait par la même occasion une pression terrible. J'avais l'impression d'étouffer si bien que j'osait juste un petit coup d'oeil dans la direction des gardes. Ils ne nous regardaient même pas, étant trop occupés à regarder le sol ou à jouer entre eux. Mais tous en les regardant, je ne faisait pas attention à là où j'allait et je ne vit pas la pierre qui se profilait devant mes pieds, qui était toujours non chaussés. Je glissai dessus. Le chef de garde se retourna vivement les yeux écarquillés et ma nourrice s'empressa de venir me relever. J'avais les pieds meurtris mais même avec cela la peur de se faire prendre fu plus forte et je me relevais difficilement et le plus vite possible, j'avais peur que les gardes s'empressent autour de moi pour voir ce qu'il c'était passé mais un regard dans leurs direction me montra qu'ils étaient resté à leur place et étaient en train de ricaner en me regardant. Ils se foutaient éperdument des gens d'ici.
Ma nourrice me fit passer devant et me poussa un peu à me dépécher de sortir du champ de vision de ces gardes. Elle m'entraine ansi dans une petite ruelle ou personne ne se trouvait au environ et le chef de garde s'approcha de moi.
- On t'avais dis de faire attention non? On risque nos vies là alors fait un peu attention...
Il était furieux et il me fit promettre de ne plus faire de faute qui aurait pu nous mettre en danger. Nous quittâmes alors ma nourrice et chacun partit pour accomplir sa mission de ravitaillement.

Les rues étaient poussièreuse. Horriblement poussièreuse, au point qu'au moindre geste ou au moindre pas cette fine poussière s'envolait et restait suspendue dans l'air suffisament haute pour rentrer dans la bouche, le nez et dans les cheveux. Le pire c'était que les rues étaient bondés de monde si bien que tout autour d'eux se formait un nuage de fumée rougeâtre. Les gens n'avaient pas l'air très ennuyés par cela mais moi je l'étais. Je n'étais pas habitués à ce climat, et mes yeux irrités, ma bouche pateuse et mes cheveux presque ensablés me dégoutait à jamais de cette ville là. Les gens formaient une rive où coulait perpétuellement l'eau. De temps à autre, mon ami m'entrainait hors de l'eau, pour pas que je me noie je suppose, et on rentrait tous les deux dans une petite boutique presque aussi humide que la rive. Je suivait alors mon defendeur qui regardait les objets sur les présentoirs et parfois les achetait avant que l'on reparte ensemble à l'assaut du courant dévastateur qui nous empechait de rebrousser chemin.
Après deux heures de nage arrasente à lutter contre les marées et le vent poussiéreux, nous entendîmes un cris percer le bruit sourd du clapotement des eaux. Et nous vîmes aussitôt, à quelques mètres de nous, un tourbillon d'eau se formait autour de la voix que nous venions d'entendre et qui m'était malheureusement familière. Bientôt des ruisselements distinct se firent entendre:
- MAIS QU'EST CE QUE C'EST QUE CETTE CHOSE.
Nous nous regardèrent dans les yeux anxieux, ce que nous redoutions s'affirmait de seconde en seconde. Mon camarade m'entraina vers le regroupement où il arriva avec fort éclaboussement, envoyant de l'eau un peu partout. Une autre voix se fit entendre:
- Mais je reconnais ce genre de tête. N'est ce pas l'un de ces légendaires homme poisson qui avait soi disant disparus.
Le sang ne fit qu'un tour chez mon ami et il commença à lutter contre le courant, brisant l'onde en deux tel Moïse. D'ailleurs l'eau commençait à se teinter de rouge. Lorsque nous arrivâmes dans l'oeil du cyclone nous vîmes une femme par terre le visage de la même couleur que l'eau. C'était ma nourrice. Sa lèvre s'était ouverte car visiblement elle était tombé. Mais elle saignait aussi de l'arcade et avait été roué de coup. En nous voyant elle eut regard apeurés, elle nous fit signe alors de fuir et ne nous voyant pas réagir cria de toute ses forces pour que nous prenions nos jambes à notre cou. Le chef de garde se retourna vers moi et me poussa de toutes ses forces en direction du rebord. Je me retournais et le voyais lutter avec le reste de l'eau qui commençais à être de plus en plus dense autour de lui. J'atterissais sous l'eau mais je reprenais vite mais esprit et je remis la tête au dessus de la surface. Je tournais alors une dernière fois mon regard vers mon ancien ami. Il tenait toujours, telle une digue qui repoussait l'eau qui était autour de lui mais je voyais bien que cette digue allait se briser. L'eau l'aurait à l'usure. J'avais envie de retourner l'aider, de lui offrir une issue de secours mais je savais qu'il était déjà perdue et qu'il était déjà sur le styx. Je décrochait enfin mon regard de lui et je fonçait en direction de la fin du fleuve. Jamais je n'avait pensé avoir eut autant de force. Je n'avais jamais courru aussi vite et pourtant j'étais en contre courrant. Je jouait des coudes, nageait le plus vite possible, plongeait, refaissait surface. Il faut dire aussi que les personnes ne comprenaient rien et ne tentaient pas de m'arreter, personne ne m'avait suivis et personne ne connaissait encore la nouvelle.
Après cinq minutes de fuite, j'arrivais enfin à la porte de sortie. En me voyant arriver en courant, les quatres gardes se levèrent et avançèrent vers moi tout en se mettant en garde. Je tenta, alors de les dépasser d'une brasse mais l'un d'entre eux plongea sur mes jambes et me plaqua au sol. Au sol si dur, si poussièreux. J'étais loin de l'univers aquatique de là où se battais mon ancien ami. Je me relevais vite avant que l'un des quatres ne profite de ma chute. Je me remis sur mes appuie et attaque aussitôt. Je preparais ma jambe et donnais un coup horizontale avec à la hauteur de la tête de celui qui m'avait mordre la poussière et qui lui ne s'était pas encore relevé. Il fut assomé sur le coup. Je fis alors tout de suite un saut en arrière pour éviter l'un des trois gardes qui me fonçait dessus puis me baissait pour éviter le deuxième. En me relevant je donnais un coup de poing dans le ventre du garde le plus proche qui s'agenouilla au sol le souffle coupé. En me baissant, la capuche de mon uniforme de mission c'était relevé et ma tête était maintenue visible de tous. En me voyant, le deuxième garde qui était venue au corps à corps, fit un pas en arrière de surprise et aussi d'un peu de peur. Je sautais vers lui et lui donnais un coup de pied en l'ai qui l'envoya au tapis. Je me retourna alors en direction du dernier garde mais je vis que derrière lui une foule de garde était en train d'arriver et venait dans la direction du combat. Alors pris de panique, je m'enfuya.
Encore une fois, j'avais une vitesse que je ne soupçonnais pas en moi. J'apprit plus tard que cela était une sorte d'instinct de survie. Et dieu seul sait combien de fois j'en ai eu besoin.
La garde ne me poursuivis pas, ils ne voulaient juste pas de moi dans leur ville. J'arrivais dans la nuit à ma petite embarcation, qui durant la journée était passé de trois propriétaire à un seul. Je montais vite, enlevais l'ancre, dépliai la voile et regardais mon navire s'éloignais des côtes. Je me couchis alors sur le pont et là des larmes me vinrent sans que je ne pu les arrêter. Tout était finis, ma vie n'était plus en danger et comme en contrepartie de cela, une infinie tristesse me prenait. Je me rendais enfin compte que toute ma vie c'était écroulé sous moi. J'étais seul. Seul contre tous. Et ce desepoir me peseras plus lourd au quotidien que dans le feu de l'action.
Je m'endormais dehors, toujours couché au même endroits que lors de mon départ. J'avais pleuré sans pouvoir m'arreter, crié de rage, sangloté sur la perte de mes amis avant de tombé de fatigue et de laisser ma frêle embarcation suivre le vent. La légère brise suffit à ce que je me reveille en pleine mer avec juste de l'eau de couleur emeraude à perte de vue. Cela tombait bien j'avais peur de la terre, et de toute construction humaine. Je ne pouvait confiance à aucune personne de votre espèce. Ma nourrice, alors que j'avais environ huit ans, m'avait raconté qu'il arrivait que des hommes poissons quittent notre eldorado pour partir à l'aventure. Il fallait que je retrouve des gens comme cela ou alors retrouver mon île natale mais personne n'était jamais arrivé à la retrouver et puis ils m'avaient exilé... J'étais donc seul, affreusement seul, et je pensais alors pour peu de temps.

Oh, maintenant que je repense à tous cela, je vois à quel point j'ai été naïf. Cette croyance, cette espoire s'avera bien fragile. Espoir qui me permis néanmoins de vivre. Chaque personne, quelque sexe qu'il soit ou quelque espèce qu'il est a besoin d'un but dans la vie pour vivre. Sans ça, sa vie n'est que débauche et dépravement. Je ne suis pas passé loin de ce stade là. Car depuis ce jour fatidique j'ai eu beau visité une dizaine d'île, jamais je n'ai trouvé d'hommes poisson ni de camarade. C'est bien simple, je n'ai jamais eu une discussion aussi fournie qu'aujourd'hui depuis ce jour. J'ai voyagé, vu différente île, ville, village sans jamais ne voir l'ombre d'une amitié naitre. J'ai bien essayé de surmonter mes préjugés en prenant contact avec des humains, mais cela se soldait toujours par une fuite: de cette personne à cause de la peur ou de la mienne tentant de sauver ma peau. Plus j'avançaissais et plus ce "but" faiblissait. J'étais seul mais en plus de cela seul contre tous. J'ai vécut cinq ans où la seul voix chaleureuse qui arrivait à mes oreilles était la mienne propre. Je marchais seul, je dormais seul, je regardais le paysage seul, je risquais ma vie seul. Un peu triste pour un prince... Pour ne pas devenir fou, et ressembler à ces loques humaines que sont les gens qui ont été assez usé par la vie pour que leur but, leur espoir soit touché mortellement, je m'obligeait à me parler de temps en temps, histoire d'entendre une voie chaleureuse, et je mettait en place un quotidien suffisament ficelé pour que je n'est pas le temps de me morfondre sur moi-même. J'ai donc décidé, quelques année après la mort de mes amies, de m'installer sur une île et de ne plus en bouger. A partir de ce jour là, ma vie était remplit par le ramassage de baie, la plantation de quelques legumes ou autres chose à l'affut de tous et qui se trouve dans la forêt à quelques kilomètres d'ici, la visite en ville où j'achetait des produits de nécessité que je ne pouvais faire pousser ou que je ne savait pas fabriquer (comme des planches lorsqu'il faisait très froid l'hiver ou des habits pour passé le plus inaperçus possible) et aussi pour faire quelque petits boulots pour gagner un peu d'argent. J'ai vécut ainsi plus d'un an avant que cette altercation avec ces quatres chasseurs de primes qui m'aurait fait fuir à nouveau. Puis vous êtes venue m'aider...
***

Daeria reprit sa respiration humecta ses lèvres, il venait de parler pendant plus de deux heures et le fait qu'il n'avait plus vraiment l'habitude de beaucoup parler avec la force émotionnelle que représentait pour lui cette confession l'avait incroyablement épuisé. Il jeta alors un regard en direction de Arianne et sans le savoir il la regardait comme si elle était son unique et dernier espoir. Arianne comprenait tellement cet homme poisson. Sa solitude lui rappelait tellement avant... Elle repensa alors à Enutir. Tout de suite son corps fut ravivé et elle dit à l'adresse de Daeria:
- Si tu n'as personne chez qui aller, est ce que ça te dit de venir avec nous? Nous sommes des pirates qui écument les mers. Si tu viens avec nous tu pourras peut être revoir des gens de ta race.
Daeria fut un peu étonné de cette proposition. C'était déjà la première fois que quelqu'un acceptait de lui parler, alors l'idée que quelqu'un voulu être ami avec lui le décontenancé. Mais pas suffisament pour qu'il refusa et Daeria accepta aussitôt comme si Arianne allait changer d'avis. Arianne était heureuse, elle avait un nouveau membre dans son équipage. Peut-être que cette île n'était pas si funeste que ça...
***

Arianne se leva aussitôt et regarda en tendant la main vers Daeria. Elle souriait comme pour faire comprendre à son nouveau camarade qu'elle éait heureuse qu'il se joigne à eux, comme pour lui donner confiance. Daeria sourit à son tour et prit sa main. Elle le releva et l'entraina vers son bateau. Elle courut joyeusement, elle se sentait bienfaitrice; elle aurait tant eu besoin de quelqu'un comme elle avant...
Les deux nouveaux amis arrivèrent au bateau une vingtaine de minues plus tard. Elle et Daeria avait parlé pendant plusieurs heures et le ciel était en train de se coucher. Elle vit que Johan et Cram étaient déjà dans le bateau mais que Black ne devait pas avoir encore finis ses amplette.
- J'espère qu'il n'a pas de problème.
Arianne présenta alors Daeria à ses deux compagnons, en résumant un peu qui il était et ce qu'il avait parcourus durant sa vie et malgrès un petit geste de suprise au début, les deux pirates se montrèrent chaleureux envers lui. Daeria s'était presque officiellement integré dans l'équipage. Johan et Cram entrainèrent l'homme poisson à l'interieur pour fêter son arrivée. Arianne allait les rejoindre quand elle ressentis de nouveau son dos frémir. Elle avait une nouvelle fois un mauvais présentiments pourtant tous c'était bien passé. C'était sûrement dû à son immagination. Elle sentis alors quelqu'un derrière elle. Elle se retourna et vit Black l'air épuisé la regarder amicalement.
- Désolé pour mon retard, j'ai couru pour revenir à temps. Ca va? Tu as l'air d'avoir froid?
- Non ce n'est rien, juste un sentiment bizarre... Mais qu'importe, viens voir Black j'ai quelqu'un à te présenter.



Prochain chapitre: Chapitre 17: Eclatement

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 Sujet du message: Re: [Fanfic] black's destin
MessagePosté: Mar 17 Juil 2012 15:37 
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Ca va faire quelque temps que je n'ai pas posté ici, alors qu'il me reste quand même depuis très longtemps dans mes dossiers le derniers chapitres écrit. Alors autant le poster ici, voici donc le chapitre 17 intitulé Eclatement.
C'est parti.


Chapitre 17: Eclatement

- Viens voir Black, j'ai quelqu'un à te présenter.
Arianne et Black se trouvait sur le pont de leur petite caravelle et Arianne voulait montrer à son ami, le nouveau compagnon qu'elle avait recruté. Elle prit la main du dragon célèste et l'entraina à l'intérieur.
Là se trouvait une pièce avec une bibliothéque qui se trouvait plaqué sur le mur de droite et était pleine de livre de médecine, de carte ou de recette. Au fond de la salle se trouvait quelques chaises et un bureau de travaile qui servait à Arianne (pour connaitre les courants qu'ils traversaient ou alors l'endroit ou se trouvaient des récifs), à Cram (pour tirer les donées qu'il trouvait dans des livres de médecines) ou à Johan (pour trouver de nouvelles recette en se basant sur d'ancienne qu'il cherche dans des livres). Sur la droite, à quelques centimètres de l'entrée, se trouvait dans un petit renforcement du mur, un coffre où résidait cartes et ingrédients suffisament rare pour qu'il soit gardé dedans. Et exactement en face de ce coffre, se trouvait un escalier que les deux empruntèrent. Cet escalier faisait suite à un couloir qui tournait sur la droite et qui se poursuivait jusqu'au chambre des garçons, celle d'Arianne étant accessible par un autre accès, où il y avait un passage pour se rendre dans la cave. Dans le couloir menant au chambre se trouvait environ à la moitié une porte qui menait à la salle à manger, et qui menait elle même au cuisine.

C'était là où se trouvait le cinquième compagnon. Avant de tourner la porte, Arianne commença à dire:
- Il s'appelle Daeria...
Elle était toute heureuse que l'équipage s'agrandisse et aussi ravis de présenter le nouvel arrivant à l'homme dragon. Arianne ouvrit la porte et Black vit tout d'abord Cram et Johan assis l'un en face de l'autre à une table mais ensuite une masse noire se leva de derrière la grosse musculature de Cram et il vit l'homme poisson au même moment où il entendait Arianne lui dire
- ... et il est mi homme et mi orque.
Aussitôt Black eu un cris de surprise et fit quelques pas en arrière. Cette réaction, quoique un peu excessive par rapport à ses autres amis, était pour Daeria très habituelle et n'en tint pas rigueur. De toute façon, il était bien trop heureux d'avoir été enfin accepté par des gens pour s'énerver pour ça. Arianne se retourna vers Black le regard un peu sévère comme pour lui faire dire qu'il fallait qu'il s'excuse pour que l'intégration de Daeria soit la meilleure possible. Qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle vit sa mine apeuré.
- Tu... Tu veux dire que c'est un homme poisson !?
Black eu de nouveau un mouvement de recul. Arianne était assez surprise de l'attitude de celui-ci. C'est vrai que parfois elle oublié qu'il était un dragon célèste. Et même si elle n'en avait jamais entendu parler, les dragons célèstes avaient réduits les hommes poissons en esclavage et Black avait du en entendre parler sous couvert d'histoire et de légende. Cela pouvait expliquer cette réaction un peu vive...
- Je.. je ne pensais pas qu'il en existait encore sur Grandline... Vite, éloignez vous de lui ! Cet... cette chose transmet tout un tas de bactéries à ce qu'il parait...

Arianne pouvait comprendre les superstitions de son ami, mais il fallait vite qu'elle les démente avant que Daeria ne se mette en colère. Elle avanca vers lui et dit tout d'abord de façon diplomate:
- Non Black, regarde je vois Daeria depuis ce matin et je me sens très bien. Et puis si ils transmettaient réellement des maladies, toute la terre sera déjà morte...
- Non justement, mes ancètres ont chassés ces... ces choses pour qu'ils ne contaminent pas toute la planète. Ils sont partis en croisade contre ces immondices et...

Black vola contre le mur en bois qui se fissura en son contact. Arianne se trouvait sur une pente glissante entre la volonté de le résonner tout en faisant son possible pour qu'il n'énerve pas Daeria. Elle devait mettre fin au discours du dragon célèste, elle n'avait pas réfléchie et lui avait lançé un coup de pied dans la tête, suffisament fort pour l'envoyer paître mais pas assez pour qu'il ne casse pas les murs du bateau.
Black ne comprenait pas pourquoi Arianne venait de faire ça. Il voulait les prévenir, leur dire que ce truc représsentait un danger pour eux. Il fallait vraiment qu'il les convainct avant qu'il soit trop tard. Il se releva aussitôt et continua:
- En plus, à ce qu'il parait les hommes poissons sont enragés. Ils attaquent des gens sans raison et...
- ARRETE BLACK.
Arianne venait de le faire taire autoritairement. Il allait vraiment blesser Daeria. Cram et Johan regardait la scène, anxieux de ce qui se passait et surtout des conséquences que cela aurait. Cette passiveté les frustré énormément mais si ils faisaient la moindre chose cela aurait surement eu des répércutions néfastes. Ils devaient donc attendre, regarder et attendre. Daeria lui commençait à sentir une sorte de colère monter en lui. De la haine mélé à de la peur. Il avai tellement peur de s'être fait de faux espoire. Un instinct primaire montait en lui. Il voulait protéger ces espoires là. Il voulait neutraliser la menace. A ce stade de la solitude, tout ce qui touchait ses amies le ramenait à ces réactions là. La seule chose qui le permettait de ne pas le faire était le reste de lucidité qu'il avait en lui et qui le permettait de savoir que intervenir empirerait les choses. Arianne, elle, savait qu'elle devait prendre la défense de Daeria et cela la peinait beaucoup de se monter contre son ami... mais c'était son rôle de chef et il fallait qu'elle montre l'exemple.
- Black arrete s'il te plait. Tout ce que tu dis est faux, demande à Daeria de te raconter tu ver...
- Je ne sait pas ce qu'il vous a raconté mais ne le croyais pas. Cet être est vil, il...
- Tu me déçois Black. Pourquoi tu fais ça?
- Mais... Mais...
- Je te croyais different des autres, déjà different des dragons célèste mais aussi different des autres personnes. Je pensais que tu détestais les dragons célèstes. Je pensais que tu combattais leurs manières de pensée, que leur éducation t'avais dégouté d'eux et de leurs idées. Pour l'instant, tu avais fait un parcours presque sans faux pas et voilà que d'un coup, sans prévenir tu deviens celui que tu détestais hier. Tu redeviens l'une des personnes bornés et sans cervelles qui te dégoutais encore hier. Je ne te pensais pas comme ça et tu peux pas savoir comme tu me déçois.
Black ne comprenait pas. Il voulait les avertir d'un danger et voilà que même Arianne se mettait contre lui. Cette situation lui rappelais sa rencontre avec Khirma. Ce jour là aussi, il avait été confronté à l'un des vieux principes de sa race. La encore il ne comprenait pas la réaction de l'autre. Il commençait à flancher, à se dire que finalement c'était peut-être sa faute. Il flanchait mais il tenta en dernier espoire de les convaincre:

- Ne le croyais pas. Les hommes poissons sont sans pitier. Dès que vous aurez le dos tourné, il vous planteras un couteau dans le dos. Sans ceux qui les ont repoussés, on serait sûrement tous mort et ...
Black s'arreta sec lorsqu'il vit Daeria se lever furieux. Il ne pouvait supporter quelqu'un qui faisait l'éloge de la destruction de sa race. Car sans cela, sa venu au monde n'aurait pas été vu comme un mauvais présage et même si on lui en aurait peut-être un peu voulu, il aurait pu vivre parmis ses semblable et pas tous seul à moisir entre deux rochers. Cette phrase fut celle de trop et il se leva avec grand fracas et s'avença vers Black. Arianne en voyant Daeria arriver, fut obligé de se mettre un peu en arrière et de faire comme ses deux compagnons, de regarder la suite des évenements et d'attendre le dénouement de la discussion pour intervenir.
- Comment peux tu dire ça? Ce sont les dragons célèstes qui ont réduits notre peuple en esclavage. Nous n'étions pas agressif. Tout ce qu'on vous a raconté dessus est faux.
- Ce n'est pas possible... Les récits que j'ai entendus été trop détaillés pour que se soit fantaisiste. On m'a raconté vos carnage, comment vous torturé vos prisonniers, qu votre seul désire était de tuer... de tuer et de se repaitre du sang de vos victimes...
A ce stade, Black commençait bien à percevoir que ces croyances était fausse. Mais il n'arrivait pas à se faire à l'idée d'avoir été si bete, de ne pas avoir discerné la verité plus tôt. Il s'en voulait mais il n'arrivait pas à l'avouer. Il était piegé dans son orgeuil. Parfois, il est plus facile de perséverer dans son erreur que d'avouer qu'on a eu tort. De plus, Black n'avait pas assez de recul pour vraiment voire que la seul solution était d'avouer son erreur.
- Tu ressembles vraiment à un dragons célèstes...

Arianne sentait que la tension ne cessait de monter et qu'il fallait vite intervenir si elle voulait qu'ils n'en viennent pas au mains. Il fallait qu'elle se montre intransigeante. Elle se tourna vers Daeria et lui fit signe de se taire puis elle se retourna vers Black et tout en faisant son possible pour le regarder durement, dit:
- Arrètes Black, tout ce que tu pourras dire ne serviras à rien. Tu dois accepter la venue de Daeria ici. J'ai déjà pris ce choix et je ne bougerais pas de là.
- Vous ne pouvez pas faire ça. Vous ne pouvez pas l'accepter lui. Non, vraiment... Je ne pourrais jamais faire équipe avec ce... monstre. C'est moi ou lui c'est simple...
A l'instant où Black venait de dire ces mots, il savait qu'il avait dis la plus grosse bétise qu'il aurait pu à ce moment là. Il avait atteint le point de non-retour. Quoi qu'il fasse, maintenant il ne pourrait plus rebrousser chemin ce jour-là. Arianne n'en revenait pas. Elle ne pensait pas en arriver là. Elle aurait pourtant tant aimer choisir Black. Mais c'était choisir elle et non son équipage. Elle le savait et tout en elle lui disait de ne pas choisir cette facilité. Elle n'était ni égoïste, ni bete. Faire le choix de Black ne pourrait marcher sur le long terme. Cela la déchirait mais elle dit:
- Le choix à été fait Black. Soit tu acceptes, soit tu t'en vas.

En disant ces mots, Arianne sentit ses forces la quitter. Elle savait complétement ce que signifiait ce qu'elle venait de dire. La violence de ces évenements venaient de la vider de tous sentiments. Elle se sentait vide, amorphe, vidée de tous sentiments. Elle vit alors, sans avoir vraiment l'impression de regarder, Black s'en allait furieusement en claquant la porte derrière lui. Elle se sentait si seule. Ce que Black avait comblé par sa présence venait de se réouvrire. Une plaie qui lui avait fait mal et dont elle n'avait pas sentie la douleur depuis des semaines. Des semaines de soulagement. Elle ressentait la douleur qu'elle avait éprouvé auparavant. Elle entendie alors les commentaires des autres:
- Bon débarras, disait Daeria.
- Je ne le voyais vraiment pas comme ça, murmurait Johan.
- C'est vrai que ce qu'il vient de faire est inacceptable, ajoutait Cram.

Elle venait de faire quelque chose qui venait de la brisé et ce qu'elle voyait chez eux était de l'incompréhension. Elle se sentait si seule parmis eux. Et paradoxalement elle n'avait qu'une envie, qu'on la laisse tranquille, sans qu'on dénigre ce qu'elle venait de faire ou même celui qu'elle venait d'expulser. Elle se leva alors, se retourna en direction des trois pirates et leur dit, le regard froid:
- Partez!
Les trois la regardèrent alors surpris et Johan balbutia quelque mots:
- Mais... Mais...
- Stop ! Allez vous en tous ! Tous les trois.

Cram s'approcha pour protester mais la capitaine cria:
- BARREZ VOUS! JE NE VEUX PAS VOUS VOIR !

Des larmes vinrent à Daeria qui s'enfuya quelques secondes après suivit par Cram et Johan penaud et abattus par tous ça. Arianne claqua la porte derrière eux et s'effondra au sol. Elle venait de nouveau perdre tous ce qu'elle avait. Elle ne pouvait continuer avec le même équipage sans Black, elle s'en rendait compte. Un cycle venait de se terminer et elle était de nouveau seule, comme toujours...
Fatiguée par la force des choses, usées par les gens, Arianne se laissa aller dans les bras de Morphée.

***

Le monde s'écroula sous Black lorsque il entendit Arianne lui dire qu'elle "choisisait" Daeria plutôt que lui. Il était en colère contre son amie mais aussi contre lui-même pour avoir été jusqu'à cette extrémité là. Il détestait aussi Daeria, source du problème, et Johan et Cram qui n'était intervenu à aucun moment. Il haïssait le monde entier. Il se retourna et sortit de la pièce en claquant la porte. Il monta les escalier d'un pas décidé et sortit dehors. Il se permis alors de crier de rage. Il fallait qu'il défoule sa colère, sa rage intérieur. Plus le temps passait et plus il voyait que tous était à cause de lui. Il avait envie de se déchirer lui-même, de se jeter la tête la première sur les pavés glaçés...
Il déclara ainsi sa haine et sa colère pendant quelques heures puis il se reprit ses esprits sans qu'il ne se rappelle où il était, ce qu'il faisait là et ayant un trou noir de deux heures dans la tête. Il se sentait abattus mais il ne pouvait s'endormir sur le sol dur où il se trouvait. Il se releva difficilement et regarda autour de lui. Il avait affreusement mal à la tête et chaque geste était une douleur pour lui. Il vit sur sa gauche un début de regroupement de maisons. Il était à l'extérieur de la ville. Il alla dans cette direction et chercha un hôtel. Il prit le premier qu'il vit et rentra à l'intérieur. Il était assez médiocre mais Black s'en fichait. Il reveilla le gardien de nuit et lui demanda une chambre où il s'empressa d'aller, après avoir bien montré au veilleur qu'il avait l'argent pour. Il s'écroula sur le lit et s'endormit aussitôt. Il remettait ses plans d'avenir au lendemain sachant qu'il y serait plus lucide.
***
Daeria avait fui. Fuis jusqu'à son "campement". Il voulait partir, partir loin de tous ça. Cet après-midi de bonheur, avait été complétement détruis, gaché, remplacé par ses quelques dernières heures. Il voulait être loin de tous ça. Lorsqu'il arriva au campement il s'assit sur l'un des rochers et regarda pensivement le petit radeau qu'il avait construit et qui se trouvait à coté de la plage. L'idée de partir de cette île germa dans son esprit. Plus il y pensait et plus cette idée lui paraissait évidente. Il avait tant attendu ici pour finallement n'avoir qu'un embryon d'espoir. Et ce qu'il venait de ce passer, n'était-il pas un avertissement pour lui dire qu'il ne servait rien d'attendre là où il était? Il voulait s'en aller, vite, ne pas se laisser abattre, ne pas avoir le temps de réfléchir, rebondir et laisser loin derrière lui cette passiveté. De plus, il savait très bien que plus il attendrait et moins il aurait la force de quitter cet endroit... Oui, vraiment il fallait qu'il parte le plus tôt possible... Mais il faisait nuit... Il lui vaudrait sûrement mieux partir le lendemain, au lever du soleil... Il décida donc finallement de partir à l'aube, le lendemain...
Il esperait tellement qu'il aurait toujours la foi, la folie de la suite de ces évenement étant passé, pour s'en aller loin d'ici et retenter sa vie sur un coup de poker.
Il se coucha donc dans son lit et laissa la nuit influencer ses pensées et ses désirs du lendemain.
***
- Bon qu'est ce qu'on fait maintenant?

La question avait été lançés par Johan pour Cram. Ils étaient tous les deux devant la caravelle qui avait été leurs maisons pendant quelques jours. Cram regarda son ami et vis qu'il le prenait pour son ainé et qu'il voulait que ce soit lui qui ait les directives à suivre. Cela lui fit bizarre qu'on le vit un peu comme un "chef", c'était complétement inhabituelle pour lui...
En vérité sa question était une très bonne question mais Cram n'en avait pas la réponse, pas encore... Il fallait donc qu'ils se posent tous les deux quelque part.

- Allons déjà dans un hôtel pour que ous ayons un toit cette nuit, nous aviserons de la suite après.

Johan acquiesa et ils partirent tous deux à la recherche d'un endroit où dormir. Après une dizaine de minutes, Johan appela Cram et lui montra une batisse de couleur orange, qui n'était ni miteuse ni chic. Les portes et les fenêtres, d'un rouge sombre, rendait l'endroit assez spéciale, un peu comme si l'architecte était dans une période où il n'arrivait pas à se trouver ou qu'il avait changé entre la construction des murs et celui des portes et des fenêtres... Un peu comme cette ville finalement... Ils rentrèrent tous les deux dans le batiment, prirent une chambre, et montèrent jusque là bas. Lorsqu'ils furent seul, enfin installé, Johan réitera sa question:
- Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant?
Cram n'en savait pas grand chose. Pendant longtemps il avait été un subordonné, que ce soit avec Arianne ou avec Hector, et les rares fois où il avait du vivre par lui-même, il avait été guidé par la vengeance qu'il avait perpétué envers Herman. Et en plus cette fois il avait Johan à sa charge... Il avait si peur de faire une erreur. Il tenta d'analyser la situation, Arianne ne continuerai pas l'équipage sans Black, ça il en était sur. Or, pour qu'elle raccepte Black avec elle, il devrait s'excuser avec Daeria et ça c'était quasi-impossible, à moins d'un miracle ou d'un évenement qui changerais considérablement la donne. Il ne devait compter sur la chance, il ne pouvait miser son autorité à un jeu de hasard. Alors qu'est-ce qu'il lui restait comme choix? Repartir chez eux et reprendre une vie normale? Non, Johan ne le supporterais pas et il savait que lui aussi aurait du mal... Alors continuer donc cette vie d'aventure mais comment? En formant lui-même son équipage? Il ne se sentait pas forcément bien près et puis il était trop tôt pour faire un telle choix. Alors rentrer dans un nouvel équipage? Il verra bien ce que l'avenir lui ammenera...
Une autra question arriva alors dans son esprit: celle de Daeria. Devaient-ils l'amener avec eux? Mais il vit bien vite que c'était une mauvaise idée... Déjà, il ne savait pas si il serait capable d'accepter celui qui était l'origine de l'accident qui avait eu lieu dans la soirée, et puis si ils voulaient rejoindre un équipage, ils auraient bien du mal à le faire accepter lui.
- Alors qu'est-ce qu'on fait maintenant?
Cram revint sur la terre ferme. Emportés par ses reflexions, il avait complétement oublié Johan. Il s'empressa de répondre, sans pouvoir empecher quelques bafouilles.
- Je pense qu'il faut parte bientôt, cela ne sert à rien de rester ici à attendre ce qu'il n'arrivera pas. Tu vois Black s'excuser avec Daeria?
- ... Non pas vraiment...
- Voilà, et je ne pense pas qu'Arianne continuera sans lui. Il faut donc que l'on parte loin d'ici... On avisera plus tard. D'accord?
- Mmmh... Oui, ça me fait un peu mal au coeur d'abandonner tous ça mais tu as raison.
Cram souria, voyant que ses premières décisions n'étaient pas discutés. Il souhaita alors bonne nuit à Johan et les deux partirent dormir.
***
Cette journée se finissait ainsi. Sur des coeurs brisés qui prirent le coup plus ou moins bien... Seule la nuit ne changeait pas... Toujours d'un noir sombre, d'un noir qui aspirait tout, d'un noir sans état d'âme et qui venait de voir le déchirement d'un équipage sans émettre le moindre commentaire. Ce noir là se répendait dans le coeur des acteurs de cette dispute, il recouvrait tous même l'idée d'un équipage si bien que dans le coeur de ces protagonistes, il leur paraissait évident que cet équipage là avait été dissoute, effacé anéantie et cela dans le noir le plus absolue.

FIN




Spoiler: Montrer
du chapitre 17
Prochain chapitre: Chapitre 18 : Enutir

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MessagePosté: Dim 12 Aoû 2012 15:07 
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Chapitre 18: Le pacte.


Le soleil se levait. Il était 8 heures du matin. Black ouvrit les yeux. Il avait l'impression d'avoir le tournis. Il ne se sentait pas très bien et avait envie de vomir. Comme si il avait trop bu a veille. Il se redressa sur ses avants bras puis se releva difficilement. Il mis quelques seconde à se rappeller où il était. Et encore d'autres pour se rappeler les récents évenements. Lorsqu'il se rappela de sa situation, Black eu besoin d'une chaise pour se soutenir. Il n'en revenait toujours pas. Il resta ainsi quelques minutes à réfléchir. Il avait vraiment été idiot. Il ne pouvait croire à ce que ses souvenirs lui montraient. Le recul lui faisait se demander comment il avait pu être aussi bête. Tous était de sa faute, il s'était montré insultant et avait essayé d'entrainer les autres dans sa chute. Il devait vraiment aller s'excuser auprès d'Arianne... Mais là, un doute mua dans l'esprit de Black: et si Arianne et son équipage s'en étaient déjà aller, loin vers de nouvelles aventures, loin de lui? Vite il fallait qu'il aille à leur rencontre, qu'il les retrouve avant qu'ils larguent les amares. Cela pouvait se passer d'une minute à l'autre.
Black s'habilla en vitesse, descendit les marches quatre par quatre, donna la clé de la chambre et l'argent qu'il devait en passant et courut vers le port le plus vite qu'il put. Il esperait qu'ils aient attendu le lendemain pour partir de jour. En plus, Black se rappelait que Arianne était pressé pour qu'ils puissent participé à un évènement, il ne savait pas trop lequel. Black tourna à une rue et se retouvra face à la mer. Il était arrivé au port mais quelque chose le surprit. Aucun bateau ne se trouvait devant lui.

Black commenca à s'affoler et regarda tous autour de lui... Il ne restait vraiment aucun appareil. Pourtant la veille il y en avait bien eu une dizaine. Ils n'avaient pas pu tous partir quand même? Il vit à sa droite un passant et partis à sa rencontre pour l'interroger.

- Excusez moi monsieur, pourquoi il n'y a aucun bateau ici?
- Ah! Bah C'est normal qu'il n'y en est pas. Ici c'est pas le port, c'est le faisage de poissons.
Black ne comprenait pas ce que l'homme voulait dire.
- Comment ça le faisage de poisson?
- Ah! Bah le faissage de poisson quoi? Vous avez pas l'air d'être ici, etranger.
- Non, en effet.
- Ah! Bah sinon ça s'appelle aussi l'embarcation. Vous connaissez?
- Ah ba oui évidemment, d'un coup c'est beaucoup plus clair... dit il d'un ton sarcastique
- Ah! Bah vous avez plus besoin de moi alors?
- Non mais si dites moi ce que c'est...
Black était exaspéré de rencontrer un tel ahuri à ce moment précis de la situation. Et le regard d'incompréhension que lui faisait le citadin ne le rendait que bien plus exaspéré.
- Ah! Bah c'est quoi ces blagues d'étranger? Bon l'embarcation c'est la où il y a les embarcations...
- Ouah c'est fou comment ca m'aide...
- Ah! Bah c'est bon alors?
- ...

Black du rattraper le citadin qui s'en allait déjà, croyant l'avoir aidé comme il le voulait.
- Attendez, ok il y a des embarcations mais du coup ça fait quoi?
- Ah! Bah je croyais que ça vous avez aidé... Vous autres les étrangers, vous savez jamais ce que vous voulez...
- Oui oui c'est bien continuez...
- Ah! Bah c'est simple, les embarcationeurs c'est tous des gens qui vont pécher. Et donc du coup ils partent tôt. Bah il y a plus personne la journée du coup...
- Et il est où votre port alors?
- Ah! Bah le port il se trouve par là bas... Lorsque vous êtes au bout de la ville vous tournez à droite...
- Ah... C'est précis au moins.

Black ne tenta pas de retenir le villageois qui croyait encore une fois l'avoir aidé. Cette discussion l'avait épuisé et il savait qu'il en avait tiré tous ce qu'il pouvait. Il se retourna et partis en direction de l'autre coté de la ville, endroit aussi imprecis que cela puissent être. Il avait eu une sacré frayeur. Il esperait vraiment y arriver à temps. Lorsqu'il arriva "au bout de la ville", c'est à dire lorsque il voyait qu'il n'y avait plus de maison, Black tourna sur la droite. Ansi il continua pendant quelques minutes, allant tout droit et ne tournant que quand il en était obligé. Et lorsque il dut tourner une nouvelle fois, il vit devant lui... un mur. Il était dans un cul de sac. Il pesta contre le citadin qui lui avait donné des indications si "précises". Il revint sur ses pas et regarda autour de lui. Il vit non loin de lui un autre passant, il s'avanca vers lui et lui demanda:

- Excusez moi mais est-ce que vous pouvez me dire où est le port?
- Ah! Bah vous voulez parlez de l'embarcation ou du apportage d'étranger?
- ... Oui bon laissez tomber.

Black repartit en courant, tout en maudissant chaque habitants de cette ville. Il continua ainsi, déambulant au hasard entre les maisons et espérant trouver vite le port. Il mis une heure à y arriver. Et lorsqu'il y fut enfin il vit devant lui la caravelle tant convoités. Il s'empressa de monter à bord, ouvrit la porte et descendit dans le couloir. Il était étonnés qu'aucun bruit n'était émis, ni paroles, ni pas, ni aucunes activités... Il ouvrit la porte de la salle à manger et vit là, Arianne à genoux et en pleure. Elle se retourna en direction de porte qui s'ouvrait et vit que c'était Black. Elle parut tout d'abord surprise et garda pendant quelque secondes les yeux grands ouvert comme si elle n'arrivait pas à percutait ce que voulait dire sa venue. Puis elle repartit en sanglot, tout en l'appelant, le visage en larme.
- Black...

Il s'empressa de venir près d'elle et s'agenouilla en la prenant par les épaules et en la regardant bien dans les yeux. Elle fuyait son regard. Elle paraissait perdu, Black sentait qu'elle éprouvait à la fois de la colère envers lui et de la joie de le voir. Elle était completement troublé par sa venue, et les récents évenements ne faisaient rien pour arranger. Il attendit ainsi quelques minutes, et une fois qu'il sentit les pleurs et la colère s'estomper il lui demanda:
- Qu'est-ce que tu fais là toute seule? Où sont passé tous les autres?
Arianne renifla bruyamment et fit mine de recommencer à pleurer. Mais elle se maitrisa d'elle même et dis:
- Je ne sais pas... Je les ai fait partir. Tous partir.
- Quoi? Mais pourquoi ?
- Je... je ne sais pas. Je ne voulais plus entendre parler d'eux... de toi aussi... Je... Je regrette tellement... J'aurais aimé garder mon sang froid et ne pas faire ça... mais... j'avais la sensation de ne pas pouvoir continuer avec cette équipage sans toi... mais je n'avais pas non plus envie de te revoir... J'étais perdu... et je les ai fait partir...
Elle cligna alors des yeux, des larmes recommençèrent à couler et un temps de suspens ce fit. Elle s'effondris dans les bras de Black.
- Ca va aller Arianne. On est deux maintenant. A deux on est toujours plus fort.
Arianne s'arreta d'un coup, se dégagea et repoussa Black.
- Non, on est pas deux. Je suis seule... J'ai toujours été seule... Je ne peux compter que sur moi-même.
Black tenta de protester mais Arianne coupa sec:
- Tu me la bien montré hier. Tu as été très égoïste... Tu n'as pas pensé à ce que je voulais... Aux conséquences qu'auraient tes actes.
- Oui tu as raison Arianne... Hier j'ai été égoïste, hier je t'ai abandonné. Mais pourtant aujourd'hui je suis là. Je me suis aperçu de mon erreur et je suis revenu. Même assez tôt pour que je puisse tout récupérer. Je suis revenu pour toi. Tu n'es plus seul.
- Pfff, qu'est ce qui me dit que tu ne recommenceras pas ce genre de chose? En quoi puis-je te faire de nouveau confiancance?
- Car cette fois j'ai vu les consequences qu'avaient eu mes actes. Que maintenant je sais ce que j'ai à perdre et que du coup je reflechierais plus à ce que je fais. Je n'ai jamais voulu te mettre dans cette situation, je n'ai jamais voulu trahir ta confiance. J'ai juste agit bêtement et j'en m'en excuse du fond du coeur. J'espere que tu me laisseras une seconde chance et que je pourrais te prouver que je vaux mieux que la personne que j'étais hier.
- Mais au final ceci ne sont que des mots... Dès la première difficultés tu as craqué et tu m'a laissé seule dans ton pétrin et regarde ce que j'ai fait. Je suis à nouveau seule dans ce bateau immense.
- Je ne t'abandonnerais plus, et si les mots ne suffisent pas, faisons un pacte. Une sorte de chose qui nous liera tous les deux et que nous ne pourrons trahir.
- Et même si tu revenais, quelle serait la suite des choses...
- Nous repartirions de zéro, nous partirions loin de nos erreurs. Nous recommencerions tous ça afin qu'il n'y ait aucune trace d'echec.
- Non, tu n'as vraiment pas compris. Je n'ai plus la force de recommencer encore une fois, tu ne peux pas savoir comment j'ai redoutais la fin de cette équipage. J'étais heureuse de voir que tout fonctionnait. Trop d'échec ne me fera qu'abandonnait.
- Mais je serais là pour t'aider...
- C'est ce que tu dis là mais tu ne connais pas cette peur. Celle que tous redevienne comme avant, que je redevienne complétement seule, sans aide, sans rien...

Black sentait pour la deuxième fois cette plaie chez Arianne. Cette peur d'être seul, d'être trahis. Cette peur il fallait l'anéantir totalement. Black pensait peut-être la combler en proposant son aide mais il fallait plus, beaucoup plus. Un truc du genre une vrai preuve ou quelque chose qui les relieraient réellement. Il fallait quelque chose qui ferait qu'il ne pourrait la trahir. Cette idée de pacte devenait incontournable mais il fallait rajouter encore plus.
- Arianne, je crois savoir ce dont tu as besoin. C'est d'être sur de quelqu'un à 100% et cela je ne peut te l'offrir qu'avec un pacte. Mais quelque chose qui nous reliera plus par des fait que par des promesses. Moi je te demanderais de me raconter pourquoi tu as si peur de cette solitude. Je veux comprendre cette plaie qui te traverse pour tout faire pour l'attenuer. Je veux absoudre tes démons et pour cela, il faudra que tu m'expliques ses raisons. En échange, tu pourras me demander ce que tu voudras, je le ferait.

Arianne qui avait peu à peu reprit de l'assurance, fut décontenancé d'un coup de nouveau. Quelqu'un offrait sa vie contre sa seule confiance. Quelqu'un était enfin là que pour elle. Elle avait tant recherché un ami, un vrai à qui elle puisse avoir une extreme confiance. Et c'est ce que Black voulait être. Mais ses critères étaient devenu de plus en plus rudes au fil des tromperies et de ses esperances déçu. Ce qu'avait fait Black la veille, l'avait encore un peu plus conduit dans son désespoir. Enitur y avait été pour beaucoup aussi... Elle était contente que quelqu'un est osé lui proposé cela, elle n'aurait jamais elle-même, juste tenté de le demander. Elle ferma les yeux quelques secondes pour mieux réfléchir, pour faire abstraction et ce qu'elle ressentit à ce moment là était évident. Elle aussi elle voulait continuer avec lui. Elle l'avait toujours voulu mais sa colère envers lui l'avait caché. Elle rouvrit les yeux et dit à Black:
- Oui... Oui tu as raison, mais je te préviens, je veux bien faire ce "pacte" avec toi mais si un jour il s'avere que tu le rompt, que si tu me trompes aujourd'hui, ou que si tu n'es pas assez fort pour supporter ce que tu me proposes, je jure devant mon existence et tous ce qui m'est chere que je passerais le reste de ma vie à tout faire pour que je me venge.
Black acquiesa de suite. Il n'avait pas dis ça à la légère et était completement convaincu de ce qu'il avait dit. Il voulait l'aider et ne pas la decevoir. La confiance qu'elle aurait maintenant en lui, l'aiderait grandement à anéantir sa plaie. C'était l'une des seule dernière faiblesse que Black trouvait en Arianne. Et le jour où celle-ci aurait disparu, il savait qu'il pourrait la suivre aveuglement.

- Et de ton coté que voudras-tu de moi?
Black voulait mériter cette confiance, sans ça il savait qu'il ne pourrait pas subvenir au responsabilité qu'il en découlait.
- Je veux que tu ramenes la situation comme elle était avant ton intervention d'hier, c'est a dire que tu ramenes Johan, Cram et ... Daeria.
Il acquiesa de nouveau, il était déterminé. Arianne eut un demi-sourire, tout se remettait en place. Elle s'apercut alors qu'elle devait aussi honorer sa part du marcher en lui racontant sa jeunesse. Cette pensée la démoralisait quelque peu, mais il fallait en passer par là pour qu'elle est confiance en lui. Elle pris alors une bouffée d'air et laissa son esprit aller vers ses plus anciens souvenirs. Son esprit d'un coup se refracta, Arianne sentit de la douleur traverser son crane. Elle voulut immédiatement, par reflexe, revenir à la réalité, ne plus y penser mais elle ne pouvait pas. Black avait fait de grand effort en venant la convaincre de revenir. Il s'était montré courageux et l'avais même convaincue. Elle n'avait pas le droit de rompre son coté du pacte. Elle pensa alors à l'avenir qui se profilerait à la suite de ce déballement. Qu'étais quelques heures de douleur face à des années d'épanouissement. Ce fut dans cette état d'esprit que Arianne pu rentrer en plein dans ses anciens souvenirs et pu commencer son récit.

***
Mes premiers souvenirs viennent de lorsque j'avais quatres ans. J'étais dans une pièce, avec quatres murs uniforme blanc. L'endroit était lumineux, j'entendais des oiseaux chanter au dehors. Même à cette âge là, je sentait que ce tableau là serait sûrement l'un des derniers qui serait "beaux" durant mon enfance. Peut-être étais-ce car je sortait de quelques jours avec de forte mouvance. Peut-être étais-ce parce que je préssentais, comme certain animaux peuvent le faire, la suite des évenements. Il n'y avait dans cette pièce qu'une petite table de nuit, un placard et un lit où je me trouvait assis en tailleur en attendant en fixant la porte. J'attendais quelqu'un, je ne savais plus trop qui. Tous c'était passé si vite depuis la veille. La porte s'ouvrit et une dame, grande, blonde avec un chignon relevé en arrière, habillait d'un chemisier et d'un pantalon noirs et la mine inexpressive, rentra dans la pièce. Son visage, que j'avais oublié quelques minutes plus tôt, me revint alors aussitôt. J'associais à ce visage des pleurs et des cris, les miens il me semble. J'étais totalement désorienté, les rares personne que j'avais connue ne m'était pas apparu dans mon champs de vision depuis au moins 24 heures. La seule personne à peu prés connue, ou auquel je m'habituais étais cette dame qui avait alors comme signification le desespoir. Je tentais de me rappeler les personnes que j'avais vu lors de ma précédente vie, car à ce moment là je pensais avoir completement perdu l'ancienne, je ne voulait l'oublier car je sentait qu'un noueau départ se préparait. J'étais plutôt lucide pour quelqu'un de cette âge, je m'en rend compte maintenant. Je ne raisonnais pas vraiment par fait mais plutôt par instinct, on pouvait me laisser seule dans une foret et être à peu près assuré que je revienne à la maison. Un visage très familier se forma alors dans mon esprit. Un visage qui était très proche de moi alors, mais que maintenant j'ai oublié, la vie l'ayant éffacé. Des larmes me vinrent au yeux et je demandais à cette dame, seule source de renseignement possible:
- Où est ma maman?
Ses traits se fermèrent et elle parut agacé par mon attitude:
- Elle n'est plus là, elle est partit loin... Maintenant tu vivras ici. Et ne parle plus de ça. Tu ne peux pas savoir le mal que j'ai eu a te trouver un endroit alors tu as interet de te tenir à carreaux.
J'avais une grande envie de succomber à mon envie de me pleurnicher mais je me retins et dit:
- Oui, madame.
J'appris plus tard que ces paroles officialisait mon entrée dans un orphelinat. Un endroit qui domina ma vie pendant plus de treize ans.
***
J'ai appris ou compris les évenements antérieurs à l'orphelinat que bien plus tard. La journée qui avait précédé mon entrée en cette sombre demeure ne m'est réapparu qu'àprès avoir fouillé mes souvenirs. Le reste, l'histoire de ma mère entre autre, vient d'un carnet que j'ai retrouvé dans mon ancienne maison avant de partir. La voici raconté brievement.

Ma mère s'appelait Helia, elle avait été fille unique. Sa naissance fut si difficile que sa mère ne put en avoir d'autre. Le fait qu'elle avait été le seul enfant de ses parents n'avait fait qu'augmenter l'amour et l'attention dont elle était l'objet de ceux-ci. Elle était issue d'une famille bourgeoise ni excessivement riche, ni excessivement pauvre. Elle ne manqua jamais de rien sans voir ses désirs le plus fou être réalisés. Elle eut une enfance des plus commune, assez doué, plutôt jolie, fille bien élevé et qui ne se mettait pas en avant. Elle fit des études simple, pas courtes où inexistantes mais pas non plus de grande études qui aurait permis à sa curiosité et sa compréhension naturelle de pouvoir s'épanouir completement. Elle n'eut comme ambition que de rendre fiers ses parents et de reprendre la suite de leurs magasins de bijouterie et autre joillerie. Ses fréquentions se résumait à ses quelques amies qu'elle connaissait depuis sa tendre enfance et à un jeune homme du nom de Edwigg Booker qui était une personne beaucoup plus extravertis qu'elle. Il avait certes moins de talent que elle, mais il l'exploitait mieux, et se mettait plus en valeur. Elle l'aimait bien car elle sentait en lui un aperçu de liberté, pas de la liberté que l'on peut avoir en vivant sans aucune amprise mais plutôt une liberté bien plus profonde, une liberté indompté et qui se tournait vers le reste du monde. On sentait chez lui une envie de partir, de tenter sa chance, de mettre toute sa vie en jeu sur l'échiquier de l'aventure. Edwigg fut un grand ami pour elle et plus le temps passait et plus les deux se voyaient. Ils se rapprochaient ostensiblement, sans qu'aucun des deux ne s'aperçoivent de ça. Si bien qu'un jour, Helia vit l'évidence: elle était tombé amoureuse de lui. Elle le vit car elle ne passait ses journées plus qu'à le voir, car les plus beaux moments qu'elle avait passé de toute sa vie avait été en sa compagnie, et car les étapes les plus mémorables de sa vie avait été provoqué par lui. Ce n'était pas un amour fou, un amour qui aurait pu la mettre en colère, non c'était plutôt un amour doux, pure, plein de passion et de sentiment. Un amours leste et gracieux comme les feuilles qui tombaient des arbres en automne, comme des rubans que l'on pouvait agiter autour de soi. Un amour de jeune fille, un amour qui lui ressemblait en tout point. Et dès lors qu'elle fis cette reflexion tout ce passa très vite, ils se voyaient la nuit et parlaient de choses dont ils n'avaient encore jamais parlé, de chose plus profonde, qui touchait la personne en tant que telle et non ses sentiments, une dame un jour en les voyant leurs demandèrent comment allait le couple, Helia et Edwigg s'éloignèrent d'un pas, rouge de honte, se regardèrent et revinrent à leurs place initial disant à la vieille qu'ils n'étaient pas ensemble en échangeant des regards qui ne la trompèrent pas une seule seconde, ainsi une semaine plus tard à peine, Helia et Edwigg se virent sur une colline près d'un bois qui avait pour vu des petites criques et plages qui donnaient sur la mer azur qui ensuite se prolongeait jusqu'à la ligne de l'horizon:
- Je vais partir demain, lui annonça Edwigg.
- Comment ça?
Edwigg la regarda de suite, il la regardait sincerement et serieusement:
- Je suis vraiment désolé et infiniment triste de te quitter mais vraiment l'appel est trop fort. Je ne pense qu'à la liberté, à l'aventure qui se trouve au delà de cette mer. Je ne pense qu'à ça à longueur de journée et je ne peux m'empecher d'y succomber. Je vais m'en aller demain matin, à l'aube.
- Mais... Mais on ne va donc plus se revoirent?
Edwigg tourna son visage vers elle et lui tint la joue.
- Tu sais j'y ai réfléchis. Longuement. Je sais que je ne peux rester ici. Mais je veux continuer à être avec toi. J'aimerais que tu viennes avec moi.
Helia avait été surprise de cette proposition, elle voulut d'abord accepter. La vision qu'avait Edwigg du monde te de l'aventure l'avait conquise. Il en parlait si bien. Puis elle se rappela ses parents, de ses études, ses autres amies, son avenir dans la boutique de ses parents.
- Non, ça je ne peux pas Edwigg. Je ne peux pas faire ça à mes parents tu le sais bien.
- Oui je le sais. Je commence à te connaitre et je pressentais ta réponse. Je vais donc te faire mes adieu.
Une larme coula sur la joue de Helia.
- Helia, je t'aime.
Elle retourna alors elle aussi son visage et ils se regardèrent pendant quelques secondes intensément. Helia sussura alors:
- Moi aussi, je t'aime.
Hedwigg s'approcha alors, Helia aussi et les deux s'embrassèrent, s'unirent pas ce simple baiser qui n'était arrivé qu'à cause de l'imminence du départ de Edwigg. La fin était proche, et c'est parce que cela se ressentait que ce baiser fut aussi beau, intense et unique pour Helia. Après ce baiser sucré, Helia se coucha en arrière dans l'herbe pour regarder les étoiles suivit de Edwigg. Ces étoiles là continuèrent à briller jusqu'au petit matin, surplombant sans pudeur cette nuit qui fut magique pour ces deux amoureux.
Helia se reveilla le lendemain, elle se trouvait toujours dans la clairière où elle s'était endormie. Elle se sentait épanouie malgrès l'herbe qui lui grattait sous ses vetements.. Elle regarda autour d'elle et vit qu'elle était seule. Tous de suite elle se releva et couru vers le point de vue de la veille qui leur avait permis de voir plusière kilomètres de mer à la ronde. Elle vit au loin une petite esquif qui ne se trouvait qu'à quelques kilomètres de la côte. Une larme coula sur sa joue, elle s'était imaginé qu'àprès la nuit qu'ils venaient de passé, il ne serait pas partis et même si c'était possible que ce ne soit pas son bateau, elle savait qu'il y avait de grande chance que ça soit le cas. Elle ne s'était jamais rattaché à des sortes de rêves, de miracle, elle était trop rationnelle pour ça. Elle se rassit et regarda le petit bateau s'éloigner jusqu'à ce que l'on ne le vit plus et resta encore une heure ou deux après. Elle avait mal au coeur et se sentait un peu "trahi" mais elle était trop gentille pour lui en vouloir et sa mère lui avait appris que rien au monde ne pouvait retenir un homme motivé, elle venait d'en faire l'experiance à ses dépens.

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5 ans plus tard.
Helia avait maintenant 21 ans, elle était étudiante en commerce dans la capitale de son île. Après le départ de Edwigg, elle s'acharna dans ses études bien plus qu'elle ne l'avait jamais fait jusqu'à rendre ses parents plus que fiers d'elle. Mais à part cette réussite scolaire, rien ne se formait dans sa vie, elle avait bien du déjà avoir un ou deux petit copain depuis mais rien de concret s'était formés. Et c'était à peu près pareil au niveau des amis: en y réfléchissant elle s'était éloigné de toute ses amies à cause des études à part celle qui avait été depuis son enfance sa meilleure amie. C'était la seule à qui elle avait parlé de Edwigg. La douleur de son départ était resté vive. Depuis ce jour elle était entrée dans une sorte de cercle vicieux: elle travaillait comme une forcenée pour oublier sa solitude, or cette solitude avait fait qu'elle c'était de plus en plus éloignée de ses anciennes amies. La source de ce cercle était Edwigg. Elle pensait toujours à lui. Souvent même. Mais ses pensées avaient changé au fil du temps. Car Edwigg était la personne qui lui manquait le plus, mais une rancoeur avait grandis contre lui d'être partis et de l'avoir laissés. Elle le haïssait. Elle le haïssait autant qu'elle l'aimait. De l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas. Mais de la haine à l'amour, il n'y en avait qu'un autre. Elle ne savait pas quoi penser. Elle regrettait de n'être pas partis avec lui. Mais elle lui en voulait de lui avoir soumis aussi tôt un tel choix. Oui, elle haïssait vraiment Edwigg autant qu'elle l'aimait. Et elle fuyait cette inconstance dans ses études. Sa vie ce résumait à un chassé croisé de sentiment contraire.

Vu qu'elle était étudiante à la capitale, elle logeait dans une petite maison avec sa meilleure amie qui étudiait dans la même école qu'elle mais dans une section différente. Helia revenait régulierment dans la maison de ses parents pour les vacances. Elle était revenu chez elle pendant deux semaine pour les vacances du printemps. Ses parents étaient toujours joyeux de la revoir, et la couvrait toujours d'attention lorsqu'elle était de retour.

Ce fut au debut de la seconde semaine qu'elle le revit. C'était un soir doux, il ne faisait ni chaud ni froid. C'était comme si l'air avait laissé place au vide, sans chaleur ni vent. Cette soirée ressemblait un peu à celle qui s'était passé cinq ans plus tôt. Elle était en train de lire un livre traitant de la convertibilité du berrys dans des monnaies annexe de West Blue quand elle entendit frapper à la porte. Il était tard, au environ de 23 heure, et ses parents étaient partis depuis longtemps dormir. Elle se leva, pestant contre cet inconnue qui visiblement n'avait pas la politesse de venir de jour. Elle arriva dans l'entrée et ouvrit la porte. Elle eut l'une des plus grosse surprise de sa vie: c'était Edwigg.

Il se tenait là, debout devant elle, évaluant son degré de changement. En 5 ans, Helia était bien plus mature, alors que Edwigg l'avait quitté comme une jeune fille de campagne, il la retrouvait comme une femme citadine. Elle était devenue plus belle, s'habillait de façon plus osé. Beaucoup de gens dans son école de commerce avait tenté de l'approché, mais toutes ses histoires amoureuses n'étaient jamais allé bien loin. Quand à Edwigg, lui avait beaucoup perdu de sa fraicheur et de sa jeunesse. Il avait muri tout comme Helia mais d'une façon moins lumineuse. Son aspect semblait être completement pris de cette gravité qui caracterise les personne qui ont vu, entendu ou même fait des choses que les personnes moyennes n'avait jamais vu, entendu ou faite. Pourtant, physiquement à part cela peu de chose avait changé chez lui à part une balafre qu'il avait reçu sous l'oeil droit. Il semblait presque le même et avait l'air d'avoir vieillit que d'un ou deux ans. Il regarda Helia avec ses yeux qui avait gardé encore un peu de pétillance et dit:
- Helia, comme tu as changé... Tu es si belle maintenant.
Elle ne savait pas trop quoi dire, elle l'avait tellement détesté ces dernières années mais le voir là avait presque anéantis toute sa rancoeur. Edwigg vit qu'elle était en plein déssaroix, et lui dit:
- Mais qu'est ce qui va pas? On dirait que tu n'es pas content de me voir.
- Je... Pourquoi es-tu partis en me laissant seule?
- Mais je te l'avais prevenu avant, je t'avais même laissé le choix de venir.
- Oui... mais je t'avais dis que je t'aimais entre-temps.
- Mais... Enfin je veux dire, on le savait déjà tous les deux. Cela faisait longtemps qu'on éprouvait des sentiments l'un envers l'autre. Ce soir là était juste nos adieu non?
- Je... Je t'en ai voulu pendant ces cinq années tu sais?
- Je suis vraiment désolé... J'aurais du revenir plus tôt je sais... mais je n'en ai pas eu le temps. C'est peut-être l'un des premiers temps mort qu'on a...

Helia s'effondra dans ses bras.
Elle avait ressucombée, elle savait que si elle lui en avait tant voulue, c'est car elle l'aimait plus que tout. Edwigg lui fit relever la tête et dit:
- Je t'aime tellement.
- Moi aussi.
La suite de la nuit fut placé sous le signe des retrouvailles. Chacun avait attendu ce moment ce qui rendu cette soirée si sulfureuse et intense. Ils discutèrent et s'embrassèrent jusqu'à ce que les premiers rayons de soleil apparurent et là s'assoupirent en toute quiété suite à tant de déclarations et de promesses.

Le séjour de Edwigg se fit ainsi, l'un et l'autre s'était retrouvé et tout était repartis là où ils l'avaient laissés. Edwigg resta sur l'île environ un mois. Dès les premiers jours il avait prévenu Helia qu'il repartirait pour que celle ci se prépare à celà. Elle esperait toujours que finallement il resterait avec elle, lui esperait toujours qu'elle partirait avec lui. Chacun était aveuglé par sa fierté et sa conviction qu'ils resteraient ensemble. Ils décidèrent durant les deux premiers mois, qu'ils s'aimaient réellement et qu'ils ne pourraient jamais aimer une autre personne. Ils décidèrent donc de se marier le plus vite possible, ou en tout cas avant le départ de Edwigg. Ce mariage eut lieu 3 jours avant la date buttoire. Il fut fait en tout intimité avec les parents des mariés respectifs et quelques invités. Le tout ne s'éleva pas à plus d'une dizaine de personne. Les deux amoureux furent encore plus confortés dans leurs conviction que le devoir de l'autre, maintenant qu'ils étaient mariés, serait de le suivre.
A la date fixé, Edwigg repartit déçu, comme Helia après une dernière soirée d'adieu qui s'était soldé par l'accomplissement de leur amour respectif.

La suite passa alors très vite: la carrière de pirate de Edwigg prit son envol, Helia vit quelque mois après leurs séparations que elle était enceinte, Edwigg entra dans le nouveau monde, Helia rentra dans sa dernière année d'étude, Edwigg livra une battaille contre la marine et en sortit, lui et son équipage, sain et sauf, Helia enfanta d'une petite fille huit mois vingt six jours et treize heures après leurs soirée d'adieu, Edwigg fut déclaré par la marine comme l'un des dix pirates les plus recherchés, Helia finit sa dernière année d'étude et remplaca son père dans son commerce, en l'agrandissant vers de nouveaux domaine, tous en assurant, avec ses parents, la jeunesse de la petite fille, qu'elle appela Arianne; Edwigg T Booker devint l'un des quatres empeureurs du nouveau monde.
La vie ensuite pour les deux se stabilisa quelques années quand quatre ans plus tard, la marine eu vent du mariage entre Edwigg T. Booker et une petite commercante dénommée Helia. Tous de suite ils la rechercherent pour faire chanter Edwigg mais quand ils la retrouverent celle-ci compris qu'elle servirait de monnaie d'échange et ne coopera pas, ils furent donc obligé de l'éxécuté sur la place publique, conformement à la loi. Helia avait 22 ans depuis une vingtaine de jours. Etrangement et contre toute attente, la fille elle fut épargné et mise dans un orphelinat. On esperait qu'elle n'apprenne jamais l'origine de ses parents, il était donc hors de question de la remettre en mains de ses grands-parents.
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Je fus donc mis dans un orphelinat à l'age de 4 ans. Les autorités avaient dis qu'ils esperaient que je ne découvre jamais ce qu'était mon père. Je ne vois pas comment je n'aurais pu le savoir. Ce fut d'ailleurs l'un de mes principales griefs, l'un de mes principales défauts l'un de mes principales malheurs. Mon enfance fut simple: je fus seule contre tous. Tous le monde connaissaient mon père et savaient que j'étais sa fille. Je vis plus tard que c'était plus le bouche-à-oreille que des preuves formelle qui avait mis à jour cette information. De plus, l'ophelinat était un lieu lugubre où je ne pu en aucune manière me rattacher. Il avait beau être blanc et soigné, ceci n'était que de surface car au final, l'intérieur était plus sombre et indifférent. Ce coté soigné et cette propreté necessitaient que l'endroit soit mené de main de fer. Aucun dépassement n'était toléré. Nous n'étions que des têtes qui grossissait leurs chiffres de membres. Et nous devions suivre ou étions forçés de suivre. Moi et les autres. Aucune differanciation. Mais aucune preference non plus. Les personnes qui encadraient l'endroit pensaient plus à le rendre le plus beau possible afin de faire venir d'autre orphelin qu'à ceux se trouvant déjà dedans. Et puis qui les aurait fais changer d'endroit? Leurs tuteurs "légaux"? Si ils les avaient mis dans un tel endroit c'est qu'ils s'en fichaient pas mal d'eux, pour la plupart du moins. Et le taux de personne qui changeait d'endroit était bien inférieur à ceux qui rentrait, il n'y avait donc aucune raison de changer de système.
A part cela, les autres enfants, ceux qui m'auraient d'ordinaire permis de tenir dans ce lieu intransigeant, me fuyaient de peur d'avoir affaire au grand empeureures pirates Edwigg T. Booker ou paradoxalement se moquaient continuellement de moi d'être si differente d'eux, c'est à dire d'avoir un parents qui était connus par rapport à eux qui n'avait pas de célébrités dans leurs lignée ou même qui n'avait aucune lignée vivante.
Je n'avais rien pour me proteger, personne avec qui discuter, aucun espace où je me sentait à l'abris de toute raillerie ou autre chose désagréable. Seule contre tous aurait pu être mon cas.
Et pourtant, malgrès tous cela, j'étais positive. Sans cesse, je m'obligeait à voir cette vie du bon coté, et cela dans les moments les plus tristes, les plus décourageants, les plus maussades. Les malheurs s'ensuivaient sans pour autant que j'abandonne cette état de "bonheur". Cette attitude me suivait, s'accrochait à moi, se melait à moi. Elle fut mon principal allié, ma principal force. C'est assez pitoyable à dire mais elle était tellement ancré au moins qu'elle fut comme un compagnon. Celle pourquoi je n'étais pas tant seule contre tous. Sans elle, j'aurais surement succombé petit à petit dans la tristesse puis dans la déchéance puis dans la folie. La solitude est la pire des tares. La seule qui te livre completement à toi même, la seule où tu ne peux être épaulés. L'une des seules qui se brisaient surtout lorsque que les autres faisaient le premier pas. Et vu l'endroit où j'étais, les autres n'était pas disponible. Voilà pourquoi, même si cela peut paraitre exagéré et ridicule, la posiveté fut bien ce qui me permis de tenir. Triste remède pour une triste faiblesse.

Ma posiveté se traduisait surtout par une incommensurable envie de partir par delà la mer. Toutes mes pensées, mes rêves et mes esperances allaient là. Mon père m'avait mis des étoiles dans les yeux. Mon esprit était completement tourné vers lui. Je voulais le rejoindre, voir le visage de l'homme qui m'avait à la fois tant fait soufrir et à la fois permis de perseverer. Je revais aussi parfois qu'il vienne m'enlever, mais cela il ne l'a jamais fait. Son esprit n'était visiblement pas tourné vers moi.
Mon enfance s'est passé ansi, les années filèrent à une vitesse folle. Peu de personne m'adresserent seulement la parole. Et même si parfois, une discussion furtive naissait, c'était souvent dût au fait que mon interlocteur ne me connsaissait pas. D'autres se faisaient alors un plaisir de remettre cette brebis abandonné dans le droit chemin en l'invitant sommairement à se moquer de moi. Et alors cette personne éparse obéissait et commençait à me regarder comme si elle regardait un animal malformé. Et cela que la discussion fut positive ou non. avec. Plus on me laissait seule, plus on me trouvait bizarre de l'être. Plus j'étais seule, plus j'étais obsédé par l'idée d'un voyage de par les mers.
Le temps fila si vite que bientôt j'avais 16 ans, âge limite de l'ophelinat, et que je partais en direction de chez moi. J'avais tant été obsédé par l'idée de voyage que je savais exactement quoi faire. Mon plan était ancré dans ma mémoire à force de l'avoir ressassé. Je comptais rentrer à la maison de ma mère. Je m'étais renseigné dessus quelque temps avant et je savais que mon ancienne maison se trouvait à quelques kilomètres d'une des grandes villes de l'île, qui en plus était portuaire. Ensuite après ce pélerinage, je comptais rentrer dans là-dite ville pour me trouver un travail de serveuse, ou de quelque chose du même genre qui était simple à obtenir, même si du coup le travail serait dur et peu rémunéré. Je ne savais pas trop combien de temps je mettrais pour gagner assez pour m'acheter un bateau pour m'enfuir loin de cette île, par delà les mers en quelque sorte..., mais je tiendrais. Le jeu en valait la chandelle.
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"Le soleil s'éteignait petit à petit. Inexorablement, sa déchéance se faisait. Son destin été scellé, il ne pouvait freiner sa chute en direction de la geule béante des collines, qui se trouvaient à l'horizon, et qui étaient pret à le gober, sans aucune forme de préliminaires. Ce seront d'ailleurs les collines de l'horizon d'en face qui, environ dix heures plus tard, vomiront ce-même soleil afin de l'amener jusqu'à son apogée. Un cycle écoeurant et sans fin se faisait ansi, le soleil étant ballotés d'un ventre à l'autre et se vieillissait lui-même afin de mettre fin à cette redondance insupportable. Jusqu'au jour où il se sera suffisament vieillit pour qu'il prenne sa retraite, loin des collines. Sa vie était comme une immense bougie qui petit à petit rapetissait pour finir par ne plus avoir la force suffisante pour rester allumé. Et le soleil était comme tout le reste. A dimension plus longue peut-être."

J'étais seule, en train de parcourir la campagne à me ressasser ce genre de considération que j'avais eu quelques jours plus tôt. Deux pour être exacte, juste après que je sois sortis de l'orphelinat. Je m'étais alors accordée ma première heure de repos depuis un très, et trop, long moment avant de partir pour mon ancienne maison. J'en avais un besoin presque vitale. Je l'avais passé assise sur un escalier qui donnait sur le croisement de deux des rues les plus affluentes de la capitale. Et c'est ansi, en regardant le flot continu de gens aller et venir, que j'ai reflechis de tout et de rien: de mes projets, de ce que j'allais devenir, de quelques pensées philosophiques comme celle auquel je pensais en ce moment même. Cette heure de reflexion m'avait permis de prendre un peu de recul sur ce que j'allais entreprendre. Et aussi de voir un peu ce que j'étais, ou ce que j'étais devenue depuis mon entrée à l'orphelinat.
A la suite de celà, j'était partis en route de la maison de mes parents. D'abord en suivant les indications pour arriver à la ville portuaire, puis en demandant à des passants où me guidant à l'instinct. Le voyage en direction de la ville m'avait pris un jour et demi. J'avais croisé quelques ruisseaux pour m'approvisionner en eau et pris quelques mures, baies ou fruits des bois pour tenir en terme de faim. J'étais arrivés à la ville au environ de midi. Malgrès les baies, je restais affamés et c'est ansi que je me suis autorisé un repas. Mais je m'aperçus que bien trop tard que je n'avais aucun berrys sur moi. J'étais donc partis en courant de l'auberge où j'avais mangé et ne m'étais arretée que lorsque je suis sortis de la ville, pourtant je n'avais pas eu l'impresion d'être poursuivis. Ensuite j'ai demandé le chemin à un vieille paysanne qui se trouvait sur le bord du sentier et semblait être en train de recolter un fruit d'une couleur jaune vive.
Je mis plusieurs heure à arriver à mon objectif, ayant pris pas mal de retard à cause de l'approximation des renseignements donnés et aussi, je doit l'avouer, de mon instinct qui était assez imparfait et m'avais fait m'engager plus d'une fois dans de mauvaise direction. J'avais mis tant de temps que lorsque je vis les premieres briques de mon ancienne maison, le soleil touchait déjà les collines, déjà pret à submerger la sphere qui était joliement en train de virer au rose. Cette lumière féerique pourtant ne cadrait pas avec ce que je vis. Et quelle surprise j'eus lorsque je m'aperçus dans l'état qu'étais mon ancienne maison qui était un lieu plus chargés de sentiments patrimoniale que de réelles souvenirs.

Pour arriver au terrain de la maison j'avais dus monter une pente assez conséquente pendant plus d'une dizaine de minutes, si bien que dès que je fus completement sur le plateau partiellement plat où se trouvait mon ancienne maison, j'avais dut attendre une ou deux minutes pour me reprendre mon souffle. Il y avait autour de la maison un terrain plutôt grand où avait poussée pendant trop d'année des mauvaises herbes qui se melaient avec une herbe très haute. Lorsque ma fatigue s'atténua, j'envoya un coup d'oeil en direction de la maison et c'est là que je compris enfin pourquoi je n'avais pas vu même juste le haut de la maison lors de ma montée. Ce n'était plus qu'un concentrés de gravat de pierre et de bois. Une sorte de bouillie matériel qui n'avait plus la forme d'aucune maison. Tout avait été anéantis. Soit détruits, soit brulés. D'ailleurs lorsque je fermais les yeux, je pouvais voire les flammes attaquer le toit, les poutres, les planches du sol.
Je ne me rappelle pas completement de la suite. J'étais completement arrachés de la réalité. Je m'étais attendus à retrouver un maison impeccable. Toujours habités par mes grands-parents, je m'en rappelait très vaguement, je savais qu'ils étaient toujours en vie lors de mon entrée à l'orphelinat et je me rendais compte que je voulais venir ici surtout pour les voir. Je n'avais pas seulement perdus ce rêve mais surtout mon passé. Je n'étais plus attachés à rien. Une tristesse infinie s'installa peu à peu en moi. Celle que devait surement avoir les gens qui partait de chez eux à l'inconnue, la conviction que rien ne serait plus comme avant, aussi pire que fut ce avant. C'était l'une de mes premières "vrais" désillusion.

La suite, je ne m'en rappelle que du lendemain. Le soleil brillait fortement et c'est ce qui m'avait reveillée. J'étais juste deant ce qui avait du être l'ancienne porte d'entrée. Je m'étais assoupis là, à la limite des hautes herbes sans dormir completement sur les cailloux qui entouraient la délimitation de la demeure. Je mis quelques secondes à me rappelait où j'étais puis je revis ma vieille maison en ruine. Cela me refit un petit choc et je ressentit une nostalgie s'emparer de moi. C'était une sensation assez bizarre que de regretter des moments dont on ne se rappelait plus. Un grand vide se faisait en moi. Un vide mysterieux et inconnue mais un vide quand même. Je restais une minute comme ça, debout l'esprit vague quand j'eus une sensation vive. C'était un désir intense. J'avais comme l'impression que voir le bas des murs comme cela me rappelait quelque chose. Quelque chose m'attirait ici. Un endroit particulier. Je regardais rapidement l'entrée devant moi puis m'y élançais. Je ne sais toujours pas si c'était une sorte d'instinct animale ou parce que j'étais completement paumée d'avoir perdu cette maison mais je n'arrivais pas à me défaire de cette envie de retrouver un lieu. J'ai du surement être aidé par la chance car après avoir parcourue une dizaine de mètre je vis quelque chose. J'étais rentré dans un pièce assez petite et qui comme toute les autres ne comportait à peine qu'une dizaine de centimètres de mur en pierre. Pourtant le sol paraissait presque intact. Bien sur le plancher en bois était brulés et roussies par le feu ou craquelés par la chute de pierre à plusieurs endroit mais l'ensemble restait visible et facilemment immaginable. Je sentais que cette pièce était remplies de souvenir. Il se manifestait en moi. Des souvenirs sans images pour être exacte. De veritable sensation qui me nouait le ventre et me donnait curieusement envie de pleurer. Mais avant de ne plus pouvoire resister à toutes ces sensations je vis d'un coup quelques choses briller. Le soleil avait déjà bien entamé sa montée et il me semblait qu'on avoisinait les 10 heures. Je plissa les yeux et regarda dans la direction de cette éclat qui m'éblouissait. Cela venait d'un endroit où un morceau de parquet avait été arrachés par une grosse pierre qui avait roulés quelques mètres plus loin. Je m'approchais de là et vis une sorte de boite en fer faisant environ deux pieds de longueurs et un pied de largeure.

Cette boite attisa ma curiosité et je m'empressa dessayer de la soulever à mon niveau. Le soleil ne devait pas frapper cette boite depuis très longtemps car elle n'était qu'à peine tiède. Je me rappelait alors d'un épisode à l'orphelinat où j'avais touché une barre de fer qui été resté longtemps au soleil. Elle était bouillante et j'avais poussé un cris de surprise à son contact. Et je m'étais brulés un peu la main par la même occasion et l'infirmière de l'orphelinat m'avait longuement grondé pour lui faire perdre son temps (qu'elle passait à lire le journal). Cela me fit rire, même si à l'époque j'étais à la limite du larmoiement. Je crois que c'est la première fois que je sentis réellement que j'étais libre. C'est vrai que cette longue marche, ces prelassements, ce diners était quelque chose de très inhabituelle pour moi mais ce moment fut la première fois où je m'aperçus qu'il n'y avait personne pour me dicter quoi faire. Pour le meilleure et pour le pire d'ailleurs. Je me suis alors reconcentrée et j'ai hissé la boite sur le plancher puis l'ait tiré jusqu'à l'herbe grasse. Ma curiosité m'avait mené à cette boite et maintenant que je l'avais reput je n'avais plus vraiment l'intention de me trouver dans ce méandres d'ancien batiment.

Après quelques secondes de questionnement je me decidais à ouvrir le contenant en fer. La vieille serrure, d'une dizaine d'année, ne resista pas longtemps face à mes tentations incessante et je pu bientôt ouvrir la boite. Celle-ci était constitué sur sa partie gauche d'un livre, où plutôt de plusieurs feuilles reliés entre elles. La partie droite contenait deux sacs de toiles et un papier plié en quatre. Le papier était mis bien en évidence et avait un petit graffitis sur sa face visible. Il representait un crane avec une balaffre sur la joue gauche et en dessous de bras qui brandissait fierment l'un un sabre et l'autre un pistolet. Il me semblait que ce papier été la chose à lire en premier et donc je l'ouvris et le lis immediatement:

Cher Arianne,
J'espere que c'est bien toi qui me lis et non pas une personne étrangère. Cette boite est l'un des seules présent que je puisse te faire parvenir sans éveiller de soupçon. En effet, je suis surveillés d'assez pret par la marine et je m'excuse d'avance si je n'ait pu te contacter avant. Ce message a été rédigés environ 3 mois après la mort de ta mère, j'ai vu la garde se relacher legerement et j'en ait aussitôt profité pour venir ici. Je pense qu'après cela, ils recommenceront à me surveiller de pret et je ne pense pas pouvoir te recontacter. Comme tu viens surement de le voir, cette maison à été, à ma grande surprise, completement brulés et détruites, surement quelques jours après l'execution de ta mère car cela me parait déjà anciens. Je suis partis à la recherche de tes grands-parents ou d'amis de ta mère pour leur remettre ces présents mais je n'en ait pas retrouvés trace. Connaissant la marine je ne fais guere cher de leur peau et j'ai plus l'impression qu'ils ont essayés de faire disparaitre tous passé qui te relie à moi qu'autre chose. C'est pourquoi j'espere profondemment que tu recevras ces cadeaux. Si tu ne comprends pas ce que je viens de mettre lis le carnet, qui se trouve à coté et qui appartenait à ta mère où elle a relaté toute sa vie. Je pense que tous y est, je n'ai pas voulu le lire pour ne pas bonifier la vérité ou aracher des pages "dérangeante", c'est comme ça que procede des gens qui me repugne et je ne veux pas me tenter. J'y ait aussi joint un sac qui contient 2500 berrys et un autre qui a une surprise plutôt rare à l'interieur.
En esperant que ces présents t'aident à suivre ton destin Edwigg T. Booker

Je n'ai d'abord presque rien compris à ce qui était marqués là, trop d'information d'un coup peut-être. Je me suis donc empressé de lire le carnet de ma mère. Effectivement cela avait été en quelque sorte son journal intime car elle y avait mis à peu près toute ce qui l'avait touchée de pret ou de loin de l'age de ses 8 ans à son derniers papiers, juste avant son arrestation me semble-il. Cette lecture me passionna, je ne conservais de ma mère que très peu de souvenir, à peine un visage, et voire ansi dévoilé toute sa vie avait quelque chose de fascinant. Je fus tellement pris dans ma lecture que je lus tous d'une traite et que je n'en ressortis alors que cela faisait bien quatres heures que le soleil avait commencé sa descente.
Je relus alors la lettre de mon père et elle pris tous son sens. Il me semblait qu'elle était surchargés de détail et de considération de lui-même ce qui me faisait dire qu'il l'avait fait volontairement afin que je voie un peu à quel type de personne il ressemblait. Cette attention me plu.
Je regarda vite fait ce qu'il y avait dans les deux sacs, l'un contenait effectivement un fort gros tas de pièce d'or mais ce fut l'autre qui me surpris quelque peu. Au mot de "plutôt rare" de mon père, je m'étais attendu à quelque chose comme une statuette doré ou un objet quasi introuvable mais pas à quelque chose de ce genre. C'était une sorte de fruit qui était d'une couleur jaune vive et qui ressemblait fortement au fruit que ramassait la vieille à qui j'avais demandé des indications, de plus ce fruit contenait plein de trait et de spirale sur sa surface. Je me dis que c'était étrange mais le remis dans le sac en toile.
La boite en fer était un peu emcombrante et je ne pouvait pas la ramener jusqu'à la ville. Heureusement j'avais amener un petit sac trés maléable et qui contenait jusqu'à maintenant quelques fruits trouvés sur le bord de la route et un peu de nourriture piqué dans le restaurant de la veille. Je du me débarrasser à contre coeur de quelques aliments afin que tout puis y être casé. Je m'aperçut alors qu'il commencait à être réellement tard et que je devais partir dès maintenant si je voulais trouver un endroit où dormir avant la nuit. Je m'appretais donc à redescendre la pente.

***

Je sortais le lendemain d'un hôtel quelconque où j'avais payé ma nuit 15 berrys. J'étais arrivés la veille un peu avant le crépuscule et avait immédiatement loué une chambre pour une nuit avec l'intention de ne pas y bouger. La personne qui était au guichet n'aait posé aucun problème mais m'avais demandé la commission par avance. Aussitôt, j'étais partis dans ma chambre et m'étais assez vite endormis. j'avais peu dormis la veille m'étant reveillée à l'aube et surtout d'un sommeil très mouvemetés. Celui ci fut plus paisible et beaucoup plus reparateur si bien que le lendemain j'étais completement fraiche et disponible.
D'autant plus que je pouvais partir dans la journée. Les 2500 berrys avait été une veritable benediction pour moi et je n'avais plus besoin de travailler pour m'acheter un bateau et partir par delà la mer.

La matinée qui suivit fut assez rapide et sans anicroche. Je cherchais pendant plusieurs heures chez le batelier de la ville, un batiment qui puisse me plaire. Ce fut finallement une caravelle d'une taille moyenne qui attira mon regard. Elle n'était pourtant pas très voyante, et n'avait l'air d'être très luxueuse mais elle me plaisait. Assez grande sans l'être demersurement. Plutôt douillaite sans être pourvu de friotitures tape-à-l'oeil. Ce bateau me corespndait et c'est pour ça que dès que je la vis je sus que c'était la bonne.
Après plusieurs minutes de négociations avec le commerçants, j'obtins l'objet à 1000 berrys. Elle pouvait contenir environ cinq personnes et me paraissait aller à ravir pour ce début d'aventure. Et le fait qu'elle ne me fis pas depenser directement toute ma pécune me renforça dans l'enthousiasme que j'avais dans mon achat.
***

J'étais bientôt sur le port. On avait bouger la caravelle vers celui situé vers le Sud et je voulais m'empresser d'y monter à bord. La journée était déjà bien avancé car, voyant que je ne connaissait rien de la navigation, le batelier m'avait enseigner les bases de la navigation et m'avait conseiller plusieurs livres pour mon périple. La suite de la journée avait été occupés par ma restauration et l'achat de ces livres-là. Je m'étais alors empressée d'aller à l'endroit ou le batelier m'avait indiquer pour retrouver ma caravelle. Plus rien ne me retenait maintenant et je n'avais qu'une hate: partir. J'étais même déjà trop resté. Et aucun membre d'une quelconque famille pouvait m'en empecher. Je n'étais plus qu'à cinq mètres de mon bateau quand j'entendis quelqu'un m'interpeller. J'avais mis plusieurs mètres à m'en apercevoir, la tête déjà pleine d'aventure et de réussite future.
- Hey Arianne
C'était un jeune homme, d'environ mon age, peut-être un peu plus vieux. Son visage me rappelait vaguement quelque chose, et visiblement lui me connaissait parfaitement. Je n'aimais pas qu'un inconnu m'aborde ansi si près du but.
- Salut, je m'appelle Enitur. Tu te rappelles de moi?
Effectivement, son prénom venait de me rappeler des souvenirs de l'orphelinat. Je voyais qui c'était. Et precisement maintenant. J'adoptais une atitude méfiante.

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