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Quel note donneriez vous à "L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du désert"?
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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Sam 26 Mar 2011 17:41 
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J' ai lu les deux premiers chapitres... Et tu sais quoi ? J' adoooooooooore !!!!! :Luffy hilare:
J' aime beaucoup, que ce soit par ces chapitres bien écrits ou ces coin d' informations bien expliquées... C' est très bien !!

Vite, vite, la suite ! :Ussop gloups:

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Si vous lisez cette signature, c' est que vous n' avais rien d' autre à faire...


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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Sam 26 Mar 2011 22:47 
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Et voici le chapitre suivant! Je dois vous dire qu'il m'a bien fait suer, celui-là!! +- 9 pages word, un record!!

Chapitre 3 : Le départ

Sanjo, bien que fatigué, prépara en vitesse ses affaires. Jans avait décidé que, pour sa sécurité, il valait mieux qu’il commence dès maintenant à s’entrainer pour sa future formation. Normalement, un enfant normal devait payer sa caution avant d’entrer dans l’Intercentre. Mais la situation étant ce qu’elle est, le Conseil Fangura avait autorisé Sanjo à commencé sa formation maintenant. L’œuf devait être rapatrié au plus vite.
Dans un grand sac en toile, Sanjo jeta pull, pantalon, chaussure,… Tout ce qui pourrait lui être nécessaire durant la traversé du désert. Dans un sac plus petit, il rangea soigneusement un petit carde en bois, où il avait mis une photo montrant lui et son père, bras dessus, bras dessous, occupé à rire à gorge déployé. Il rangea aussi un long tube en métal gris perle avec des nuances orangées, avec un bouton poussoir sur le haut. L’objet avait des dessins ressemblant à des gueules d’animaux ouverts et portait une pierre bleue au bout, entouré de trois griffes. Il l’avait décoré lui-même, et cela lui servait d’arme, en cas d’attaque de pirates. Il y rangea aussi ses jumelles. Jans l’avait prévenu qu’il n’en aurait pas besoin, vu leurs moyen de transport.

Il prit le sac plus petit, qui ne possédait qu’une lanière, et le plaça sur dans son dos. Il empoigna son autre sac par la longue lanière et le plaça sur ses épaules. Puis il prit l’œuf dans ses bras. Ce dernier tressaillit, heureux. Il sortit de sa chambre et se retrouva dans l’agitation quotidienne de ce couloir ou passait tout le personnel de l’hôtel. Il versa une larme en repensant au souvenir qu’il avait vécu dans ce couloir qu’il détestait tant, mais qui lui avait permis de découvrir le monde au alentour de l’hôtel.
En sortant de ce couloir, il arriva dans un vaste vestibule, décoré par des grandes plantes grimpantes et des lampadaires. La salle était bien plus vaste que la salle à manger. Une vitre teintée était fixé au plafond. Elle produisait une lumière d’ambiance un peu foncé, et donnant aux ombres un caractère plus prononcée. Sanjo se dirigea vers la sortie. Il se retrouva à l’entrée d’une grotte, sous un soleil de plomb.

Sanjo se retourna une dernière fois vers son foyer, ou plutôt, de ce que l’on voyait de son foyer. Car l’hôtel se trouvait à l’intérieur d’une falaise. Un trou béant était visible de loin, mais l’affiche qui indiquait la position d’un hôtel ne se voyait qu’a l’entrée de la grotte. Juste à coté de la grotte-entrée, une solide porte en acier renforcé de Méco Violet donnait l’accès à l’écurie, où l’on pouvait faire se reposer des Lézard’Valins et y laisser les véhicules pas trop imposants.
Puis il tourna vers l’horizon, où deux silhouettes noircies par la lumière du soleil se détachait nettement. Jans l’attendais, en compagnie de son père. Sanjo s’approcha, mais ne vit rien qui puisse les mener à l’Intercentre. Jans dit :
-Tu te demande comment je vais t’emmener à l’Intercentre, petit ?
-Ben oui, un petit peu…
Jans sourit, tandis que son père le regardait sans aucune expression. Il semblait tout retenir en lui. Jans continua :
-Tu devrait le savoir, normalement. À ton avis, comment un Fangura se déplace-t-il habituellement ?
-Ben, à dos de dragon, non ? Mais je ne vois pas ou se trouve le vôtre…
-C’est pas parce que nous combattons ensemble qu’il doit nécessairement se trouver à mes côtés tout le temps… Skyrwel est en train de chasser, pour le moment. Il devrait bientôt arriver. Tu apprendra cela, toi aussi, à faire confiance à ton dragon…
-Skyrwel ? S’étonna Sanjo en s’interrogeant sur l’identité de cette personne.

Et contre tout attente, une voix grasse hurla dans la tête de Sanjo : « Skyrwel, c’est moi ! ».
L’air bourdonna soudain dans les oreilles de Sanjo. Il entendait des battements d’ailes lointains, mais ne pouvait identifier leurs origines. Le sable fut soulevé par une bourrasque géante, provenant du ciel. Et puis, tout à coup, un dragon majestueux se posa devant eux.
-Woah ! S’écrièrent le père et le fils.
-Je vous présente Skyrwel, mon compagnon ! Annonça fièrement Jans.
Skyrwel mesurait quatre mètre et demi de haut. Ses écailles, d’un brun foncé, presque noir, projetaient des taches brunes un peu partout. Ses grandes épines dorsales brillait au soleil. Les muscles puissants de ses pattes saillait. Sa queue était, elle aussi, hérissé de pointes. Son long cou puissant, hérissé aussi de piques tranchantes, se terminait par une tête noire. Une crête divisait la tête en deux parties égales. Les yeux, d’un noir profond, sage, donnait l’impression de n’avoir jamais vieilli. Sa puissante mâchoire pouvait broyer même la roche la plus dure.

Le dragon baissa la tête et flaira l’œuf du bout de ses narines : « Il sent déjà l’humain à plein nez. Je n’ai rien contre eux, mais ils puent vraiment, en tout cas. »
Jans installa le grand sac juste derrière sa selle, qui elle-même se trouve derrière des ailes membraneuses très puissantes. Il s’installa et invita Sanjo à en faire de même. Il allait monter sur l’aile que Skyrwel avait mise en escalier quand Homassu fondit en larmes. Sanjo rebroussa chemin immédiatement et se précipita à côté de son père, qui était tombé à genoux sous l’émotion. Il dit :
-T’inquiète pas, papa, tout va bien se passer… Rassure-toi…
-S…sois prudent… snif, pleura-t-il en serrant son fils dans ses bras. J… je peux pas… supporter le fait… que tu mettra ta vie en danger… pour nous protéger… tous… snif…
-Rassure-toi, papa, murmura Sanjo, J’aurai un dragon pour me protéger… Et puis… Si tout va mal, ben je serai heureux de savoir qu’au moins mon souvenir ne s’effacera pas comme ça… Toi, tu sera toujours là, tu pourra vanter nos souvenirs passé…
Homassu acquiesça, essuya ses larmes et se redressa. Jans salua d’un signe de tête le courage d’Homassu face à cette séparation déchirante. Sanjo se relava aussi et se dirigea vers Skyrwel. Jans avait installé une deuxième selle, une pointe après la sienne. Sanjo s’y installa, mais à peine avait il eut le temps d’installer son postérieur, la porte de l’écurie s’ouvrit, et Myrios sortit de l’ombre. Elle portait un sac sur l’épaule, une jupe bleue et un T-shirt blanc. Elle cria :
-Attendez !

Elle arriva, essoufflée, devant le dragon qui avait déployé ses ailes, lui donnant ainsi une largeur de cinq mètre et demi. Sanjo s’étonna :
-Myrios ! Mais qu’es-ce que tu fiche ici ?
Elle l’ignora, reprit sa respiration, puis elle se redressa et dit à Jans :
-J’ai entendu dire que les Fangura avait droit à des « serviteurs » pour les soutenir dans des batailles, où ils se retrouvaient seuls avec un bataillons de la famille Tunardra… Où pour les aider lorsqu’ils revenaient de combat… C’est vrai ?
Jans, surprit que cette informations ait traversé les régions, bafouilla :
-Euh… Oui, c’est vrai que… euh… lors d’affrontement très difficiles… euh… les Fangura peuvent emmener… euh… un ou plusieurs membres de ce qu’on appelle les Équipiers Fanguriens… pour les couvrir ou les aider…
-Alors, laissez-moi devenir l’une de ses Équipière, s’il vous plait ! Supplia-t-elle.
-Hein ?! S’exclamèrent en cœur Homassu, Jans et Sanjo
Elle était quasiment à genoux, les mains croisés et les yeux brillant quasiment de larmes.
-Myrios ! Dit Homassu, outré que son deuxième garçon de ferme aie l’idée d’accompagner son fils dans cette guerre.
-Mais… mais… balbutia Jans. C’est très dangereux, ma fille. Et puis, tu n’a que quinze ans ! À quinze ans, tu n’est pas encore apte à subir un combat de grande envergure ! Je suis désolé, mais…
-C’est pas juste !
Elle avait hurlé, en oubliant à qui elle avait affaire. Elle se mit à tempêter :
-C’est pas juste… Je sais faire plein de choses ! Je peux cuisiner, faire le ménage, la lessive, nettoyer les armes, les meubles, recharger les Méco-Transmetteurs… Je peux même nettoyer le box d’un animal… Sanjo AURA besoin de moi, c’est clair et net… Alors pourquoi ne pourrai-je pas venir avec lui ?!
-Parce que tu est encore trop jeune !
Sanjo écoutait la discussion sans trop savoir ce qu’il devait en penser. Bien sûr qu’il voulait que Myrios l’accompagne, comme Ted, aussi. Mais qui s’occuperait des animaux s’ils partaient tous les trois ?
-Et lui, n’a que dix-sept ans, c’est pas encore trop jeune pour aller combattre, ça ? Hurla-t-elle, le visage rouge.
-Sanjo m’accompagne parce que l’œuf l’a choisi. Il doit être rapatrié à l’Intercentre avant que des gens malintentionnés ne le prenne pour cible ! Répliqua-t-il avec vigueur.

Sanjo, qui commençait à en avoir marre de cette dispute, hurla :
-Ça suffit !
Ils se turent tout les deux. Sanjo reprit, plus calmement :
-C’est tout de même moi, qui vais devenir Fangura, n’es-ce pas ?
-Oui, bien sur, dit Jans, confus.
-Alors, c’est à moi de choisir mes Équipiers Fanguriens, n’es-ce pas ?
-Oui, répéta Jans.
-Alors, j’accepte que toi, Myrios, deviennent ma première Équipière Fangurienne !
Jans baissa la tête en signe de désolation, puis la releva avec un sourire. Décidément, cet œuf avait choisi quelqu’un de très spécial. Myrios n’en crut pas ses oreilles. Puis elle se releva et hurla de joie, jusqu'à ce que…

-Pas question !
Katia se tenait devant l’entrée de la grotte, les joues rouges d’une colère qu’elle n’essayait même pas de cacher. Elle s’avança dans le sable d’une démarche que sa colère rendait chancelante. Elle hurla très rapidement :
-Pas question que je laisse partir l’une de mes principales sources de revenu ! Myrios, je ne peux pas croire que toi, une si gentille petite fille, ait décidé de suivre la voix malsaine de mon beau-fils ! Et toi, Sanjo, descend de là tout de suite ! Il est hors de questions que je te laisse quitter MON hôtel, compris ?!
La voix de crécelle, amplifiait par la colère, perçaient les tympans de tout le monde. Sanjo descendis de Skyrwel et hurla :
-Et pourquoi je ne pourrais pas vivre ma vie comme je l’entends ? Pourquoi es-ce que tu devrais toujours me contrôler ? T’es pas ma mère, que je sache ! T’es qu’une connasse, aveuglée par le fric et le pouvoir !
Il avait dit ce qu’il avait sur le cœur. Elle s’offusqua tellement qu’on aurait dit que son visage se renfermait sur lui-même. Elle murmura :
-Sale petit… impertinent ! On ne traite pas son patron comme ça ! Rentre immédiatement ! Tu seras privé de repas pendant trois semaines !
-Fermez là, vieille peau !

Sanjo se retourna, étonné, n’en croyant pas ses oreilles. Et pourtant, c’était bien Myrios, qui avait toujours vénéré Katia, qui venait d’hurler ces paroles. Katia dit :
-Myrios… Alors tu t’y mets aussi… Très bien… Vous l’aurez voulu… En plus d’être privé de repas durant trois semaines, vous serez contrains de travailler jours et nuits, durant trois mois, sans repos ! Vous allez payer de m’avoir insultée ! Je vais vous faire la peau, moi ! Vous allez…
Elle se tut soudain, tandis que Skyrwel avançait sa tête jusque devant celle de Katia. Sa voix grave lui intima : « Vous n’avez pas entendu les deux p’tits humains ? Fermez-la ! »
Soudain, les pupilles noires du dragon s’agrandirent. Une puissante onde d’énergie émana du dragon et frappa la pauvre femme. Sous le choc, elle s’écroula et ne bougea plus. Homassu poussa un cri d’horreur et se pencha sur sa femme. Il lui prit le pouls, et vit avec soulagement qu’il battait encore. Il murmura :
-Qu’es-ce que c’était ?
-Oh ça, dit Jans, c’est juste une forme d’utilisation de l’Aura.
-L’Aura ? Dirent en cœur Myrios et Sanjo, se tournant vers le Fangura.
-Oui, répondit celui-ci à leurs regards étonnés. L’Aura est une énergie qui circule un peu partout dans le monde. Chaque être, chaque objet, possède une Aura. La grande particularité des Fangura, c’est qu’ils peuvent ressentir plus fortement que n’importe quel humain, l’Aura de chaque chose. Les dragons sont, quand à eux, à la fois l’une des espèces possédant la plus grande Aura, et à la fois immunisés contre les attaques Aurifiques.

Sanjo, admiratifs, regarda le dragon d’un tout autre œil, à présent. Voila pourquoi on les décrits avec les plus grandes éloges ! Jans se racla la gorge et dit :
-Je propose que nous ne retardions pas plus notre dépars, si cela ne vous dérange pas…
-Non, dit Sanjo.
-Moi non plus, ajouta Myrios.
-Non plus, renchérit Homassu.
Ils s’installèrent tous les deux sur l’une des selles que Jans avait installé. Après bien des « Vas-y, va devant moi ! » de Sanjo et des « Non, non, toi devant ! » de Myrios, ils avaient noués les liens à leurs jambes, à leurs torses et à leurs pieds pour éviter de tomber. Skyrwel déploya ses ailes membraneuse d’un noir de jais et les abattit avec force plusieurs fois d’affilée. Sa grosse carcasse se souleva du sol, pour s’élever toujours plus haut.

Sanjo faisait signe à son père, resté en bas. Myrios, accroché au torse de son ami, faisait également signe à quelqu’un qui les observaient, caché par la porte en métal. Ted observait sa sœur partir à l’aventure en murmurant :
-Amuse-toi bien, sœurette !

*


Pendant trente minutes, on n’entendais plus que le furieux battement d’aile de Skyrwel pour s’élever se la surface du sol. Puis la voix de Jans leurs parvint, lointaine :
-Habituez-vous à cette sensation de vide, en dessous de vos pieds, car elle vous accompagnera longtemps !
-T’inquiète ! Pour moi, elle ne me gêne pas plus que ça ! Dut hurler Sanjo pour se faire entendre.
Malgré tout, il sentait les tremblements de Myrios, qui s’agrippait tellement fort pour ne pas tomber qu’il craignait d’arriver entier à leurs destination. À propos d’elle, Sanjo hurla :
-L’Intercentre est tout de même loin ! Comment on fait pour y aller ? On vole jusque là bas ?
-J’espère que non, cria Myrios derrière lui, car je vais supporter cela longtemps !!
En effet, le vent leur fouettait le visage et bourdonnait dans leurs oreilles.
-Ne vous inquiétez pas, les petits, hurla Jans. Notre destination n’est plus très loin ! Encore cinq heure de patience !
-Hein ?! Crièrent-ils en direction de Jans.

« Ne vous inquiétez pas, il plaisante, les rassura Skyrwel. Nous allons emprunter un tunnel qui facilitera notre progression. Il ne doit plus être très loin… »
Sanjo serra le plus fort possible l’œuf qui se trouvait dans ses bras. Myrios le regarda en silence et en pensant : « Il est très attentionné… »
« Fillette, je ressent de l’amour pour le jeunot émanant de toi, la taquina Skyrwel »
« Hein ? Pensa-t-elle. N… non… non, non ! Vous faites erreur ! Je… »
Soudain, Jans hurla :
-Regardez, en dessous de nous ! Nous voila arrivé à notre moyen de transport pour l’Intercentre ! Voici le Couloir des Milles Galeries !

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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Sam 26 Mar 2011 23:22 
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pas besoin de miles galeries, une suffit

non plus sérieusement, il est très bien ce chapitre, la séparation fut émouvante et l'aventure commence à se ressentir, avec un super dragon comme monture

bon c'est pas le tout, mais je veux voir la suite moi

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[Signature retirée car trop grande]


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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Dim 27 Mar 2011 09:50 
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OUVERTURE DU COIN DES INFORMATIONS UTILES!! (ou pas...)
Bonjour à tous!! Alors j'ouvre ce coin des informations utiles pour vous parler un peu de la topographie de Fangura. Comme vous devez le savoir, la planète est complétement recouverte de sable. les voyageurs, comme les Fangura, ne survivent pas à un voyage entre Disarto et la région de l'Est. Alors le Conseil Fangura a décidé de creuser des voies souterraines, pour échapper à la chaleur de la surface.
16 Tunnels principaux relient l'Intercentre au 16 régions du monde. Et plusieurs Tunnels secondaires relient les régions entres elles. Voila pourquoi on surnomme ces routes de commerces les "Couloirs des Milles Galeries"!
FERMETURE DU COIN DES INFORMATIONS UTILES!! (ou pas...)

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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Dim 27 Mar 2011 10:38 
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Localisation: In Wonderland ~
Ton troisième chapitre est toujours aussi bien que les autres. Tu nous apprends a chaque fois de nouvelles choses, toutes aussi surprenantes les unes que les autre.
J'aime beaucoup Myrios, mais je ne sais pas vraiment pourquoi...
Je suis assez pressé de voir le premier combat !! Après pour le dragon, il me fait penser à Blue Dragon dans.... Blue dragon (enfin après c'est moi).
Pourrais-tu également nous décrire Myrios ?? (pour moi, je l'as vois pour l'instant comme Kukaku dans Bleach, même si c'est surement pas ça...) Et puis tant que t'y est, tu peux le faire pour Jans aussi?? (Lui je le vois comme Rayleigh).

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"L'inventeur du champagne rosé a réussi le contraire de la quête des alchimistes :
il a transformé l'or en grenadine."


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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Dim 27 Mar 2011 15:40 
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Localisation: Sur la Mer des Stratagème, occupé à boire du saké en dévalisant les villages de pauvres payans
alors, alors...

Myrios est plutôt jeune (15 ans). c'est une jeune fille menue avec un visage fin (mais pas comme katia, faut pas abuser... D'ailleurs, pour son visage à elle, prenez celui d'un travelo de l'île des okamas, dans OP, et vous aurez une vision plus ou moins vrai de sa face...^^). Etant très jeune, elle a la folie de la mode. C'est donc toujours avec style qu'elle choisit ses vêtements (même si je me fait un peu aider par derrière...^^). Pour l'instant, elle porte une jupe bleu océan avec un style accordéon. elle porte aussi un t-shirt blanc, un peu comme les collégiennes qu'on voit dans les mangas. Avec un noeud papillon rouge. Elle porte au pied des sandales bleue (c'est sa couleur favorite, en même temps...) avec de long bas blanc, pour éviter au sable de rentrer dans ses sandales.

Jans est un Fangura très décontracté, mais tous ont un sorte de code vestimentaire, qui les oblige à porter au moins une cape, une veste, un pantalon et des bottes. Mais ils ont le libre choix des marques et couleurs. Jans, pour rendre hommage à son dragon, possèdent des vêtements, tout comme les bottes, allant du Brun au Noir. Sa veste se ferme par des cordes, qu'on attache à des boutons situé sur la poitrine droite. les cordes sont attaché sur la poitrine gauche. ils portent une ceinture (principalement pour le fourreau) et une sacoche, attaché directement à la veste, pour y ranger l'arme à feu (dont le nom vous sera dévoilé plus tard, bien que sa me tue de toujours devoir écrire "arme à feu"...)

Et en prime, puisque je m'aperçoit que je ne l'ai pas fait, l'oeuf. C'est un oeuf un peu plus grand que celui d'autruche. il possède une membrane couleur blanc laiteux, comme un chat aveugle. la coquille de l'oeuf est d'un rouge bordeaux, avec des reflets brunâtre.

Voila, en espérant vous avoir été utiles, master Shanji21...^^

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Dernière édition par Phénix Dragoon le Mar 29 Mar 2011 18:41, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Dim 27 Mar 2011 18:08 
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Pour ton chapitre, j'ai bien aimé le départ initiatique de Sanjo vers son destin (on voit toute ton inspiration sur l'heroïc fantasy ^^) et notamment, la séquence où il dit à la vieille dame tout ce qu'il a sur le coeur :Luffy hilare:
Moi aussi, j'ai hâte de voir comment va se dérouler ton premier combat, la façon dont tu vas le décrire...Sous-entendu pour dire qu'on veut la suite ^^

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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Mar 29 Mar 2011 18:40 
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Ami lecteur, amie lectrice, bonsoir! Malgré le petit incident (si on peut l'appeler comme ça) des derniers jours, et avec la "retraite" de 4G Master, Shanji21 et Porito (que je salue d'ailleurs), j'ai réfléchis et est décidé de ne pas m'arrêter dans ma production de fanfic, car j'ai un livre à écrire, et que si j'arrête là, j'arrête aussi mon livre, donc je continue, pour votre plus grand plaisir (enfin j'espère...)
En attendant, voici le chapitre 4 des aventures de Sanjo et de Myrios!! Bonne lecture, et n'hésitez pas à voter au sondage!! +- aussi de la même longueur que le précédent, 9 pages.


Chapitre 4 : Le Couloir des Milles Galeries, liens entre les 16 régions

-Woaah, c’est quoi ça ?! S’écria Sanjo, malgré le vent.
-C’est géant, ce truc ! On dirait la bouche d’une anguille ! Renchérit Myrios.

L’entrée du « Couloir des Milles Galeries » correspondait précisément à la description de Myrios : Un énorme trou béant, noir et très profond, avec des parties de roches qui pourrait ressembler à des dents, où des véhicules de différentes sortes allaient et venaient comme des fourmis d’une fourmilière. On pouvait compter au moins vingt entrées le long du bord. Et le tout était parsemé de tuyaux géants partant dans les ténèbres. Jans hurla :
-Attention, nous descendons !
Soudain, Skyrwel plongea, décrochant un magistral « Kyaaaaaaaaaa !! » de Myrios. Sanjo sentit son déjeuner remonter dangereusement dans son estomac. Leurs corps semblaient s’élever de leurs selles, malgré le fait qu’ils étaient bien attachés. Sanjo resserra sa prise sur l’œuf et Myrios, sur le torse de Sanjo.
Le dragon descendit en piqué vers le ras-du-sol, frôla le sable, puis freina de plus en plus, jusqu'à ce qu’il ce soit arrêté. L’atterrissage causa un choc aux deux passagers. La voix de Skyrwel pénétra dans leurs têtes : « On n’est pas obligés de descendre en piqué quand on s’arrête. Je l’ai fait juste pour le fun ! »
« C’est pas drôle ! Pensèrent furieusement Sanjo et Myrios. On a cru qu’on allait mourir ! »

Sanjo demanda à voix haute, cette fois :
-Comment ça se fait qu’on ne puisse communiquer avec Skyrwel que par pensée ?
-Il vous entend par voie normal, tu sais, petit, Expliqua Jans. Mais c’est juste qu’il ne possède pas de cordes vocales. Donc, pour compenser, il utilise des voies qu’on appellera spirituelles. Tous les dragons sont comme ça.
-Aah, d’accord.
-Allez, on y va ! S’écria le Fangura.
Sanjo examina les lieux. Ils se trouvaient juste à coté de l’entrée gigantesque du couloir. Mais bizarrement, ce qu’il avait tout d’abord prit pour du métal se révéla être une excroissance montagneuse. En effet, la montagne formait un cercle autour du trou d’entrée. Des petits pics rocheux empêchaient les gens d’accéder au vide profond de la grotte.
En se rapprochant du trou géant, Sanjo remarqua des petites grottes percée dans la montagne pour permettre au gens d’accéder aux « embarcadères », comme les appelaient Jans en parlants des dents.

En entrant dans l’une des petites grottes, Jans, Sanjo et Myrios pénétrèrent dans un long couloir, parsemé de plaques de métal. Ils avancèrent le long de ce couloir qui paraissait sans fin, éclairé par des lampes géantes, fixé à intervalles régulier au plafond. Myrios, curieuse, demanda :
-Dites, monsieur Jans, à quoi elle fonctionne, ces lampes ?
-Elles éclairent grâce à un nouveau type de Méco, découvert très récemment. Il s’agit du Méco Foudroyant. Son énergie ressemble à celle de la foudre, c’est donc le matériau idéal pour tout ce qui est appareil d’éclairage. Non polluante comme les anciennes lampes au pétrole, les lampes au Méco Foudroyant doivent cependant être utilisées avec parcimonie et sans forcer sur le Méco : Il peut provoquer des éblouissements et des destructions de la rétine. Prudence, donc.

Ils arrivèrent au bout du couloir. Un guichet se trouvait sur leur gauche. Une hôtesse, âgée d’une quarantaine d’années, occupé à lire un magazine people derrière sa vitre bleue, interrompit sa lecture en voyant des clients approcher. Elle dit d’une voix très stéréotypé :
-Bienvenu au Tunnel N°90. Vous souhaitez prendre un véhicule, où…
Elle s’interrompit en reconnaissant le visage de l’adulte.
-Oooh, Seigneur Jans !! Heureuse de vous rencontrez !! Vous souhaitez passer, c’est ça ?
-Hum… Seigneur, seigneur… Je ne suis qu’un Fangura, rien de plus. Et oui, je souhaiterais emprunter ce Couloir, en compagnie de ces jeunes gens et de mon dragon…
-Oui, Seigneur, pas de problème ! Je vous ouvre la voie réservée, c’est ça ?
-Oui, c’est ça, et arrêtez de m’appeler Seigneur, s’il vous plaît… Je n’ai rien fait de spécial…
-Oh si, vous avez fait quelque chose de spécial ! Seigneur, vous n’avez pas l’air de vous rendre compte de vos exploits…
-Bien sûr, si vous le dites… Bon, désolé, mademoiselle, mais nous devons y allez…
-Oui, bien sûr… Au revoir, Seigneur ! Bonne journée au Tunnel N°90 !! Aah, il me fait trop craquer…
Elle leurs ouvrit la porte camouflé, et un flot de lumière vive entra dans le couloir. Et ce que virent Sanjo et Myrios à ce moment là, jamais ils ne l’oublieraient.

Ils se retrouvèrent face à un gigantesque tube bleu transparent, d’où allaient et venait des centaines de véhicules lévitant. Une passerelle grise et métallique menait les passagers à une petite bâtisse, où l’on pouvait louer un véhicule pour le trajet. La passerelle faisait le tour du tube bleu, qui descendait des profondeurs de la Terre. Des tapis roulants, entouré de deux tuyaux gris, faisait monter les véhicules volants jusqu’aux extrémités des tubes. Là, ils étaient projetés dans les airs, avant d’être aspirés par le tube. À coté de ce tube, devant eux, ils pouvaient apercevoir encore deux tubes de chaque coté, et deux autres tubes, caché derrière le premier et ceux sur les cotés. Un numéro « 90 » se trouvait peint sur le tube juste devant eux.
Myrios et Sanjo, bouche bée, yeux écarquillé, contemplait l’agitation de personnes allées et venantes. Elles avaient l’air plutôt effrayé, constata Sanjo.
Jans leurs dit :
-Ça vous en bouche un coin, hein ?
-Oh oui… Murmura Myrios. Mais j’ai une question : Pourquoi ils sont si grands, les tubes, ou je ne sais comment les appeler… ?
-Appelle-les « Tunnel », se sera très bien. S’ils sont si grand, c’est que sur toute la population de Fangure-soit 7 milliards d’habitants-3.500.000.000 personnes doivent partir chaque jours de leurs région respective pour aller travailler dans d’autre régions. Les Tunnels doivent donc être très larges, pour laisser passer autan de monde. C’est pour ça qu’ils font un peu plus de 650 mètres de diamètre.
-Heeeiiinn ?! S’écrièrent Sanjo et Myrios.
-Oui, c’est très grand. Mais nous n’empruntons pas le Tunnel 90. Comme vous l’a dit l’hôtesse, en tant que Fangura, nous emprunterons celui qui se trouve derrière le 90.

En regardant mieux, Sanjo voyait en effet un autre Tunnel, beaucoup plus large et plus grand que celui qui avait juste devant les yeux. Jans ajouta :
-Celui-là est réservé aux invités de marques. Comme les Fangura ou les Equipiers Fanguriens. Et les monarques aussi.
-Dit, Jans, pourquoi le ciel est violet, à l’intérieur du Couloir ? C’est aussi normal ?
Myrios avait posé la question, car des passagers avaient l’air de s’interroger aussi. Jans contempla le ciel et dit :
-Ça, dit-il, c’est pas bon signe. C’est même très mauvais signe. C’est un bouclier qui protège les sorties aérienne des Tunnels, au cas où un bandit parviendrait à s’enfuir, où quand une créature percent la paroi de 45 mètres d’épaisseurs de plomb armé, de titane, de Réfrictio, de Méco Violet, Cristallin et Argenté d’un des Tunnels. Dans notre cas, je dirais que…
Soudain, toutes les portes se refermèrent, des boucliers formés de rayon de Méco Violet concentré les bloquant. Les Tunnels perdirent de leurs éclats bleu vif, pour ne laisser qu’un bleu terne. Une voix féminine retentit :
-À tous les passagers encore dans l’antichambre du Couloir, nous vous demandons de rejoindre l’embarcadère du Tunnel N°81 pour évacuation immédiate. À tout les…

Des lumières rouges s’allumaient un peu partout, tandis que la lancinante lamentation de l’alarme retentissait dans l’antichambre. Quelques passagers se pressaient pour atteindre le lieu indiqués. Sanjo regarda Jans et demanda :
-On devrait y aller, maintenant, non ?
Mais Jans ne répondit pas. Il semblait absorbé dans la contemplation du Tunnel, qu’il regardait tout de même d’un air absent, comme si quelque chose… lui paraissait… anormal.
-Ohé, Jans, On fait quoi ? On…
-On y va. Vite. Si on reste devant ce Tunnel, on va finir en charpie.
-Hein ? Pourquoi ?
-Parce que douze Scolopendrus adulte arrivent par ici, à très grande vitesse.
Ils se dépêchèrent d’aller au point de rassemblement. Tandis qu’ils contournaient le Tunnel N°87 en courant, Myrios demanda :
-Comment vous pouvez connaître leurs nombres, leurs localisation, et s’ils sont adulte ou pas ?
-Les Fangura possèdent le pouvoir d’observer sur de très grandes portées, ce qui se passe aux alentours. Mais nous ne regardons pas toujours avec nos yeux. Et maintenant, taisez-vous et courez, si vous tenez à la vie !
Des bruits de pattes escaladant une paroi se firent entendre dans toute l’antichambre. Malheureusement, ils ne se trouvaient qu’à la passerelle entre le Tunnel N°85 et N°84. Le bruit augmenta d’intensité. Ils se trouvaient à la moitié du N°84. Sanjo haletait. Myrios avait le t-shirt pleins de sueurs. Passerelle entre le N°84 et N°83. Ils pouvaient percevoir le rythme des cliquetis de pattes d’insectes. Ils contournaient le N°83. Un hurlement empli Myrios de terreur. Ils traversèrent la passerelle entre le N°83 et N°82 au sprint. Ils aperçurent enfin la porte. Les gens leurs hurlaient de se dépêcher. Mais ce fut trop tard.

À l’autre bout de l’antichambre, trois têtes hideuses sortirent du Tunnel, puis le reste de leurs corps furent projetés dans les airs. Mais grâce aux champs de force de Méco Violet, les monstres ne purent quitter le Couloir. Ils atterrirent sur les passerelles aux alentours. Les autres les suivirent, et bientôt, douze Scolopendrus, trois fois plus grand que ceux qui avaient attaqué Sanjo, s’entassaient sur la passerelle.
Myrios laissa échapper un cri d’horreur, qu’elle arrêta aussitôt. Sanjo était bouche bée et il avait du mal à respirer. Jans se retourna, mais la porte s’étaient fermé à l’instant où les Scolopendrus avaient surgit du Tunnel.

À l’intérieur des embarcadères, l’hôtesse du Tunnel N°90 était en transmission, et hurlait d’un air furieux :
-… Comment ça, vous ne pouvez pas rouvrir la porte ? Mais on s’en fout que vous ne savez pas, trouvez un moyen ! Vous êtes mécanicien, non ?!
-Désolé, madame, dit le visage d’un homme avec un casque jaune sur la tête, mais tant que les bêtes sont présentes dans l’antichambre, nous ne pouvons pas nous permettre de rouvrir ne serait-ce qu’une porte. Question de sécurité.
-Mais mon chéri, le Seigneur Jans, se trouve dans l’antichambre ! Hurla-t-elle, les larmes aux yeux. Il risque de mourir par ces monstres ! Les gosses qui l’accompagnent, à la limite, ils peuvent crever, s’ils sauvent la vie de Seigneur Jans… Mais par pitié, ouvrez cette fichue porte, bon sang !
-Ok, ok, nous allons faire notre possible pour ouvrir la porte, se résigna le mécanicien, mais ne pleurez pas, voyons !
Tandis que les Scolopendrus essayaient tant bien que mal de se démêler de leurs positions, Myrios, toute tremblante, demanda :
-Qu… qu’es-ce qu’on va faire… Monsieur Jans… Vous avez un plan ?
-Pas le moindre.
-C’est une blague ?! S’écria Sanjo.
-Chuut, pas de bruit, ils ont une ouïe très fine… L’intima Jans.

Il regarda cinq minutes pour repérer l’ennemi. Ils s’étaient cachés derrière le Tunnel N°82. Pour l’instant, aucun Scolopendrus n’a pu se démêler de leurs pairs. Jans murmura :
-Bon, voilà ce qu’on va faire. Puisque nous sommes à l’intérieur de l’antichambre, que je suis un Fangura, toi un futur Fangura et toi, une future Équipières Fangurienne, ils ne feront pas ce qu’ils font d’habitude dans ce genre de situation : envoyer du gaz mortel. Ils vont envoyer des soldats armés. Le problème, c’est qu’ils ne pourront rien contre douze Scolopendrus adulte et affamés. Ils se feront massacrer.
Il regarda à nouveau, et il vit avec horreur qu’un des monstres avait réussi à se dépêtrer de ses pairs. Jans murmura très vite :
-Donc, nous allons devoir combattre. Sanjo, prends ce Blaster, il te servira pour m’aider. Myrios, tu…
-Donne ton arme à Myrios. Le Blaster.
-Hein ? S’étonna Jans.
-Moi, j’ai ma propre arme. Elle, non, dit fermement Sanjo.
-T’a une arme ? Et où ? Je ne la vois pas, moi…
Sanjo sortit le tube métallique de son sac. Jans ouvrit de grands yeux, voulu contempler l’objet, mais le hurlement du Scolopendrus ne lui laissa aucun loisir.
-Bon, ok. Si tu me montre cela, c’est que tu te débrouille. Jeune fille, tiens. Pour tirer, appuie là…

Jans sortit son « Blaster ». C’était une longue arme à feu, avec un long canon noir. Derrière le canon, il y avait un gros caisson noir, plein de trous, avec un appuie-coude, pour un meilleur confort. Un viseur, avec pointeur infrarouge, se trouvait au dessus du caisson. La recharge se trouvait entre le caisson et l’appuie-coude. La gâchette se situait en dessous du caisson, derrière la poignée.
Jans plaça le doigt de Myrios sur la gâchette et approuva :
-Voila, c’est ça. Quand tu vois qu’un monstre nous échappe, mitraille sur son gros œil rouge, Ok ?
-Oui, ok, approuva Myrios, qui tentait tant bien que mal de contrôler ses tremblements et de prendre son courage en main.
-Sanjo, tu viens avec moi.
Jans sortit de leurs cachette, tout en sortant son épée de son fourreau. Sanjo se mit en position de combat, tout en serrant son arme le plus fort possible. Jans lui recommanda de se détendre, mais Sanjo lui répondit :
-Si je desserre l’emprise sur mon arme, elle ne s’allumera jamais.
-Bon très bien. Alors, voici le topo : Tu vois le gros œil rouge, entre les excroissances de carapaces ?
En observant bien, Sanjo aperçut, coincé entre deux écailles géantes, un gros point de lumière rouge. L’œil était coincé entre plusieurs couches de carapaces. L’animal se déplaçait sur la paroi de roche, telle une chenille sur une feuille.
-Cet œil, plus une longue ligne qui part de l’œil, sont ses seuls points faibles. Tout le reste est invulnérable à ma lame. Encore que, si je ne me trompe pas, la tienne pourrait la percer et…
-Et si tuer un animal me répugne ?

La question lancée par Sanjo surprit le Fangura. Il tourna son regard et le plongea dans celui de Sanjo et murmura :
-T… tu répugne de tuer une bête ?
-Oui, ça me répugne. Quand je vois un animal blessé, je ne peux m’empêcher de le soigner. Je n’arriverais pas à tuer tout ces Scolopendrus. C’est au dessus de mes forces.
-Même si elle essaye de te tuer ?
-C’est pour ça que, lors de notre rencontre, je ne pouvais bouger un seul muscle. J’étais comme… paralysé.
Jans réfléchit à toute vitesse. Enfin, il dit :
-Bon, soit. Ils sont douze. Puisque tu ne peux tuer un animal, je vais m’en charger. Toi, contente-toi…
-Attention ! Leurs cria Myrios.
Six dents crochues fondirent sur eux. Ils esquivèrent juste à temps. Sanjo roula sur lui-même est regarda la bouche du monstre : un long tube dégoulinant de bave et composé, apparemment, de cartilage et de peau, sortait de l’endroit où se trouvait habituellement la mâchoire du Scolopendrus. Jans termina :
-… De leurs trancher les pattes ! Jeune fille, profite qu’il est attaché à la passerelle pour tirer ! Vite !
Myrios regarda son arme, posa le doigt sur la gâchette, alluma le viseur, et pointa ce dernier vers le gros œil rouge. Et elle appuya sur la gâchette.

Une détonation retentit, tandis que de la fumée s’échappait des trous. Un rayon jaune explosa l’œil du Scolopendrus. Sous la puissance de la détonation, Myrios fut projeté contre le mur de pierre. L’animal poussa un hurlement, puis s’affaissa sur lui-même. Myrios hurla :
-Kyaaa ! Mais ça fait un mal de chien, ce truc !
Les trois Scolopendrus qui avaient réussi à se dépatouiller, dirigèrent leurs têtes vers la source du bruit. On n’entendait, à présent, plus que le cliquetis de leurs pattes puissantes.
La détermination de Sanjo se lisant sur son visage, il se releva, suivi de Jans. Agrippant son arme, il appuya sur le bouton, qui se trouvait près du trou de l’arme. La pierre de Méco Bleue s’illumina, et une lame lumineuse, d’un mètre cinquante de long, se forma à partir du trou et se termina en pointe. Elle brillait d’une teinte bleuâtre.
Jans admirait l’arme du futur Fangura, et pensa : « Avec une telle arme, il va faire un malheur… Dommage qu’il n’aime pas tuer des animaux… Ca risque de l’handicaper de beaucoup… » Il fut coupé dans sa réflexion par un Scolopendrus qui approchait dangereusement. Il fit briller son épée, esquiva l’attaque du Scolopendrus, et trancha trois des quinze pattes de son coté. Un fluide verdâtre s’écoula des membres sectionnés. L’animal chancela, mais ne tomba pas. Mais il fut suffisamment distrait pour ne pas remarquer que Jans passait en dessous de lui. Il chercha la même arête qu’au dessus, puis, une fois qu’il l’eut trouvé, y planta son épée. Il parcourut toute la distance, des yeux jusqu’aux deux dards qui terminait le monstre. Il donna un coup qui arracha les dards de leurs corps, et l’animal s’effondra, tranché en deux.
Sanjo, ayant assisté à la scène, eut un faible spasme. Puis il empoigna son arme, et hurla aux deux autres Scolopendrus :
-Ramenez-vous, bande de cloportes ridicules ! J’vous attends, j’vais vous tailler en pièces ! Allez, approchez !

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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Mar 29 Mar 2011 21:05 
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OUVERTURE DU COIN DES INFORMATIONS UTILES!! (ou pas...)
ça deviens une habitude, je pense, d'ouvrir ce coin après chaque chapitre... Alors on va faire comme ça: je l'ouvre pour spécifier un point du récit, et si vous avez des questions dans le laps de temps que je met entre chaque chapitre, je l'édit ici. On fais comme ça? Ok? C'est bon, alors!!
Image
Comme vous le voyez sur l'image ci-dessus, elle représente un flingue, que j'ai modifié sur Paint. En fait, ayant peur de ne pas n'avoir été clair, j'ai fait ce petit collage spécialement pour vous! Si c'est pas gentil, ça?
Je suis sûr que vous avez devinez à qu'elle arme elle pourrait correspondre, ainsi que son propriétaire... Vous avez deviné? Bien! C'est, en effet, (sensé, j'dit pas que ça lui ressemble) être une représentation plus ou moins fiable du Blaster de Jans! N'ayant pas sûr d'avoir été clair dans ma description, j'ai fait ce petit collage. En espérant qu'il vous plaît!^^

(je sais pas si on vois, mais la taille correspond à +-50 cm... C'est peut-être pas visible...)

Edit: Par MP, 4G Master m'a demandé des infos sur le Méco Argenté et Foudroyant. Voici ce que vous devez savoir là dessus:

Le Méco Argenté est un conducteur. Il sert à faciliter le passage de deux énergie différentes provenant de deux Méco différents. Car lorsque deux Méco différent se côtoie, il se produit soit une répulsion des deux Méco, soit une production d'étincelles, où alors (cas extrême) une mini-explosion. Le Méco Foudroyant est la version évolué du Méco Jaune. Il dégage une énergie semblable à la foudre. Et qui dit foudre, dit énergie électrique. Il facilite également le passage de l'énergie électrique dans les différents appareils fonctionnant à l'électricité.

Pour recharger du Méco Argenté, c'est (pas si) simple: il faut le mettre en contact avec une petite pellicule d'argent, ou des objets fait d'argent. Pour le Méco Foudroyant, je suppose que vous avez deviné qu'il se recharge grâce à la Foudre (j'espère^^)
FERMETURE DU COIN DES INFORMATIONS UTILES!! (ou pas...)

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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Ven 1 Avr 2011 16:57 
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Yahhaaa, depuis le temps que tu l'attendais, voilà mon avis ! (A moins qu'en fin de compte, tu t'en foutais royalement u__u)
Bref, j'adore. J'aime beaucoup cet univers que t'as créé, et mon attention s'est vu se multiplié aux fil des chapitres. En fait, il se trouve que j'adore les romans parlant d'univers parallèles dans ce genre là, alors me voilà servie xD !

J'aime bien ton style d'écriture, qui est fluide, se laissant couler comme de l'eau de roche à la lecture (vive l'expression :Luffy hilare: ). J'ai par contre noté parfois une ou deux fautes par-ci part-là, mais pour être honnête, je m'en fous totalement et royalement de tout ça, et puis j'en fais aussi quelques unes dans mes propres fics alors c'est pas moi qui va te faire la morale xD ! Et j'ai pu voir qu'il n'y a pas énormément de description, aussi. D'habitude, ça me gêne un peu, mais là, étrangement, non. Pas du tout, même. Mystère ! (Tant mieux, en même temps, c'est positif xD)

Pour l'instant, le personnage que je préfère est Myrios. En revanche, je saurai pas tellement te dire pourquoi, à part que je la trouve très charismatique ! Tes autres persos sont bien aussi, hein, t'en fait pas ;). ah, et puis Skyrwel m'a fait bien rire, lui aussi ! Tu penses que je pourrai avoir le même ? :luffy langue: *sors*

sinon, pour ta note, je t'ai mis 8. parce que 10 équivaut au "parfait", et que personne n'est parfait (Et il ne me semble pas que ton nom est "personne"... C'était nul, je sais xD ), et pace que je voulais pas te mettre 9.

Pourquoi ? Mais pour te motiver à te surpasser, voyons, yeaaah !

Bon, mon blabla est fini. Eh oui, enfin ! Alors je ne peux conclure qu'en un phrase :

Ponds-nous vite la suite ! (Et pourquoi pas aussi un autre oeuf de dragon, tiens...)

_________________
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« Je hais ces fouets au plus profond de mon âme. Mais c'est justement pour cette raison que je les gardes. Ils sont comme l'empreinte de mon passé, et m'aident à avancer. »

« Je ne serai jamais un homme libre. Pas tant que mon but ne sera atteint. »


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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Ven 1 Avr 2011 21:10 
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Citation:
Pour l'instant, le personnage que je préfère est Myrios. En revanche, je saurai pas tellement te dire pourquoi, à part que je la trouve très charismatique ! Tes autres persos sont bien aussi, hein, t'en fait pas ;). ah, et puis Skyrwel m'a fait bien rire, lui aussi ! Tu penses que je pourrai avoir le même ?


Pourquoi pas? =p Tu t'en sors avec les lézards géants?^^

Et je n'attend nullement un 10, ni même un 9, car, pour tout te dire, si j'ai mis mon sondage, c'est juste (non pas pour faire joli^^ =p) pour évaluer mon niveau en écriture. D'après ce qu'en dit mon père, il est excellent. Mais justement, dat is mijn vader... C'est pour me référer à l'avis des gens. Et ça ne m'étonne pas que t'apprécie plus Myrios. Moi, persos, j'préfère Sanjo (va t'en savoir pourquoi...^^). Et ces quatres persos là, c'est juste le début de la foule de persos qui va arriver! Patience, donc...

En tout cas, merci beaucoup pour toutes ces remarques, que se soit toi, Cayrel, ou vous tous, qui formez le peuple de la Volonté qui viennent me lire... Même si vous ne poster pas, ça me fait très plaisir comme ça!

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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Ven 1 Avr 2011 21:47 
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Inscription: 03 Oct 2010
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Localisation: Sur la Mer des Stratagème, occupé à boire du saké en dévalisant les villages de pauvres payans
Et voici, pour ceux qui l'attendais, le chapitre 5 des aventures de l'Ordre de Fangura! Et enfin, pour ceux qu'il l'attendais également, le vrai combat de Sanjo!! Let's go et bonne lecture!!!

Chapitre 5 : Le mystère du Feu Originel

Les Scolopendrus, réagissant plus au bruit qu’aux paroles, foncèrent sur Sanjo, l’un en grimpant le long du mur. L’autre fonça directement sur le petit humain insignifiant. Sanjo, bien campé sur ses jambes, attendit qu’il se soit approché le plus près possible avant de bondir au dessus des trois premières pattes. Jouant de sa lame lumineuse, il les découpa, avant de se réfugier sous son corps. L’animal poussa un hurlement de douleur mêlé de colère, ce qui arracha une grimace à Sanjo. Néanmoins, il se reprit, et sauta de l’autre coté du Scolopendrus, et fit un moulinet de sa lame au dessus de trois autres courtes jambes. Elles virent leurs pattes se détacher du corps comme des planches de bois tombant sous la force du vent.
Sanjo avait à peine atterrit entre les pattes que l’autre monstre se jetait sur lui. Sanjo fit un bond prodigieux, atterrit sur son dos, et trancha deux pattes de chaque coté en courant le long du corps de l’animal. Enfin, il sauta sur le sol pour éviter les dards empoisonnés du Scolopendrus. L’animal à moitié immobilisé se débattit, mais n’arriva qu’à se retourner sur le dos. Sanjo hurla :
-Vas-y, Myrios ! Tire, tire !
-Ok, cria-t-elle.
Elle pointa le viseur sur l’œil rouge du monstre, et tira. À nouveau, de la vapeur s’échappa de l’arme, mais elle s’était tenu prête, et ne fit que quelques pas en arrière. Mais lorsqu’elle sentit une odeur de pourrie juste à coté d’elle, elle fut fauchée par une patte du deuxième Scolopendrus. Le Blaster tomba plus loin, et elle cria :
-Kyaaaa !!! Au secours ! Sanjo ! Jans !
Sanjo entendit l’appel à l’aide, mais il se trouvait trop loin pour intervenir. Jans tendit soudain la main, et Myrios ainsi que le Blaster furent tirée loin de la bouche pendante du Scolopendrus par une main invisible. Ils atterrirent juste à coté de Sanjo.
-M…merci, monsieur Jans… Murmura-t-elle.
-Comment vous avez fait ça ?! S’exclama-t-il, étonné.
-C’est l’un de nos secret. Bien que tu sois un futur Fangura, je ne peux te le dire tant que tu n’en es pas un officiellement. Restez ensemble, à partir de maintenant. Je sens que ça va se gâter, bientôt…

En effet, quatre autres Scolopendrus arrivait par le même chemin que les quatre premiers, tandis que deux autres arrivaient de l’autre côté.
-Ça se gâte, là… Murmura Sanjo.
-Je… J’vais essayer d’abattre les deux qui arrivent par là bas. Toi et Jans, occupez vous de ceux qui arrivent de l’autre coté.
Myrios faisait preuve d’un semblant de courage qui réchauffa le cœur de Sanjo. Elle ferait sûrement une bonne Équipière.
Il courut vers Jans, sauta au dessus des cadavres d’animaux, et le rejoignit. Il dit :
-Je peux les bloquer pendant cinq minutes une fois qu’ils seront proches. Toi, coupe leurs la retraite.
-Ok…
Il entendit les habituelles détonations du Blaster, et sut que Myrios avait engagé le combat contre les deux autres monstres. Jans observa la progression des autres Scolopendrus pendant qu’il rangeait son épée et s’appuyait sur ses jambes. Une fois qu’ils furent suffisamment proche, il leva les mains et frappa l’air, comme si qu’il poussait sur un mur. Et soudain, les quatre bêtes furent stoppées dans leurs élans et s’élevèrent d’un bon mètre au dessus du sol.
Sanjo en profita pour s’élancer. Il fit sortir sa lame lumineuse et commença à trancher un maximum de pattes aux deux Scolopendrus le plus à gauche. Sa lame virevoltait tel un papillon de nuit. Elle coupait les pattes avec une telle facilité qu’on aurait dit qu’elle coupait du beurre. Le sang verdâtre coulait à flot. Sanjo sautait d’une patte à l’autre en tournoyant avec sa lame. Il continua ainsi pour les cinq monstres, mais à chaque minute qui s’écoulait, ils commençaient à se rapprocher du sol, signe que Jans faiblissait. Durant son morbide découpage, Sanjo récolta quelques coupures de la part d’une patte qui s’agitait par-ci par-là. À chaque patte coupée, le Scolopendrus qui venait de perdre son membre lâchait une plainte de douleur, qui elle-même arrachait une grimace à Sanjo.
Une fois qu’il eut fini avec son taillage, une soixantaine de pattes baignaient dans du sang verdâtre. Sanjo haletait, transpirait. Il était livide. Il respira un grand coup, mais ne se sentit pas mieux pour autant. Sa lame lumineuse disparut tandis qu’il s’appuyait contre le Tunnel N°82. Il s’assit et rangea son sabre dans un trou de la ceinture, prévu pour l’accueillir. Il prit son front entre ses mains, et s’essuya le front.
Mais il ne put rester là bien longtemps. L’un des Scolopendrus qui se trouvait tout près de lui bougeait encore. Sanjo mourrait d’envie de s’approcher de lui, de lui panser ses blessures, si l’animal n’avait pas sortit ses dards.

Deux pointes noires s’extirpaient du bout de sa queue. Elles étaient terminées par un trou d’où dégoulinait un fluide bleuâtre. L’animal remua le bout de son corps, le poison sortant au fil des balancements. Sanjo ouvrit de grands yeux comme des sous ronds, puis esquiva de justesse le coup d’abdomen du Scolopendrus. Les dards se plantèrent dans la paroi du Tunnel, qu’ils percèrent sans difficultés. Le métal fondit, comme s’il était porté à températures de fusion. Ce fut le dernier acte de ce Scolopendrus. Sanjo contemplait le métal fondu, et s’imaginait avec ce poison dans le corps… il frissonna rien que d’y penser. Et son estomac se révulsa. Il eut un haut-le-corps, mais se reprit à temps. Par contre, il dut s’asseoir pour tout le reste du combat…
De l’autre coté, Myrios éprouvait quelques difficultés avec ses Scolopendrus. L’un d’eux se tenait inerte, l’œil rouge crevé. Mais le deuxième esquivait ses tirs avec une grande facilité. Où alors elle visait mal et les rayons jaunes ricochaient contre sa carapace. Un autre Scolopendrus, arrivé elle ne savait d’où, était venu lui compliquer la tâche. Et pour couronner le tout, le Blaster commençait à peser dans ses bras, si bien que ses tirs devenaient beaucoup moins précis. Pour résumer, si personne ne lui venait en aide, elle était fichue…
Sur sa droite, le dernier Scolopendrus arrivé fonça sur elle, toute bouche et dents en avant. Elle esquiva en faisant plusieurs roues, et tirait en même temps. Trois de ses dix tirs atteignirent le Scolopendrus, mais aucun n’avait touché la tête. L’animal s’effondra sur le mur, provoquant un nuage de fumée. Il se dégagea et l’on pouvait apercevoir à l’intérieur du nuage un gros point rouge, accompagné d’un râle furieux.
Myrios contemplait le spectacle avec effarement, mais elle ne vit pas l’autre monstre se jeter sur elle. Quand elle se retourna, il était trop tard.
-Kyaaaaaaaaaa !

Soudain, il y eut un flash lumineux. Myrios fut éblouie. Des boules de lumières dansaient devant ses yeux. Quand tout redevint normal, l’animal était mort à ses pieds, la lame de Jans planté droite dans l’œil. Mais étrangement, l’autre Scolopendrus avait aussi le cou tranché, sans que l’autre moitié du corps décapité soit rougeoyant.
Elle était incrédule. Elle se tourna et vit Jans, les mains tendus vers les deux monstres. Il murmura quelque chose que Myrios comprit comme : « Reste sur tes gardes, il y en a encore un. Je le traque. »
L’épée se dégagea tout seul de l’œil rouge et vola vers Jans. Il l’attrapa et la rangea. Il ferma les yeux et se concentra. Soudain, tout devint bleu dans sa tête : les Scolopendrus, les murs, le sang, Myrios à genoux, Sanjo assis,… Tout semblait brûler, aussi. Myrios avait de hautes flammes bleutées s’élevant de son corps. Sanjo en avait aussi, mais elle brûlait moins vite et elles étaient moins vives que celle de son amie. Mais ce n’était pas ça que Jans recherchait. Il recherchait une autre forme de vie.
Il sentait la chaleur des passagers apeurés dans le hall d’accueil improvisé. Leurs flammes provoquaient plus de chaleurs que ses deux jeunes amis, car les gens terrorisé émettait plus de flammes qu’une personne normal. Il continua sa recherche. Il sentit qu’enfin, les gardes du Couloir arrivaient pour achever les cinq bêtes que Sanjo avait amoché. Vingt flammes se dirigeaient vers cinq toutes petites flammes, presque éteintes. Puis, enfin, il repéra les flammes vives de son ennemi derrière le Tunnel réservé.
Toujours les yeux fermés, il leva la main. Elle était parcourue de flamme bleue presque invisible même si elle déformait l’air. Il la tendit vers le lieu où il avait repérer le Scolopendrus. Puis tout à coup, une onde bleuâtre, pas plus grande qu’un pied, traversa l’antichambre.
Tout ce qui se trouva dans son champ d’action se trouva déformé par une force aurifique très puissante. Puis tout à coup, le Scolopendrus s’éleva tout doucement, très lentement, comme si quelqu’un l’empoignait par le peu de son cou qui dépassait. L’animal suffoquait, il était étranglé sans merci par Jans, dont la main se refermait tout doucement. Ses pattes gigotèrent avec violence, des râles s’échappaient de sa bouche. Sanjo regardait la scène avec horreur. Même si ces sales bêtes avaient tenté de les tuer, il ne pouvait supporter qu’elles meurent comme ça, sans avoir eu un combat équitable…
Jans continua de la faire souffrir, puis il ferma brusquement son poing.

Un « CRAC ! » sonore résonna dans toute l’antichambre du Couloir. Le Scolopendrus poussa un cri strident, qui fit s’écrouler quelques pierres au sommet des montagnes formant l’antichambre. Jans relâcha son poing, et le Scolopendrus tomba à coté du Tunnel. Il ouvrit les yeux et contempla les cadavres, et autour desquelles des hommes en armure, armé de sabre et de pistolet. Les hôtesses, et après s’être bien assurées que plus rien ne menaçait les passagers, ouvrirent les portes et baissèrent les boucliers à faisceaux.
Les passagers déboulèrent des différents halls, et examinèrent les animaux morts, tandis que Jans s’agenouillait devant le dernier Scolopendrus mort. Il joignit les mains et entama une prière mental. Sanjo fut interloqué par la conduite du Fangura. Une fois qu’il eut fini, il demanda :
-Qu’es-ce que tu viens de faire ?
-J’ai prié les âmes de ces bêtes pour qu’elles soient admises dans le Feu Originel.
-Le Feu Originel ?
-Oui, le Feu Originel. C’est là que nait chaque vie, qu’elle soient humaine, animale ou végétale. Et c’est là bas que meurent chaque vie. Tout ce qui sort du Feu Originel y retourne. Certains pense même qu’à l’endroit où ce trouve le « Sanctuaire d’Oragon », se trouve le Feu Originel. Mais personne n’a su prouver cette théorie, ni même donner la preuve que ce Feu existe réellement.
-Ah, d’accord…
Sanjo commençait à éprouver de plus en plus de respect pour Jans et tout les Fangura en général. Mais il ajouta :
-Nous prions à chaque fois qu’une bataille se termine, à chaque fois que nous tuons un animal quand nous y somme forcé. Les gens normaux ne le font pas, mais pour nous, c’est symbolique. Nous nous donnons comme consigne de respecter la nature et ses habitants. Dans notre Ordre, seul les dragons ne prient pas. Ils se considèrent aux dessus de toutes créatures.

Sanjo réfléchissait encore à ses paroles longuement après que les Scolopendrus avait été brûlés. Une odeur âcre s’élevait encore d’en dehors de l’antichambre, portée par un vent doux. Trois heure après l’incident, Sanjo était assis sur le dos de Skyrwel, Myrios lui serrant toujours le torse. Ils étaient justes à coté du Couloir. Jans discutait avec l’une des hôtesses sur des mesures de sécurités supplémentaires. Sanjo, pensif, réfléchissait à la conversation qu’il a eut avec Jans, une heure plus tôt…
« -Mais ce n’est pas normal, avait soudain murmuré Jans.
-Qu’es-ce qui n’est pas normal ? Avait alors dit Sanjo.
-Qu’autan de Scolopendrus franchisse le passage comme ça. D’habitude, ils sont moins nombreux, genre trois ou quatre, tandis que là, ils était douze. C’est quatre fois plus que d’habitude. Il doit y avoir un problème. J’en toucherait un mot au Conseil, tout à l’heure…
« Qu’es-ce que j’ai raté ? » Avait demandé la voix de Skyrwel, insinué dans leurs esprits et s’incrustant dans leurs conversations.
-Pas grand-chose, douze Scolopendrus, c’est tout. Ah si, une belle prouesse technique de notre futur Fangura et sa future Equipière Fangurienne.
« Oooh… Dommage que j’en ai pas pu en profiter… Enfin, pendant ce temps, j’ai profité du Soleil et de sa douce chaleur… Aaah… »
-Cause toujours… Avait ironisé Jans. N’empêche que cela m’inquiète… »


-Êtes-vous prêts pour le grand saut ?
Sanjo fut tiré de ses pensées par la voix de Jans. Lui et Myrios approuvèrent, et Jans leurs lança un objet noir, en forme de disque, avec une petite grille bleu cyan. Une chaine y été attaché, et un bouton ressemblant à ceux des chronomètres dépassait de l’objet. Jans en tenait un aussi, et il dit :
-Mettez la chaîne autour de votre cou, et appuyez sur le bouton…
Ils s’exécutèrent. La chaine se contracta brusquement, les étranglant presque. Ils poussèrent un cri, et Myrios en poussa un deuxième quand une sorte de bulle filtra de la grille pour s’envelopper autours de leurs têtes. Jans leurs dit :
-Ce sont des Méco-Scaphandre. Du Méco Huileux, un petit ventilateur alimenté en Méco Jaune, et le tour est joué ! Ca protègera votre tête lors de la traversé du Tunnel. Vous comprendrez pourquoi vous en aurez besoin une fois à l’intérieur.
-Aaah, mais c’est dégoutant, ce truc ! Hurla Myrios en se frottant les mains sur les écailles de Skyrwel. C’est tout gluant, c’est… Beurk !
« Recommence encore une fois cela, dragonneau, et je te transforme en charbon de bois ! » Tonna l’esprit du puissant dragon dans sa tête.
« Excusez-moi, grand dragon, je ne recommencerait plus… »

Jans grimpa sur le dos de son ami, salua l’hôtesse de la main (et il lui sembla l’avoir vue rougir et lui faire un clin d’œil…) et hurla au vent :
-Allez, allons-y, Skyrwel ! Direction l’Intercentre !
Le dragon, en signe de réponse, rugit et lança une gerbe de flamme. Puis les muscles de ses ailes les poussèrent contre l’attraction terrestre et les firent s’envoler haut dans le ciel. Les passagers virent l’ombre du dragon passer au dessus d’eux, plonger dans un Tunnel, pour en ressortir et, ensuite replonger dans le Tunnel réservé. Le dragon se tint immobile quelques secondes dans les airs, puis il plongea brusquement en piqué, vers la voie vers l’Intercentre. Skyrwel fonçait trop vite pour Myrios, qui commença à déchirer les tympans de tous le monde avec un cri strident.
-Kyaaaaaaaaaa !
Le dragon pénétra dans le Tunnel. À l’intérieur, des lampes bleuâtre éclairait le Tunnel suffisamment pour pouvoir se repérer. Des tuyaux en tapissait le sol et les murs. Le cylindre géant descendant en piqué, Skyrwel devait garder les ailes proche du corps. Soudain, le Tunnel remonta en pente douce. Petit à petit, au fur et à mesure qu’ils remontaient la pente, Skyrwel entrouvrait ses ailes, pour mieux percevoir l’air sous elles.
Malgré son Méco-Scaphandre, Sanjo sentait tout de même une odeur bizarre, comme une odeur de brûlé, et en même temps, une douce odeur de pierre précieuse. Il hurla, même si le vent étouffait à moitié ses sons :
-C’est normal que ça pue ?
Jans hurla, mais Sanjo dut tendre l’oreille pour l’entendre :
-Un petit peu. À partir de maintenant, je vous conseillerais de vous accrocher fortement. Nous allons traverser cinq anneaux, chargé d’énergie Mécoïque. Ça va aller très vite, donc gardez votre calme.
-Heeeiiiin ?! Hurlèrent Myrios et Sanjo en même temps.
En effet, quand ils eurent fini de plonger, ils aperçurent un anneaux géant, qui emplissait le Tunnel entier, soit 700 mètres de diamètre. Sanjo resserra sa prise sur son œuf, Myrios se serra davantage sur son torse, et Skyrwel pris un maximum de vitesse. Puis il donna un grand coup d’ailes, ce qui les fit traverser le premier anneau.
Tout de suite, Sanjo ressentit une irrésistible envie de bouger, de sautiller dans tout les sens. Mais il eut pas le loisir de ne serait-ce de desserrer sa prise sur la pointe de Skyrwel, car ce dernier avait eu un gain de vitesse immense. Il replia les ailes et traversa le deuxième anneau.

Aussitôt, Sanjo et Myrios ressentaient une envie folle de bouger, de se défouler, et aussitôt après, Skyrwel recevait un autre gain de vitesse, encore plus important que le premier. Ce fut à chaque fois le même pour les deux autres anneaux. Enfin, ils traversèrent le dernier anneau, de couleur rouge cette fois.
Cette fois, ni Sanjo, ni Myrios ne ressentirent cette envie de bouger comme des fous. Ils avaient même envie de dormir. Même Skyrwel semblait ne plus bouger. Mais la voix de Jans leurs parvint faiblement :
-Maintenant, si vous ne vous accrocher pas, vous ne ferez pas la moitié du voyage…
Sanjo avait envie de lui demander pourquoi, mais la réponse s’imposa d’elle-même. Skyrwel leva des ailes parcourues de milliers de petits éclair rouges et jaunes. Puis, ce qui suivit, Sanjo eut du mal à s’en souvenir, même trois heures après l’avoir vécu.
Le dragon abattit ses ailes violement. Et toute la puissance accumulé dans son corps, toute l’énergie reçues par le pouvoir des anneaux, se déchaîna quand les ailes eurent finies leurs mouvements. Une onde de choc les parcourues, lui, Myrios et Jans, pour les propulser dans les ténèbres du Tunnel.
Tellement la vitesse était élevée, tout semblait s’étirer sous le regard de Sanjo : le Tunnel ne ressemblait plus qu’à un long couloir grisâtre. Même les sons ne lui parvenait plus.
Même pas une seconde s’était passée, et une détonations assourdissante retentit. Ils avait littéralement fait exploser le mur du son. Ils fonçaient dans les entrailles de la Terre, en vue de rejoindre l’Intercentre.


Edit Le Gourmet : 30 minutes entre deux messages, tu pouvais largement regrouper les deux messages. Fais un effort la prochaine fois (surtout que ça devient une habitude)
Edit du Phénix: Ok, j'avais pas vu... excuse moi (mais la plupart des cas, c'est pour ouvrir mon coin des informations utiles, et pour ça, j'aime pas trop le mettre dans le même message, bien que j'aime pas mettre autre chose que mon chapitre dans un post tout court.) Prochaine fois, j'attends quelques jours avant d'ouvrir le coin, promis juré craché!

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In the darkness or light,
In cities or the countryside,
A Song resounds forcefully
The Song of the Phoenix Dragon.
Fear it, Love it, weep on,
Because the only people who fit
Are the souls of the damned pirates


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-Walk The Phoenix Dragon-


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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Sam 9 Avr 2011 18:23 
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Désolé que vous ayez dû attendre si longtemps pour ce chapitre ci! C'est que j'ai eu un contre-temps qui m'a empêché d'avoir fini à temps. mais le principal restant tout de même le chapitre, bonne lecture!^^

Chapitre 6 : L’Intercentre, le cœur du monde

À l’intérieur d’un autre Couloir, dans l’embarcadère 340, une hôtesse ayant dans la soixantaine se limait les ongles. Elle prendrait sa retraite dans trois heures, il fallait donc qu’elle soit impeccable pour ce grand moment historique. Elle rangea sa lime à ongle, et sortit du vernis couleur vermeille. Elle s’en appliqua sur tous les ongles de la main. Alors qu’elle finissait le dernier ongle -le petit doigt- Verity, celle qui la remplacerait, ouvrit la porte de sa cabine en trombe et lui annonça, toute retournée :
-Josette ! Josette ! Arrêtez de vous appliquer du vernis à ongle ! Nous recevons un invité de marque aujourd’hui !
Elle suspendit son geste, puis la regarda avec un regard incrédule. Comment cette chipie avait-elle appris que Jorlando, son amant, lui rendait visite aujourd’hui ?
-Jorlando est arrivé ? Tu es sérieuse ?
Verity leva les yeux au ciel. C’était une jeune femme blonde, âgée d’une vingtaine d’années. Elle portait ses cheveux en un chignon très complexe, qui faisait des boucles partout. Elle avait mis une tonne de rouge à lèvre, ce jour-là. Elle repoussa une de ses mèches rebelles d’un coup agacé, soupira, puis dit :
-Mais non, pas votre stupide amant, voyons ! Je parle de Seigneur Jans ! Il arrive par le Tunnel réservé ! Faut lui ouvrir la voie, sinon il va s’écraser contre le bouclier ! Vite !
Et tout en appuyant rapidement sur plusieurs boutons de son tableau de commande, qui se trouvait juste à coté de sa trousse de maquillage, elle souffla :
-Ah… Ce n’est que Seigneur Jans… Il aurait pu choisir un autre moment, pour se pointer…
Et par la fenêtre de la cabine, elles virent le bouclier Mécoïque se désintégrer petit à petit en partant du centre du cercle.

Une fois le bouclier évaporé, tout le monde entendis clairement le son de quelques chose d’énorme qui fonçait à vive allure vers l’air libre. Mais un autre bruit se faisait aussi clairement entendre, un bruit très aigu, lancinant dans les oreilles.
Et tou à coup, alors que l’origine du bruit remontait à vive allure, Skyrwel fut projeté dans les airs, dans une explosion sonore assourdissante. Et le cri aigu n’était autre que la voix de Myrios, qui s’agrippait tellement fort à Sanjo qu’il en commençait à souffrir. Le dragon monta sur plusieurs mètres dans les airs, avant d’entamer sa chute libre. Il se rapprochait encore de la surface du sol que Skyrwel déploya ses ailes de justesse, empêchant une collision frontal avec une plateforme grise, spécialement prévu pour l’atterrissage des dragons.
Après avoir ouvert ses ailes, Skyrwel n’avait plus qu’a desserré ses pattes, maintenue contre son corps pendant le court trajet, pour se recevoir sans mal. Il savait qu’après un passage dans un de ces Tunnels, il lui resterait tout de même un peu d’énergie des cinq anneaux. Mais même s’il avait utilisé les 95% de la puissance accumulé, il utiliserait le reste pour se rendre au Q.G.
Une fois posé sur la plate-forme et stabilisé, ils descendirent du dos du dragon. Sans le savoir pourquoi, Myrios avait très mal aux bras et aux jambes. Elle ne pouvait pas tenir debout sans l’aide de Sanjo. Elle murmura :
-Aïe… Pourquoi j’ai si mal… ?
Jans se retourna et dit :
-Parce que les anneaux que nous avons traversés amplifient notre énergie dans la dernière action que nous avons effectué. Tu devais sans doute être crispé, ou quelque dans ce genre. Les dragons sont différents sur ce point. L’énergie des anneaux est canalisée dans ses ailes. Ils peuvent donc bouger tout le reste de leurs corps comme ils veulent ; ce n’est qu’après le passage du Tunnel que l’énergie se répande dans son corps.
Malgré ces explications, elle ne se sentait pas beaucoup mieux pour autan. Même si elle commençait à pouvoir bouger.
Sanjo aussi souffrait du même mal que Myrios, malgré le fait qu’il se rétabli beaucoup plus vite qu’elle. Il dégagea ses sacs du dos de Skyrwel, prit son œuf, qu’il avait pris soin d’attacher à son dos avant le départ, et l’examina. Malgré le fait que le battement d’aile de Skyrwel leurs ait tous causé un grand choc, l’œuf n’en gardait aucune trace, ce qui l’étonna. Il consulta Jans à ce sujet et il lui répondit :
-Les œufs de dragons sont les seuls à être aussi résistants. Ils sont protégés par ce que nous appelons un sortilège. Tu sauras tout plus tard, crois moi, ajouta-t-il précipitamment, alors que Sanjo allait lui poser la question.
Skyrwel s’envola tandis qu’ils se dirigeaient vers la sortie. Ils entrèrent dans l’embarcadère N°324. À l’inverse du Couloir de Disarto, celui de l’Intercentre était vaste et animé. Des plantes géantes du désert grimpaient le long des murs pour s’épanouir sur tout le plafond. Trois boutiques, côte à côte sur la droite du comptoir, ne pouvait satisfaire le nombre élevé de clients qui attendait devant eux. Quelques sièges étaient éparpillés partout dans la salle.
Jans, accompagné d’un Sanjo émerveillé et d’une Myrios qui mourait d’envie de voir le reste de la ville, sortit hors du Couloir. Il se tourna vers les deux futurs apprentis et embrassa le paysage du bras en disant :

-Bienvenu dans l’Intercentre !
Il fallut un petit moment à Sanjo et Myrios pour s’habituer à la vive lumière du soleil, plus lumineuse que dans leurs contrées. Puis ce qu’ils virent les époustouflèrent.
Tout -que se soit bâtiment, rue,…- était composé uniquement de roche et de métal. Ils se trouvaient dans la partie centrale de la région, où toute la population trouvait refuge des monstres du désert. Un énorme mur d’acier bouchait la vue de l’horizon. Dans les rues, toutes sortes de véhicules les plus incongrues les uns que les autres (dont un ressemblant à une voiture normal, mais avec sept étages, qui rétrécissait de taille au fur et à mesure qu’ils montaient en hauteurs.) côtoyaient des animaux de transports tout aussi bizarre (comme un lézard mauve foncé presque noir à trois têtes, neufs pattes palmée et griffue, et cinq queue. Chaque tête possédait deux cornes partant vers l’arrière et une collerette centrale.). Il y avait même des animaux volants ainsi (Sanjo n’en crut pas ses yeux) qu’un dragon vert émeraude géant, encore trois fois plus gros que Skyrwel.
Ils descendirent les marches qui reliaient le Couloir et une petite maison de pierre rouge. Une vieille femme attendait derrière un comptoir. Dès qu’elle vit Jans, elle dit d’une voix usée par les âges :
-Bonjour, Jans. La forme ?
Elle avait dit ça d’une manière si désinvolte qu’on aurait dit qu’elle traitait Jans comme un citoyen normal, si pas moins.
-Bonjour, Kzanakovtcha. Je vais bien, merci. Et vous ?
-Bof, comme d’hab’, quoi : la routine, la routine, la routine… C’est fou comme les gens manquent cruellement d’esprit, ces temps-ci… On dirait qu’ils sont tous pressé, pas un pour écouter ce que raconte la vieille Kzanakovtcha… Oh ? Fit-elle en voyant les jeunes qui regardaient partout derrière Jans. Tu nous ramène de jeunes pousses ? Elles sont prometteuses, au moins ?

Sanjo, attiré par les paroles de la vieille, se présenta, suivi de Myrios. Jans leurs dit :
-Voici Kzanakovtcha, ancienne Fangura à la retraite depuis… Oh… Longtemps, je crois ?
-107 ans, pour être exacte, jeunot, corrigea-t-elle.
Sanjo poussa une exclamation de surprise.
-Woaw, vous êtes vachement âgée, madame… Vous n’avez pas trop chaud, ici ?
-Non, puisque je suis protégée du soleil.
Avant que la situation dégénère (Kzanakovtcha détestait qu’on lui pose des questions à propos de la chaleur, où tout ce qui avait trait au feu), Jans dit :
-Bon, excusez nous, nous allons devoir prendre congé. Kzanakovtcha, s’il te plaît…
Mais elle ne bougea pas et fixait les yeux de Sanjo. Elle murmura, effrayé par quelque chose qu’il ne pouvait voir :
-T… tu… toi… Tes yeux…
-Quoi, mes yeux ? S’étonna Sanjo, inquiets.
Kzanakovtcha voulu parler à Jans en privé. Il se pencha et elle lui souffla quelque chose qu’ils ne purent entendre. Le Fangura ouvrit de grands yeux de surprise quand elle eut fini. Elle sortit de son stand et, tout se plaçant face à la rue, dit à Sanjo :
-Jeune homme, tu es promis à une grande destiné. Crois-en mon expérience, je sais reconnaitre quelqu’un de valeur quand j’en vois un. Et maintenant…

Elle inspira profondément, et siffla. Pour une femme de plus de 107 ans, elle pouvait siffler pendant trois minutes sans s’arrêter. Sanjo ne put retenir un murmure d’admiration.
Une minute passa. Puis une ombre géante passa au dessus d’eux. Ils levèrent les yeux, et le dragon qu’ils avaient vus à leurs arrivé se posa devant eux. C’était un dragon immense, faisant quasiment la moitié d’un Couloir en lui-même. Ses écailles étaient d’un vert émeraude. Son cou puissant n’était pas très grand, mais avait la taille de la largeur de Sanjo. Il soutenait une très large tête, couverte de trois rangées de pointes effilées, de dix piques faisant deux fois le tour de sa tête, et d’écailles d’un vert sombre, comme l’arrière d’une feuille exposé au soleil. Ses yeux en disaient long sur son âge. Ils étaient d’une profondeur et d’une sagesse profonde. Ses dents étaient tellement blanches que le reflet de Kzanakovtcha était reflété vingt-six fois. Ses six pattes avaient des pattes de la même couleur que le ventre du dragon. Ses vingt quatre griffes étaient rutilantes de propreté. Et ses trois queues, se terminant en pointes brunes, étaient recouvertes d’une rangée de pointes.
-Je vous présente ma dragonne, Mlada. Elle à éclot pour moi il y a 137 ans.
-Dragonne ? S’étonna Myrios.
-Oui, dragonne, pucelle -Myrios rougit- On la voit à son poitrail.
Stupéfait, Sanjo regarda la dragonne, et vit qu’en effet, son poitrail était un peu plus bombé que celui de Skyrwel. Puis son regard porta sur celui de Mlada. Il n’y voyait pas de trace de jeunesse.

Mais il ne put poursuivre son examen. La dragonne poussa un rugissement et cracha un jet de flamme rouge verdâtre par sa gueule. Toutes les personnes s’éloignèrent en vitesse en voyant Mlada s’énerver ainsi. La puissante chaleur était si soudaine que Myrios, Sanjo, Jans et Kzanakovtcha durent s’éloigner en vitesse. La jeune fille remarqua tout de même que la vieille femme avait de bons reflexes.
Mlada ferma la gueule, et une voix douce s’amenuisa dans son esprit : « Jeune pousse, si tu tiens à la vie, ne me scrute plus comme ça ! Je ne le supporte pas ! »
Sanjo regarda la dragonne avec stupéfaction : elle parlait comme si elle n’avait qu’une quinzaines d’années humaines !
Soudain, la voix de Skyrwel, véritable éboulement rocheux comparé à celle de Mlada, pénétra son esprit : « Eh, vieille écaille rassis ! Ne parle pas comme ça à notre future nouvelle recrue ! »
« Quoi ? Ce dragonneau pervers, une nouvelle recrue ? S’étonna la vieille dragonne. Tu plaisante, j’espère, Skyrwel ? »
« Es-ce que mes écailles ont l’air de montrer du mensonge ? Dit le dragon, dont le corps physique était introuvable aux yeux de Sanjo. Je suis déjà dans le temple, occupé à faire mon rapport au Conseil, quand j’ai entendu la vieille griffe geindre, ajouta-t-il en ressentant le désarroi de Sanjo »
« Le dragonneau aurait-il des leçons à me donner ? Tonna la douce voix de Mlada. »
« Le Conseil demande de te calmer, où Hirokishima ne se contiendra plus, dit Skyrwel »
« Qu’il vient, seulement ! Tempêta Mlada, malgré un temps d’hésitation. »
-Ça suffit ! Hurla Sanjo, dont la tête allait exploser.
Les esprits des deux dragons diffusèrent des sentiments de surprise, d’étonnement, puis de compréhension. Enfin, ils se retirèrent.

Durant l’échange mental, Myrios et Jans était grimpé sur le dos massif de Mlada. Kzanakovtcha attendait à sa patte avant, tapant du pied d’impatience. Enfin, elle dit :
-Bon, t’as fini maintenant, de draguer ma dragonne ?
Surpris, il dit :
-Qu… quoi ? Moi, draguer un animal ? Nan… Je…
Mlada frappa le sol de sa patte monstrueuse, et fissura le sol. Elle dit « Répète seulement le fait que je sois un animal, et je te réduis en poussière, dragonneau pervers ! »
Il prit note de la menace, et monta sur son dos. Kzanakovtcha lança à Jans :
-Dit à Hirokishima que j’aurais à lui parler, dans la soirée.
-Je transmettrai.
Deux puissantes ailes s’écartèrent des flancs de Mlada. Leurs bouts pointèrent le ciel, tandis que derrière Sanjo, une troisième aile se déployait en éventail. Cette aile atrophiée était tout aussi membraneuse, mais elle était beaucoup plus large.
Les ailes normales s’abaissèrent avec force, et la dragonne s’éleva. L’aile atrophiée battit plus vite l’air pour aider Mlada à s’envoler dans les airs. Elle s’élevait rapidement, et se dirigea vers une tour sombre, où pleins d’animaux volant allaient et venait, et que Sanjo n’avait pas remarqué au début.
Au fur et à mesure qu’ils se rapprochaient de cette tour, Jans leurs expliquait qu’en raison de l’importance de leurs rôles, les Fangura devaient souvent migrer dans le temps. D’où les nombreux temples. Il disait :
-… Peu de temps après notre arrivé à Syodisis, la région du Sud-Ouest, nous fûmes attaqué par un bande de Chlamydore. Nous dûmes abandonner ce temple une nouvelle fois. Puis nous nous dirigeâmes vers la seule région qui n’avait pas été conquises, l’Intercentre, qu’on appelait à l’époque « Centrum Mundi ».
Ils étaient à coté de la tour noire. Elle avait été construite dans une roche noirâtre, ressemblant à du marbre noir. Des dragons de toutes tailles et de toutes les formes y faisait l’aller-retour. Jans continua :
-Mais les Fangura ne voulait être une fois de plus repéré. Ils se cachèrent donc dans le seul endroit où personne ne viendrait les chercher.
Mlada plana juste au dessus d’un énorme trou béant. Myrios murmura :
-Et quel était-il ?
La dragonne se rapprochait de plus en plus du trou.
-Le centre du monde.
Et Mlada plongea à l’intérieur du trou béant en marbre noir.




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OUVERTURE DU COIN DES INFORMATIONS UTILES!! (Ou pas...)
Bonsoir à tous! J'ouvre ce coin juste après le chapitre pour vous expliquer un point qui pourrait être marrant pour la suite:
Vous avez dûremarquer le comportement de Mlada, la partenaire de Kzanakovtcha? En faite, en slave, Mlada signifie "jeune". J'ai trouvé le contraste hilarant, alors j'ai décidé de l'appeler comme ça. En plus, ça ressemble un peu à Kzanakovtcha, dans la prononciation, alors je l'ai pris. Voila, après, vous voyer, mais moi ça ma fait rire.
Et, pour ne pas ouvrir ce coin pour rien, je vous livre deux autres truc:
-Un Chlamydore est une sorte de diminutif de Chlamydosaurus (kingii), qui signifie "Lézard à collerette". Je ne vous donnerai pas leurs capacité, mais voici la description en général:
"Les Chlamydores sont des sales bêtes écaillé, avec une gueule encore plus affiné qu'un dragon. Ils peuvent mesurer jusqu'à 8 mètres de longs, parfois même treize mètres. juste derrière leurs têtes peut s'ouvrir une immense collerettes parcheminée et membraneuse. ils possèdes quatre pattes, dont deux, plus musclées que les deux autres, lui servant à courir. ses pattes avants ne leurs servent donc qu'à nous attraper. Ils possèdent une excellente vision,surtout dans les tempêtes de sables. Si vous vous retrouvez pris dans une tempête de sable avec une meute de Chlamydore... On n'enterrera que votre colonne vertébrale, seuls vestige qui restera de vous..."
-Personne ne sait avec exactitude quel âge à Kzanakovtcha. On sait juste qu'elle a plus de 150 ans. Même si cette information paraît maigre par rapport aux deux autres, je trouve marrant de vous le préciser.^^
FERMETURE DU COIN DES INFORMATIONS UTILES!! (Ou pas...)



Edit Le Gourmet: Les doubles postes sont tout simplement interdit hormis lorsque le délais est long. Surtout que ça ne gâche en rien le chapitre si tu réponds aux questions dans le même message ou/et fais ta rubrique des questions ^__^

Edit du Phénix: D'accord... J'ai compris la leçon...

_________________
In the darkness or light,
In cities or the countryside,
A Song resounds forcefully
The Song of the Phoenix Dragon.
Fear it, Love it, weep on,
Because the only people who fit
Are the souls of the damned pirates


Une future légende est en marche... Découvrez ses aventures ici!
-Walk The Phoenix Dragon-


My Name Is: HILRÉ LAMOU (Star Wars) - CONFUSED DRUADAN (Terre du Milieu) - CELEGORM CÚTHALION (Langue Elfique) - DRACO (SSBB) - Phénix Dragoon (Volonté du D)


Dernière édition par Phénix Dragoon le Dim 10 Avr 2011 09:27, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Dim 10 Avr 2011 00:18 
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Messages: 430
Pas mal ce chapitre la dispute sanjo/mlada et bien mieu que sanjo/belle mère.
Vraiment bien l'intrigue n'avance pas trop mais c'est très plaisant a lire. Bon toujours quelques moments maladroits mais tu es le plus proche de celle que j'ai lu d'un vrai roman heroic fantasy
Partie plus eragon que star wars ;)

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 Sujet du message: Re: [Fanfic]L'Ordre de Fangura, Tome I: Le Chevalier du dése
MessagePosté: Dim 10 Avr 2011 12:46 
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Inscription: 02 Mai 2010
Messages: 391
Localisation: En train d'être acclamé par une foule en délire!
Et bien, c'est vraiment une histoire très intéressante. Tu as donc garder les Méco de tes ones shoots, bonne idée!!!
Sinon venant a tes chapitres:
J'adore, j'ai l'impression de lire un livre Eroic-Fantasy-Futuriste (oui le coup des tubes servant de chemin m'a mis en tête l'image de vaisseaux passant dedans, me demande pas pourquoi mais j'ai eu cette impression).
Après j'aime bien tes persos, ils sont attachants je trouve!!! Les dragons sont marrants, plus Mlada que Skyrwel, j'aime bien le coup de "arrete de me regarder le pervers" sa me fait marrer :Luffy hilare:
C'est un monde pleins d'aventure qu'on va découvrir au fur et a mesure.

J'ai juste une petite peur:
Si j'ai bien compris, il y a 16 région dans ce monde, l'histoire va-t-elle se dérouler uniquement dans ces régions? Parce que sinon ça risque d'être court l'histoire. Tu comprends où je veux en venir?
C'est le seul truc "négatif" mais si tu me dis que sa va bien durer alors il n'y aura plus que du positif :luffy langue: :Luffy hilare:


EDIT: j'ai 9 pour ta note parce que j'aime vraiment ton monde et tout ce qui s'y attache alors ne me décoit pas :Luffy hilare: je rigole continue c'est super


EDIT 2 :Luffy hilare: tu m'en voit ravi!!!! bon ben vivement la suite alors :Ussop vantard:


Dernière édition par Gintoots le Dim 10 Avr 2011 13:43, édité 1 fois.

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