Voici ma deuxième contribution succesive à cette fanfic communautaire!! Comme personne ne s'est proposé pour continuer, j'ai re-repris le flambeaux le temps d'un chapitre. Amis lecteurs, amies lectrice, bonne lecture!
il est plus ou moins de la même longueur que l'autre...Chapitre 10 : l’interrogation
-Mais il y a un truc qui me chiffonne, dit soudain Gorgias. Comment cet agent du Gouvernement a-t-il fait pour vous espionner comme ça, sans que vous en rendiez compte ?
Ardus se tourna vers lui. Ils se tenaient sur une falaise, devant une pierre tombale. Le vent soufflait fort sur la falaise.
-À vrai dire, je n’en sais pas trop, moi non plus. Dès que vous êtes partit, ce chacal s’est manifesté je ne sais comment au plein milieu de la salle. Ce n’était pas le Soru, c’était encore autre chose. On aurait dit… un Fruit du Démon…
-À la vue de ce qui s’est passé aujourd’hui, dit Jack, je dirais le Fruit de la Téléportation, ou un truc dans ce genre…
-Où alors c’est un Soru très rapide…
-J’en sais rien, murmura Ardus. En tout cas, il faut qu’on venge Louis, c’est la seule chose à faire.
-Et on sait où le trouver, maintenant, ajouta Gorgias. Allons-y et faisons leur fête, à ces chiens du Gouvernement.
Ils s’éloignèrent, mais Jack resta encore un peu. Il leurs dit de se préparer, qu’il revenait tout de suite et qu’il n’en aurait pas pour longtemps. Une fois qu’il fut seul, il serra la montre à gousset dans le creux de sa paume. Il murmura :
-Louis… J’te jure sur ma tête de te venger, toi et ta sœur… « Et mon ami aussi », termina-t-il en pensée. Il regarda encore une fois cette pierre tombale blanche, faite de marbre, où une inscription trônait, aux côté de la montre à gousset et de sa longue chaine :
« Ci-gît Louis,
Petit garçon au grand cœur,
Mort le 12 mars de l’an 1512.
Paix à son âme.
Que le temps garde dans ses égrenages ton souvenir radieux. »
Jack versa une larme, puis s’éloigna en direction du hangar brûlé. Après avoir enterré Louis, ils avaient cherché des survivants de l’incendie. Quatre pairs de bras supplémentaires s’était joins à leur petite équipe. Jack les avait d’abord mis au défi pour s’assurer de leurs efficacités. Il avait été plus que satisfait de leurs compétence.
Il y avait d’abord Konan, un grand gaillard très musclé armé de deux armes étranges : c’était un bâton de bois avec, à chaque extrémités, une lame d’épée. Il les faisait tournoyer et pouvait faucher trois marines en un coup. Arme très pratique pour se défendre et attaquer en même temps.
Venait ensuite Ardalephna, ex-guerrière d’un pays lointain sur Calm-Belt. Elle était accompagnée d’un serpent vert venimeux, qui pouvait aussi faire office d’arc à flèches. Elle avait aussi poussé sa maîtrise du Haki. Elle pouvait, à présent, prédire les gestes de ses adversaires et ses flèches provoquait plus de dégâts que celles de ses sœurs, dans son pays.
La troisième personne à les avoir rejointes s’appelait Âkkarti. C’était leur espion au sein du Gouvernement pour leurs bases. Il maîtrisait donc cinq des six techniques de l’art du Rokushiki, qu’il avait « volé » des mains de leur maître : le Soru, le Finger-Gun, le Moon-Walk, le Rankyaku et le Tekkai. Mais ne les maîtrisant pas toutes pleinement, certaines lui faisait parfois faux bond au mauvais moment.
Enfin, la dernière recrue de leur équipe était Angela Taylord, ayant passé quinze années de loyaux services dans un cirque. Elle était équilibriste, acrobate, parfois clown. Elle connait donc mieux que quiconque les points faibles du corps humain. Mais elle avait aussi emmené de son cirque une longue corde légère, mais très solide, qui l’avait servie très fidèlement. Elle en avait une pleine maîtrise.
Après avoir récupérer ses affaires (et après avoir fusionné plusieurs fois deux objets entre eux sans le vouloir : il ne maîtrisait pas encore parfaitement son nouveau pouvoir), il rallia le port où les attendais Gorgias, Ardus et leurs quatre nouveaux compagnons. Gorgias l’héla et lui dit :
-Regarde ma pelle, comme elle est belle !
En effet, elle était nettoyée, son tranchant avait l’air plus acérée, et le manche était renforcé par des plaques d’acier. Gorgias dit :
-Et devine quoi ? Elle a été améliorée !
Il lui présenta la poignée, où trois boutons sortaient de l’objet. Il dit :
-Mate ça !
Il appuya sur un premier bouton, et tout le manche et la lame s’enroba de flamme. Il ré-appuya et les flammes disparurent. Il ajouta :
-Cool, hein ?
-Ouais…
Jack n’était pas très enthousiaste par sa pelle. Il s’installa à bord de la large barque, suivi par Ardus, avec les mains recouverte de gants métallique, d’un bouclier et d’un sabre, lui-même suivit par ses quatre soldats. Gorgias sauta lui aussi dans la barque et prit l’une des rames. Jack attrapa la deuxième rame et commença à ramer.
Ils s’éloignèrent de la cote et ramèrent comme ça pendant une bonne heure. Ardus dut s’excuser de ne pas avoir mieux, mais tout ses navires avait bizarrement brûlé.
Tout à coup, Ardalephna demanda à Jack :
-Dis, pourquoi tu te bats ?
-Hein ? Demanda-t-il.
-Oui, pour quels raisons tu combats à nos côtés ? Tu n’es pas l’un des nôtres, et pourtant, tu as prit les armes. C’est pour sauver votre ami, ou c’est pour autre chose encore ?
Jack ne répondit pas tout de suite. En y repensant, il ignorait pourquoi il s’était joins aux Révolutionnaires. Il savait qu’il aidait Gorgias à venger son village. Puis l’image de son ami, mort au combat dans la bataille d’Enies Lobby, avec son visage mutilé et son corps tuméfié, lui revint en mémoire.
Il dit alors :
-Parce que j’ai juré à un ami lointain de le venger du Gouvernement.
-Noble cause, ma foi, dit Âkkarti. Mais ce n’est pas qu’à cause de cela que tu t’es rejoint à Gorgias et à Louis. Il y a autre chose derrière, je le sens.
Il réfléchit encore, tandis que ses mains commençaient à souffrir, de tenir les rames depuis la côte. Là encore, il ne savait pas. C’est vrai, ça. Après tout, pourquoi s’être joints à Louis et Gorgias ? Il aurait pu faire cavalier seul, se venger tout seul, faire connaître au vieux croulants du Conseil des 5 Étoiles la rage qui l’animait et qui animait la flamme dans ses yeux, comme disait Louis… Mais non. Il avait décidé de faire confiance à ces personnes, à les aider dans leurs buts de venger leur village perdu. À leurs amis perdus. À leur famille perdue…
-Parce que ils ont osés abuser de mes amis, ils leurs ont faits du mal. Et ça, je ne peux le supporter. Mon sang bouillonne quand je pense à leurs méfaits, à tout ce sang versé pour rien.
Ils restèrent silencieux et pensèrent à ses paroles tout le reste du trajet.
Enfin, plusieurs heures après avoir quitté le port, ils arrivèrent enfin au large de l’île Iron-Matsu : l’eau commença à regorger de pièce de blindés de toutes sortes : canons, pièce de protection, vitres,…
À l’horizon, un décor austère perçait encore, malgré le soleil couchant : Une montagne, avec sept longs traits noirs, trois sur les coté et un au sommet.
Soudain, des boulets et des missiles se mirent à pleuvoir partout autour d’eux. Konan hurla :
-Tous hors de la barque !
-Jack, viens avec moi ! Cria Gorgias.
Au loin, sur l’île, une personne dont le visage était caché par une ombre et les yeux par des jumelles, regardait la barque sauter. Il dit :
-Maître, les intrus ont sauté avec un missile. Que devons nous faire ?
-Envoyez des patrouilles de reconnaissance pour vérifier qu’il n’y ait vraiment plus âme qui vivent.
-Oui, Maître.
*
Dix minutes plus tard, Gorgias se réveillait sur une plage faite de bouts de métal arrondis. Il faisait très sombre, on ne voyait presque plus rien, mais il distingua tout de même les silhouettes d’Âkkarti, d’Ardalephna et d’Angela. Mais nulle trace d’Ardus, de Jack et de Konan.