J'ai encore mis plus de temps que prévu, mais voilà le nouveau chapitre !!
Vous pourrez remarquer qu'il est divisé en deux parties, la première plus drôle, et la deuxième carrément plus sérieuse. A la fin, il y aura le top de la surprise ! Par contre pour les chapitres à venir, soit les combats (Powahh), j'ai devoir les écrire tous en même temps, donc ça va être long. Mais j'espère qu'ils vont être génial (ça va être les meilleurs que j'ai jamais fait que je vais jamais faire !).
Porito pour la reine, je vais de suite te dire non, mais il y a un truc en effet. Mais vous ne comprendrez que vers la fin de l'arc
! (moi je le sais !)
Bonne lecture (et surtout à Pickloc'N qui est enfin en vacances !!! Quoi de mieux qu'un chapitre pour bien commencer la détente?)
Chapitre 19 : Péridot, sa forêt, son château et les cinq Trompeuses.Un brouhaha s'éleva rapidement dans tout le château, ses habitants en émoi.
- Les pirates s'en sont pris au prince et tentent de s'enfuir, arrêtez les !
Les gardes s'étaient rapidement rassemblés dans la grande cour, puis répartis en plusieurs petits groupes de recherches.
Quelques minutes plus tard, le prince se releva dans la cuisine. Le roi ainsi que divers conseillers l'entouraient, et tenté de le faire revenir à la réalité. Il prit son petit cocker sous le bras, puis s'adressa à Conrad, son père le souverain.
- Calme tout le monde, je retourne faire un petit voyage.
- Mais peux-tu nous expliquer ce qui se passe d'un coup ?
- Moi même je ne sais pas trop, mais je sens que cela aura des conséquences, même ici. Ce n'est pas un équipage habituel.
Le sérieux d'Ow fit le silence dans la pièce, jusqu'à ce qu'il commence à se diriger vers la sortir.
- Et où va-tu pour que cela te fasse cet effet ?
- Péridot...
- Pourquoi ? Tu sais pourtant ce qu'il y a là bas. Tu veux fin...
- Demande à ton fils.
Il sortit dans la grande cour, prépara son cheval Flam, et le guida vers le portail d'entrée. Il monta sur lui et partit au galop, dans la direction que venait de prendre ses amis, ils n'étaient pas beaucoup rester dans ce grand château. Le soleil avait déjà commencé à descendre dans le ciel.
- Voilà, je vous laisse là, et bonne chance pour la suite.
Malgré les évènements, Whisk avait fait confiance aux pirates et les avait mené selon leur désir sur la mystérieuse île de Péridot, repère des cayanes et des cinq Trompeuses, les meneuses de ce conflit.
Après deux heures, des kilomètres de terres glacées et un pont de ferrailles, ils étaient enfin arrivé pour mener le plan de Ciel à exécution.
- Merci à toi, lui renvoya Reddo. Encore une chose, sait-tu vers où doit-on aller ?
Le capitaine White intervint alors et pris son compagnon par la main.
- Allez vient on va tout droit, on trouvera bien quelque chose.
Le mush les salua encore une fois, et reparti sur son île. Les quatre amis étaient maintenant seul, faisant face à une immense forêt d'arbres touffus et paraissant très anciens. Cette forêt arrêtait tout le rayon du soleil, il y faisait noir comme en pleine nuit, donnant une maléfique ambiance. Des cris d'animaux et autres gémissement s'y faisait entendre.
Les quatre amis l'observèrent quelques instant, hésitants.
- On y va ou pas alors, s'enquit Atris.
- Tous hésitaient ? Non, le capitaine White s'enfonçait déjà dans la forêt.
- Bon alors vous venez, les entraina la fière Marine qui suivait les traces de son ''supérieur''.
Les deux garçons restés sur le carreau s'élancèrent alors vers leur amie, et suivirent White.
- Il va vite le bougre, s'exclama Atris.
- Il s'est mis à courir ou quoi, s'énerva Marine
- Et cette saloperie de forêt où on voit que dal, explosa Reddo.
La forêt, mécontente de cette insulte, fit chuter le cuisinier grâce à une racine sortant du sol. Il tomba dans un mélange de feuilles, de terre et...
- DES INSECTES !! hurla Marine. Reddo, il y en a des tas qui te grimpent dessus, ils sont énormes en plus !! C'est horriiiiiible !
Tétanisée d'abord, la jeune femme devint folle ensuite et se mit à crier d'horreur.
- Tiens, il y a une fourmi qu'essaye de rentrer dans ton oreille là. Elle est super grosse en plus.
- Mais ferme-là, le réprimanda-t-elle en le cognant. Aide le au lieu de t'extasier devant ces bestioles.
- Tu peux le faire aussi je te signale...
- Mais ça va pas la têeeeete ! C'est répugnant, dégoutant, sale, infernal, dégueulasse... C'EST QUE DES CONNARDS !!!
Malgré tout, Reddo arriva tout seul à se relever, comme un grand. Il se frotta le visage, puis cracha une feuille qui avait infiltré sa bouche.
- Vous auriez pu me soutenir au lieu de crier, c'était pas le moment et j'avais pas trop envie de faire un bain de boue !
Les trois compagnons s'étaient remis à courir, jusqu'à se heurter à White dans une situation assez étrange...
- Vous êtes enfin là ! Regardez il y a ce gros cafard, il m'a manqué de respect. Tiens Reddo t'as de la terre sur toi. Et il m'a fait un croche patte. Et un cloporte sur le bras. Et donc ça m'a énervé. Pourquoi tu deviens toute blanche Marine ? Et je l'ai donc confronter en duel.
Un gros cafard se tenait sur ses grosses pattes arrières, ses quatre autres grosses pattes repliés en poings et ses grosses et longues antennes tendues au-dessus de sa tête.
- Qu..quel...quel gros cafard, trembla Marine.
- Il y a que lui pour faire ça, commenta Atris...
- J'aurais du faire la même chose et brûler ce maudit arbre qui m'a fait tomber à la renverse, se convainc Reddo.
- … Ah non ils sont deux...
White dégaina son parapluie à la manière d'un sabreur. Le pire s'est qu'il croyait en être un.
- Section n°2, Axe-dial : Le parapluie aiguisé.
Il s'élança, et frappa de toutes ses forces sur la carapace de l'animal. Au moment du contact, le dial se déclencha, faisant entendre le tranchant d'une lame. Et... aucun dégât ne se fit.
- Rahh, il a la carapace dure l'animal !
- CXZUI !! s'énerva la bestiole
Elle se mit à courir le plus vite que ses jambes lui permettait.
- White, écarte toi, elle a dit qu'elle voulait t'attraper, t'écarteler, te pendre, te tailler les veines, te plonger la tête dans de l'eau bouillante et t'aspirer ta cervelle avec une paille depuis tes trous de nez, expliqua désespérément la pauvre Marine tétanisée.
Suivant ses instructions habituellement juste, White se décala.
Elle qui était derrière lui vit alors foncer vers elle l'animal.
- NON REVIENS LA EN FAIT !! Maman si tu m'entends aide moi... s'effondra la pauvre femme, déjà à bout.
Le boueux sabreur s'interposa avec sa fière lame Gurumé, et renvoya la bestiole vers la source du duel.
- Cuistot, héla White, tu crois que ça se mange ?
- Peut être si c'est bien cuit, paraît que ça se fait.
- Non pas ça... pleurnicha la jeune femme désespéré.
White visa l'insecte géant de son parapluie, l'ouvrit et lança son attaque.
- C'est parti ! Section n°11, Pyro-dial : Barbecue !
- C'est quoi ce nom pourri... s'indigna l'écrivain qui observait toute la scène avec amusement et désolation.
Un jet de flamme parti et flamba la bestiole, qui devint tout noir.
- On avait dit cuit pas carbonisé...
- Attend t'as pas gouté, ça peut être bon.
- Ça vous dirait d'avancer, c'e.. c'est dégoutant...
Après avoir retenu White de manger l'insecte, et d'en provoquer un autre qui passait par là, les pirates ainsi réunis se remirent en route dans l'épaisse forêt. Ils ne croisèrent que des arbres, des arbres et encore des arbres pendant une petite dizaine de minutes, jusqu'à se retrouver face à un mur de pierre recouvert de lierre qui paraissait assez ancien.
Un à un ils se mirent à le tâtonner, Reddo coupa le lierre... Cette résistance énerva Marine qui avait repris du poil de la bête, elle donna un gros coup de pied sur le bas du mur. La pierre s'enfonça.
Puis celle du dessus, une sur la gauche, et encore une. D'autres se décalèrent vers le haut, les côtés... Comme par magie.
- Voilà, c'était pas si compliqué, se venta-t-elle. Vous les hommes vous cherchez toujours trop compliqué.
Elle s'engouffra dans le long couloir sombre qui était ainsi apparu. Ils marchèrent un peu sans trop savoir où ce chemin les mènerait, étant seulement éclairé par la lumière qui entrait par l'autre bout du couloir. Plus ils avançaient, plus de bruits se faisaient entendre, des voix humaines, de l'agitation, des instruments de musiques, des oiseaux.
Les pirates arrivèrent à cette lumière, et ressortirent au grand jour.
A l'entrée de la forêt et au bout du pont se tenait face à face deux hommes, l'un à pied, l'autre monté sur un cheval noir. Aucun mot ne s'échangea, seulement des regards. D'un mouvement de tête, le cavalier dit à l'autre de monter sur le cheval. Au galop, ils s'enfoncèrent dans la forêt.
Les quatre amis se retrouvèrent sur une place en terre battue de la forme d'un demi cercle entouré de gradin quasi-complet. Le public était entièrement composé de femme habillé élégamment de grandes robes à froufrous, de chapeaux avec des plumes et de légères ombrelles. Elles riaient abondamment entre-elle, mais cette étrange interruption calma l'assemblée, qui les fixèrent d'un œil mauvais.
La pan de mur face aux pirates ne comportait pas de gradin, seulement une alcôve sur-élevé cachée par un fin tissu rose pâle. Le bâtiment était assez haut, une grande tour en quelques sorte, accompagnés d'une plus mince sur la gauche et d'un dôme sur la droite.
Le tissu commença à s'ouvrir, tel un rideau de théâtre, et mit à découvert cinq trônes occupés par cinq femmes. Celle du centre cachait son visage par un léger voile. Elle portait un gant à la main droite.
- Vous voilà enfin... dit-elle d'une voix grave. Que fait trois hommes ici et pourquoi une femme vous accompagne-t-elle ?
- En quoi ça te dérange que Marine soit avec nous ? Demanda Reddo déjà énervé par la cette femme
- C'est notre amie, notre compagnon, et ma navigatrice ! Ajouta White
- Et ce qu'on fait là... Voici un aperçu !
Joignant le geste à la parole, Atris sortit son arc et tira une flèche vers chacune des femmes. Un petit rire malicieux se fit entendre, suivit du claquement d'un fouet qui arrêta toutes les flèches.
- Hihihi, tu croyais vraiment que nous, les cinq Trompeuses, tu pouvais nous éliminer si facilement.
La femme centrale chuchota quelque chose à celle situé à sa gauche. Cette dernière se leva, but une gorgée de la bouteille d'alcool qu'elle tenait dans sa main puis la posa par terre, et malgré qu'elle ne marchait pas très droit, déploya de grandes ailles et sauta. Elle plana jusqu'aux pirates, étonnés, puis se saisit rapidement de Marine qui poussa un cri et retourna en un saut de l'endroit d'où elle venait.
- MARINE NON !
La femme tout à droite activa un petit levier situé sur son accoudoir, faisant décalé les deux sièges de droites et lever un siège vide.
- Tiens ma jol-hic, le fauteuil des inv-hic-tés, dit l'alcoolique en y installant Marine de force. La jeune femme fut alors emprisonnée par des liens aux bras et aux torses.
Elle se débattit, mais la femme centrale qui s'était levé la colla à son dossier.
- Voilà tu va rester tranquille et bien sage. Maintenant dis-moi ce que tu fais avec ces êtres de la classe inférieure ? Demanda-t-elle, en dégageant les cheveux de la jeune femme de son visage
- Ne me touchez pas! Rumina Marine
Tout à coup, une forme noire surgit de derrière les gradins et atterrit sur la place.
- Marine, ne la regardes surtout pas dans les yeux...
Ciel, Ow et Flam venaient de faire leur entrée.
- Encore des minables... Occupez vous d'eux, ordonna-t-elle à l'assistance.
Toutes les femmes des gradins envahirent la grande place, et encerclèrent les cinq mâles.
Malgré l'agitation, White ne bougeait plus, immobile, la tête tourné vers le sol. Ses cheveux hérissaient sur son tête, puis noircissaient peu à peu. Face à la colère, le nuage se transforma en orage.
- POUSSE TOI DE MARINE !!!! hurla-t-il
Cet ordre tonitruant glaça le sang de toute l'assemblée, et arrêta l'avancé des cayanes.
- Tiens, l'insignifiant se rebelle. Ma jolie, rejoins nous !
La femme enleva son voile, découvrant des yeux gris comme la pierre. Ses cheveux se transformèrent ensuite en serpents frémissant.
- Marine ferme t'es yeux, cria Ciel. C'est la Méduse
Sans poser de question, la pauvre femme pris en otage s’exécuta.
- ''La'' Méduse, non... Je suis Méduse. Le fruit mythologique du Basilic m'a donné un regard de pierre. Allez ma jolie, soumet-toi à nous, ou tu feras une jolie statue.
- DEGAGE DE LA J'AI DIS !!
- Tu ne veux toujours pas, tant pis...
Un des serpents de sa chevelure mordit Marine à la paupière, la faisant hurler de douleur. Mais, avec ses dernières forces, elle libéra son droit bras des liens qui l'emprisonnait. Le serpent souleva la paupière. Marine dirigea son poing de toutes ses forces vers son ennemie.
- Bien tenté, mais trop tard !
Méduse regarda Marine dans son œil. La belle Marine se transforma en belle statue de pierre.
- MARINE !! crièrent ses amis sur la place.
Une des quatre autres Trompeuses prit le siège de Marine, et partit avec les autres par une porte au fond. Les cayanes reprirent leur invasion de la place. Méduse appuya sur un bouton caché au dos d'un siège et dit :
- Arrêtez. Hommes, venez avec nous, on vous montrera la puissance de Cayani. Vous regretterais vite d'être venus sur notre île.
Elle partit elle aussi. Un escalier se déplia, reliant l'alcôve à la place.
Furieux comme jamais, White y monta, suivi de Ciel, Atris, Ow et Reddo.
Que la bataille commence
Voilà, et si vous avez des questions, n'hésitez toujours pas !