Bonjour/ bonsoir à tous!

Bon je sais j'ai un peu honte, mais il y eu une époque où je jouais à Dofus.
Certains ont dû y jouer d'autres juste connaisse le nom, et d'autres encore ne savent pas ce que c'est.
Délaissant ce jeu, j'avais créer une FanFic, sur le personnage que je jouais. Mais je me suis dit que ce serait intéressant de poster cela ici. Pourquoi? Tout simplement parce que je reprend plein d'éléments de One Piece, que vous verrez par vous même.

Bon je vais quand même vous expliquer ce à quoi j'ai joué :
Dofus est un MMORPG, jeu de rôle massivement multijoueur sur Internet.
Le monde s'appelle le Monde des 12, en raison des différentes races qui y vivent.
Vous pourrez aller sur le site du jeu, qui explique un peu le monde afin de mieux comprendre, mais logiquement, même sans rien connaître au jeu, vous comprendrez tout! :)
Seule chose à savoir, ce qu'est un xélor. C'est une sorte de personnage au look de momie, très intelligent (et qui ne se déplace pas lentement) et qui contrôle le temps, ayant pour arme de prédilection le marteau.
Et aussi dans ce Monde il y a deux cités rivales Bonta et Brâckmar.
Voilà, je crois qu'il n'y a rien d'autre à ajouter, donc voici la fic!!!

L'Odyssée d'un Vagabond

Un vieillard, d'une quatre-vingtaine de printemps, se posa sur un banc collé à un saule pleureur qui semblait avoir le même âge que lui. Une demi-douzaine d'enfants arriva, dévalant la grande plaine.
" Mr Namo! Mr Namo racontez-nous une histoire crièrent-ils, le souffle coupé.
- Racontez-nous l'histoire du héros du Monde des Douzes, proposa un garçon qui venait de s'asseoir devant lui.
- Oh oui, elle est si belle, renchérit une jeune fille.
- Très bien, très bien. Alors je vais vous raconter l'histoire du héros qui nous sauva tous sans le savoir.
Il sorti sa pipe de la poche de sa veste mitée, lui mit quelques herbes et se fit du feu.
- Cette histoire, reprit-il, commença soixante-dix ans plus tôt. Le héros du monde des Douzes, Fulguroman -un xélor- vivait paisiblement dans une maison des plaines de Cania.

" ... Il est né d'un père xélor ivrogne et d'une mère iopette sublime et très affectueuse. Son "père" la quitta aussitôt après l'avoir rencontrée, un soir où il était un peu trop ivre. Sa mère enceinte garda le bébé, le vit grandir avec tout l'amour qu'elle aurait pu lui apporter.
C'était le jour de son dixième anniversaire que l'histoire commence enfin. "

Le vieillard marqua une pause en rajustant l'herbe de sa pipe puis il continua.

" Tiens voilà ton cadeau, dit sa mère. Tu as dix ans maintenant et je suis sûre qu'il te plaira.
Le jeune xélor déballa le cadeau et découvrit un étui noir sublime. Il l'ouvrit et vit l'arme la plus jolie qu'il eut jamais vue.
- Un marteau Tho'lo, s'exclama-t-il. Oh merci maman!
Et il se jeta au cou de sa mère.
- Je te conseille de l'utiliser, va t'entraîner avec.
- J'y vais, à tout à l'heure...
La mère le vit s'éloigner, tourna les talons et fondit en larmes.

Le marteau que sa mère lui avait donné était rudement bien. Il écrasait si bien les monstres alentours... Fulguroman décida de rentrer car le soleil commençait à décliner. Il s'arrêta net à une centaine de mètres de la maison : il vit alors une charrette avec un symbole qu'il n'avait jamais vu : un rond avec une flamme rouge à l'intérieur.
Des hommes en sortir et frappèrent à la porte. Ils étaient quatre. Sa mère ouvrit et le jeune xélor entendit un seul mot qui changea toute sa vie.
- "LS9" dit tout simplement un homme trapu vêtu de noir.
La femme ruisselante de larmes, ne dit rien et les suivit. Un des hommes commença à la battre et la jeta dans la charrette. Comment pouvait-on faire une chose pareille?
Fulguroman courut de toutes ses forces pour les rattraper et déchaîna toute sa fougue. Un homme le repéra et lui lança un sort qui lui laissera une cicatrice à l'œil pour toujours.
Alors plus en colère que jamais, le xélor promit à tous les dieux qu'il traquerait sans relâche ces monstres d'une organisation criminelle et qu'il sauverait sa mère..."

- Ce sera tout pour aujourd'hui, lança le vieillard.
Des "ooh" se firent entendre et les enfants partirent.
Le bandeau attaché à l'œil de Mr Namo le grattait. Il l'enleva et un oeil blanchâtre et boursoufflé d'une cicatrice apparut...



Cordialement,
Pickloc'N.

... Le vieillard se dirigea vers une maison de pierre en toit de chaume et, d'un pas lent, alla s'asseoir à une table où un livre y était posé. Toute cette histoire le remuait un peu et une larme, qui coulait le long de sa joue fripée, s'écrasa sur une page du livre ouvert, intitulé :
" Mon Recueil ".
Ce livre un peu abimé contait l'histoire du héros du Monde des Douze et la page de gauche reprenait la suite de quelques péripéties que je vais vous narrer :

" Pourquoi, pourquoi, pourquoi ..., répétait inlassablement le jeune garçon.
Se doutant bien évidemment que l'organisation secrète reviendrait le voir pour ne pas laisser de traces derrière elle, il s'était installé dans la forêt avoisinante, à un endroit connu de lui seul, où il pouvait avoir une vu sur toute la vallée.
Fulguroman, pendant toute la nuit, observait du mieux qu'il pouvait sa maison - pour voir si personne ne venait - et réfléchissait à ce qu'il devrait organiser pour sa survie ainsi qu'au moyen de suivre cette organisation. Il ne pouvait plus revenir chercher des affaires dans la maison. Trop risqué. La cité la plus proche de l'endroit où il se trouvait était Bonta. Le jeune xélor n'y risquait rien, vu qu'il était neutre.

- Trois jours de marche, j'y arriverai, même sans boire ni manger. Le mieux, c'est d'aller dans toutes les tavernes de la ville, pour trouver la moindre information, se dit-il.

Arriver à bon port, en évitant les routes, Fulguroman alla d'abord à la taverne la plus proche. Il avait suffisamment d'argent dans sa petite bourse pour manger et au moins dormir une nuit.
Fulguroman alla voir la patronne, lui donna tous ses kamas et il s'assit à une table. Tout le long de son trajet, il avait prit soigneusement une longue cape pour que personne ne le reconnaisse.
Le jeune xélor écouta donc discrètement toutes les conversations.
Puis le lendemain il se fit apprenti alchimiste afin de subvenir à ses besoins et d'écouter les passants, à la recherche de la moindre parcelle d'information.
Il alla de tavernes de Bonta en tavernes de Bonta, puis de tavernes de villes en tavernes de villes pendant un an.

Un soir, un vieux barbu alla s'asseoir à sa table et dit :

- Bonjour, je connais tout ce qu'il s'est passé car je te suis depuis son enlèvement, dit-il calmement.
- Que...? demanda Fulguroman stupéfait.
- Ta mère était une amie de longue date et se sachant en danger, elle m'a demandée de veiller sur toi, coupa le vieil homme.
Aussi, reprit-il, tu es maintenant en âge de suivre mon enseignement. Au fait, je m'appelle Faldang.

Ils quittèrent la taverne en silence et le vieillard l'emmena bien loin de la ville. Ils vagabondèrent pendant près d'un mois, - " Les chemins ne sont plus sûrs maintenant, expliquait-il " - et arrivèrent enfin dans une caverne cachée qui menait à une vaste pièce aménagée.

- Ton entraînement commence dès demain.
- Très bien, répondit le jeune xélor.

Son entraînement consistait à renforcer ses sorts, être plus vif, et se concentrer le plus possible. Faldang ne parlait pas beaucoup mais il éprouvait une très grande affection pour Fulguroman.
Passé 5 mois d'entraînement intense, il commençait à devenir très bon dans tout ce qu'il faisait.

- Je suis fatigué Faldang, je vais me coucher, dit-il un soir.

Et il alla dans sa chambre spacieuse et confortable et plongea dans un sommeil très mouvementé où il entendait sans cesse : " Fuis pauvre fou, fuis, fuis, fuis... "
Il fut soudain réveillé par un grand " BOUM ". Des voix s'élevèrent puis un cri. Enfin Fulguroman comprit : Il devait FUIR!!!
Fulguroman courut le plus vite qu'il le pouvait, empruntant un des nombreux passages secrets de l'immense grotte.
Alors qu'il était proche de la sortie, il entendit une voix dans son dos :

- " LS9 ".

Son sang se glaça...



Voilà, c'était la suite, j'espère que ça vous a plu!

Pickloc'N.

... Fulguroman se projeta sur le côté, esquivant ainsi un rayon de lumière qui fit un trou net dans le mur qui se trouvait juste devant lui.

" Tu ne peux pas t'échapper! dit la voix.
- M'échapper? Je ne crois pas non! répliqua le xélor.

Il fondit sur son adversaire, donnant un coup de tête dans la poitrine de celui-ci, complètement surpris et tomba à la renverse.
Le jeune adolescent abattit son marteau sur le " chapeau noir " dans un " sproch! " sanglant.
Il entendit des pas arriver et lança un rayon noir qui lamina les deux nouveaux venus.
Il ne voulait plus fuir. Au contraire, il avait une colère naissante qui grandissait, envahissant tout son corps. Maintenant il était prêt et il se dirigeait vers la grande salle pour récupérer son maître s'il était toujours en vie. Arriver à destination, il sentit qu'il devait libérer le " démon " qui était en lui. Fulguroman était dans une sorte de transe incontrôlable. Et soudain, tout devint noir...

Quand il rouvrit les yeux , Fulguroman était étendue sur de l'herbe. Il faisait jour et un homme se tenait devant lui. Un vieil homme.

- Comment te sens-tu? dit-il.

Le xélor reconnut Faldang.

- Tu m'as sauvé de tous ces hommes. Ils m'avaient pris en otage. J'avoue que j'ai été surpris. Normalement tu te serais fais tuer en l'espace de deux secondes; même avec ce que je t'ai appris, expliqua-t-il.
- Combien de temps...
- Trois jours, coupa le vieillard, trois jours que tu dormais. Tu as été pris dans une transe incroyable. Je ne savais pas que tu possédais un tel " Ikari ". Une infime partie de la population a ce pouvoir et ceux qui osent affronter des gens l'ayant sont soit extrêmement puissant ou alors complètement suicidaire.
- Ikari? Qu'est-ce que c'est que ça?
- " Colère " si tu préfères. Quand tu t'énerves énormément, ou qu'un évènement te trouble beaucoup, l'Ikari qui est en toi se réveille, enfin d'après les dires.

Namo regardait tristement son recueil. Tant de choses s'étaient passées et pour lui, tout semblait comme si c'était hier.
D'ailleurs, il n'avait pas besoin de ce livre, mais il voulait que la " véritable histoire " soit conservée, que quelqu'un la trouve et ainsi que personne n'oublie ce qu'il s'est passé de cette glorieuse époque... Il reprit sa lecture :

Ils allèrent en Amakna, cherchant des forêts chaque jour, où toutes les nuits Fulguroman s'entraînait et où Faldang lui apprenait à contrôler son pouvoir naissant. Ils marchèrent ensuite jusqu'à Sufokia, se cachant toujours et cherchant la moindre trace de l'organisation.
Lorsqu'ils allèrent dans la taverne habituellement vide , un homme avec un chapeau noir discutait avec le tavernier.

- Z'avez pas vu deux hommes? Un vieux et un xélor jeune?
- C'est nous! répondit Fulguroman.

Et il frappa de son marteau le " chapeau noir " en plein dans les jambes

- Tu vas nous dire gentiment où se trouve ton organisation et qui le dirige!
- Ha, ha, ha! articula le blessé. Je crois bien que ce ne sera pas nécessaire. J'ai lancé le signal : " IL " arrive! Ha, ha, ha, ha!!!




Bon, je ne vais pas tout mettre ce matin, il n'y aurait plus de plaisir et ça deviendrai trop long, mais j'ai remis les trois premières parties que j'avais déjà depuis un petit bout de temps créé! ^^
Allez, à bientôt pour la suite!!!

Cordialement,
Pickloc'N.

Allez je vous mets la suite sans plus attendre! ;)


" Parle!!! cria Fulguroman qui commença à s'inquièter.
- Ahaharrh, kof kof. Tu vas me tuer alors pourquoi te dirai-je quoi que ce soit? De toute façon toi aussi tu vas mourir!

Des pas résonnèrent dans l'escalier menant à la salle principale de la taverne.

- Ha, ha, ha, prépares toi à souffrir lente...

Le xélor lui abattit son marteau sur la tête sachant qu'il n'en retirerait rien et que les ennuis allaient arriver.

- Déguerpissons vite!!! cria-t-il à l'adresse de Faldang.
- Mwahahahahaha... quelqu'un se matérialisa juste devant le xélor. Un gamin voulant venger sa mère, comme c'est touchant, résonna la voix caverneuse.
- Qui êtes-vous?
- Moi? Je suis le vent, je suis la pluie. Je suis le soleil, je suis l'orage. Je suis l'enfant qui va naître et l'homme qui va mourir. Je suis tout ce qui existe : Je suis DIEU, ricana la voix, tapis dans l'ombre.
- Dieu? C'est impossible! Il y en a douze mais pas un! s'exclama Faldang.
- Toi le vieux tu ne m'intéresses pas, et il lui envoya un éclair qui le toucha en pleine poitrine.

Faldang ne bougeait plus. Il était mort.

- Faldang!!! cria le xélor.
- Il est mort, tu ne peux plus rien pour lui. C'est toi que je suis venu chercher, pas ce débris. Mais trêve de discussion."

Et il envoya un éclair, paralysant Fulguroman...



Froid. Elle avait froid. Si froid. Et peur. Oh oui, terriblement peur. Une peur qui ne la quittait jamais.
Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vue la lumière du jour, sentit la chaleur du soleil lui caresser la peau. Elle avait même oublier la saveur du pain.

Cet endroit ressemblait tellement à l'enfer, au royaume des morts. Elle regarda la pièce qu'elle avait déjà observée maintes et maintes fois. Toujours les même murs qui suintaient, toujours ces même rats qui traversaient la pièce.

Si tous ceux qui étaient avec elle étaient devenus fous, elle, n'avait jamais sombrer dans la folie. Une chose lui permettait de se raccrocher à la vie : son fils. Elle le savait vivant, elle le sentait. Une mère sent ces choses-là. C'était pour son fils qu'elle voulait continuer à vivre afin qu'un jour peut-être, ils puissent se revoir.

Une voix gutturale leur cria de se remettre au travail. On leur ouvrit la porte de la cellule et tous allèrent dans la Grande Salle. Tous les prisonniers étaient ici car ils en savaient trop sur la "véritable histoire" et étaient tous des experts dans leur domaine.
Si quelqu'un flanchait dans son travail, c'était qu'il ne servait plus à rien et on le tuait par pendaison devant tout le monde pour "montrer l'exemple".

Voilà maintenant cinq ans que le projet de la "Hights Utopia" avait commencé. Elle était arrivée il y a plus d'un an et tous les mois, des malheureux étaient capturés.
Personne ici ne savait pour qui ils travaillaient. La seule chose qui comptait étant de survivre et pour cela chacun accomplissait en silence sa tache.
Elle alla accomplir ce qu'on lui ordonna de faire à savoir la chose où elle excellait : l'alchimie.

Cet endroit n'avait aucune ouverture. Juste deux immenses portes gardées par des sentinelles où tout le monde rentrait et d'où personne n'en ressortait.

Mais c'est alors qu'en plein travail, ces deux portes gigantesques s'ouvrirent. Une charrette ornée d'un cercle avec une flamme rouge avança dans la Grande Salle.
Les prisonniers relevèrent tous leur tête et deux hommes, qui tenaient le corps, descendirent de la charrette. Ils prirent violemment la tête pour que tout le monde puisse voir qui était le nouveau malheureux et ils continuèrent leur chemin vers une des nombreuses cellules.
Dans l'assistance, une femme s'écroula.

C'était le noir absolu. Les ténèbres de la peur qui constituaient cette géhenne pétrifiée, envahissaient la pièce exigüe où un misérable banc trônait.
Sur ce banc était allongée une personne de petite de taille, à n'en pas douter un xélor.
Fulguroman tremblait d'effroi, de fièvre.
Voilà quatre jours qu'il était là, à croupir comme un rat sur ce banc de fortune.
Comment était-il arrivé ici? Il ne s'en souvenait plus, il ne voulait même pas chercher.
Le xélor sanglotait en silence. Il n'y avait aucune issue. Il avait honte : il avait fait une promesse qu'il ne pouvait tenir.
Il entendit des bruits de pas dans le couloir menant à la cellule. Les pas allèrent dans sa direction. Il le savait : IL allait l'interroger.
La porte en fer blindé émit un grincement strident lorsqu'elle s'ouvrit et un raie de lumière filtra la pièce.
Un homme d'une grande taille s'avança vers le jeune xélor. Son visage était recouvert d'un masque bleu et jaune, en forme de soleil.
C'est alors que Fulguroman se souvint de tout : la taverne de Sufokia, la mort de Faldang, l'éclair foudroyant...

"Bonjour dit-IL, de sa voix caverneuse. Le voilà enfin juste devant moi, réduit à l'impuissance, le centre de TOUT!
Sans toi mon garçon, rien n'aurait pu se passer. Ces cinq années de projet presque terminées...
Tu seras L'Expérience ultime de ma vie, l'Hights Utopia est proche!!!
Sais-tu pourquoi c'est TOI le nerf de cette histoire?

Le xélor se redressa et se colla au mur.

- Bien évidemment non! Alors je vais t'expliquer :

"Chaque personne dans ce monde contient un "fluide" plus ou moins puissant. Il permet de lancer des sorts chacun uniques.
Le sort de la "Tempête de puissance" créé par un iop pour exemple sera plus ou moins puissant que celui d'un autre de niveau égal.
Une infime partie de la population en connait son existence et ceux qui le découvre développe une force incommensurable car il sait ses limites, ses capacités, et pourra les exploiter au maximum.

"Il arrive parfois que certains êtres à leur naissance ait un fluide mille fois plus puissant que la normale. Il est nommé "Ikari" et son propriétaire lors de chocs, le libère, détruisant absolument tout.
Une chance sur un million de l'avoir, et s'il est contrôlé, son propriétaire devient invincible.
Le porteur du Ikari à la naissance, envoie une sorte de signal, composé de fluide qui reste ainsi dans l'atmosphère, volant librement.
Un génie comme moi sait les repérer et ils dévoilent tout, oui car vois-tu, ce signal est une partie de toi même, le double de ton ombre, et permet de savoir quand étais-tu né et où errais-tu.
Quelle ne fut pas ma fureur lorsque j'appris que ta mère te savais porteur du Ikari et a brouillé les pistes. De ce fait je ne pouvais savoir que quand et où étais-tu né.
Mais grâce à mes contacts j'ai pu retrouver ta trace.
Je n'eus malheureusement que ta garce de mère lorsque je suis arrivé à ta maison. Mais elle s'avéra plus intéressante que prévu grâce à ses talents d'alchimiste.

"Tu commences à comprendre? Tous les prisonniers sont uniques dans leur domaine, forgeron, alchimiste, sculpteur, bijoutier, bref ce sont les meilleurs! Ils servent à créer une armée invincible, des clones de toi contrôlant le Ikari, qui ravagera tout; tous ces gens ne servant à rien n'ont aucune raison de vivre, ces Bontariens et ces Brâckmariens qui se battent éternellement, et un seul décidera de quoi que ce soit : Moi!!!

- Espèce de monstre...

- Insolent! Qui t'as autorisé à parler?

IL lui envoya un éclair en plein torse.
Le xélor s'écroula.

- Emmenez-le. Qu'il ne fasse aucune résistance lors de l'opération. La machine est presque opérationnelle. Rien ne doit perturber la transfusion ou tout tombe à l'eau! Exécution!!!

Deux hommes en armures noires - des srams - coiffés d'un chapeau élégant et surmontés d'une plume tous deux noirs aussi, prirent le garçon et sortirent de la pièce.
L'enceinte avait un dédale impressionnant de couloirs.
Personne, qui ne connaissait le chemin, se perdait dès le premier tournant.

Arrivés à destination, les gardes posèrent le jeune xélor par terre.
La salle était grandiose : plus d'une centaine de mètres de hauteurs, même chose dans le sens de la largeur.
Au centre se tenait un immense tube tout aussi démesuré que la pièce.
Des centaines de fils qui s'entremêlaient, ça et là, étaient recouverts de peau de bouftou finement taillés - ils étaient isolants afin de ne pas s'électrocuter - avec à l'intérieur de la pierre cuivrée pour évidemment faire passer le courant électrique.
C'était une technologie hors du commun...

Il n'était, à n'en pas douter, que ces prisonniers étaient bels et bien des génies pour avoir pousser aussi loin la limite du possible. Si cela se trouvait, Otomaïe faisait parti d'eux...

Un autre tube, de la taille d'un homme cette fois-ci, jouxtait le grand. C'est par celui-ci que l'on introduisit Fulguroman.
Sur le côté, se tenaient certains prisonniers, qui activaient des machines faites de bois et de fer.
C'est alors que tout s'enclencha : les deux tubes devinrent luminescents et une sorte de boule électrique, qui venait d'apparaître, grossissait à vue d'œil, jusqu'à ce qu'elle eut un bras, puis deux, ensuite des jambes, une tête et un tronc qui s'affinait.

Comment une telle chose pouvait être possible?
Le xélor était secoué de spasmes violents, les yeux tournants dans leurs orbites à une vitesse folle. Puis tout s'arrêta.
La forme humanoïde dans le tube bougeait. Ils avaient presque réussi. Restait à savoir s'il contrôlait le Ikari. Le tube s'ouvrit pour laisser place à... une sorte de bonhomme noir. L'opération n'avait pas totalement réussie.
Le bonhomme regardait - s'il avait des yeux – ses mains puis ses jambes et ses pieds. Il s'approcha d'un garde, le toucha et pris sont apparence. Il voulu sortir de l'immense pièce mais deux « armures noires » lui barrèrent la route. Le bonhomme qui avait pris l'apparence du garde, commença à s'énerver. Une aura rouge l'enveloppait. Et tout explosa.

- Magnifique, disait - IL, qui regardait la scène depuis le début, mais d'un endroit où l'on ne pouvait le voir.

Un garde dégaina un couteau pour le planter dans la jambe de la "fausse armure noire", afin de l'arrêter, mais en vain : il le traversa! Le bonhomme s'était séparé en plusieurs boules, qui tombaient sur le sol et revenaient vers lui.

- Mon dieu! Nous avons créé un Dranimul!!! s'exclama un homme aux cheveux bleus.

Allez, je vous poste la suite, après un long moment d'absence pour cette Fic. (je suis principalement sur l'autre)



L'homme au masque de soleil était fou de joie. IL ne s'était jamais attendu à ce qu'il créé vraiment quelqu'un d'invincible. IL pensait créer des surhommes mais ayant une quelconque faille.
Ce qui s'était produit, lui faisait revivre son enfance...



"Esmaïl, gamin de onze ans, vivait dans le village de Gisgoul. Pendant le désastre, l'enfant qu'il avait été, vit ses parents mourir sur place.
Les flammes les avaient emportés devant ses yeux. Depuis lors, il jura d'exterminer toutes les créatures du monde, afin de les faire souffrir comme ils ont souffert.

"Les errants avec qui Esmaïl vécu, après le massacre, parlaient d'une aide de Brâckmar. Grossière erreur. Les cavaliers venus pour ramener les survivants, les égorgèrent, une fois arrivés à leur campement, pour étouffer l'affaire. Ces survivants auraient dû être logés, nourris, et la ville n'avait plus beaucoup d'argent. De plus, elle ne voulait pas être impliqué dans le drame.
Esmaïl, qui s'était caché lors de ce deuxième massacre, fut dégoûté de tout. Maintenant, il tuerait quiconque l'approchera.
Tous les soirs, pour se réconforter, Esmaïl se remémorait ce que disait le chef des errants, lors des longues soirées autour du feu. Il adorait écouter ses histoires, et tout particulièrement celle des "Dranimuls".

"Longtemps avant que les hommes colonisent tout le Monde des Douze, dans la sombre forêt des Abraknydes, une créature nommée Dranimul errerait la nuit, en quête d'un aventurier perdu. Il n'a pas vraiment de visage; simplement une forme humanoïde. Il se nourrit des émotions des personnes autour de lui et se délecte surtout de la peur. Pouvant prendre l'apparence et imiter la voix de n'importe qui, et se reconstituer éternellement, cette bête était tout simplement monstrueuse. Peu de gens connaissaient cette histoire.

"Esmaïl s'imaginait alors contrôler une telle créature, dévastant tout!
Lorsqu'il revint voir le village dévasté, il découvrit un grimoire légèrement calciné, dans les décombres de l'ancienne bibliothèque. Le livre s'intitulait : "Le Fluide de la vie"...
Il le lut d'une traite, essayant de retenir le maximum de ce qu'il apprenait. La dernière page mentionnait le nom du Ikari. Le reste était détruit par les flammes.
Esmaïl avait de nouvelles ambitions pour venger ceux qu'il aimait...



Fulguroman se réveilla. Il se rendit vite compte qu'il ne pouvait plus bouger : ses membres complètement meurtris, refusèrent de le soulever pour le redresser. Il était allonger. Le xélor fut tout de suite pris d'un vertige puis d'une violente douleur à la tête. Il ne se souvenait plus de rien.
Il attendit quelques minutes le temps que son mal de crâne passe, et réussit enfin à se redresser, avec toutefois, beaucoup de difficultés.
C'est alors que le jeune adolescent vit un vieillard. Un enutrof de toute évidence qui avait à la place des yeux un tissu qui faisait le tour de sa tête.

" Alors gamin, enfin réveillé? demanda-t-il de sa voix enrouée.
- Comment le savez-vous, vous avez l'air aveugle? articula le xélor car sa mâchoire lui faisait mal.
- La moindre des politesses, serait que tu dises bonjour et que tu te présentes, non?
- Euh...
- Moi, je m'appelle Cash. Je suis mineur expérimenté. J'ai 74 ans, mon signe astrologique est Capricorne et j'aime par dessus tout l'argent. Enfin normal pour un enutrof tu me diras! Bwahahaha!!!
- Enchanté. Moi c'est Fulguroman et je cherche a éliminé ceux qui ont enlevé ma mère; des "chapeaux noirs" et surtout celui que l'on nomme IL.
- ??!... Eh ben, t'as pas peur de crever mon garçon! Tu me plais bien, ça te dirais que je t'aide? J'commence à me languir de ses murs moisis et de cette nourriture infecte, bwahahaha!!!
- Formidable! Il va falloir qu'on établisse un plan! "

En même temps que le xélor se sentait envahir par l'excitation des évènements, il doutait qu'être de compagnie avec ce vieillard ne serait pas de tout repos.



Voilà donc la suite de l'aventure!