Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 49 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, [4]
Auteur Message
 Sujet du message: Re: [Fanfic] Les Mésaventures du Capitaine Juju
MessagePosté: Dim 26 Juin 2011 21:25 
300 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Oct 2009
Messages: 1678
Chronologie One Piecienne : euh... là j'avoue je sèche...

Chapitre 25 : On se foutrait pas un peu de notre gueule là ?!?! Si peu… Part Two

De lourdes portes de chêne s'ouvrirent dans un grincement bruyant et effroyable, donnant sur une immense salle dans laquelle un silence de plomb régnait en maître. Une longue allée faiblement éclairée et bordée d'une multitude de bancs destinés à accueillir un public figé, observant avec attention ce rebondissement dans l'affaire du jour avec une stupeur que rien ne semblait pouvoir perturber si ce n'est l'apparition se faisant attendre de l'homme, de l'être, que dis-je ?, de la chose destinée à apparaître dans l'entrebâillement de ses battants. Une attente qui parue durer une éternité pour tous ceux en présence.
A commencer par le public de ce procès historique et pourtant si peu passionné jusqu'à cet instant , certains jouant ouvertement et sans honte à ce formidable RPG qu'est Shin Megami Tensei : Devil Survivor sur DS en attendant avec impatience la sortie prochaine du second opus, d'autres commentant cette superbe image sur le site de Monolith et priant pour une annonce d'un éventuel Baten Kaitos 3, alors que certains, oui vous au fond à gauche, c'est de vous que je cause !, criant au monde leur stupéfaction et leur passion à la suite de la lecture de A Lollypop or A Bullet.

Hm. Bref, je m'égare.

Donc, mis à part ce public ignare dont on entendra plus parler durant cette fic, mis à part si l'envie me prend de commettre un carnage si je parviens à reprendre le contrôle de mon histoire d'ici la fin du chapitre, ces portes laissant entrapercevoir une obscurité totale et inquiétante étaient aussi observées d'un œil avisé par l'accusé de procès, qui n'est autre que votre humble serviteur injustement mis sur le banc des tueurs, des délinquants et autres voleurs de poules, et son avocat commis d'office, Maître Forgé, n'ayant pas mis longtemps avant de me laisser tomber et de rejoindre l'accusation. On comptait aussi l'abominable et violent shériff dégainant sa matraque plus vite que son ombre, Po-po-po-rito, le procureur Twenty-One m'accablant des pires crimes possibles et imaginables, l'huissier Samar, et le juge au jugement quelque peu hâtif, Son Incomparable et Cultissime Honneur Dark-Oon.

Tout à coup, deux lueurs rouges vifs percèrent les ténèbres. Deux petits cris d'effroi et de surprise s'élevèrent ici et là. Toute l'assistance se raidit comme si un quelconque cataclysme sans aucune échappatoire possible s'apprêtait à s'abattre sur notre Terre. Le regard furieux de la créature s'agita un moment passant de gauche à droite, de haut en bas, observant et analysant l'arène avant d'y faire son entrée et signifiant bien à tous qui était le mâle dominant en ces lieux. Et l'instant fatidique arriva. Le monstre s'élança le long de cette allée, une boule épaisse de plumes écarlates ébouriffées et volant en tout sens, une crête rebelle se baladant au gré du vent, un bec crochu et claquetant avec fracas et des serres griffant le sol dans un jaillissement d'étincelles donnant un air infernale à la scène. Le démon bondit avant d'atterrir sous le nez médusé de Son Honneur. Se tournant vers son public, le bec haut, une allure fière et conquérante dans le plumage, il était de retour après plus d'une année d'absence…

" - COCORIIIIIIIICOOOOOOOOO !!!!! hurla-t-il à pleins poumons jusqu'à faire exploser toutes les vitres de la salle et nos écrans d'ordinateurs. (Le temps d'en changer d'ailleurs et c'est reparti). Mes amis, le plus grand justicier de tout les temps, le grand, le fort, le magnifique Rosso le Poulet est de retour !
- Oh non, soupira quelque part notre bon vieux Juju toujours en coulisse… "

Moui. J'ai peut être eu tord de créer ce personnage…

" - Et c'est maintenant que tu t'en aperçois abruti, grommela Juju. "

Avant que Rosso ne prenne place à la barre, les circonstances, la chance ou le destin, appelez ça comme bon vous semble, vint frapper le volatile. Un seul regard suffit. Un seul regard pour que la flèche de Cupidon vint transpercer et unir le cœur de Po-po-po-rito à celui de la volaille, pour de mystérieuses raisons seulement connues des Dieux.

" - Bien, monsieur… Rosso, est-ce bien cela ? questionna Maître Twenty-One.
- Ha ! Je vois que mon incomparable renommée a même franchi les dimensions. En effet, mon brave, tu as vu juste. Je suis bel et bien l'illustre et nombre Rosso le Poulet, sauveur du monde et pourfendeur de vilains de mon état.
- Euh… oui, très bien… Mais dîtes moi plutôt, Monsieur Rosso. Quels sont vos rapports avec l'accusé ?
- Hm ? Ce bon vieux cielo ? Ma foi, un serviteur fort compétent ayant su me mettre en valeur durant ces vingt-quatre premiers chapitres. Un noble compagnon ayant réussi à retranscrire à la perfection toute ma splendeur et mon courage éblouissant dont je fais systématiquement preuve chaque fois que je me retrouve confronter au Mal qui gangrène notre société. Et je n'oublie non plus que sans son aide, je n'aurais probablement jamais croisé le chemin de mon très cher Maître Juju et n'aurais jamais pu mettre mon épée à son service ! Un fameux ami qui aura marqué mon existence. Je ne saurais où j'en serais dans ma vie sans l'interventionnisme d'un tel narrateur.
- Heu, je vois. Mais dîtes moi monsieur Rosso. Pourriez-vous faire part à l'assistance ici présente des derniers traitements que vous a fait subir ce perfide accusé ?
- Excellent ! s'exclama le Poulet. Quel fameux mets avons-nous là ? Je dois dire que vous disposez d'aliments de premier ordre dans ce monde !
- Veuillez reposer Maître Forgé, ou du moins ce qu'il en reste, au sol je vous prie monsieur Rosso, et restez concentrer sur mes questions. Et revenons à la date du dimanche 25 avril 2010. Huissier Samar, je vous prie, preuve numéro 2. Hmmm… Regardons ce message de plus près… et… oh ! Mais qu'avons-nous là ?! Quelle abomination ! Votre Honneur, j'ai la preuve formelle, écrit blanc sur bleu qu'à cette date fatidique le narrateur réserva un cruel châtiment à son personnage le plus important après le héros en le transperçant d'une lance et en le carbonisant jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un tas de cendres fumantes de sa carcasse ! "

Des "oh ! " de stupéfaction et des " ah ! " de dégoût s'élevèrent de toutes parts dans le calme de la salle d'audience. Des sanglots d'une petite fille tout droit sortie de la petite maison de la prairie jusqu'au grognements affamés d'une bande de zombies made in Resident Evil 3 formèrent une sorte d'ambiance de folie furieuse dirigée à mon encontre.

" - Hahahaha ! s'esclaffa Rosso. Allons, allons, mon p'tit gars. Tu sais bien que nous les super-héros, gardons toujours un super-pouvoir ultime en dernier recours. Nous mettre en de pareilles situations, aussi critiques soient-elles, ne permet que de faire ressortir davantage notre charisme lors du grand final ! Et c'est bon pour l'audimat ! Hahahaha ! Les vilains auront beau désespérément et vainement tenter de vaincre ma splendide personne, nul ne pourra faire fléchir ma volonté …"

NTcielo : Avis aux nouveaux lecteurs qui ont du temps à perdre à lire ce tissu de conneries, ne jamais (mais JAMAIS PAUVRE INCONSCIENT !!!) lancer Rosso sur un sujet de conversation, au risque qu'il ne parte dans des délires sans fin qui n'intéressent personne d'autre que lui. C'est pire qu'un grelins cette saloperie.

" - … inébranlable et éteindre les flammes ardentes du Phénix qui sommeille dans mon cœur ! Car c'est bien de cette puissance cosmique sans pareil que je tire la force de me relever, les ailes tendues vers ce Ciel qui me désire. Je ne compte plus les fois où je revins dans ce monde d'un tas de cendres ! "
- Il en a pour longtemps ?
- J'en ai bien peur Votre Honneur, répondit Miss Yu.
- Mais ne surestimez pas cette immortalité qui m'est acquise, très cher public. N'enviez pas un volatile au cœur franc et honnête ne voyant dans cette éternité que profonde solitude et tristesse ! Tristesse d'avoir à contempler siècles après siècles les mêmes erreurs de l'Homme et ce Mal rampant, terrible Nemesis, que je me suis juré de terrasser ! Aaaah… Que de souvenirs me reviennent en cet instant…
- …
- …
- …
- … … C-certes, certes. Mais monsieur Rosso, heu, n'est-il point exact que cette absence de plus d'un an vous aura été préjudiciable ? Imaginez tout ce que vous auriez pu faire en ce laps de temps ! Songez à toutes ces vies que vous auriez pu sauver, tous ces brigands que vous auriez pu occire afin de défendre votre idéal de Justice ? Monsieur Rosso, n'est-il pas vrai que… hein ? Où il est passé ?
- Heu… Je crois bien qu'il vient de partir, répondit bêtement et bouche bée Son Honneur.
- Les gars, vous avez pas idée du fléau que vous venez de lâcher sur notre monde, soufflai-je. "

Après un court laps de temps où tous se demandèrent ce qui venait de se passer, le procès put reprendre d'une manière plus sérieuse.

" - J'appelle Brigitte Bardot à la barre ! "

Mouais… Plus ou moins sérieuse on va dire.

" - Madame Brigitte. En quelques mots, comment définiriez-vous l'accusé ici présent ?
- C'est un pUtaIn dE cOnNaRD !!! J'm'En vAis t'Lui marRaVer la gueUle mOI !!! COmmeNt qu'IL oSe faiRe chiEr meS besTiAux cHériS c'Con là ! DéGages avOCat d'MeS deuX, laIsSe moI présenTer sa têTe d'abRutIs à sON tRoU d'balLe ! "

La terrible Brigitte s'apprêtant à me sauter de dessus pour me dépecer vif, je fus sauvé grâce à l'intervention d'un énigmatique géant qui surgit de nulle part une mitraillette à la main et transformant la vieille en passoire. L'énergumène, qui était en fait trois hommes montés sur une longue paire d'échasses, l'un près du sol la tête en bas, l'autre au milieu immobile, le dernier au sommet de l'édifice grignotant un paquet de chips, s'installa à la place de la vieille folle ayant eu le rôle le plus ingrat de toute cette fan-fic.

" - Mwahahahah ! Allez hop à notre tour ! Qu'est-ce t'attends mon gaillard ? Annonces-nous !
- Euh… hésita Maître Twenty-One. Mais vous êtes qui au juste ?
- Comment ça on est qui misérable vermisseau ?! Nous sommes les impitoyables et sanguinaires Magus Brothers, les frères aux échasses, bien sûr ! Me dis pas que t'as jamais entendu parler de nous ou je fais un malheur !
- Ah si, si, maintenant que vous le dîtes ! B-bien, puisque c'est toujours un plaisir de réentendre vos origines, pourriez-vous vous présenter une nouvelle fois messieurs ?
- Mwahahahah ! Voilà qui est déjà mieux mon garçon. Alors moi c'est Balthazar, tout en souplesse et en agilité je suis les bras de l'Homme-Echasse. Et c'est bien sûr moi qui repose aux pieds de ces échasses, l'adepte du combat rapproché ! Mon frangin, Melchior, juste au dessus de moi est une tête lui. Il est le cerveau de notre trio et n'a pas son pareil pour flinguer tout ce qui bouge.
- Gaspard, intervint le fameux Melchior d'une voix calme et froide, cesse de te goinfrer en de pareils instants d'une importance non moindre. Nous sommes ici en plein cœur d'une bataille au sommet qui bouleversera à n'en pas douter bien des choses.
- Oh ! D-désolé frangin, répondit timidement le gros bonhomme sans pour autant cesser d'enfourcher des pelletées de nourriture dans sa bouche.
- Et le gros lard là haut, c'est cet abruti de Gaspard, grogna Balthazar. Toujours le premier à s'y jeter lorsqu'une gaffe se présente.
- Très bien. Et donc, dîtes-nous, comment avez-vous rencontré l'accusé ?
- Cet type là ? Il a eu la mauvaiseté idée de faire couler notre navire de la main de son héros à la fin du chapitre 6 mais on ne s'est vraiment rencontré qu'à l'épisode suivant. Une sacrée baston s'en est suivie d'ailleurs ! Mwahahahahah !
- Oh ! Vous êtes donc de farouches ennemis du héros de l'histoire et donc du narrateur ?
- Si seulement ! Moi, j'aurais tout donné pour pouvoir me venger et faire la peau à ce satané Juju mais ce narrateur sans scrupule s'est encore joué de nos destinées en nous faisant rejoindre l'équipage du morveux. Incompréhensible et totalement illogique vous en conviendrez.
- Votre Honneur, nous avons là une nouvelle fois une preuve de l'infamie de cette ordure de cielo
Qui, comme si l'abandon de sa fic ne suffisait pas, se permet de tyranniser ses propres créations en les réduisant en esclavage et en les forçant à emprunter des voies qu'ils n'auraient jamais choisi autrement.
- Et oh ! protestai-je. J'ai quand même le droit d'écrire ce que je veux dans ma propre fan-fic !
- SILENCE ACCUSE !!! hurla Son Honneur. Gardien Po-po-po-rito, explosez le ! Hein ? Il est où ?
- Il a suivi le poulet bizarre Votre Honneur, répondit l'huissier Samar.
- …
- Bien ! Je disais donc, messieurs, comment vivez-vous le fait que l'accusé vous est tous les trois tué et effacé de son récit ?
- Comment ça il nous a tué ? C'est quoi ces conneries ?
- Vous l'ignorez ? Pourtant dans le dernier chapitre, il est bien indiqué que Rosso vous a vaincu.
- Vaincu oui, mais pas tué !
- En fait, pris-je la parole, vous êtes tellement galère à écrire tous les trois en même temps que je viens de prendre la décision de vous laisser tomber. On va dire que vous êtes tombés au combat suite à une hémorragie interne. Ca fait classe hein ?
- Qu'est-ce que tu racontes couillon ?! C'est pas classe du tout ça !!! Et vous les frangins, vous dîtes rien ?
- Bof, soupira Melchior. Les histoires aussi nulles que celle-là ne me passionnent guère.
- MIAM ! CRUNCH ! CRAC ! MIAM ! furent les seuls bruits qui sortirent de la gueule de Gaspard.
- Veuillez reposer Maître Forgé, je vous prie Monsieur Gaspard. Plus d'autres questions Votre Honneur.
- Comment ça plus de questions ? Tu crois qu'on va en rester là ? Ah ! On disparaît ! Ça y est on est en train d'être effacé de l'histoire ! Enfoiré !!! A l'aiiiiide ! - PLOUF -
- Votre Honneur ?
- Oui Maître Twenty-One ?
- Ne serions-nous pas en train de perdre le contrôle de ce procès ?
- Je le crains Maître Twenty-One…
- J'appelle le moine Kohryu à la barre ! "

Sur ces mots, un jeune homme auréolé de lumière entra en scène. Une profonde impression de sagesse et de sérénité se dégageait de cet être supérieur et sacré. A chaque pas dans l'allée le menant à la barre, un parterre de fleurs aux couleurs et aux odeurs multiples se formait sur son passage. A n'en pas douter, un moine d'exception, accompagné d'une étrange bestiole difforme reposant sur son crâne reluisant.

" - Bien monsieur Kohryu. Veuillez vous présenter je vous prie.
- Hm... A quoi bon...
- Répondez à la question, ordonna son Honorable Despote.
- ... Il n'y pas grand chose à raconter sur ma personne... Je ne suis qu'un misérable et pathétique ancien moine guerrier, ancien chef d'une tribu veillant au repos du trésor d'un ancien pirate, ici présent.
- Comment ? Un trésor ? En ces lieux ?
- C'est moi ! C'est moi le trésor ! s'exclama la bestiole sur un ton enjoué.
- Et que voulez-vous dire par ancien moine guerrier ? poursuivit le procureur préférant ignorer cette chose bizarre hors de toute compréhension humaine. Ce statut, et j'imagine l'origine de votre dépression chronique, ne serait-il pas dû à un nouveau triste acte du narrateur cielo ?
- Vous voyez juste, Maître.
- Huissier Samar, preuve numéro 3 ! ... ... ... Monsieur Kohryu. Si j'en crois donc les faits qui m'ont été rapporté, il semblerait que la perte de votre emploi soit dû à l'introduction d'un nouveau personnage vous en ayant détrôné, un personnage ma foi quelque peu ridicule et n'ayant strictement rien apporté d'intéressant à la fan-fic de l'accusé. Suis-je dans le vrai ?
- Tout à fait Maître.
- Inadmissible ! tonna le procureur tournant son regard noir de fureur vers ma personne. Le taux de chômage n'est-t-il pas suffisamment catastrophique à travers le monde sans que vous n'en rajoutiez une couche dans une oeuvre de fiction ? Est-ce à cela que vous souhaitez que nos chers et tendres bambins pensent au moment où leur esprit tend plus à se tourner vers une forme de détente et de relaxation ?! Monsieur Kohryu, veuillez attendre la fin de l'audience avant d'essayer de vous pendre.
- Oui Maître. Désolé qu'un être si abject et méprisable que moi ternisse le sérieux de votre travail.
- Et veuillez aussi remettre les intestins de Maître Forgé là où vous les avez trouvé, je vous prie. Enfin donc, on ne se sert pas de n'importe quoi pour s'en faire une corde.
- ...
- J'appelle Mamie Bonheur à la barre !
- Hein ? s'enquit la bestiole. Et t'as pas de questions pour moi ? Dis, Dis ? "

A cette avant dernière réplique, les portes s'ouvrirent laissant apparaître une vieille femme rabougrie s'avançant d'un pas assuré, une lueur hargneuse et menaçante dans le regard. Un costume noir de première qualité sur le dos, cigare cubain au bec, lunettes de soleit fixées sur le visage, la vieille bique était suivie d'une escorte d'hommes à l'allure tout aussi louche qu'elle, terrifiant et défiant du regard la moindre personne osant les regarder dans les yeux.

" - Salut les jeunots ! Ca gaze ?
- Heu... hésita le procureur Twenty-One. Qui sont toutes ces personnes qui vous escortent.
- Oh ! Bonne remarque mon p'tit ! Vois-tu, pendant tout ce long bla-bla que c'maboule de narrateur nous sert depuis le début du chapitre, j'ai largement eu le temps de faire le tour des mafias locales pour leur botter le cul et les mettre à ma botte.
- Wahou ! En si peu de temps ? Je dois dire que vous m'impressionnez. Et qu'allez-vous faire de ce nouveau statut de reine du crime.
- Va savoir. Le choix est vaste... Déclencher une guerre nucléaire, peut-être... Botter le cul de ce salaud de collabo de Spielberg pour oser faire passer cette racaille alien comme autre chose que des salopards d'envahisseurs, en les faisant se promener sur des vélos au clair de lune. A méditer...
- Oui... Je vois que vous aimez botter des culs...
- Ohohoh !
- ... Et quels rapports entretenez-vous avec l'accusé.
- Oh lui ? Il est cool.
- Quoi ?! s'indignèrent en même temps le procureur Twenty-One et Son Honorable Seigneurie Dark-Oon.
- M-mais, continua Twenty-One seul, dans le chapitre 24 ne vous a-t-il pas forcé à vous suicider en vous jetant à la mer suite au chagrin d'amour que rencontra votre relation amoureuse avec le dénommé Rosso ?
- Voyons, voyons, gamin. C'est de l'histoire ancienne toutes ces conneries. Et un petit graissage de patte ainsi qu'une promesse de réutilisation de mon personnage pour la suite de la fan-fic auront été un prix fort acceptable pour témoigner en sa faveur ! Ohohohohoh !
- Quelle félonie ! Une telle tentative de corruption affichée sous les yeux de la justice ! Quelle ignominie !!!
- Hé hé hé ! ricanai-je d'un rire triomphant. "

Mamie Bonheur s'installant sur le banc derrière moi, le procureur, décontenancé prit son temps pour tenter de trouver un nouvel angle d'attaque afin de me détruire. Il ne tarda pas à jouer l'une de ses dernières cartes.

" - Votre Honneur. J'aimerais appeler à la barre un témoin inattendu, le pirate repenti Slugghorn la limace.
- Faîtes donc très cher ami. "

Se présenta alors un énorme bonhomme aussi gras que visqueux, l'un des cinq boss ayant poursuivi mes héros, le redoutable et richissime pirate Slugghorn, un terrifiant mutant détenteur du fruit zoan de la limace.

" - Comme l'accusé vient juste de l'expliquer, se lança le vilain, moi, Slugghorn, faisait jusqu'à l'arrêt de la fan-fic il y a plus d'un an parti du groupe secret du Cercle des Pirates Disparus, une organisation ayant pour but l'extermination du capitaine Juju, un personnage ayant eu quelques griefs avec deux des nôtres, le bébé pirate Babyface le Flingueur et la mignonnette et hargneuse capitaine des petits pirates, la sauvageonne Lily la Fracasse. Etant bien sûr le personnage principal du narrateur, ce dernier fit de notre pourtant si noble et fière organisation la cible à abattre dans cette histoire afin d'arriver au tant attendu happy end. Ils sont même allé jusqu'à tuer l'un de mes camarades, ce bon vieux Old man Clanton le Medium, un pauvre vieux bougre n'ayant jamais fait de mal à une mouche ! J'ose même pas imaginer dans quel état d'énervement doit se trouver notre chef, Slade le Terminator...
- Eux, interviens-je alors. A ma décharge, ce type était déjà bien plus mort que vif avant que je le dézingue pour de bon. Et dire qu'il n'aurait pas fait de mal à une mouche, sérieux... T'as pas lu les chapitres 18 et 19 ou quoi ?!
- Ferme-la accusé ! cria Son Honneur. T'as de la chance que Po-po-po-rito ne soit plus là pour t'arracher la tête enflure !
- Monsieur Slugghorn, reprit maître Twenty-One. Pourriez-vous reprendre votre forme humaine histoire que ce qu'il reste de Maître Forgé prisonnier de votre forme visqueuse ne cesse de se dissoudre, et qu'on ait au moins un petit quelque chose à rendre à sa famille ? "

Le dégoûtant Slugghorn ayant fait son temps, l'alliée du narrateur, Mamie Bonheur, envoya sous son commandement ses hommes de main imbibés de bière qui disloquèrent le deuxième boss d'une manière assez atroce que je vous laisse imaginer.

" - Maître Twenty-One ? questionna Son Honneur Traumatisé. Ne venons-nous pas d'assister à un meurtre de sang froid en direct ?
- ... J'appelle Juju le Poisseux à la barre !
- Ah putain ! C'est pas trot tôt ! apparut le héros comme par enchantement sur un ton agacé. Vous comptiez me faire poireauter encore longtemps ou quoi !
- Je vous prie de nous excuser mons...
- Bon, c'est bon, pose tes questions qu'on en finisse.
- Très bien. Quels sont vos rel...
- Mes relations avec ce salaud de tortionnaire ?! Ca fait maintenant 24 chapitres qu'il se complait à me foutre dans des situations toutes plus dingues les unes que les autres ! J'en ai chié, ça je peux vous l'assurer. Et quand je croyais enfin être venu la fin de mes galères avec l'abandon de cette fic ridicule, voilà que tout à coup lui reprend l'envie de m'emmerder après plus d'une année de calme et de tranquillité. c'est pour ça que je vous le demande les gars, usez de votre toute puissance et de votre influence sur le Cabinet pour empêcher le retour de cette fic foireuse ! Il en va de ma sécurité messieurs !!! "

BOOOM !!!
Une explosion soudaine fit sursauter et paniquer l'ensemble de l'assemblée. Du toit surgit un Rosso affichant avec fierté de multiples décorations militaires sur le torse et monté par un Po-po-po-rito visiblement amoureux comme au premier jour, des traces visibles traînant ici et là sur son corps aguerri à l'horreur des combats.

" - Maître Juju ! cria Rosso fou de joie. Comme on se retrouve !
- Oh non pas lui, sanglota le jeune homme conscient du destin imminent qui allait venir le faucher au passage.
- Maître Juju, c'est terrible ! J'ai appris sur un truc bizarre appelé la Volonté du D qu'une guerre au sommet se préparait entre les nobles forces de la Justice et de l'Amour et ses mécréants de pirates tout juste bon à être jetés en pâture aux requins ! On est vachement en retard et croyez-moi, seule votre puissance inestimable soutenu par mon charisme et ma loyauté sans faille pourront permettre à l'Ordre de l'emporter sur le Chaos ! Vite la bestiole ! Ramène nous !
- OK ! OK ! répondit gaiement ce dernier entraînant avec lui ses compagnons dans un vortex dimensionnel.
- Nooooooooooooon, geignit Juju d'une voix qui s'éteignit de plus en plus. J'étais presque arrivé à me débarrasser de ce salaud !!! ... ... ... "

Héhéhé ! Il est grand temps de reprendre le contrôle sur mon histoire...

" - Euh... Votre Honneur ? Et pour le verdict ?
- ... "

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: [Fanfic] Les Mésaventures du Capitaine Juju
MessagePosté: Dim 3 Juil 2011 14:48 
150 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Déc 2010
Messages: 1058
Localisation: In Wonderland ~
J'ai commencé par lire les deux chapitres signant je l'espère ton retour, puis j'ai lu tout les chapitres précédant.
Et c'est excellent, c'est la plus drôle fic que j'ai lu, c'est bourré de gag, les personnages sont géniaux, Mamie Bonheur, Rosso, la bestiole, je sais pas où tu vas trouver tout ça, mais j'adore !
J'ai vu dans les deux derniers chapitres que tu utilisait des membres du forum pour les noms comme Po-po-porito ou l'huissier Samar, est-ce que c'est pareil pour la vrai histoire, si oui tu pourrais mettre qui t'as inspiré parce que je vois pas ?

_________________
Image
"L'inventeur du champagne rosé a réussi le contraire de la quête des alchimistes :
il a transformé l'or en grenadine."


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: [Fanfic] Les Mésaventures du Capitaine Juju
MessagePosté: Lun 8 Aoû 2011 17:51 
300 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 24 Oct 2009
Messages: 1678
Chronologie One Piecienne : Wanze donne une leçon de cuisine à un cuisinier blondinet

Chapitre 26 : Prélude au Cycle des Nuits

Dong !

C'est en de tels lieux, en de pareilles occasions, que l'esprit commun a tôt fait de rencontrer cette chose difforme qui se terre dans les recoins les plus sombres de nos âmes, qui gratte les parois de nos coeurs nous écorchant et torturant jusqu'à ce que folie s'ensuive, qui hurle d'une puissance bestiale sans qu'aucun son ne nous parvienne néanmoins, mis à part celui de cet insoutenable souffle s'accélérant et ses battements de plus en plus intenses dans nos poitrines menaçant à tout moment de briser os et chairs. Du brave au lâche, du pauvre au riche, cette créature sans nom profite de facteurs tels que le silence, la solitude et l'obscurité pour se manifester et se révolter contre notre conscience et notre rationalité tendant à s'accrocher aux moindres pans de la réalité pour combattre la bête, dans un affrontement de chaque instant. Or, en de tels lieux, en de pareilles occasions, où plus rien ne semble coexister avec ce monde familier nous préservant de la démence, seule reste la bête. Seul reste la Peur.

Dong !

Au plus profond de l'obscurité, comme chaque nuit se répétant inlassablement dans les rues de cette ville, seul régnait le silence. Nulle âme vertueuse ne s'aventurait jamais dans les labyrinthiques couloirs de pierre et de bois après la tombée du jour. Et à quoi aurait bien pu servir une visite aux ombres à l'honnête et brave ouvrier se levant dès l'aube et se préparant pour une longue et harassante journée de labeur et de vie conjugale, comme tout homme honnête et respectable se doit de mener. Mis à part les quelques rares poivrots vagabondant ici et là et, à d'irréguliers intervalles, brisant sommairement le mutisme inquiétant de la nuit, ou les quelques filles de joie ternissant l'image de toutes grandes et riches cités sans que l'on puisse y faire quoique ce soit, lorsque le jour s'affaissait, toutes et tous acceptaient et répondaient à l'Effroi instinctif revêtant sa longue robe noire pour recouvrir le monde en restant cloîtrer en leur demeure, où un brasier accueillant et vivifiant les attendait. Les rues ainsi désertées n'en devenaient alors que plus terrifiantes encore, particulièrement une nuit comme celle-ci, une nuit où même l'oeil céleste un brin rassurant de par sa présence et son faible et doux éclat ne se décida pas à se dévoiler.
Alors, pourquoi fut-ce en cet instant là que la femme choisit de défier ténèbres et silence insondables, rencontrant par là même le cruel et fatidique destin qui devait mettre fin à son voyage parmi nous ?

Dong !

" - La ferme ! hurla l'homme expédiant le reste d'une bouteille d'alcool dans la cheminée, une gerbe de flammes venant dangereusement lui lécher le visage. Pour qui tu t'prends à m'faire la morale bougre d'andouille ?! J'men vais t'apprendre les bonnes manières, moi ! "

L'homme en question, enivré et se querellant avec de quelconques fantômes de son passé nés des effets que l'on connaît de la boisson, portant difficilement une apparente quarantaine d'années sur ses frêles et tremblantes épaules, alors que la réalité lui en prêtait bien moins, du fait, très certainement, de son aspect négligé et pathétique. Le visage et les mains osseuses, le regard fuyant et paniqué régulièrement parcouru d'une brève lueur de rage pour qui saurait l'y discerner, et des vêtements mal entretenus posés sans ménagement sur un corps replié sur lui-même ne devant que très rarement être baigné de la lumière du jour, c'est au final en toute logique que nous retrouvâmes une chambre en parfaite harmonie avec sa personne et son comportement, tout aussi délabré que son locataire. Seul élément de cette pièce pouvant attirer un regard extérieur autrement que par un sentiment de dégoût, ce petit cadre de bois sculpté, isolé dans un recoin de l'appartement, en son centre le visage esquissé d'une magnifique jeune femme aux longs cheveux blonds et contemplant d'un sourire chargé de tendresse la souffrance et l'apitoiement d'un ancien compagnon qu'elle fut contrainte d'abandonner une nuit semblable à celle-ci.

Soudain, un hurlement lointain vint bouleverser le calme pesant de la cité. Ce même cri, annonciateur de terribles événements, que l'on avait pu entendre à douze reprises de trop depuis quelques mois.
L'homme resta figé sur place. Redressé sur toute sa hauteur, l'oreille à l'écoute, de grosses gouttes dévoilant son état de nervosité déferlant de son front et le long de son dos, il resta immobile durant de longues secondes qui lui parurent durer une éternité. Enfin, épuisé de son immobilisme et de sa panique, il se laissa lourdement tomber sur un vieux sofa, ses sanglots et ses mots inaudibles venant se mêler au grincement affreux des ressorts...

Dong !

" - Foutue cloche...
- Cesse un peu de râler et reste concentré sur la mission, Wedge.
- C'est plus fort que moi, Biggs. La nuit dans cette fichue ville est déjà suffisamment sinistre sans qu'on ait besoin d'une saloperie d'horloge géante venant nous foutre la trouille à chacune de nos virées.
- Tu devrais pourtant t'y être fait depuis le temps. Ca fait déjà plus de six semaines que l'on patrouille jusqu'à pas d'heures dans la rue suite au déclenchement de cette vague d'homicide. Big Ben a toujours annoncé les derniers temps du jour et le continuera de le faire tant que cette île tiendra debout.
- Mouais... M'est avis que je ne m'y habituerai jamais. Qui plus est les soirs sans lune tel qu'aujourd'hui...
- C'est bien pour cela que nous devons mettre la main sur le tueur le plus rapidement possible. L'état de panique est aujourd'hui tel, que tous les habitants commencent à se soupçonner les uns les autres, créant un climat d'hostilité palpable. Et si le coupable n'est pas incessamment sous peu arrêté, j'ai bien peur que la situation n'aille que de mal en pis.
- Oui... D'après les gars des troisièmes et cinquièmes arrondissements, de nombreux cas de plaintes contre autrui pour des raisons absurdes et de violences entre voisins ont été recensés ces derniers temps. Ajoutés à cela d'autres harcèlements psychologiques de civils un peu trop paranoïaques à l'encontre de personnes leur paraissant suspectes, on en arrive à frôler l'émeute...
- Décidément, on vit dans un monde de fous...
- Je te le fais pas dire, Biggs. Hein ? Qu'est-ce qui se passe ? Où se précipitent tous ces gens ?
- Merde ! Vite Wedge, suis moi ! ... ... ... Poussez-vous ! Poussez-vous !
- Allez ! Ecartez-vous ! Police !
- ...
- ...
- ... Merde... On arrive encore une fois trop tard. Wedge. Etablis un cordon de sécurité autour du corps et disperse moi cette foule, nom de Dieu ! Et que quelqu'un aille prévenir la famille de la petite Sally Edwood. Nous avons une treizième victime de notre tueur en série... "

Dong !

Son corps étendu là, aux yeux et à la vue de tous, suscitait en moi un sentiment de jouissance absolue que je ne saurai décrire tant les mots me manquent. Une excitation bien plus intense que tout acte sexuel ne saurait jamais égaler. Le fait de me retrouver là à quelques pas et quelques minutes à peine de cette catin dévergondée à contempler son être dénué de vie, au milieu de tant de visages connus et de murmures dévoilant théories et commentaires en tout genre, représentait pour moi ma façon de témoigner à cette société décadente toute l'étendue de mon art prenant source dans le sang. Comprenaient-ils seulement l'étendue du service rendu et l'effort qu'une telle tâche me demandait ? Sur leur visage, je prenais plaisir à observer les différentes émotions qui pouvaient s'y dessiner, même si après déjà douze meurtres, ce petit plaisir coupable commençait à me lasser. Entre le passage de la peur, de la colère, de la tristesse, du dégoût ou tout simplement de cette curiosité malsaine face à un événement imprévu, tout ceci ne représentait plus vraiment de surprise ou d'intérêt pour moi. Seule cette sensation incroyable d'être un loup au sein d'un pathétique regroupement de moutons n'attendant que le baiser de mes crocs sur leur gorge, parvenait encore à me faire jouir.
Et cette nuit, seul le visage de cette fille de Satan parvenait à attiser à nouveau les flammes de ma haine très momentanément apaisées par la mort de la petite Edwood. Oui. En cet instant, je n'eus pas besoin d'entendre ses mots hérétiques ou de voir ses gestes scandaleux pour me convaincre d'une chose. Oui. Cette fille là serait la prochaine...

Dong !

" - Mais vous allez dégagez oui ou non ? hurla l'inspecteur Wedge à la foule amassée devant ce sinistre spectacle.
- Pardon mesdames, messieurs, faîtes place, je vous prie, souffla une petite voix faiblarde étouffée par le tumulte. Excusez-moi ! S'il vous plait...
- Ah ! Docteur Quetzacoatl ! s'exclama Biggs avec soulagement et en lui frayant un chemin jusqu'au corps inanimé.
- Merci, mon brave. Oh mon Dieu. Mon Dieu. Quelle horrible tragédie. Une jeune fille si jeune...
- Auriez-vous un premier avis sur l'heure et la cause du déçès, docteur ?
- Hmmm... "

Le petit homme, d'un âge bien avancé, observa longuement et calmement la jeune fille étendue là, et les traces de sang, tant de sang !, répandues tout autour d'elle de ses petits yeux gris cachés derrière sa paire de lunettes rondes.

" - D'après mes premières constatations, il semblerait que la victime ait connu le même sort que les précédentes jeunes filles retrouvées avant elle. Une mort survenue très peu de temps avant que les cloches de Big Ben ne retentissent, je dirais dans le quart d'heure ou le demi heure les précédant. La cause, elle reste très claire. Deux coups de couteau portés très violemment dans le bas du dos, suggérant une attaque rapide sous le couvert de l'obscurité, avant de l'étrangler, la battre et de continuer ce travail de boucher de plusieurs coups dans le bas ventre. Et je me trouve attrister de vous dire qu'elle eut la chance de succomber dès la première salve d'attaques et qu'elle n'a probablement pas eu le temps de ressentir tout l'effroi de sa situation, ni de voir le visage de l'assassin. Cruelle fin tout de même... Pourriez-vous faire parvenir le cadavre jusqu'à mon cabinet, inspecteur ?
- Merci, docteur. Hé ! Wedge ! Où est la petite ? "

Près de la foule, le regard détourné de la scène du crime, une jeune fille aux longs cheveux noirs attachés lui tombant jusqu'au rein et au look de première de la classe se tenait là, tirant inlassablement et nerveusement sur une cigarette cassant un peu son image de gentille fille de bonne famille.

" - Sierra ! la questionna sèchement l'inspecteur Wedge tout en s'approchant d'elle, bientôt rejoint par son co-équipier. Tu es la première à avoir découvert le corps. Dis-moi avec précision ce que tu as vu en arrivant sur les lieux en te concentrant bien sur les détails.
- Putain ! lui répondit la jeune fille en le repoussant violemment. Fous moi la paix, toi !
- Tu vas te calmer tout de suite ma petite ! Je ne suis ni ton père, ni l'un de tes amis, respecte un peu l'ordre que je représente pour une fois dans ta vie !
- Je t'emmerdes, connard ! cria-t-elle en lui assénant un coup de poing au visage qui lui fit perdre l'équilibre, Sierra en profitant pour s'enfuir dans la foule.
- Sale petite... !
- Et j'emmerde ton putain d'ordre à la con ! "

Sierra disparut dans l'obscurité dans une course frénétique renversant au passage une poubelle sur son chemin de laquelle s'échappa immondices, papiers froissés et autres vieilles coupures de journaux.

Dong !

Cinq semaines après la découverte du corps de la jeune Jillia Blight, étudiante de dix-sept ans ayant eu la malchance de se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment, les forces de l'ordre s'avèrent toujours aussi impuissantes dans leur recherche du criminel. Alors que les corps s'accumulent de manière alarmante, la révolte des familles des victimes se fait de plus en plus entendre, soutenue à corps et à cris par le reste de la population, choqué et inquiet.
En exclusivité dans le London Gate News, retrouvez en troisième page de notre journal une interview exclusive du Docteur Archibald Quetzacoatl nous dévoilant des détails jusqu'alors inconnu sur les méthodes du tueur et les causes des morts enregistrées jusqu'ici, ainsi qu'un témoignage poignant de la mère d'une des victimes.

rédacteur : Locke Hart.


Dong ! Dong ! Dong !

Et toi, penses-tu connaître l'identité du tueur ?

_________________
Image


Haut
 Profil  
 
 Sujet du message: Re: [Fanfic] Les Mésaventures du Capitaine Juju
MessagePosté: Jeu 1 Sep 2011 17:16 
150 000 000 Berrys
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 04 Déc 2010
Messages: 1058
Localisation: In Wonderland ~
Citation:
Chronologie One Piecienne : Wanze donne une leçon de cuisine à un cuisinier blondinet


FAKE !! C'est " Un cuisinier blondinet (qui a trop la classe) donne une leçon de cuisine à un vieux fou au regard téléscopique".

Toujours un aussi bon chapitre, mais le tueur est évident. C'est bien sûr Juju !!! Sinon que ferait ce chapitre dans cette fic ?
Spoiler: Montrer
Ou bien c'est le médecin, sinon comment aurait-il su comment opérait le tueur. A moins que le médecin soit un poulet déguisé en médecin, qui est de plus le complice du tueur Juju et donc connait les méthodes de son compère.

Ou bien c'est une vieille folle, possible...

Aurons-nous un autre chapitre en suivant ? Mystère... En tout cas, un WAYR est assuré, c'est déjà ça !

_________________
Image
"L'inventeur du champagne rosé a réussi le contraire de la quête des alchimistes :
il a transformé l'or en grenadine."


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 49 messages ]  Aller à la page Précédente  1, 2, 3, [4]

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 28 invités


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
Powered by phpBB © 2000, 2002, 2005, 2007 phpBB Group
Traduction par: phpBB-fr.com