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 Sujet du message: [Fanfic]FICS FROM THE CRYPT(NEW! Nightmare 4 By Shadow Gate)
MessagePosté: Mer 20 Aoû 2008 23:00 
Cryptkeeper
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Bienvenue à tout les zombis, goules et autres créatures de la nuit !!!
Le Crytpkeeper vous salue du fin fond de sa lugubre cave.
Bon je ne suis pas là pour vous parler de la série TALES FROM THE CRYPT (allez voir le sujet approprié pour ça :Vogue Merry: ) mais de Fics. D'où le nom de ce topic.
Attention ce n'est pas une fic unique, mais une série de fics écrites dans l'esprit de la dite série. Niark ! Alors je veux voir des tripes et... Comment ça pas le droit? Y' a des jeunes qui lisent ici? Bon ben alors pas de tripes mais des histoires teinté d'horreur contenue.

Tout le monde peut écrire ici mais je ne veux que des One shots et il faudra que je fasse une première lecture. Donc, pour ceux qui désireraient s'y mettre, envoyez-moi un MP avec votre histoire, c'est la seule obligation. Ben quoi, il faut bien que je l'introduise dans le style de la série...
Je posterais donc tout ce que vous m'enverrez et je poserait votre Pseudo à coté du titre.
Et dernière chose, ce sera à l'auteur de la fic de répondre aux avis
ça vous va? je commence donc ...
__________________________________________________________
ImageAll right reserved tm
NIGHTMARE 1


UAK UAK UAK UAK UAK !!!Raah ! La chaleur de l'été. Si je me présente à vous en maillot de bain c'est parce que je viens de piquer une tête dans les égouts de la ville. J'ai fait un peu de brasse coulée Niark ! Bon, maintenant, je vais faire bronzette avec le peu de peau qui me reste.. Mais au fait, vous bronzez comment vous? École classique avec le soleil ou méthode séances d'UV? Bah! De toute façon, c'est le premier qui attraperas un cancer de la peau qui gagne !!!UAK UAK UAK !!!

Bon finit de rire, l'histoire que je vais vous conter parle justement de bronzette avec un soupçon de jalousie et cette histoire s'intitule :



"COUP DE SOLEIL"
(Original Story by King D. Zanza)


-Mesdames et messieurs ! Voici le moment que vous attendiez tous dans cette 19 ème édition de Miss Sunnyvalley : Le défilé en maillot de bain de nos cinq finalistes!!
Je vous rappelle que celle qui sera Miss Sunnyvalley obtiendras non seulement le droit d'être l'égérie de notre ville mais acquérra également cette superbe Plymouth fury de collection, 3 500 dollars et un an de crème Sunshine.
Sunshine, la crème de protection favorite des stars ! La crème pour bronzer en sécurité !!!
Nous commençons avec Christine !! Veuillez l'applaudir !

Le présentateur agitait furieusement des mains sous les acclamations de la foule. La Christine en question, une fille un peu neuneu mais aux fesses suffisamment fermes pour être dans la finale, plaça fébrilement ses mains devant la bouche, excitée puis souffla un coup avant de s'avancer. Ce qui énervait Bellinda au plus au point.

-Crèves donc, dit-elle à voix basse, de toute façon je serait élue. Je ne laisserais aucune pimbêche me ravir ma place.

Bellinda était blonde platine depuis seulement deux semaines et avait des yeux bleus depuis hier. Sous son air ravageur, elle tenait plus de la hyène que d'autre chose. C'était elle la meilleure et elle les écraserait toutes. Elle faisait d'ailleurs très attention à ce que personne ne s'arrange pour avoir les faveurs d'un des membres du jury. Elle décida donc de s'en mettre deux sur les trois dans sa poche afin d'éviter cela.

-Pas une seule de ces mocheté n'utilisera de ses prétendus charmes pour ravir la place qui me va de plein droit.

Cela faisait des mois qu'elle se pouponnait et allait parfaire son bronzage dans le centre d'UV de Miss Chigon. Oh! Son bronzage parfait était le meilleur de ses atouts. Quoi de plus normal. Après tout, Sunnyvalley est une station balnéaire coté et les crèmes solaires Sunshine sont les partenaires de l'évènement.

-Il va donc de soit que mon teint halé me permettras de gagner, se dit elle alors que la seconde finaliste Mindy Patterson se pavanais tout en récitant le sacro-saint "mon rêve c'est la paix dans le monde !"
Et puis de toute façon je me suis débarrassée de l'autre sale tricheuse.. Beth,tu va voir que je vais gagner. Raclure, tu voulais me voler ma place? Oh non, c'est à moi que reviens l'écharpe ma vieille.

Elle se remémora les cinq derniers jours. C'est là qu'elle est arrivée, descendant du bus. Beth Basset , avec sa robe d'un blanc immaculé et ce teint bronzé à la perfection. Dès qu'elle l'a croisé dans Main street, Bellinda l' a vue d'un sale oeil cette fille. Elle avait vu le trombinoscope des candidates et elle l'avait reconnue. Oh, sur la photo elle n'était pas aussi bronzée. Elle avait dû faire des UV aussi en vue de la compétition

-Non, juste du soleil, répondit l'effronté le premier jour de compétition au jury enthousiasmé, je ne veux pas d’ UV , le soleil seul suffit à donner un beau bronzage.

La phrase lui avait valu des points de la part des jurés. Mais Bellinda n'était pas dupe. Celle-là a dû acheter le jury. Ce n'était pas possible sinon. Bellinda devait gagner.

Plus tard elle se décida enfin à approcher l'autre mocheté. Mais elle devait l'approcher comme une amie, sinon elle se méfierais.

-Bonjour, Beth c'est ça?
-Bonjour!
-Dis Beth, c'est vrai que tu as obtenu ce bronzage sans faire d'UV?
-Oui, je ne suis pas a l'aise dans ces machines. Et puis je dois t'avouer que je suis un peu claustrophobe tu vois. Je préfère le naturel à l'artificiel
-C'est la même chose pour moi, dit faussement Bellinda, tout en réussissant à feindre la sincérité, j'ai d'ailleurs un endroit secret pour bronzer tranquillement.
- C'est vrai, fit Beth en souriant, vrai de vrai?
-Oui, tu veux que je te le montre?

Et voilà comment, le lendemain, les deux nouvelles meilleures amies au monde arrivèrent dans la crique Bernt. En effet, l'endroit était vide de toute présence humaine. Une plage de sable blanc comme on en montre dans les cartes postales. Elle était entourée de majestueux pins qui masquaient ce lieu enchanteur. On y accédait par un petit chemin escarpé, quoiqu'un peu loin du sentier pédestre, où rares furent ceux qui purent le franchir.
Les deux filles étendirent leurs serviettes puis le parasol fut planté à coté pour laisser la glacière à l'ombre.
Beth regarda longuement la mer pastel et les petites vagues paisibles lorsque Bellinda l'appela

-Beth ! Viens donc ici, je vais te mettre de la crème solaire!
-Merci, il faut bien se protéger pour ne pas brûler. Ici le soleil tape fort.
-Oui la crique de Bernt est comme ça, répondit Bellinda tendis que Beth s'allongea. Tu sait pourquoi elle a ce nom?

Beth retira la ficelle de son maillot violet pour éviter les traces, puis elle répondit que non, elle ne savait pas. De toute façon, elle n'était là que pour le concours.

-Hé bien je vais te le dire. Elle tiens son nom de Bernt Edison. Il est connu dans la région tu sait.
-Et en quoi il était célèbre?-un peu plus de crème sur les épaules s'il te plaît-Tu sais que je ne suis pas de la ville.
-Il était célèbre pour sa profession, répondit Bellinda tout en s'approchant doucement du cou de sa rivale afin de mieux lui parler dans l‘oreille, il était célèbre comme naufrageur.
-Quelle horreur... Hum, c'est parfait là.
-En fait la crique a la fâcheuse tendance à être près de haut fonds et il allumait un feu pour que les navires pensent à un phare et s'échouent. Ensuite, le lendemain, il récupérait ce que la marée charriait. Et des fois ce sont des cadavres...
-Ne me racontes pas de telles histoire, répondit Beth non sans apprécier le massage de Bellinda avec la crème qui avait une drôle d’odeur, j'ai peur des histoires de fantômes.
-Et des fois, les cadavres n'en étaient pas. Des gens survivaient et il les tuait d'une manière horrible.
-S'il te plait, n'en dit pas plus ou je m'en vais d'ici. Je...

Mais Beth n'eut pas le temps de finir sa phrase. Lorsqu'elle se réveilla, elle était attaché sur le sable par quatre pieux. Le soleil lui brûlait les yeux et sa peau également.
Lorsqu'elle put enfin voir clairement les choses, elle remarqua Bellinda sous le parasol en train de siroter une menthe glacée.

-Bellinda?! Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi je suis attachée?
-Toi qui aimes tant la chaleur du soleil sur ton dos, je vais te permettre d'encore améliorer ton bronzage. A la manière de Bernt.
-Comment, c'est pas drôle, j'ai la poitrine qui me brûle! j’ai mal ça me brûle horriblement !!Et cette odeur on dirait de...

Beth s’arrêta dans sa phrase, elle sentait l’odeur de la crème, un pârfum avait été mélangé mais maintenant, elle se souvenait de cette odeur, l’odeur...

- Hé oui, on dirait que t’as pigé ma vieille. Bernt avait pour habitude de laisser ceux qui ne s'étaient pas noyés mourir ainsi. Privés d'eau, arrosés d'huile de friture, tués par le soleil.
-Pourquoi tu fais ça? Tu est folle?
-Je n'aime pas le soleil. Il fait vieillir la peau prématurément tu sait... Et je n'aime pas les tricheuses telles que toi! Tu t'es vendue au jury c'est ça?
-Non.. je...
-Menteuse, fit la jeune femme tout en jetant son verre avec force dans le sable « carte postale » . Je le sait. Bellinda se calma aussi vite qu’elle s’était énervée puis regarda sa montre et, lorsqu'elle vit l'heure se décida à ranger parasol et glacière.
Je dois y aller, ma séance d'UV est dans une heure.
-Tu ne vas pas me laisser comme ça?
-Et pourquoi pas. Abîme ta peau comme tu le veux. D'ici une heure, tu sera morte brûlée par le soleil. La marée haute devrais prendre ton corps et l'emmener au large. Sinon, je couperais les cordes moi-même demain, dès que tu sera grillée dans le métier.
-C'est pas drôle. Libère moi je t'en supplie !!

Mais Bellinda n'écoutais plus la petite garce. Elle remonta le chemin sans se retourner, face aux cris d’effrois de sa rivale, sa séance d'UV n'attendait pas.

-Bon, c'est un peu dommage que la marée n'avait pas repris son corps. J'avais dû trop serrer les cordes. Mais ce matin je les avait coupées et je l'avais mise à l'eau. Elle, son corps cramé et son foutu maillot violet.

Elle riait sous cape. Désormais rien ne pouvait plus l’arrêter. Elle retrouva son calme une fois Gaby redescendue de l’estrade après avoir avouée rêver d’être une princesse attendant son prince charmant

-Et voici notre avant dernière Finaliste !Hurla le présentateur. Bellinda Shifford !!!

Bellinda était prête. Son heure de gloire arrivait enfin. Et plus personne ne pourrait l'arrêter. Enfin c'est ce qu'elle crue lorsque le tonnerre gronda. La pluie se mit à tomber sans raison avec force.

-OH ! Désolé chers amis mais apparemment ce cher Zeus ne veux pas rater la compétition ! L'animateur reçut un papier d'un membre du staff lorsqu'il repris la parole.
Apparemment, nous sommes obligés d'attendre la fin de la pluie. Cela risque de durer un moment Donc nous allons devoir couper court à la cérémonie. Nous faisons donc un break de deux heures ! Merci a tous pour votre compréhension.

-C'est pas vrai ! Protesta Bellinda. Temps de merde!
-Mademoiselle veuillez vous couvrir pour ne pas attraper froid, fit l'un des assistants.
-Pousses-toi de là! repris-t-elle avec son air renfrogné de fillette n’ayant pas reçu son poney pour son anniversaire. Je vais aller me faire une séance d'UV pour me calmer. Qu'on ne me déranges que lorsque l'on reprendras.
-D'accord...

Lorsque Bellinda entra dans la cabine, elle alla tout de suite vers la machine. Miss Chigon était partie faire une manucure et avait laissé les clefs à sa meilleure cliente. La jeune femme rentra donc dans l'appareil puis mis ses lunettes de protection avant de refermer le tout.

-Maudit soit ce temps de chien, maudit soit cette Beth qui m'a fait arriver en retard à ma séance d'UV, maudit soit ce jury sans parole. Aah ! Je ne suis heureuse qu'ici.

Toc toc fit-on a la porte. Bellinda n'y prêta que peu d'attention jusqu'a ce qu'on rentra dans la salle. On referma peu de temps après la porte précautionneusement.

-Déjà de retour Miss Chigon? Ta clef est sur la table avec mon paréo. Tu n'as qu'à la prendre.
-Floc floc! fit la personne en marchant. Floc floc !
-Allons bon, Il pleut encore dehors. Vous auriez pu vous essuyer les pieds avant d'entrer tout de même.
-Floc Floc! fit la personne en s'approchant. Déééésoooléééé...
-Dis donc Élie, tu as une drôle de voix. Enrhumée?
-Trempéééée comme une soucheeee. Tu as chaud là dedans?
-ça va.
-Montons la températuuuure

Bellinda entendit un cliquetis puis commença assez vite à avoir du mal à respirer. Elle tenta de soulever le couvercle mais quelque chose de lourd sembla l'en empêcher.

-Élie !! fit-elle en retirant ses lunettes, j'étouffe !!!
-Tant mieux fit la voix, c'est pour ça que je préfère le soleil naturel. on ne respiiiiiire pas là-dedans.

Bellinda tourna la tête tout en reconnaissant la voix. Bloquée dans la machine elle ne vit que de la peau calcinée sous un maillot de bain violet. Mais bientôt elle ne vit plu rien et s'évanouie.


-Enfin, fit l'assistant, la pluie a cessée. On va pouvoir reprendre.
-Oh non, Je vais encore devoir revoir cette peste, fit celui qui avait donné la peignoir à Bellinda. Je risque de lui foutre une baffe si elle continue son cinéma.
-Tu parles de la fille de tout à l'heure. Celle qui voulait aller faire des UV?
-Ouais. Elle a été chiante depuis le début. Et, il n'y avait pas un présentoir avec la crème par là?

Homme désigna une publicité géante pour la crème solaire, un présntoir qui normalement était plein a craquer de tubes promotionnels.

-Merde, Y'en a qui en on profité pour le voler.

Soudain les lumières de la scène s'allumèrent. Les deux hommes s'en approchèrent lorsque le rideau s'ouvris, laissant apparaître une machine à bronzer posée debout.

-C'est quoi cette blague, fit le premier tout en courant vers l'estrade
-Qu'est-ce qu'ils nous ont foutus? Hé, y'a quelque chose dedans...
-Ben ouvre idiot !

L'homme ne se fit pas prier, mais il regretta aussitôt d’avoir ouvert. Devant eux se tenait un corps profondement brûlé, placé tel une momie, de la crème solaire coulant de la bouche. Sur sa peau calcinée, on pouvait lire : privilégiez le naturel...

______________________________________________________

AH Bellinda! Voilà où ça mène de trop vouloir gagner. Mais au moins, elle ne peut pas trop se plaindre, son bronzage sera permanent, plus besoins de séances d'UV. UAK UAK UAK !!!
Y'a pas a dire, l'été, c'est ma saison préférée. Et pour les gosses chaleurs j'ai acheté cette oeuvre d'art : un ventilateur dont les pales sont faites avec de vrais couteau de boucher. Mais son créateur s'en est mordu les doigts. Enfin ceux qui lui restaient !!! UAK UAK UAK ! Et c'est rafraîchissant en plus !!!
Parfait Pour une chaleur à couper au couteau !!! UAK UAK UAK UAK !! Keuf keuf...

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C’est en creusant sa tombe que KDZ est tombé sur les règles du forum et une horde de zombies assoiffés de cervelles .


Dernière édition par king D. zanza le Mar 11 Nov 2008 00:03, édité 3 fois.

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MessagePosté: Jeu 21 Aoû 2008 13:33 
.

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Nice timing! :luffy langue:

Héhé, je suivais du coin de l'oeil et j'attendais de voir ce que ça donnerait, sachant que je déteste les fics...
Et bien je dois dire que j'aime beaucoup le concept!
La première histoire me plaît beaucoup, ça me fait penser aux épisodes de Chair de Poule (chacun ses références <__<), mais en plus mature, avec cette petite dose d'humour noir et d'horreur que j'apprécie. D'ailleurs je dois t'avouer que j'ai pris un malin plaisir à m'imaginer l'histoire, Beth griller, Bellinda la trop bronzée (oui, je l'imagine comme ça, comme beaucoup de ces japonaises qu'on voit dans les films, les reportages... ^o^)...
Bref, c'est très sympa.
J'espère qu'il y aura bientôt d'autres fics, plus répugnante et plus "adulte"; attention, je veux pas dire par là: "du cul, ouais!!", mais des histoires plus frappantes, "Pour lecteurs avertis", on va dire. :p
J'ai quelques idées mais je déteste écrire, désolé...é__è
C'est déjà un miracle que je mettes les pieds dans la Bibliothèque, mais ton projet m'avait mis l'eau à la bouche!
Sinon une petite question: l'histoire t'es venue en voyant ou en lisant quelque-chose ou bien elle est entièrement de toi?
:Bon clay bizou bizou:


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MessagePosté: Jeu 21 Aoû 2008 15:31 
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Alors déjà si tu n'aimes pas habituellement les fics et que tu as lu celle-là, c'est que ma campagne info à bien marché.

Ton image m'a en tout cas bien fait rire même si je m'imaginait bellinda plus belle que ce truc, même si le personnage est tout aussi faux.

PAr contre, si tu as des idées de fics horrifiques parles-en à ceux qui vont écrire ici avec moi, qui sait, peut-être se concrétisera-t-elle dans un prochain épisode.

Et bien oui, j'ai reçu des propositions de deux membres de ce Forum qui vont plancher sur leurs propres scripts.

Bon sinon, pour l'histoire, elle est entièrement de moi, j'en ai eu l'idée depuis au moins deux mois, date à laquelle ce projet se formait dans ma tête.
JE vais te le dire, l'e scénar' m'est simplement venu en regardant un vieux vieux reportage sur l'extention du nombre de cabines à UV et sur les problèmes que cela causait au début du phénomène (dû au manque de réglementations) avec des personnes restant plus que le temps nécéssaire et se mettaient donc en danger. Je me suis donc demandé si c'était plus dangereux que le bronzage classique et l'histoire fut crée.
(quand au concours de Miss, c'était plus pour trouver un contexte^^)

Quand plus de maturité, cela dépendra des histoires que nous vous présenterons moi et les autres auteurs. Cette Histoire est plus là pour montrer un peu ce que je cherche.
Et une question, tu n'as pas vu mon clin d'oeuil? Comme d'hab dans mes fics, j'en planque une. Indice :C'est un classique du genre. JE laisse celui qui veut chercher ^^

bon et bien j'en profite pour dire aux autres que je serait absent ce week-end, donc ne soyez pas étonnés si je ne réponds pas à vos MP de suite...

EDIT : Pour le timing, quand je dis à Minuit, c'est à Minuit. LA plus belle heure pour ouvrir ce topic non? Dommage juste que le fofo ait une heure de retard...

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MessagePosté: Jeu 21 Aoû 2008 15:47 
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Localisation: Beyond the time
J'adore ce topic!!!Comme Deu$ ça me fait penser au bon vieux roman qui ont bercer mon enfance "les chairs de poule" mais un peu en plus gore ton truc!!!Mais je dois faire une remarque c'est pas assez gore!!!Y a un manque de sang qui gicle de téte qui s'envole de ragout d'humain mariner dans des cheveux,des trucs bien sadique et gore quoi!!!Mais sinon c'est pas mal ça ma bien fait triper le mot de la fin "bronzer naturel" une phrase pleine de vérité!!!Bon j'attend avec impatience des trucs encore plus gore!!!!

EDIT pour Deu$:j'savais pas trop comment ça s'écrivait donc j'ai mit un t a la fin!!!En tout cas j'ai coriger donc là ton message sert un peut a rien maintenant!!!

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Dernière édition par JCC le Ven 22 Aoû 2008 09:50, édité 4 fois.

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MessagePosté: Ven 22 Aoû 2008 06:11 
.

Inscription: 10 Oct 2005
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Gort?
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(Aller, supprimez, vous adorez ça :p)

EDIT KDZ : Non je ne supprimerait pas ça (a moins qu'un autre modo le veuilles) mais pour être plus clair avec JCC dis-lui simplement que ça s'écrit Gore. ^^
Mais c'est quand même un fabuleux hasard qu'il ait nommé sans le faire exprès le mythique robot de "le jour où la terre s'arrêta". (qui ne vaut pas roby dans "planète interdite" cela dit)


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MessagePosté: Ven 22 Aoû 2008 11:11 
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A mon tour de commenter:

J'ai vraiment bien aimé: on voit que tu maitrises le sujet et surtout, que tu aimes ça. Même si l'histoire est courte (c'est un peu le but aussi), on s'y sent complètement immergé. Ça change des Fics sur One piece et autres ^_^
Et puis, ça fait plaisir de te voir dans la Bibliothèque Deu$ :) Et je suis d'accord avec toi sur le cas JCC :robin:

En attente de la réponse du Cript-Keeper pour poster ma contribution...


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MessagePosté: Lun 25 Aoû 2008 21:28 
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Localisation: En train de se balader à poil dans la morgue
Merci Blitz pour ta demande de contribution que j'acceptes mais je vais le dire ici pour éviter de toujours répondre à cette question : Envoyez-moi vos scripts et c'est moi qui les posterait en mettant sous le titre (Original story by PSEUDO) et ce sera à l'auteur de répondre aux questions...

Donc j'attends Blitz. Et merci aussi pour le commentaire sympa. Quand à Deus et JCC, j'ai supprimé la plupart de vos Edits, ils n'avaient rien à voir avec mon sujet, restons cool s'il vous plaît.

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MessagePosté: Dim 31 Aoû 2008 16:23 
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Localisation: Dans la jungle, terrible jungle
Bon, je suis un peu en retard, j'ai surtout raté les édits de Deu$ et JCC... la prochaine fois je pense que j'annulerai mes vacances juste pour être à l'affut d'un truc comme ça ^^...

Concernant l'écriture, malgré quelques petites erreurs de grammaire (assez rares quand même), le tout est très bien écrit. Le style est caractéristique de ces nouvelles stressantes, un peu comme, heu... ben, Chair de Poule pour moi aussi (si ça c'est pas la honte...).

L'histoire est franchement bien trouvée, très ingénieuse. Le personnage de Beth, peu décrit, peut apparaître comme une sorte d'"être spécial", assez classique dans les histoires de ce style: un être pouvant résister à tout, même la mort, et pouvant hanter les persos (pas forcément un simple mort-vivant, ça c'est trop "basique"... enfin bref je me comprends -_-)

Enfin, excellente idée très bien exploitée pour le moment quoi ^^

Jean-Claude Christ a écrit:
Mais je dois faire une remarque c'est pas assez gore!!!Y a un manque de sang qui gicle de téte qui s'envole de ragout d'humain mariner dans des cheveux,des trucs bien sadique et gore quoi!!!

Evidemment pourquoi pas, ce sera peut-être le cas dans les nouvelles à venir. Mais il faut quand même faire privilégier l'intérêt de l'histoire avant tout.
Ici, je trouve que c'est mieux de suggérer, de laisser la surprise au lecteur, plutôt que de raconter une giga-baston entre les deux filles avec des yeux arrachés et des corps empalés...

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Le Grand Torchon - Numéro 5 disponible !
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MessagePosté: Sam 20 Sep 2008 21:08 
Cryptkeeper
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Localisation: En train de se balader à poil dans la morgue
MErci Jacky pour le commentaire et c'est vrai que le peu de renseignements sur Beth ne sont pas nombreux histoire de créer le flou de d'augmenter son apparence "surnaturelle" lors de son retour. Un truc classique ^^
Quand à "Chair de poule comme référence, ça ne me dérange pas trop vu que R.L. STINE est un bon auteur pour gosse qui apermis la création d'une série pas trop mal... Bon et si on passait à la suite, voici le chapitre mensuel...

NIGHTMARE 2


Ah ! Vous voilà de retour... Parfait, je vois d'après vos yeux injectés de sang que vous êtes en manque mes petit goules. Parfait ! Juste le temps de nourrir Abe. Abe, c'est mon alligator apprivoisé. Très joueur, je l'ai trouvé dans les égouts et je l'ai adopté. Mais mon facteur lui ne l'aimait pas.. Tiens Abe, voilà un nouveau morceau, j'y ai laissé sa casquette, je sait que tu aimes ça !!

Ben quoi, Il ne m'apportait que des factures alors ce ne sera pas une grosse perte !
UAK UAK UAK !!! Mais tiens, le fait de m'occuper de mon animal me fait penser à cette histoire. Celle où il faut toujours savoir ce que l'on doit garder avant d'accepter un job. Cette histoire s’intitule :



"Cherche baby-sitter au sang chaud"
(Original story by King D. Zanza)


A la radio passait "Highway to hell". Kate, surnommée Kitty adorait cette chanson mais elle devait arrêter le poste de sa vieille voiture. Elle venait d'arriver.
Elle sortie de sa boite à gants le courrier qu'elle avait reçu la veille, celle portant l'en-tête :


"STUDIANT SERVICE INC.
Des étudiants sérieux pour tout types de services"


Oh ! Cela faisait seulement deux jours qu'elle avait envoyé son CV complet et déjà on lui proposait de faire du baby-sitting pour un couple. L'adresse était la bonne : "1428 Elm Street".
Depuis le temps qu'elle voulait vivre comme les jeunes de son âge. Quoi de mieux qu’un job de baby-sitting

L'endroit était fait de pavillons semblables en tout points, mis à part les goûts personnels de certains habitants. Une boite aux lettre en forme de fer à cheval pour l'un, un flamand rose en plâtre de très mauvais goût pour l'autre ou, comme la maison où elle devait travailler, d'épais rideaux sombres.

Après être sortie de la voiture, elle regarda le ciel. "Des nuages orageux recouvrirons le ciel cette nuit". Tiens, pour une fois le présentateur météo tiré à quatre épingles de la chaîne de télé locale ne s'était pas trompé... Elle s'avança dans l'allée de schistes rouges et, alors qu'elle allait frapper à la porte, celle-ci s'ouvrit brusquement, laissant paraître les maîtres de maison.

-Bienvenu, fit l'homme. Je suis Robert Krueger
-Bonjour jeune fille, Mélissa Krueger. Oh chéri ! Exactement comme on nous l'avait dit, cette jeune fille semble parfaite !!!

Kitty regarda de plus près les deux habitant. Le mari était très BCBG avec un pull col roulé blanc sous un costume sombre. Son air était hypnotique : de grands yeux marrons écarquillés derrière ses lunettes à écaille. La femme portait quand à elle une robe de soirée dos nu laissant transparaître son teint blême.
Sur le coup, elle se dit que son jean et son t-shirt blanc faisait tâche devant les habits de ces deux personnes.

-Bonjour, répondit-elle le plus simplement du monde. Je m'appelles Kitty et...
-Bienvenu Kitty dans notre modeste demeure, repris l'homme tout en la poussant dans le dos vers l'intérieur. Je suis ravis que vous ayez accepté l'offre de l'agence.
-Ravis, répéta la femme.
-Nous allons nous absenter une bonne partie de la nuit et ne comptons pas rentrer avant deux heures du matin.
-Deux heures du matin, continua son perroquet de femme tout en secouant la tête. Nous comptons sur vous pour vous occuper de notre cher Robert Junior. Il est déjà au lit à l'étage. Première chambre vers la droite...
-Bi... bien madame. Des consignes particulières?
-Des consignes? Mon Chérie, elle demande si il y a des consignes?
-Fu fu fu ! Des consignes !
-Ha ha ha ! Des consignes !!!

Les deux pouffèrent en coeur. « Je suis tombé sur deux beau timbrés » pensa Kitty. Tandis qu'ils continuaient leur cirque, elle observa la pièce dans laquelle ils l'avaient entraînée. Assez simple dans l'ensemble. Un canapé en skaï, une table arborant une nappe blanche et quelques chaises. Sur le coin de la pièce, un vieux phonographe.
"Des ploucs !" pensa-t-elle de nouveau. Cela fait trois ans que tout le monde à un lecteur CD chez soit. Mais le plus ennuyeux pour elle était qu'il n'y avait pas de Télé. La nuit risquait d'être longue. On était début décembre et le temps était tellement couvert qu'il faisait déjà très noir alors qu'il n'était que dix-neuf heures. Pas une lumière dans le ciel, même pas la Lueur des étoiles ou de la lune. Elle repensa au présentateur, se l'imaginant sautant de joie d'avoir enfin bien fait son boulot et par la même occasion sauvé son job.

-Ma très cher Kitty, fit la femme après cette calmée. Oh ! C'est drôle, vous avez le nom d'un chat...
-C'est un surnom madame. Mon vrai nom c’est Kate, mais tout le monde m'appelle Kitty.
-Va pour Kitty !! Nous adorons les chats !!

Kate ne su comment prendre la remarque. Surtout qu'elle détestait les félins. Mais elle préféra ne pas y faire attention. Depuis le temps qu'elle voulait avoir des responsabilité, ce job lui en donnait l'occasion. Se froisser avec les clients n'était pas sa priorité.

-Donc ce que ma chère moitié voulait dire Kitty, c'est que votre seule consigne est d'empêcher que notre cher Robert Junior manque de quelque chose. Voyez-vous, il réclame souvent de la nourriture la nuit. N'oubliez donc pas de le nourrir si il réclame.
-Bien monsieur, acquiesça Kitty. J'y ferait attention.
-Nous l'espérons Kitty. Donc nous rentrerons vers 23 Heures.

Sans plus de cérémonie, le couple s'apprêta à partir. Après avoir enfilé leurs manteaux, ils sortirent leur voiture -un break tout ce qu'il y a de plus commun et de plus moche- et partirent au loin non sans lancer un dernier sourire à la baby-sitter.

La jeune femme s'approcha de la table basse avant de s'asseoir sur le divan. Apparemment, ces ploucs de Krueger lisaient également des magasines tout aussi pourris qu'eux. "Femme au foyer magazine", "Fleurs et jardins", "l'index du soir".

-Crotte, je vais m'emmerder grave ici. Et je suis sûre qu'ils n'écoutent que du Sinatra... Si jamais j'ai encore à faire avec eux, je prends mon poste et un gros bouquin...

Elle resta donc un moment à tourner en rond, attendant que le temps passe. Elle ne voulait pas farfouiller partout. En ce moment, la lubie de certaines personnes était de filmer les baby-sitter pour voir si elles faisaient bien leur boulot. Elle avait vu des cas, à la télé, de filles laissant chialer le môme où profiter de leurs patrons.
Alors elle retourna sur le divan, et elle s’endormis. Lorsqu’elle se réveilla, la soirée était bien entamé.

Déjà vingt-deux heures et quart. Il vont bientôt arriver. Bon, j’ai un petit creux à satisfaire...

Ni une ni deux, elle alla dans la cuisine -tout aussi banale que le reste de cette foutue baraque- et ouvris le frigo. A sa grande surprise, celui-ci était quasiment vide. Juste trois-quatre bouteilles de jus de tomate et quelques sandwich remplis de viande rouge.

-Beurk ! J'aurais dû aussi apporter un casse croûte. Y'a intérêt que le salaire soit bon. Bon, un jus de tomate devrait me caler un peu...

Elle sortis donc la bouteille et regarda de plus près. Le jus de tomate ne semblait pas très épais. Alors qu'elle allait ouvrir la bouteille elle entendit un cri strident. Il venait d’un Talkie-walkie qui était relié à a chambre.
Le bébé. Elle avait oublié qu'il y avait en plus un mioche à nourrir. Elle laissa donc la bouteille sur la table de la cuisine et se décida à monter voir le gamin. Tiens au fait, elle n'avait pas demandé aux parents l'âge qu'il avait celui-là.

Elle gravis les escalier quatre à quatre puis osa s'aventurer dans la première chambre à droite. La pièce était vide, hormis un lit a barreaux et un tabouret au milieu de la pièce. Doucement, elle s'approcha du lit silencieux. une forme bougeait sous le drap et émettait un gazouillis.

-Et bien, mon pauvre petit vieux, tes parents son vraiment pas nets. Si j'était de la protection de l'enfance, tu serait déjà loin de là...
-Ouin ! Fit le bébé sous sa couverture. Ouin !
-Tu as faim c'est ça. Je vais te faire un... biberon? Mais il n'y avait pas de lait dans le frigo? Et ils ne m'ont pas dit où se trouvait ton biberon... Merde, je sent que la nuit va être longue. Encore trois quart d’heures avant qu'ils ne reviennent... Bon, je vais te prendre avec moi. Viens bébé.

Kitty souleva alors la couverture pour prendre l'enfant quand ce qu'elle vit la fit reculer de dégoût. Au lieu d'un petit poupon rose se trouvait une chose qui l'effraya.
Le fameux bébé était une masse noire informe avec un groin à la place du nez. Ses petits yeux luisants la regardait fixement et il agitait ses petits bras griffus attachés à les ailes vers elle.
Le petit Robert Junior se dressa alors sur ses deux pattes avant de grimper la barrière et de s'approcher d'elle à quatre pattes.

-Bon sang ! C'est quoi ce truc !!! On dirait une chauve souris !

Elle voulu émettre un son mais la créature se propulsa jusqu'a elle, la prenant au cou. D'un coup vif, elle repoussa la bête qui alla s'écraser contre un mur tout en lançant un cri strident difficilement supportable. Il voulait la mordre au cou ! Au cou ! Mon dieu !!

Tandis que la créature se releva, elle voulu s'enfuir. Mais, dans la panique, elle couru se réfugier dans la chambre des parents. Dans le noir elle souffla un bon coup et colla l'oreille contre la porte.
"Il" était là, "Il" respirait fort.

-C'est un mauvais rêve, c'est un mauvais rêve, dit -elle tout en reculant. Je vais me réveiller, je me suis sûrement encore endormie sur leur divan de Plouc à cause de l'ennui et je fait un cauchemar.

Soudain elle trébucha contre quelque chose et se retrouva par terre. Elle émis un petit gémissement à peine perceptible et toucha le velours. Puis ce fut au tour du bois. Enfin ce fût au tour du couvercle. C'est alors qu'elle eu le déclic. Dans sa poche se trouvait un briquet, celui de son petit ami qu'elle avait confisqué avec ses cigarettes pour qu'il cesse de fumer, et , en l'allumant, elle compris tout.
Le jus de tomate n'en était pas, le bébé n'était pas humain, pas plus que ses parents d'ailleurs. Elle le compris en découvrant leurs deux cercueils, ceux qu'utilisaient les deux vampires pour dormir. Sur la table de la cuisine, c'était en fait du sang.

-Des vampires ! Bon sang, des vampires à la con ! Si je suis là, c'est pas pour garder le petit cochon ailé qui leur sert de mioche mais pour le nourrir pendant qu'ils sont en chasse. Merde je...

Crac ! Fit la porte prête à Céder. Kate resta coi. Crac! Fit la porte en cédant. Un petit trou avait été créé par l'enfant chauve-souris vampire. Il agitait son petit groin dans tout les sens et ses petits crocs luisants étaient de sortie. Il observa la pièce et la trouva fort calme. La fille était là, son petit repas était caché. Mais il ne pouvait pas encore retrouver sa proie à l'odeur de sa sueur. Trop jeune.

Lentement, il s'approcha d'un des cercueils qu'il vit bouger. Sans demander son reste, il sauta dedans mais fut déçu de ne trouver dedans qu'un téléphone portable mis sur vibreur.
Kitty referma aussitôt le couvercle du cercueil et y mis tout son poids. C'est que ça s'agitait fortement là dedans.

-Je t'ai eu sale bête !!! fit elle. Tu va rester là jusqu'à ce que je trouve un cure dent à te planter dans le coeur !!!

Elle se saisit de l'objet le plus lourd à sa portée, un vieux grimoire, puis le plaça sur le couvercle. Il fallut un petit meuble et l'intégrale de l'encyclopédie universalis avant qu'elle ne fût sûre que rien ne pourrait sortir.

Précautionneusement, elle recula vers la porte de la chambre puis , après s’être assurée que le petit monstre resterais à sa place, se dépêcha de redescendre direction la cuisine. Là, les chaises étaient assez fragiles pour être facilement cassées. Elle était en rage d'avoir dû se séparer du portable. Le téléphone n'existait pas non plus dans cette foutue baraque.
Elle aurait préféré appeler la police tout de suite mais les parents ne rentraient pas avant une bonne demi-heure. La priorité était d'avoir une arme au cas où ils rentreraient plus tôt.
Elle réussit à briser les barreaux de la chaise et à se faire trois pieux de fortune. Elle eut également un regard dégoûté vers la bouteille de sang restée sur la table.

-Bon, je suis prête. On va d'abord s'occuper du bébé. C'est trop dangereux de le laisser là. Après direction les voisin pour alerter la police. Les bouteilles de sang devraient faire l'affaire. Même si on ne crois pas que ce sont des vampires, ils passeraient au poste, loin de leur abri, et sortiraient en plein jour. Oui, c'est ça, un plan à la "Buffy the vampire slayer".

Calmé, mais néanmoins peut enclin à poignarder un bébé -fusse-t-il un monstre immonde, poilu mais surtout affamé- Elle s'apprêta à monter lorsqu'un bruit de bois qui craque parvins à ses oreilles. Puis des bruits de pattes. Junior venait de s'échapper.

-Merde. C'était pas dans le plan ça...

La lumière sauta. La maison entière fut dans l'obscurité la plus totale. Dehors, les nuages étaient tout aussi épais. Un bruit la fit sursauter. Puis un autre. Instinctivement, elle se rapprocha du mur. Mal lui en pris. Elle senti une vive douleur dans la jambe et sursauta, arrachant au passage les rideaux de la grande fenêtre.

-Ah ! Sale bête ! Tu va voir ! Elle toucha sa jambe blessée lorsqu'on la poussa à terre. Ah ! Cria-t-elle. Qu'est-ce que?

Elle senti alors la bête sur elle. Kitty tenta de lui planter le pieu. Tant pis si elle ne touchait pas le coeur, la priorité était de le blesser pour qu'il batte en retraite. Et pourquoi pas un Home-run? Le pieu remplacerait la batte de base-ball et le petit se retrouverait écrabouillé contre un mur? Mais au lieu de cela, la créature lui arracha le pieu des mains et le jeta au loin. Elle ne pouvait plus bouger lorsque enfin les nuages se dissipèrent laissant transparaître les étoiles. Leur Lumière pâle éclaira la pièce et elle le vit. Son groin remuait dans tout les sens. Il visait la carotide. Il voulait absorber toute sa vie. Kitty senti alors ses forces l'abandonner. Il avait gagné. Elle se dit alors, en regardant le ciel étoilé et la lune, que c'était une belle soirée pour mourir.


Les Krueger rentraient enfin. La soirée fût longue. Cela faire bien trente ans que la famille ne s'était réunie. Oh ! Bien sur le cousin Vlad était absent, trop pris par ses "affaires" en Europe de l'est. Il faut dire que "STUDIENT SERVICE INC" fonctionnait bien.

-Il faudra peut être qu'il pense à créer une nouvelle société. La police a commencé à poser des questions...
-Oui ma chérie. Mais il faut dire que trouver de jeunes filles vierges pour nos enfants est très dur en ces temps. Les étudiantes sont moins prudes qu'avant.
-Oh ! Il me hâte de voir Junior. Cela fait deux jours que ses crocs ont poussés. Maintenant qu'il a dévoré la vierge, il va enfin pouvoir acquérir son corps adolescent d‘ici une semaine.
-Oui, cela faisait bien 50 ans que tu le couvais. Et seulement une semaine qu'il est né. Désormais ce sera un vampire déjà formé. Il nous faudra penser à prendre un percepteur pour sa formation...
-Pourquoi pas ce cher Alvin? Il sera un bon compagnon de chasse pour Junior...
-Mais chérie, nous l'avons vidé de son sang il y a 5 ans...
-Diable ! C'est vrai...

Melissa glissa la clef dans le barillet et ouvris la porte. La maison n'était plus plongée dans l'obscurité. Elle fut toute excitée en voyant dans le couloir une traînée de sang.

-Chéri, il a mis le désordre dans la maison... Je vais devoir nettoyer, dit-elle tout sourire.
- Mon amour, ce n'est pas grave, répondit le mari en la serrant contre lui. Elle se sera simplement débattue.

Il entrèrent dans le salon et virent alors le corps de Kitty, dos à eux, sur une chaise et remarquèrent une queue de chauve souris qui frétillait.

-Oh, fit Melissa d'une voix mielleuse, il fini son repas.
-Est-ce que c'était bon?
-Très bon, fit une voix. Meilleur que ce que je croyait. Maman avait raison.
-Mais en quoi avait-je raison...

A cette question Kitty se retourna. Elle finissait de dévorer Junior sous le regard horrifié de ses parents. La pleine Lune était désormais Haut dans le ciel. Ses yeux jaunes faisaient ressortir son doux pelage brun. Les deux vampires étaient comme paralysés face au loup-garou devant eux.

-Vous aviez raison, j'ai un surnom de chat répondit-elle tout en aspirant goulûment la queue tel un spaghetti.
Et vous êtes les souris que je vais attraper et dévorer. Et dire que je pensait pouvoir vivre comme une fille normale. Pour mon premier job ça ne se finit pas trop mal tout de même...
___________________________________________________

UAK UAK UAK !! C'est ce qu'on appelle tirer le mauvais numéro !!! Dommage pour les Krueger, ils auraient dû demander le numéro du tatouage de Kitty dans le CV au lieu de son groupe sanguin!!! UAK UAK UAK !!

En tout cas Kitty à trouvé un nouveau job plus dans ses cordes depuis deux mois: Elle tiens le chenil !!! UAK UAK UAK !!!

Bon je suis désolé mais je dois vous quitter prématurément. Non je ne suis pas en train de mourir mais Abe m’à mangé la main. Il ne me reste que le moignon. J'espère juste qu'il va recracher par l'avant parce que je ne tiens pas à la récupérer dans un tas de fumier !!! UAK UAK UAK UAK UAK !!!

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C’est en creusant sa tombe que KDZ est tombé sur les règles du forum et une horde de zombies assoiffés de cervelles .


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MessagePosté: Dim 21 Sep 2008 11:21 
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Localisation: sur Sillage ... Poukram !!
Alors là, je dis OUUUAHHHH :Sanji amoureu: Je l'ai lu d'une traite cette fic et je n'ai pas été déçu une seule fois !! Franchement félicitations King D !!!
J'adore trop !!!! J'aime bien ce genre d'histoire (et c'est dommage, j'ai raté le premier numéro, mais je serais au rdv pour les prochains).Ton style est super, très facile à lire, c'est fluide, l'intrigue est bien mise en place, les personnages aussi et leur description pas trop longue (juste ce qu'il faut pour qu'on en sache un minimum).Tout y est pour que cela fasse un vrai conte d'horreur .... D'ailleurs cela me fait penser à la série "les contes de la Cryptes", j'imagine trop bien le mec qui parle au début, amenant le sujet, l'histoire qui va commencer ...
MOOOUUUAAAHAHAHA !!!! :teach:

Bon en tout cas, cette histoire m'a énormément plu, je n'ai pas relevé trop d'erreurs (si tu veux les savoir, tu peux m'envoyer un mp ;) ) et j'ai également relevé deux références à Freddy (Le nom du couple : Krueger était le nom de Freddy ; et la rue Elm Street, car les titres en version originale des films de Freddy commençaient toujours par : A NIghtmare On Elm Street !!

Bon sinon concernant le gore relevé par Jesus Christ Charismatique, je pense que là il y a un peu plus de sang et ça met un peu de piquant et des frissons qui nous parcourent l'échine !!! :luffy peur:

Donc sincères félicitations encore, continue sur cette lancée (si ce n'est que c'est dommage l'heure n'est pas respectée ... à moins que cela était fait exprès ...), j'adooorrreeeee !!!

Un autre fan :luffy langue: (> la suite ??????!!!!!!!!)

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MessagePosté: Dim 21 Sep 2008 11:55 
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En effet, c'est tres sympa et tres fluide^^
Le twist final est bien trouvé et relativement inattendu, meme si l'insistance sur le ciel couvert est parfait comme petit indice.

Du coté des erreurs,

Kitty resta coite au lieu de coi

Après s'être calmée, au lieu d'après cette calmée

et bien sur la grosse incohérence sur l'heure ou les parents mentionnent 2 h et Kitty 23 h.

Il y a aussi la clé dans le barillet. j'aurais tendance a dire serrure mais il s'agit peut être d'une expression que je ne connais pas^^

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"Nous ne sommes que trois, la rapière à la main:
Fille d'Elfes et Guerrière, Adarana la Blonde,
Gaëlan, Demi-Orc aux trois-quarts Magicien,
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"Because I could not stop for Death, She kindly stopped for me — and bought me coffee at a greasy diner..."


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MessagePosté: Jeu 25 Sep 2008 21:29 
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Ouais bon ben je crois que je vais devoir faire plus attention moi si on regardes plus mes erreurs :Chapeau de paille goute:

Sinon merci pour vos messages d'encouragement...

Bon pour El D., tu as bien trouvé les références à la saga freddy mais ce n'est pas que le Elm street qu'il fallait trouvé mais aussi le 1428. Simplement parce que l'adresse complète est celle de freddy (voir le film 2 surtout) Quand a la référence pour la première fic, vu que personne ne la mit, c'était "Plymouth fury" et "Christine". Oui la fameuse voiture tueuse du film du même nom...

Bon et bien encore merci et au prochain Nightmare le 31 Octobre. oui je sait, c'est plus tard que la date habituelle mais Halloween oblige ^^

PS : Quand au non respect de l'horaire, c'est juste parce que j'était d'astreinte cette nuit là donc je n'ai pas pris de risque...

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MessagePosté: Sam 1 Nov 2008 00:00 
Cryptkeeper
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NIGHTMARE 3

Tiens, bonjour aux accros de l'hémoglobine. Hum? Pourquoi je suit tiré à quatre épingles? Simple en surfant sur internent, je suis tombé sur un site de rencontre en ligne : www.jusquacequelamortnoussepare.com.

Et aujourd'hui, c'est le grand jour, Midinette64 m'invite à dîner pour que nous fassions plus ample connaissance !! Serait-ce le grand amour?
JE l'espère en tout cas, ce qu'il reste de mon ancienne femme, c'est cette demi urne cinéraire !! Pourquoi demi? Parce que c'était une femme tronc. Un tour de magie qui avait mal tourné... Je crois d'ailleurs que ses jambes courent toujours! UAK UAK UAK !!
Ah l'amour ! A ce propos, j'ai une histoire à vous raconter qui n'est pas piqué des hannetons. Si si j'vous jure, c'est l'histoire d'un homme pour qui mariage rime avec veuvage et héritage !!! Mais il va vite comprendre qu'il faut parfois donner de sa personne dans une union. A la vie à la mort !!!.
Cette histoire s'intitule :



"BANQUET DE NOCE"
(Original story by King D. Zanza)

-Et vous James Dent, désirez-vous épouser Jessie Haltmore ici présente, de l'aimer et de la chérir, dans la richesse et la pauvreté jusqu'a ce que la mort vous sépare?
-Oui, répondit James F. Dent, tout en souriant à sa future femme
-Dans ce cas, repris le prêtre, au non de Dieu, je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage. Vous pouvez embrasser la mariée.

Le baiser se fit dans l'acclamation, toute la salle se leva pour applaudir les nouveaux mariés. Et le baiser s'éternisa.

James était très heureux, il venait enfin de toucher le pactole. "Dans la richesse et la pauvreté" avait dit le prêtre? Au diable la pauvreté et à lui la richesse, le fric, le pognon, le flouze, le blé !!!
Et un peu de la marié aussi se dit-il. Il fallait dire qu'elle avait oubliée d'être moche la Jessie. Un corps à faire damner un saint. Ses formes étaient parfaites sous sa robe et il avait hâte de consommer son union avec un tel canon. Des seins bien ronds et fermes, un dos qui partais vers l’avant, des fesses galbées et bien fermes.
Oh! ça, elle devrait être un coup formidable au lit. Peut être allait-il même rester un peu plus longtemps avec celle-là. Hâte d'être à ce soir et enfin la voir à poil.
Mais pourquoi existe-t-il encore des américaines qui veulent rester vierges jusqu'à la fin? Foutus puritains !
LE pognon et son corps, c'est ça qu'il voulait.
Son paternel était à la tête d'une fortune estimée à plus de quatre cent cinquante millions de dollars et était décédé il y a un an. Désormais, elle était rentière.

Attendre un peu jusqu'a ce qu'il n'en veuilles plus; jetée comme un Kleenex remplis de morve.
Ses autres ex-femmes étaient beaucoup moins friquées qu'elle mais elle serait la dernière. La première madame Dent... Ou bien Madame Lawson à l'époque, Cassie avait malencontreusement rencontré un palmier de Palm beach, Floride d'un peu trop près en 1995 : 700 000 dollars de gagnés, madame richard Bachman écrasée par le métro new-yorkais à cause d'un talon qui avait cassé et l'avait faite trébucher sur les rails en 1997 : 1 525 005 dollars et vingt-cinq cents de plus... Et il y en eut d'autres.
La lassitude pensa-t-il alors qu'il discutais avec sa belle famille durant la réception à l'hôtel exelsior.

Une femme? Trop routinier. Une maîtresse? Trop gourmande. Une pute? pas de la viande fraîche ça...

Non, il voulait le beurre et l'argent du beurre. Oh bon sang, qu'il aimerais bien trouver un moyen de consommer l'union de suite, il n'en pouvait plus d'attendre. Et il pensa à ce qu'il ferait à ce moment avec elle jusqu'au plat principal. Il y pensa d'ailleurs un peu trop à un moment...
Il se souvint alors de Françoise Lagrange, une française venue aux USA faire fortune dans la cosmétique et sa façon particulière de faire l'amour... Morte en 1996 à Castel Rock, Maine, dans l’incendie de la maison.

-Tu viens danser mon chéri? Lui proposa Jessie, le réveillant de son rêve. Une petite danse.
-Oui, c'est vrai que l'on a la danse des mariés Jess...

Lorsqu'il tourna la tête pour lui parler, il tomba nez à nez avec sa superbe poitrine. A faire damner un saint on vous disait. Superbes à voir, un décolleté de rêve. Il n'en pouvait plus d'attendre. Depuis leur première rencontre...

« -Mademoiselle, excusez-moi mais je crois que ceci vous appartiens...
-Je suis désolé mon cher monsieur mais...

Ainsi se déroula leur "première rencontre", enfin presque vu qu'il la connaissait déjà. Connaître la cible est le meilleur moyen de le ferrer. Et l'hameçon? la photo de son paternel. La proie l'avais perdu l'an dernier donc et elle ne s'en remettais pas. Lors de son "enquête" James avait remarqué l'objet bien en évidence dans le portefeuille de la cible. Et a chaque fois qu'elle l'ouvrais ou le fermais, elle touchait scrupuleusement le visage de son père.

Bingo.! Il avait bien trouvait le point faible de l'objectif, ce qui lui permettrais de se faire remarquer. Dès qu'il en eu l'occasion, il subtilisa discrètement le portefeuille. Pas de soucis, il était aussi un pickpocket de talent. On pique la photo, remet le portefeuille emprunté à sa place tout aussi discrètement et...

-Où avez-vous trouvé ça?!hurla-t-elle, quasiment en pleurs, arrachant l'hameçon et le plaçant religieusement contre sa poitrine. C'est là qu'il vit qu'il avait fait un bon choix, son corps lui donnait autant envie que son argent. Si il n'était pas si cupide, il aurait plutôt tenté de la violer. Comme Janis, 2001, Lockwood, Arizona. La seule fille qui avait flairé l'arnaque. Il l'avait violé puis tuée, perte sèche de 548 000 dollars. Un mauvais jour quoi...

Ensuite il la réconforta -le poisson mord à l'hameçon définitivement- fit semblant de ressembler à la figure paternelle qui manquait tant -le poisson tira vivement la ligne- puis elle pleura contre lui -remonte la ligne mon gars et fourres-la direct dans l'épuisette pour la bouffer !!- et l'histoire débuta.

Le slow se termina. Ils avaient tout deux dansés et s'autres convives les avaient rejoints.

-James...
-Oui? regard furtif vers son décolleté. Qu'y a t il?
-Et si on profitait de l'attente du dessert pour aller dans notre chambre?
-Que? approche lente vers ses fesses de déesse.
-Faisons-le, je suis prête à le faire. C'est le moment idéal.

Il faisait semblant d'être étonné mais en fait il n'en pouvait plus, la pression était montée au max. Et lorsqu'elle se saisit de ses mains pour les poser sur son postérieur, la pression s'échappa.

Discrètement, ils s'éclipsèrent et montèrent vers l'étage du dessus. Les deux avaient été réservés pour le mariage. Celui de la salle de réception pour être tranquilles et celui des chambres pour que les invités ne dérangent pas les voisins après la fête.

La chambre nuptiale était immense. Très luxueuse,des tableau de maîtres un peu partout et un lit gigantesque qui pourrait abriter cinq personnes. De quoi faire des folies sans tomber en plein ébats...

Il se trouva vite en caleçon sur le lit notre james. Elle était partie enlever sa robe de mariée dans la penderie. Elle chantonnait. A coté du lit, il y avait une bouteille de vin ouverte, deux verres remplis.
A boire avant de lui sauter dessus. La vierge allait devenir une femme nageant dans le bonheur, jusqu'a ce qu'il s'ennuie de nouveau et ne s'en débarrasse.
Les gens parfait sont toujours plus lassant que les gens normaux.

Angela Travis, 2001, Nouvelle-orléans , Louisiane, une femme énorme, autant que sa police d'assurance.
Pourtant il resta un an avec elle après mariage. Bizarre mais il l'avait bien aimée celle-là. Allez savoir pourquoi. Jusqu'à ce qu'elle veuilles un moutard. Pas le choix, il la saigna et fit passer ça pour l'attaque d'un maraudeur. Gentille fille, même si il avait eut du mal lorsqu'elle se mit à poil devant lui. Pas complexée pour autant. la dernière au tableau de chasse. Enfin, dernière, il s'était réservé la bombasse pour la fin. Ensuite? Suffit les conneries, à son age, il ne pourrait que se faire des vieilles. Date de fraîcheur dépassée depuis longtemps. Alors après l'esturgeon qu'il venait de pêcher, il trouvera des maîtresses à plaquer dès qu'elles réclament du fric...

-Tu est prêt? fit Jessie en tamisant la lumière; J'arrive...
-Viens donc me voir je t'attends...

Ce qu'il vit le charma. Une nuisette courte cachant d'un léger voile transparent son buste. Il pouvait distinguer son corps à travers; Effectivement elle avait bien un corps de rêve. On aurait dit qu'elle ressortait encore plus sa poitrine qui paraissait plus imposante encore, un galbe parfait, et son cul ferme ressortait aussi. Elle s'approcha de lui et l'embrassa langoureusement tandis qu'il la pelotait. Elle lui faisait un effet du tonnerre. Le baiser durait encore, il la déshabilla les yeux fermés puis toucha sa peau de pêche. jusqu'a ce qu'il arrive à sa poitrine. Elle était rugueuse...

Il ouvris alors les yeux et vis ce que cachait la nuisette. Une peau qui n'était pas blanche mais verte, une carapace qui n'avait de poitrine que le nom et la forme.
Voyant ça il tenta de la repousser mais ses bras le serrèrent. Ses mains tombaient alors avec la peau des bras laissant entrevoir ses énormes pattes se finissant par les crochets.
Le baiser se fit plus langoureux encore, il se débattait si fort que sa bouche se sépara de la sienne. Il hurla envoyant un morceau de ses lèvres se faire digérer par la jeune femme qui agitait ses mandibules et ses antennes...

-Lâches-moi sale monstre ! Cria-t-il tout en finissant de se libérer.
-Je ne te lâcherais plus mon amour. Nous allons consumer notre union désormais. Je te mangerais après.

Il recula à terre, la lèvre saignant abondamment. Elle était gigantesque. Son abdomen faisait la moitié de son corps. Une mante religieuse...

- Viiiiiens... Tu me fait tellement penser à papa. Faisons l'amour...

Alors qu'elle allait de nouveau l'agripper il se faufila à quatre pattes sous elle et atteignis la porte. Il paniqua tellement qu'il tambourina aux portes d'à coté, oubliant dans la panique que toutes étaient vides. Elle ressorti de la chambre difficilement, encombrés par son énorme corps. Il couru alors vers l'ascenseur et appuya frénétiquement sur tout les boutons.
Elle s'approcha. Les portes se referment, elle tente de les ouvris en passant des pattes entre elles mais ne réussit pas, il fuyait.
Arrivé à l'autre étage, il couru à toutes jambes, uniquement vêtu de son caleçon, vers la sortie de secours.

-Bordel, ouvres-toi merde ! Cria-t-il encore en tentant d'ouvrir.
-Chéri? Où est-tu? Je croyait que tu voulait de moi? Je ne te plaît pas?
-Ouvre !!
-Ben mon viens, kestu fout à poil?

Il se retourna et vit un homme en costume et visiblement éméché. Un invité de la fiesta ! Il se trouvait à l'étage juste en dessous, celui de la salle de réception. Et qui dit sale de réception dit aussi sorties de secours...
Ne perdant pas de temps, il bouscula l'invité et se dirigea en vitesse vers la salle. Lorsqu'il ouvris en grand les portes, l'air hagard et à moitié fou, les invités le fixèrent du regard...
Sans plus attendre, James choppa l'un des oncles de Jessie par le col, un certain Aaron Payne

-Où est la sortie bon sang ?! Vite !!
-Calmez-vous donc mon ami. Que signifie cet accoutrement? Couvrez-vous où vous allez attraper froid. C'est le moment du dessert...
-Vous êtes sourd où quoi? Votre putain de nièce est un monstre qui veux me bouffer tout cru !! J'veux sortir !!!
-Calmez-vous donc mon cher, vous êtres hystérique, un petit brandy devrais vous calmer...
-La sortie ou je te fume !!!
-Allons, ne soit pas méchant avec mon oncle Mon chéri...

James se retourna et tomba à la renverse. Elle se tenait là. Ce qui lui restait de peau humaine était tombé comme une mue laissant totalement transparaître le vrai corps de la riche héritière. Seul restaient une partie de sa longue chevelure et du haut du visage, mais, ses yeux étaient devenus jaunes à facettes.

-C'est un mooooonstre ! Hurla James, le bourreau des coeurs, le gigolo assassin et collectionneur de dotes. Appelez l'armée! Oh mon dieu !! C'est sûrement elle qui a tuée son paternel!!
-Les monstres aiment les autres monstres mon cher. Vous ne croyez sérieusement pas qu'elle allait épouser un homme sans savoir qui il est ? Votre enfant sera magnifique. Et puis, elle n'a rien a voir dans la mort de son père...

James se retourna vers la voix. C'était l'oncle Aaron. Ses mandibules étaient aussi ressorties, tout comme celles de tout ceux présents dans la salle.

-C'est ma chère femme qui l'a mangé. Il était en fin de vie, il a donc suivit son destin, tout comme je le ferait dès que j'aurais consommé mon union avec ma femme.
-Oui chéri. Trois ans déjà...
-C'est un cauchemar, c'est pas possible, j'me suis endormi et je vais me réveiller avec "elle" à coté. On aura fait l'amour comme des fous toute la nuit.
-Cela m'étonnerais chéri, dès que nous l'aurons fait, tu deviendras une partie de moi. J'ai faim de toi.

Elle se saisit alors de lui en lui transperçant la jambe à l'aide d'une de ses pattes. JAmes hurla de douleur et pleura à chaudes larmes.

-Mes amis ! Repris le Monstre-Jessie, attendez nous là !Je fait ce que j'ai à faire puis nous partagerons le dessert.
-Le dessert? demandas le marié tout en craignant la réponse.
-Oui, ça s'appelle "le marié surprise" On va se régaler...
-Nooooon !!!
___________________________________________


UAK UAK UAK !!J'vais vous dire, c'est bien fait pour lui. il voulait sa part du gâteau et c'est lui qui a fini comme dessert! UAK UAK UAK !
Il a eu les yeux plus gros que le ventre en cherchant à avoir le beurre et l'argent du beurre.
Aux dernières nouvelles sa fille est né. Espèrons qu’elle auras héritée des instincts de prédateurs de ses parents !!
Quand à moi? Mon rendez-vous c’est bien passé et me voici donc dans mon lit avec ma beauté. Regardez-moi ce squelette si blanc. Oups? Chérie, t’as perdu ton métatarse à mes pieds.... Bah au moins elle ne se fera pas bouffer elle, elle n’a plus que les os !!! UAK UAK UAK !!!


PS : Je cherches toujours des auteurs qui voudraient m'envoyer leurs travaux (et j'attends encore les travaux de ceux qui voulaient participer aussi) Envoyez les moi par Mp pour publication SVP...

_________________
C’est en creusant sa tombe que KDZ est tombé sur les règles du forum et une horde de zombies assoiffés de cervelles .


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MessagePosté: Mar 4 Nov 2008 01:18 
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King D., je suis absolument fan de ce que tu fais, ça me rappelle à quel point j'adorais les contes de la crypte quand j'étais ado. Moi qui ai souvent des idées morbides à mettre par écrit, je serai ravis de pouvoir me joindre à toi pour raconter une histoire ou deux, mais à une seule condition : tu fais l'introduction et la conclusion par notre cher ami le Gardien de la Crypte, car tu as un véritable talent pour le mettre en scène, c'est à mourir de rire : j'ai l'impression de le revoir!! Et puis je trouve ça bien que tu garde la main sur ton projet, de cette manière.
Je t'enverrai demain par MP une histoire à faire frémir les plus insensibles de nos amis pirates ^_^

(si tu veux voir un peu mon style, tu peux aller jeter un oeil sur le topic Ordo Xenos, sur le chantier naval)!

J'ai hâte de m'y mettre. Quelle super idée quand même ^_^


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MessagePosté: Mar 11 Nov 2008 00:00 
Cryptkeeper
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Localisation: En train de se balader à poil dans la morgue
NIGHTMARE 4 :

Bienvenu chers accros d'hémoglobine! Comme vous le voyez, aujourd'hui je porte juste un slip, une zolie cape et un beau masque avec des flammes dessus. Que pensez-vous de mon nouveau look?
En fait aujourd'hui est une soirée un peu spéciale pour moi car j'abandonne la présentation de cette émission pour suivre mon meilleur cauchemar.
Je deviens catcheur... Désormais je ne suis plus le Cryptkeeper mais "El esqueleto magnifico" UAK UAK UAK !!
La lucha libre, avec ça a moi les fractures et tout le toutim ! UAK UAK UAK !! Le pied ! Bon je vais y aller, mon premier match va bientôt commencer. Et j'adore la compétition. Tout comme le héros de notre histoire d'ailleurs. Mais Lui, il ne se sali pas les mains. Cette histoire s'intitule :



"LE MEILLEUR AMI DE L'HOMME"
(Original Story by Shadow Gate)

Stan Forlane décrocha son téléphone de bureau en regardant sa montre d’un air distrait. C’était un homme d’une trentaine d’année à l’air sec et au visage sérieux. Il portait une paire de lunette rectangulaire et ses cheveux noirs étaient parfaitement brossé, ce qui, combiné à son élégante allure vestimentaire, indiquait un homme de bon goût, propre sur lui. Il mâchonnait encore le bâtonnet de bois d’une crème glacée qu’il avait mangé comme dessert au restaurant d’entreprise, ce midi. Il était cinq heures, et il ne lui fallu pas attendre plus de deux sonneries pour que Debby, son épouse, décroche le combiné à l’autre bout de la ligne.

-Allo, chérie ? Écoute j’ai un peu de travail en retard alors je me suis dis que j’allais rester un peu plus tard au boulot histoire de rattraper tout ça ?
-Encore ? Mais… Stan, c’est déjà la quatrième fois en deux semaines.

Stan haussa les sourcils face au ton de méfiance qu’il perçut dans la voix de sa femme. Il décida de tourner en ironie ses inquiétudes.

-Allons, ne va pas t’imaginer que je te trompe. Si je prends suffisamment d’avance, j’aurai peut être mon Vendredi pour une fois.
-Bon, très bien… si c’est important pour toi, lui répondit-elle dans un souffle de déception. A quelle heure seras-tu à la maison ?
-Pour vingt heures au plus tard, je te le promets !
-Bien… alors je t’attends. Je t’embrasse mon amour.
-Oui, oui, je t’embrasse aussi.

Stan raccrocha le combiné avec une expression de soulagement et se redressa immédiatement en saisissant sa veste au portemanteau mural situé derrière lui. Un sourire imprimé sur le visage, il se dirigea d’un pas guilleret vers le poste de pointage, adressant au passage quelques salutations à ses collègues, encore afférés à leurs ordinateurs pour la plupart, d’autres plongés dans de grandes conversations téléphoniques. Stan se saisit de sa carte et la passa au dans la machine. Un « clic » magnétique se fit entendre et au même instant un homme trapus, plus petit que Stan d’au moins une tête, mal rasé et portant de grosses lunettes surgit sur son côté en le saluant gaiement, manquant de peu de faire subir une crise cardiaque à son interlocuteur.

-Bon sang Ted ! Rétorqua Stan en portant sa main sur son cœur. Tu m’as foutu une peur bleue.
-Désolé, mon vieux. J’ai entendu ta conversation avec Debby.
-Encore des oreilles baladeuses ? Lui demanda Stan en ricanant.
-Bah, mon poste est juste derrière le tiens, j’ai pas à me forcer. Mais j’ai cru comprendre que tu allais y retourner ce soir ?

Stan jeta un regard de droite à gauche pour vérifier que personne n’écoutait la conversation, tout en faisant signe à Ted de baisser d’un ton.

-Parle moins fort… oui, j’y vais ce soir. Je t’attends ?
-Euh… si tu veux, oui. Ça me plairait bien d’y aller ce soir. Je finis dans vingt minutes.
-Ok, je vais prendre un café en t’attendant, répondit Stan en regardant une nouvelle fois sa montre.

Ted se détourna de lui en lui faisant un clin d’œil et retourna d’un pas un peu gauche en direction de son bureau. Stan reposa sa carte de pointage sur l’étal et se dirigea vers l’espace détente à deux couloirs de là. La nuit commençait déjà à tomber derrière les fenêtres embués de l’entreprise, l’hiver arrivait, faisant décroître le jour ainsi que la température. Le chauffage carburait déjà à plein régime et Stan avait un peu chaud. L’espace détente était désert, il posa donc sa veste et sa mallette sur une banquette avant de se diriger vers la machine à café. Une pièce dans le collecteur et il sélectionna un macchiato, semblant apprécier avec délectation le bruit brut et caractéristique que produisait la machine au moment de la conception. Mais soudain, quelque chose d’anormal se produisit, la machine se mit à vrombir violemment et à produire une éructation des plus surprenante. Stan eut un mouvement de recul en entendant jaillir des entrailles de l’appareil ce qui ressemblait réellement à un furieux grognement animal. Soudain tout s’arrêta. Stan se secoua la tête, persuadé qu’il avait halluciné.

-Je dors pas assez ces derniers temps moi.

Il s’avança vers la machine d’un air détaché, mais ses gestes étaient craintifs, comme s’il s’attendant tout de même à ce qu’il se passe quelque chose d’anormal. Rien ne se produisit, et il récupéra son gobelet fumant sans soucis. Un sourire ironique aux lèvres, il se moqua intérieurement de son imagination débordante et porta le gobelet à ses lèvres. Le liquide qui envahit alors sa bouche n’avait rien d’un bon café mousseux. Épais, gluant, avec un arrière goût rance et poissonneux, ce breuvage ne resta pas longtemps à l’intérieur car il le recracha avec un air de dégoût affligé.

-Eh ben ? Ça se voit que c’est pas toi qui nettoie !

Ted venait d’arriver dans l’espace détente, une épaisse veste brune sous le bras et avait assisté à cette scène des plus surprenantes. Stan se redressa, l’air confus, et balança le gobelet encore plein dans la poubelle en s’essuyant la bouche, une expression de profond dégoût toujours imprimée sur le visage.

-Faudra faire un mot à l’administration, la machine déconne. Elle a fait un bruit d’enfer et en plus le café est absolument abject. On dirait limite de la bave ou j’sais pas quoi.
-T’es sûr ? J’ai été prendre un café tout à l’heure et il était très bon…
-Je sais ce que je dis, Ted ! Rétorqua Stan, visiblement blessé que son collègue ne se montre pas plus impliqué dans son petit malheur.
-D’accord, d’accord. Bon alors je vais prendre un café à mon tour et on va voir ça.

Ted porta une pièce à la machine et appuya à son tour sur le bouton macchiato. La machine se mit à vrombir doucement en produisant ses sons habituels qui firent sourire le débonnaire collègue de Stan. Quelques secondes plus tard le café était prêt et Ted retira le gobelet de la machine et le porta à sa bouche sans montre une once d’hésitation. Deux gorgées plus tard, il le rabaissait en affichant un sourire de réconfort à l’intention de son ami.

-Tu as sans doute eu une fausse impression, il est très bon.

Stan ne su quoi répondre. Il plaqua ses doigts contre ses yeux et frotta ses paupières un instant. Il repensa à ce qui venait de se produire et un vague sentiment de culpabilité, qu’il ne pouvait expliquer, se mit à l’envahir. A bien y réfléchir, ce qu’il avait ingurgité ne lui avait laissé qu’un goût de café en bouche… au moment de commander son café et de le boire, il était en train de penser à autre chose… à une chose qui l’avait sans doute perturbé et avait confondu ses sens. Il avait pensé à ses activités nocturnes, celles auxquelles il allait encore s’adonner ce soir.

-J’en ai perdu tellement ces derniers temps…
-De quoi ? demanda Ted d’un air distrait en finissant son café. L’argent des paris ? Tu es dans le rouge ?
-Non, non… je parle de mes combattants…
-Ah, c’est ça qui te perturbe ? Bah c’est un milieu dans lequel il faut s’attendre à laisser quelques plumes. On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs.
-Tu dois avoir raison… je m’en fais trop pour pas grand-chose.
-Ouais, et on ferait mieux d’y aller si tu dois être rentré pour huit heures. On n’aura pas le temps d’en profiter sinon.

Stan hocha la tête et alla récupérer ses affaires sur la banquette. Il rejoignit ensuite Ted qui l’attendait déjà prêt de l’ascenseur.

-Tu as beaucoup à miser ce soir ? lui demanda discrètement ce dernier.
-Pas plus de trois cent dollars. Mais j’ai acquis une nouvelle bête avant-hier… une valeur sûre, paraît-il.
-Ah ? J’ai hâte de la voir en action alors… je vais tout mettre dessus.
-C’est gentil à toi de me faire confiance. Mais t’es pas forcé.
-Boarf, rétorqua Ted en haussant les épaules, affichant un sourire confiant, de toute façon ça reste toujours aléatoire, alors autant que j’suive mon instinct.

L’ascenseur s’ouvrit et ils pénétrèrent dedans en continuant à papoter, la conversation déviant sur des banalités de leur vie de bureaucrates et gratte-papiers.
Une trentaine de minutes plus tard, Stan stationnait sa voiture dans une ruelle déserte un peu à l’écart du centre ville. Dénué d’éclairage, humide et sale, ce coin ne semblait pas des plus fréquentable. Les poubelles étaient renversées, déversant des ordures ça et là, les murs étaient de brique rouge, décrépis, c’était une zone délaissée et insalubre. Stan et Ted quittèrent le véhicule et s’avancèrent dans la ruelle sans montrer le moindre signe d’inquiétude, se dirigeant de manière naturelle droit vers un bâtiment large et à moitié en ruines où quelques lueurs émanaient par les fenêtres teintées de noir à la bombe de peinture. Stan poussa la porte et fit face à un type grand et chauve, au visage recouvert de piercings. L’air dur qu’il affichait ne semblait être qu’une façade, car au premier sourire que lui offrit Stan, il éclata d’un rire gras et lui serra vigoureusement la main.

-Ah bon sang, Stan, content de te voir ce soir ! Y a du lourd.
-Salut Boris. Du lourd ? Takahine est là ?
-Bingo. C’est le bon soir si tu veux prendre ta revanche.

Stan lui offrit un clin d’œil et le contourna d’un air enjoué tandis que Ted lui serrait à son tour la main et commençait à parler de tout et de rien avec lui. Semblant connaître les lieux comme sa poche, Stan emprunta une des nombreuses portes de fer qui agrémentait ce couloir délabré d’usine abandonnée. Il pénétra dans une pièce obscure, complètement plongé dans la pénombre et tâtonna sur le côté de la porte afin de trouver un vieil interrupteur de minuterie. Lorsqu’il l’activa, baignant la salle d’une faible lumière vacillante, il dû faire face à une marée d’aboiements paniqués et furieux, émanant de partout. La salle était remplie d’une vingtaine de cages basses dans lesquelles de gros chiens étaient enfermés, ayant à peine la place pour bouger. Remuant la queue ou montrant les dents, ils aboyaient d’un air furieux, ou jappaient de joie à la vue d’un visiteur. Visiblement, cela devait faire un moment qu’ils étaient là, enfermés dans ces ridicules cages. De nombreuses plaies lacéraient leurs membres, preuves de maltraitances diverses et variées, et leurs corps étaient extrêmement amaigris, même si particulièrement musclés. Stan sembla chercher un animal en particulier et lorsqu’il le repéra, il s’avança directement vers lui d’un air confiant. La bête était si imposant qu’elle ne pouvait tenir debout dans sa cage. C’était un magnifique Rottweiler croisé Doberman à la mâchoire proéminente et au beau pelage noir. Une énorme cicatrice partait de son oreille droite jusqu’à sa bajoue, passant par sur son œil clôt à jamais.

-T’es un vétéran, toi… hein, Le Borgne ? Tu vas pas me claquer entre les pattes comme tous les autres ?

Le chien se contenta d’un grognement dédaigneux pour toute réponse, tentant pathétiquement de remuer dans sa cage trop petite pour lui. Dans un couinement de douleur, il se laissa retomber couché, ne pouvait tenir autrement.

-Ça oui, tu vas gagner pour moi. Tu vas massacrer le champion de Takahine, pas vrai ?
-Je serai toi, je ne conterai pas trop là-dessus, Forlane-san.

Stan se redressa immédiatement, surpris par cette voix à l’accent prononcé qui avait surgit de derrière lui. Il se retourna pour faire face à un petit homme maigre d’origine asiatique, engoncé dans un magnifique costar de chez Armani. Tout en lui montrait une opulente richesse et une grande fierté. Malgré sa petite taille, il faisait preuve d’une prestance et d’une classe qui replaçait immédiatement Stan en sa position d’être inférieur.

-Takahine. Tu es venu me souhaiter bonne chance ?
-Ne rêve pas trop, Forlane-san. Tu n’es qu’un petit joueur. Ça ne fait pas six mois que tu es entré en lice, et voilà déjà que tu te viens me provoquer avec tes bâtards de seconde zone. Reste à ta place.
-Moi aussi j’adore discuter avec toi, lui rétorqua Stan avec un air dédaigneux. C’est vrai que je ne pratique pas cette activité depuis aussi longtemps que toi, mais j’adore ça, ça me rend dingue. J’en suis furieusement accroc, mon café n’en a plus le même goût ! Et je n’abandonnerai jamais.
-Ça je le sais bien. Il n’y a qu’un drogué du jeu qui serait capable d’insister avec autant de hargne alors qu’il a déjà perdu six bêtes et plus de treize mille dollars.

Takahine regarda par-dessus l’épaule de son interlocuteur afin de contempler l’objet de sa si soudaine confiance. Ses yeux se posèrent sur Le Borgne et il manqua de peu d’éclater d’un rire moqueur.

-Laisse moi rire, c’est avec cette antiquité que tu compte battre un de mes molosses ?
-J’y compte bien. Je mets cinq cent sur sa tête, et Ted a déjà promis trois cent à son tour. Qui sait ? Peut être que la somme va induire d’autres paris. Cette fois j’ai confiance.
-Oh non, Forlane-san… tu crois qu’une si petite mise va induire beaucoup d’adhérents en erreur ? Ils savent que mes chiens sont les plus féroces et combatifs de toute la ville. Je te réserve Inugami, ma meilleure bête, histoire de te faire entrer une bonne fois pour toute dans le crâne qu’on ne joue pas dans la même catégorie.

Takahine mit un point final à la conversation en hochant la tête d’un air dédaigneux. Les mains jointes dans le dos, il se détourna de Stan et se dirigea vers la sortie du stock, croisant Ted sur son chemin. Ce dernier, l’air pataud, se dirigea vers Stan en masquant son inquiétude par un sourire maladroitement forcé.

-Takahine avait l’air en colère, pas vrai ?
-Peu importe… s’il est venu me voir directement, c’est que cette fois-ci il s’inquiète.

Ted hocha la tête, tentant de se rassurer lui-même en avalant les paroles de son ami comme de l’eau de source. Son regard se porta vers Le Borgne qui releva mollement la tête en sa direction.

-Alors voilà ton fameux champion… il a l’air costaud.

Ted plissa les paupières, fixant le molosse droit dans son unique oeil. Ce dernier ne broncha pas, le regard sombre, la bouche close, un long râle se transformant progressivement en grognement montant du plus profond de ses entrailles. Une étrange lueur traversa le regard du chien, happant d’autant plus l’attention de Ted, qui laissa mollement retombé sa mâchoire inférieure, comme hypnotisé. Stan sembla surpris de la pose fixe qu’opérait Ted fac à la cage. Un petit filet de bave se mit à couler de la bouche de ce dernier, ce qui acheva d’inquiéter le propriétaire du chien. Stan saisit son ami par les épaules et le redressa, tentant de lui faire retrouver ses esprits.

-Hey, Ted !! Ça va pas ?

Ted secoua sa tête de droite à gauche, ses yeux reprenant leur mobilité. D’un geste maladroit, il s’essuya le menton, semblant aussi surpris que son ami de ce qui venait de se passer. L’air encore ahuri, il rassura Stan d’un geste de la main et reprit son souffle.

-Excuse moi, je ne sais pas ce qui s’est passé, déclara-t-il en déglutissant, le teint encore pâle. Ce chien… il a un regard qui vient tout droit de l’enfer.

Stan parut surpris et reporta ses yeux sur son molosse qui tourna une tête surprise vers lui, baissant ses oreilles en arrière d’un air d’incompréhension. Même dans ces moments passifs, il subsistait sur sa gueule une trace de malice et d’agressivité, accentué par cette improbable cicatrice qui lui avait donné son nom.

-Il porte en lui tous mes espoirs…
-C’est comme-ci... je sais pas. Dans son regard, on dirait qu’il porte la mémoire de tous tes anciens chiens.
-C’est pas le genre de choses qui me prêtent à sourire, Ted. Je perds des chiens et je perds de l’argent… si Le Borgne n’assure pas mes arrières, cette fois je suis foutu.

Le Borgne releva la tête vers Stan. On pouvait lire sur sa face meurtrie une sorte d’amour incompréhensible pour ce maître insensible. Il se montrait d’une gentillesse et d’une fidélité sans faille avec lui, malgré les mauvais traitements qu’il recevait en retour. Stan, à force d’avoir travaillé avec ce chien, avait fini par le comprendre et n’hésitait jamais à abuser de cette confiance. Il avait ressenti ça avec tous ses chiens, et même s’il avait fini par tous les mener à leur perte, il ne l’avait jamais ressenti aussi fort qu’avec Le Borgne.

Une demi-heure plus tard, Stan et Ted avaient rejoints la salle de combat dans le hall principal du bâtiment. Une arène circulaire était aménagée en contrebat d’une ancienne cuve à fonte, restes figés dans le temps des ruines d’une usine de métallurgie à l’abandon. Des fils barbelés encadraient les bords de la cuve, sensés empêcher les chiens trop excités d’atteindre le public. Une quarantaine de personnes se trouvait autour. Ce public hétéroclite braillait et discutait à tout va, souvent dans des cris et de grands mouvements des bras. L’argent passait par liasses de mains en mains jusqu’à atterrir sur la table du gérant des paris. Un combat faisait déjà rage au fond de la cuve : deux énormes chiens noirs aboyaient et grognaient, flanquant coups de pattes et morsures à leur adversaire. De nombreuses blessures étaient apparentes sur leur pelage et il en suintait de grosses volutes de sang. Bien vite l’un des deux molosses prit l’avantage, traînant l’autre à terre. Le maître de ce dernier cria l’abandon de son poulain, mais hélas pour lui son chien était déjà mort. Stan alla déposer ses paris et ceux de Ted et se dirigea sur le bord de l’arène. Face à lui, de l’autre côté, Takahine le dévorait d’un regard arrogant empli de haine. Le gérant des paris se redressa et attendit que l’arène soit évacuée avant d’attirer l’attention en levant les bras.

-Bien ! Prochain affrontement et évènement majeur de cette soirée : Le Borgne de Stanley Forlane contre Inugami de Tetsuho Takahine.

De grandes exclamations résonnèrent dans l’assemblée tandis que les cages des deux animaux qui allaient s’affronter étaient acheminées dans l’arène. Inugami était un immense Pitbull de couleur crème. Sa férocité se marquait sur chacun de ses traits, ses aboiements étaient puissants, ses muscles tendus à l’extrême. On sentait toute l’agressivité que le maître avait insufflé à sa bête par un entraînement à base de maltraitances, d’affamement et de mises à l’épreuve constantes. Face à lui, Le Borgne avait l’air plus usé et bien plus calme, même s’il se dégageait de lui une inquiétante impression de méchanceté et de hargne. Tandis que les cages étaient placés face à face au fond de la cuve, Ted se pencha en avant, les yeux exorbités, suant à grosses gouttes.

-Si tu gagne ce soir, ta renommée est faite, Stan.
-Oui… si je gagne.

Alors qu’il lâchait ses mots, on fit ouvrir les cages. Les deux molosses bondirent or de leur prison avec une violence inouïe, Inugami l’envoyant carrément voler en arrière sous la puissance de son impulsion. Les deux corps se rencontrèrent avec une férocité sans égale, les chiens ne perdant pas une minute pour se mordre avec force dans l’unique but de tuer. Le Borgne perdit presque immédiatement une oreille, ce qui fit d’autant plus croître sa hargne. Les morsures du Pitbull étaient plus nombreuses, mais celles du Borgne semblaient avoir plus d’impact. Le pelage noir du chien de Stan ne laissait pas transparaître de la gravité de ses blessures, mais bien vite la robe crème d’Inagumi était presque entièrement tintée de rouge. Takahine n’avait pas l’air très satisfait des prestations de son combattant car la situation tournait à son désavantage. Le Borgne, recouvert de morsures et saignant de toutes parts, refusait de tomber à terre et de mourir, faisant preuve d’une résistance aussi incroyable qu’inquiétante. Finalement, dans un râle grossier, Inagumi rendit son dernier souffle, les crocs de son adversaire plantée en travers de la gorge. Des cris véhéments jaillirent de toutes parts dans le public tandis que Takahine hurlait en japonais des injures et secouait les bras avec véhémence. Ted hurla de joie et Stan ne pouvait s’empêcher d’admirer son combattant qui, le souffle court, le sang ruisselant de son corps, ne semblait pas voir sa soif de violence s’apaiser.
Sans que personne n’ai le temps de réagir, Le Borgne gravissait en deux bonds la pente de la cuve et s’emplafonnait dans les barbelés, droit devant Takahine, qui fit un bond en arrière. S’arrachant littéralement des morceaux de peau et de chair, semblant ignorer la douleur, le chien aboyait et vociférait en tout sens, finissant par détacher le barbelé dans son effort. Le molosse fondit sur Takahine et le mordit directement à la gorge. Les hurlements de joie et de surprise du public se transformèrent immédiatement en cri d’horreur tandis que des volutes ensanglantées jaillissaient de toutes parts. Il était impossible que Le Borgne puisse encore tenir debout, son corps tout entier n’était qu’une plaie ensanglantée, et pourtant il entraînait le japonais dans la mort avec lui, arrachant la gorge de ce dernier d’un coup de dents à la puissance inouïe. Les mains sur la bouche, Ted resta interdit, tandis que Stan faisait le tour en courant, se frayant un passage dans la foule affolée pour atteindre Takahine. Il avait bien l’intention de venir en aide à son rival, mais il était trop tard. Takahine gisait dans son sang, dans un état de délabrement proche de celui d’Inagumi, qui reposait au fond de la cuve.
Le Borgne se retourna d’un air satisfait vers son maître, un regard empli de confiance rencontrant un regard horrifié. Stan ne su comment réagir. Face à lui se tenait ce chien, tellement mutilé que sa survie était tout simplement aberrante, ce chien meurtrier qui venait de massacrer un homme, et ce chien lui offrait un regard doux et confiant, un regard de chienchien à sa mémère. Il n’y avait pas d’autre moyen pour Stan : se saisissant d’un bâton électrifié destiné à contrôler ce genre de situation, il approcha d’un pas calme de son animal qui le regardait venir sans broncher, remuant gentiment de la queue. Dans l’œil unique du Borgne se refléta l’acte traître et criminel de son maître à qui il avait offert plus que sa fidélité. Le bâton se planta violemment dans le flanc de la bête et y déchargea une importante quantité d’électricité. Le Borgne fut projeté en arrière, convulsant son le choc et couinant de peur et de désespoir, témoignant pour la première fois la douleur qui lui parcourait tout le corps. L’animal, bien trop faible, n’eut pas besoin d’une seconde décharge pour rendre l’âme.
Stan tomba à genou, les larmes aux yeux, tandis qu’autour de lui tout le monde se lançait des regards empli d’incompréhension.

Il fallu plusieurs jours à Stan pour commencer à se remettre de l’expérience traumatisante qu’il avait vécu. Pour faciliter sa remise en forme, il avait prit une semaine de congé, prétextant à sa femme qu’il avait trop travaillé ces derniers temps et qu’il avait besoin de passer des instants privilégiés avec elle. Le vendredi soir qui suivit, Stan était en train de couper des tomates dans sa cuisine lorsque le téléphone sonna. Il décrocha le combiné et reconnu la voix de Ted.

-Salut Stan. Alors, tu te remets ?
-Bah… j’essaye du moins, je me repose… répondit Stan de la voix la plus convaincante qu’il pouvait invoquer, j’essaye de ne plus y penser, mais quelque part, ça me reste.
-Je comprends, moi aussi ça me travaille. Pas seulement pour Takahine, mais surtout pour Le Borgne.
-Sans vouloir t’offenser, Ted, j’aimerai ne pas parler de ça.
-Écoute, tu pourrais passer au bureau ce soir ? J’ai besoin que tu me rapporte le dossier Wilson, c’est toi qui l’as gardé.
-Quoi ? Ce soir ? Rétorqua Stan d’un air râleur en jetant un coup d’œil rapide à sa montre. Mais il est presque dix neuf heure trente ! Qu’est ce que tu fais encore au bureau ?
-J’avais du travail en retard… du travail à rattraper.
-Ok, je vais passer…
-Je t’attends à l’espace détente.

Ted raccrocha sans ajouter un mot. Stan fut surpris de la froideur avec laquelle son ami lui avait parlé, mais il supposa qu’il devait être fatigué. Il prévint sa femme et récupéra le dossier Wilson dans ses affaires avant de se rendre au bureau. Il arriva sur place aux environs de vingt heures et fut surpris de voir qu’il n’y avait aucune lumière allumée dans les bureaux.

-Ted ? Tu es là ?

Il n’y eut aucune réponse. Tout était calme et plongé dans la plus parfaite pénombre. La porte était pourtant ouverte, preuve que quelqu’un était bel et bien présent. Stan haussa les épaules et se décida à se rendre à l’espace détente, s’attendant à y trouver Ted. Cette zone aussi était plongée dans le noir, mais Stan s’avança d’instinct, connaissant parfaitement les lieux. Soudainement, il trébucha sur quelque chose et s’étala de tout son long dans un cri de surprise.

-Bordel, c’est quoi ça encore ?

Stan se redressa et chercha l’interrupteur de la main, en prenant appui sur la banquette. Il s’était fait mal à la cheville en retombant. Il fit pression sur l’interrupteur et la lumière lui fit découvrir avec horreur ce sur quoi il avait trébuché. Ted était allongé par terre, la bouche entrouverte, les yeux fixés au plafond dans une expression de terreur. De nombreuses marques de morsures recouvraient ses bras, et sa gorge était déchiquetée, laissant s’écouler au sol une vaste flaque de sang dont la moquette s’était imprégnée. Stan se jeta en arrière en poussant un cri d’horreur, tentant de s’éloigner du cadavre en des gestes paniqués et incohérents.
Il n’avait plus les idées claires, mais il remarqua tout de même l’odeur qui imprégnait l’atmosphère. Une odeur de vieille pourriture, de charogne, lui piqua les narines, manquant de peu de le faire vomir. Un grognement attira alors son attention sur le côté droit de la pièce. Devant la machine à café se tenait une créature ignoble, qu’il reconnu néanmoins au premier coup d’œil : c’était Le Borgne. Sa cicatrice était toujours présente, même si son autre œil pendant à présent hors de son crâne à travers son nerf optique. Tout son corps n’était qu’une charogne brinquebalante recouverte ça et là de quelques touffes de poils crépus et sales. Tout le reste n’était que chair et muscles à vif, rongés par les vers. Ses os étaient visibles par endroits et de sa gueule s’écoulait une quantité impressionnante de bave mêlée de sang. Un nuage de mouches lui tournait autour, produisant un son bourdonnant et inquiétant.
Stan avait la gorge sèche, n’en revenant pas de ce qu’il avait sous les yeux, ne pouvant y croire. Il recula tant bien que mal jusqu’à se retrouver acculé contre le mur. Le Borgne tourna la tête vers lui et émit tout d’abord un couinement dans lequel Stan cru entendre avec certitude l’expression d’une profonde et inaltérable tristesse. Stan ne savait pas comment réagir, il restait interdit, coincé entre l’effroi le plus total et les regrets qui le hantaient depuis trop longtemps.

-Je suis désolé, mon chien… vraiment désolé… j’avais en moi tous ces regrets depuis longtemps, ils avaient envahis mon quotidien… dans chacun de mes gestes, dans tout ce qui m’entourait… je voyais les signes de ma faute. Mais je ne pouvais pas m’arrêter, la fièvre du jeu et…

De multiples grognements parvinrent aux oreilles de Stan, provenant d’autres points de la salle. De derrière la banquette, de la salle des photocopieuses, du couloir d’accès au bureau. D’autres cadavres putréfiés de chiens firent leur apparition, certains dans un état de délabrement tel qu’ils ne ressemblaient plus qu’à des squelettes moribonds auxquels pendaient misérablement quelques morceaux de peau putride. Malgré leur décomposition avancée, Stan reconnu chacun d’entre eux : c’étaient tous les anciens chiens qu’il avait eu avant Le Borgne, tous ceux qu’il avait employé pour lutter contre Takahine, renverser ce rival invincible qui l’empêchait de devenir le numéro un des deathmatch, et qui avaient tous donné leur vie pour réaliser ce souhait. Il avait investi ce rêve de gloire, cette folie insensée, dans chacun de ses chiens et ils l’avaient tous servis avec loyauté et force… jusqu’au Borgne, qui avait été au bout du souhait réel de Stan : voir disparaître Takahine et prendre sa place.
Stan déglutit bruyamment. L’odeur qui se dégageait de ces créatures était absolument insoutenable. Le Borgne commença à s’avancer vers Stan, doucement, continuant à couiner de manière triste, puis il s’arrêta à deux mètres de lui environ. Les autres cadavres de chien contemplaient la scène en grognant et en bavant. Le Borgne baissa doucement la tête et poussa un nouveau râle. Les couinements produits par la créature putréfiée changèrent alors pour laisser place à un grognement des plus menaçants. La bête se redressa sur ses pattes et bondit, tous crocs dehors, droit vers son ancien maître, camouflant sous des aboiements dégénérés ses cris d’horreur.
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UAK aïe UAK UAK aïe ! Ahlala Stan, encore une étoile filante de la célébrité. Finalement, il ne sera pas resté numéro 1 très longtemps. Son chien, il aurait mieux fait de le gaver au susucre qu'au sansang !! UAK UAK AÏE !!
Shadow Gate ! Je t'ai déjà dit que t'était pas assez brusque, j'ai a peine ressenti la douleur... Qui c'est? C'est mon soigneur attitré, ancien bourreau à Sing Sing et auteur de l'histoire que je viens de vous conter.
Ah et je dois vous dire que j'abandonne mon cauchemar de Lucha Libre. Je me suis pris la pâté par "El pequeno Mosquito". Encore une étoile fauchée en pleine gloire. Bof tant pis, au moins j'ai le doux malheur de mettre fait plié en quatre pour de vrai !!!
-En cinq plutôt, première fois que je vois quelqu'un avec la tête et les genoux touchant le cul...
-Quand je vous le disait que je m'était bien marré ! UAK UAK UAK !!! Aller, a la prochaine si on arrive à me décoincer !!!


PS : Un grand merci à l'auteur, le premier qui a été publié dans ce projet ^^

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C’est en creusant sa tombe que KDZ est tombé sur les règles du forum et une horde de zombies assoiffés de cervelles .


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