Voici ma première "vrai" fiction ! Fini les combats ou le perso principale est le plus fort et se mange 35556.000 coups avant d'être fatigué, fini les tournure de phrase à la n'import'nawak, place à du vrai RP et le texte que j'ai le plus réussis jusqu'à ce jour pour moi.

Cette fiction à une base Ogame, mais juste des base, l'univers lui s'en détache. Sans plus tarder, voici le prologue (n'hésitez pas à commenter ^^, et surtout, si fautes d'orthographe vous trouver, signalée-les ^^).


Prologue

…je vis mes derniers instants. Seul mon poumon bionique externe me permet de vivre encore quelques heures. Je m’appelle Igorio. J’ai, en année spatiale 213 ans et en année terrienne 92 ans. Je suis malade, d’une maladie qui à rongée toute ma famille, jusqu'à son anéantissement presque total. Je suis le dernier de la lignée Sanguinus, avec Kai, un jeune homme qui naîtra seulement dans trente-cinq ans, par injection de cellules mâles Sanguinus. J’ai connu des époques de paix. De longues années de paix, de grandeur et de prospérité. A cet époque là, chaque planète connaissait l’agréable sentiment qu’est la tranquillité. Cependant, comme toute civilisation avant nous, cela n’as pas pu duré. La grandeur à succédé à la décadence, la prospérité à la pauvreté et la paix à la guerre. Il ne me reste que quelques forces pour écrire ces quelques lignes…il me faut me dépêcher…

Alors que l’espace était en guerre, pour une cause aujourd’hui oubliée, écrasant, dominant, torturant chaque habitants avec la technologie, le drame que l’on nommera « drama’ Hisoria » à la prochaine réunion en vue de sauvegarder l’histoire de la planète « Ausarius » arriva. Hisoria, un des pire Tiran que l’histoire aie jamais connu fit exploser intentionnellement une énorme quantité de plasma N33, l’antimatière même du plasma de N23. Le plasma, à la base de toute force énergétique de catégorie 9, c’est à dire ultra puissante à disparu…purement et simplement, nous obligeant à ressortir la technologie ions, énergie de niveau 1, dont il n’en reste que très peu dans l’espace, et qui est utilisée principalement pour nous déplacer. Suite à cette explosion, l’antimatière s’est alors propagé dans tout l’univers, anéantissant le plasma, en même temps que notre civilisation . L’antimatière fut alors renommé Chaos, la base de la destruction. C’est ainsi que l’Ere de la technologie est morte. La guerre continua, mais différemment. Les botlers lourds firent places aux épées de métal. Les protections corporelles bioniques furent remplacées par de lourdes armures tandis que les guerres intersidérales retournèrent au sol, sur les champs de batailles. Seul notre technologie médicale est restée presque qu’inchangé du fait du peu d’énergie utilisée.

J’écris ces quelques mots afin que le dernier des Sanguinus puisse se libérer de son destin, lorsqu’il sera âgé de vingt-sept ans et accomplira la destinée de sa lignée. En outre, par ces mots, je lui lègue mes dons de prédestination, comme l’aurait fait son père à ce jour décédé qui lui permettrons de corriger sa ligne de vie qui sera de toute façons déviante dû à la lignée Sanguinus.


Kai, toi qui lis ces quelques mots d’un vieillard mourant…prend garde……………un…………

…………le chaos……

………est de retour…


Igorio Sanguinus III, année 3042, Ere de la décadence.

L’éveil


Au milieu de ruine, un jeune homme se réveilla en sursaut. Ses longs cheveux noirs laissent apercevoir un jeune homme fiévreux, trempé de sueur. Le jeune homme était assez grand avec un nez droit et des traits acérés. Il s’épongea le front avec sa manche et se leva, laissant apercevoir une chemise de toile blanche tachetée de rouge par endroits. Il faisait nuit, la pleine lune de la planète « Rosoria » éclairant nettement l’endroit.

- Je ne dormirai plus de toute façon…

Sa voix grave et sérieuse fit échos dans ces immenses ruines désertiques. Des colonnes de marbres de couleur rouges sang étaient étendues partout autour de lui, les dernier murs ayant étés abattus il y a des années. Marchant péniblement, il commença à tâter les dernières colonnes encore debout. Machinalement, il passa ses doigts entre les fines nervures, les fines failles, à la recherche d’un rebord étrange. C’était sa trente-septième colonne qu’il examinait. Il allait passer à la trente-huitième lorsqu’une fine bosse à forme rectangulaire, au pied de la colonne, cachée dans les décorations de plâtres, se dessina sous ses doigts. Il dégagea la poussière de la bosse en passant son index tout autour et révéla une poche secrète taillée dans le marbre. D’une largeur de cinq centimètres sur une hauteur de dix, la poche secrète contenait un étui à lettre, que le jeune homme s’empressa d’ouvrir. La lettre, poussiéreuse contenait le dernier message du dernier Sanguinus. Théoriquement. Emu, il lut la lettre entièrement et essuya ses larmes.

- Ainsi, je suis moi aussi un Sanguinus. Le dernier…

Soudain, un bruit métallique résonna dans ce décor désert, faisant sursauter le garçon. Retournant prudemment vers ses affaires, il distingua la lueur d’une torche, puis d’une deuxième. Il n’était pas seul. A pas de félin, il s’approcha plus près pour distinguer quatre individus fouillant dans ses affaires. Bien bâtis, les quatre individus étaient de couleur de cheveux roux pétant, indiquant qu’ils venaient de la planète « Ramadar », planète connue universellement pour les hommes roux qu’elle produisait. Le jeune homme passa en revue leurs armes. Chacun avaient une épée et le plus grand était également armé d’une lance tandis qu’un autre portait un arc dans son dos. Leurs protections étaient rudimentaires. De fines peaux de cuire reliées par des anneaux de fer. « Sa sera aisée de les tués » pensa le jeune, toujours caché dans l’ombre d’une colonne. Les Radamentiens commençaient à bouger.



Trois étaient concentrés sur son équipement tandis que celui à l’arc flânait, fouillant à l’instinct. Le jeune homme saisit une pierre aiguisé et se rapprocha encore plus près de son ennemi. Tout à coup, une terrible douleur l’assaillit à la tête et fermant les yeux, il se vit, l’espace d’un instant, mourir sous l’épée d’un des quatre hommes. Lorsqu’il rouvrit ses yeux, sa douleur avait disparue et son plan d’attaque avait changé. Il pensa en lui-même : « C’est donc sa le pouvoir de prédestination… ».


Plutôt que d’attaquer de front, il ruserait afin de s’emparer de son épée « Luxuria ». Il retourna près des trois autres hommes, vérifia que la lettre du dernier Sanguinus, ou plutôt, l’avant dernier était dans sa poche et lança de toutes ses forces sa pierre vers un morceaux de colonnes brinquebalant qui avait faillit lui tomber dessus, deux jours plus tôt. Le morceau de colonne, situé à quelques mètres des hommes attira tout de suite l’attention des quatre hommes qui se ruèrent vers le bruit, l’arme au poing. Un sourire fleurit sur le visage du jeune homme. Avec l’agilité d’un chat, il se déplaça jusqu’à son armure et son épée. Il la dégaina, laissant apercevoir, dans la lame noir d’encre, des reflets rouges sang. Caché derrière une colonne, il attendit que les intrus reviennent et calculant son coup, sauta d’un bond jusqu'au plus près des quatre hommes qu’il égorgea, le laissant retomber lourdement sur le sol. Les trois autres s’étaient retournés et celui qui semblait être le chef lâcha :

- Il est là ! Chopons-le !

Le jeune homme évita la lance que ce dernier envoyait de toute ses forces et, sautant du haut d’un petit tas de grava, abattit son épée sur le poignet de son ennemi, lui faisant perdre son arme en même temps que sa main et, tout en effectuant une pirouette, lui enfonça son épée dans le cœur, la lame traversant aisément la fine peau de cuire. Alors que son deuxième ennemi abattu tombait au sol, il fit volte face pour bloquer le coup de son adversaire. Le jeune homme vit, dans le reflet de sa propre lame que le quatrième homme préparé son arc. Il moulina du poignet pour libérer son arme et, d’un coup de garde d’épée, envoya son adversaire au tapis. Puis, décrochant la lance envoyer par le chef de ses ennemi, coincée dans la roche, cloua son ennemi au sol. C’est là que le jeune homme sentit une flèche se ficher dans l’arrière de sa cuisse. Laissant échapper un râle de douleur, il essaya de se retourner afin d’apercevoir son ennemi. La seul chose qu’il vit fut une deuxième flèche se planter dans son ventre. Tombant à genoux, il s’écroula de tout son long après que la troisième flèche vint lui transpercer l’épaule droite. A vingt-deux ans, Kai Sanguinus venait d’être gravement blessé. Seul l’intelligence ou la stupidité d’un brigand, pilleur de ruine allait décider de sa vie. En fermant les yeux, il se vit en prison, dans un sale état, mais en vie. Cependant, là, le don de prédestination ne lui laissait aucun choix…

Bonjour à toi mon ami, ça faisait longtemps.
J'ai lui ta fic et c'est une fic que je prédis un très beau avenir, commençons par voir le réçit.
Ton réçit est très bon, je trouve le début de la fic très intéressant et ça ressemble en plus en plus avec Dune, la série-culte de Leto je crois.

Ton style d'écriture est très différent du mien, ton style d'écriture.... je le trouve mystérieux et intéressant qui se raproche de la description. Pour çela, c'est cette raison que j'ai aimé ta fic.

Mais il y a quelques fautes légères en effet, la grammaire est mieux respectée et je finalise en disant que c'est plus au niveau de la scruture des phrases.
J'avoue que je ne suis pas très dur dans les critiques des fics, je les trouve très bonnes en particulier.

Je lève mon chapeau spécialement à toi aujourd'hui et continues comme ça, c'est vraiment bon comme début.

Le retour de Dark Knight sur le Forumaprès des semaines d'absence, il faut aller voir ça !

N'ayant pas lu ta première Fiction, je me suis jeté sur celle là. Et le Bilan est plutôt mitigé: la narration est parfaite, rien à reprocher. Mais le texte est bourré de fautes grammaticales, notamment sur les accords Singulier-Pluriel. C'est dommage car le reste est proche du 20 sur 20.

Bonne Chance !

Salut à tous ! Sa fait plaisir de voir que certaine personnes ce souvienne de moi ^^

Merci pour vos critiques ! J'ai essayer de corriger quelques fautes, j'espère que sa se voit :D.


Voici le prochain chapitre :


Bataille sur Argos

Vêtu d’une armure noir d’encre, éraflée et tachetée de sang par endroits, l’homme qui se tenait dans les rangs d’une petite armée, dans les plaines désertiques d’Argos repensait à sa vie. A seulement vingt-sept ans, il avait déjà traversé tant d’épreuve…

« Je suis né de parents inconnus. J’ai erré pendant cinq ans avant d’être accueilli dans un centre d’orphelin intergalactique. A dix-neuf ans, j’ai quitté ce centre, non sans mal et j’ai cherché après ma famille, mon histoire, ma vie… ! Ce que j’ai trouvé ? Une lettre d’un oncle décédé… ! Et alors que j’ai enfin retrouvé une infime partie de ma vie, il a fallut que je me fasse faire prisonnier et vendu à la planète Mine. Et maintenant ? Forcé de me battre pour un maître que je n’ai jamais vu, afin de pouvoir vivre… ! Demain, cela fera cinq ans que j’ai perdu ma liberté… ».

- Kai, c’est l’heure ! dit l’homme debout à gauche de Kai.

Patos. Un Humérien, compagnon d’infortune s’étant vite changé en ami. Ils s’étaient fait incorporés tout les deux par le maître Vintard, afin de rejoindre les rangs de son armée. Kai lui sourit, tout en pensant : « Je ne survivrait pas à cette bataille. Ils sont trois fois plus nombreux que nous… ! La malchance me poursuit… ». Avec son œil bionique et son œil naturel, vert, il contempla l’armée en face de lui. Il compris, rien qu’à la vue de l’armée ennemi qu’ils se feraient écrasés. Leurs ennemis, des Patalans, venant de la planète Patala, avait le physique type des personnes de cette planète : petit et musclés, profitant d’une logique aussi rapide que surprenante. Le seule chose peu développée chez eux étaient leurs armes, faîtes d’un fer banale. Le chef de cette planète, le prêtre-roi Râa était venu combattre avec son armée. S’ils gagnaient cette bataille, ils s’empareraient facilement de la petite planète Argos, contrôlée par Vintard, riche en cristal et métal.

L’armée Argienne, elle, était fragile sur bien des points. Tout d’abord, ils ne possédaient pas de vrai chef car la plupart des hommes qui composent cette armée étaient des esclaves achetés pour le combat, tout comme Kai. Aucun de ces hommes ne considéraient Vintard comme leurs chef. Deuxièmement, la plupart des combattants ne dépassaient même pas les vingt et un ans. Ce qui signifiait peu d’expérience de la guerre pour la plupart d’entre eux. Troisièmement, leurs armures et armes était dans un état pitoyable, malgré les bonnes ressources minières de la planète Argos. Heureusement pour Kai, il avait pus garder son armure noire composée de fragments de météorites et sont épée, Luxuria, une courte épée pouvant atteindre une température de plus de cent degré grâce à une ancienne technologie. Déroutant pour l’homme et fatal pour l’acier.

Le champ de bataille était typique des reste de culture plasmique : une prairie qui, d’un coté comme de l’autre était surplombé par de hautes collines. Les deux armées avaient installée leurs campements en hauts de ces collines. Maintenant, les soldats étaient étendus sur toute la colline, et séparée d’une trentaine de mètre. Kai regarda une nouvelle fois la colline devant lui. « J’aurais réellement de la chance si je m’en sors ». Le cor sonna trois fois et les deux armée chargèrent. Kai, possédé par cette esprit de survie, qui animait chaque combattant aux prises avec la mort, compris grâce à son pouvoir de prescience qu’il devait se déporter vers la droite, là où les hommes armées de lances étaient rassemblées. Cependant, il ne pouvait voir dans la prescience pour quelle raison il devait combattre les lanceurs de lances. Son épée en main et son bouclier fermement accroché à son bras, il chargea le premier ennemi à sa portée. Il porta un coup d’épée que son ennemi bloqua, puis, frappa avec son bouclier à la tête de son adversaire, le faisant tomber. Il n’eut aucun mal à le tuer, une fois son adversaire au sol. Il repéra, relevant la tête, une lance filée dans sa direction. Agile, il l’évita facilement et fonça sur le Patalan, l’embrochant sur son épée noire. Continuant sa charge meurtrière, il abattit encore cinq autres ennemi assez facilement, grimpant la colline qui menait au campement ennemi. Au bout de la montée, il rencontra son premier adversaire sérieux. La lance de son ennemi se figea dans son bouclier. D’un coup sec, Kai l’arracha, son ennemi profitant de ce bref délai pour dégainer son épée. Les deux lames se rencontrèrent. Un deuxième bruit métallique succéda. Kai, repérant une ouverture, feinta à droite puis, d’une pirouette, frappa à gauche… sur le bouclier de son adversaire. D’un bond, ils se dégagèrent tout deux. Il toisa son ennemi d’un regard noir, puis murmura « luxuria ». Son épée, d’un noir d’encre, commença à vibrer, indiquant que la fine mécanique contenue dans l’acier commencer à s’actionner. Il chargea son ennemi, et, profitant d’une pierre, s’éleva dans les airs, son épée en l’air avant de l’abattre sur son ennemi. Luxuria, chauffée à blanc, entama facilement le bouclier, tranchant le bras de son adversaire comme une feuille de papier. Puis, Kai frappa de nouveau, coupant cette fois-ci la lame de son adversaire en deux. Son ennemi, chargea le jeune Sanguinus, mais d’un bond sur le coté l’évita et le décapita, la tête roulant jusqu’en bas de la colline. Regardant la tête rouler, il leva les yeux. Il restait à peine deux ou trois centaine d’homme de son camps, tandis que les Patalans, eux, semblait dépasser les milliers hommes.

Il se remis en route, pour affronter un autre Patalan. L’homme, assez agile, réussit à lui effleurer son bras droit nu, laissant apparaître un fin filet de sang. Kai, répondant coup pour coup finit par tuer son adversaire, non sans mal. Alors qu’il retirait son épée du corps du Patalan, une lance siffla à ses oreille, lui emportant une petit morceaux de peau à la joue. Faisant fi de la douleur, il se retourna promptement pour regarder son ennemi. Un homme, d’apparence jeune, le fixait de ses yeux bleu. L’homme tenait en main une arme qui ressemblait à un mélange d’épée et de tronçonneuse. En effet, partant de la garde, une fine chaîne hérissé de pointes d’acier tournait à toutes vitesse autour de la lame. Le moteur, contenu dans la garde produisait à peine plus de bruit que le mécanisme contenu dans celle de Kai. Le Sanguinus releva la tête et regarda droit dans les yeux son adversaire. Il fut alors troublé. Lors des sept batailles qu’ils avait enduré durant ses cinq années de captivité, il avait vu de nombreux regards se braqués sur lui. Certains de colère. D’autres de haine, ou encore de peur. Mais jamais de sympathie. Il avait l’impression que ses yeux là disaient « désolé de devoir faire sa, moi non plus je n’aime pas tuer et si je pouvais, je partirais de cet endroit horrible. ». L’homme en face de lui pris son épée à deux mains. Kai fit de même et lança le même regard que celui qu’il avait reçu. Un regard de sympathie. Les jeunes hommes chargèrent. Les deux lames s’entrechoquèrent, produisant un son métallique dans le vacarme de la bataille qui faiblissait, peu à peu. Le chaîne de métal tournant à toute vitesse produisait de nombreuses étincelles. Un deuxième, troisième, septième, dixième coup fut échanger. Les deux hommes étaient toujours debout. « Incroyable, Luxuria ne fonctionne pas sur lui » pensa Kai alors qu’il ajustait un coup habile d’épée qui ricocha sur le bouclier de son adversaire. Tour à tour, ils évitaient les feintes, les pirouette et les coups de bouclier. A quelques pas l’un de l’autre, les deux ennemis se regardaient droit dans les yeux. Le Patalan, rapidement, sortit un gant noir, traversé par de fin fils métalliques. Kai chargea sur la droite de son adversaire, visant la côte. Son ennemi se protégea avec son bouclier mais Luxuria, toujours chauffée à blanc entailla le bouclier cabossé, s’enfonçant de moitié dans le bouclier et entaillant le protège côte de cuir de son adversaire. Kai sourit, voyant le sang de son adversaire couler par petit goutte sur l’herbe verte. Cependant, son sourire s’effaça très vite. En effet, il remarqua la main gantée de son adversaire posée sur l’avant bras qui tenait l’épée. Il l’entendit dire « décharge » et reçu une décharge électrique partant de son bras pour traverser tout son corps jusqu’au sol. Kai, sous le choc, tomba à terre, convulsant à cause du retour de l'électricité au sol. Son ennemi jeta son bouclier à terre, emportant avec elle Luxuria. Puis, de ces yeux, bleu, il toisa une nouvelle fois le Sanguinus d’une façon sympathique, tout en levant son épée et s’approcha afin de donner le coup décisif. C’est à ce moment là que Kai, toujours à terre et de nouveau en pleine possession de ses moyens projeta ses deux pieds dans le ventre de son adversaire, qui sous le coup, lâcha lui aussi son arme. Promptement, les deux hommes se relevèrent pour s’affronter à main nue. Un crochet du droit, un direct du gauche, les deux hommes enchaînait les coups à une vitesse incroyable. Après presque dix minutes de combat au corps à corps, les deux adversaires n’avaient presque plus de force. Le Patalan fonça sur Kai, tête première. Le jeune Sanguinus la reçue en plein ventre, et tout deux dévalèrent la colline, roulant sur eux même. Arrivés en bas, Kai se cogna douloureusement la tête contre une pierre tandis que la tête de son adversaire frappa un bouclier de métal abandonner au sol. La dernière chose que Kai vit avant de tomber dans l’inconscience était son ennemi, évanoui contre un bouclier. Puis, les ténèbres s’emparèrent du jeune homme qui murmura :

- Pas de chance…




Fin du chapitre.

C'est déjà mieux ! Un nouveau Chapitre où tu décris vraiment bien la bataille s'y déroulant. Tu maitrises le sujet et cet aspect Science-Fiction-Fantastique me plait vraiment.

Bonne Chance pour la suite !

"Jared Leto, Technologiste Apprenti"


Il faisait nuit lorsque Kai se réveilla avec un mal de tête épouvantable et un poids sur le ventre qui l’obligeait à rester à terre. Il essaya de se relever, mais une main le plaqua au sol, l’empêchant de crier. Après quelques minutes, l’homme qu’il ne voyait pas à cause de l’obscurité et du fait de l’absence de lune sur Argos (la petite lune ayant été détruite a cause d’un énorme crash avec un transporteur lourd, cinq ans auparavant) relâcha sa prise. L’homme sortit un briquet luminaire, disponible en cinq couleurs et permettant d’éclairer uniquement les gens portant la bague à infra-rouges connectée au briquet. De cette façon, les personnes voulant s’éclairer dans un endroit et ne souhaitant pas être vus pouvaient le faire sans problème. L’homme, qui apparemment portait une de ces bagues trouva facilement la main du Sanguinus et lui enfila une bague semblable sur l’index. Tout s’éclaira pour Kai. Premièrement, il voyait enfin où il se trouvait : sur le champ de bataille où il avait combattu, il y avait quelques heures. Deuxièmement et c’est cela qui fît son plus grand étonnement, l’homme qui l’avait sortit des ténèbres était le Patalan contre qui il avait combattu avant de s’évanouir. Kai ne su que dire. Ce fut le Patalan, qui rompit le silence pesant.

- Je sais que je suis ton ennemi, mais par pitié, nous parlerons lorsque nous serons sain et sauf !

Le jeune Patalan lui indiqua d’un geste de la main le sommet de la colline où brillaient des feux de camps et où retentissaient, dans le silence morbide du champ de bataille, les rires gras des guerriers victorieux. Kai s’élança vers la colline, à pas de loup. Le Patalan, le suivit, à contre cœur, ne pouvant protester au risque de se faire repérer. Arrivé en haut de la colline, Kai trouva facilement son épée encore coincée dans le bouclier du Patalan. Tout doucement, il retira Luxuria du bouclier, provoquant un frottement métallique. Son cœur battant la chamade, il la retira d’un coup sec et attendit. Pas de réaction. Les Patalans étaient trop éméchés pour se soucier de quoique ce soit. Ils redescendirent la colline et le Sanguinus suivit le Patalan. Après tout, où pouvait-il aller maintenant ?

Il eu l’impression que le trajet conduisant à la ville « Agie », plus grande ville de la planète Argos avait duré des heures. Heureusement pour lui, le Patalan était plein de ressources … et de gadgets. Après une bonne heure de marche, le Patalan avait tendu à Kai une pilule énergétique. Après une autre heure, il avait appliqué un baume soignant sur la plaie au crâne du Sanguinus qui continuait de saigner. Finalement, il lui avait donner une paire de gants chauffants pour réchauffer Kai en hypothermie. Tous ces gadgets ainsi que d’autres, le Patalan les gardait dans une sorte de sac en coton que Kai n’avait pas aperçu lorsqu’il l’avait combattu. Pas un seul moment ils ne rompirent le silence et finalement, au bout de plusieurs heures de marche, ils arrivèrent enfin à la ville d’Agie. Etalée sur plusieurs centaines de kilomètres, cette ville était une des plus pauvres de la galaxie. Cela était dû, notamment au règne du bourgmestre de la ville, un homme gras qui avait intégré de force Kai à l’armée de Vintard. Le bourgmestre, Poeï, ruinait la ville par toutes sortes de magouilles et de décrets injustes. Au bout de quelques mois, la justice avait été remplacée par la loi du plus fort ou du plus riche. Les policiers, normalement chargés de la protection de l’ordre public créaient plus de désordre et de mort que le pire des malfrats en liberté. Kai décida, dans un coin de son esprit, de tuer cet homme s’il venait à le rencontrer.

Dans un relent d’odeur nauséabonde, les deux jeunes hommes, fatigués, entrèrent en ville et louèrent une chambre dans le pseudo-hôtel de la ville. Miteux et ne contenant que cinq chambres, l’hôtel « Slimir le Pire » était pourtant le plus bel hôtel de la ville. Le Patalan entraîna Kai dans le hall d’entrée de l’établissement. Kai, d’un geste, tira le Patalan vers lui et le plaqua contre un mur.

- Maintenant, tu va m’expliquer qui tu es et où tu m’emmènes !

Avant que le jeune Patalan puisse répondre, deux policiers en patrouille les accostèrent vulgairement ! Lourdement armés, les policiers s’approchèrent d’eux :

- Hélà, p’tits branleurs ? Vous voulez que l’on vous règle votre compte ? Trouble sur la voix publique, ça peut valoir jusqu'à trente coups dans les burnes !
- Nous sommes désolés messieurs, intervînt le Patalan. J’espère que vous n’avez rien vu, dit-il, glissant un billet de 500 galactos (la monnaie courante de l’univers) dans la main du policier.

C’est alors que l’autre policier intervint :

- Il n’a peut-être rien vu, mais moi si ! A boule le flouz, ou ça va cogner !

Docile, le Patalan lui tendit l’argent et les deux policiers s’éloignèrent, accostant un sans-abri qu’ils rouèrent de coup sans raison apparente.

- Pourquoi leurs as-tu donné de l’argent ? Nous aurions pu nous en défaire ! Je t’ai vu te battre, tu es très bon ! lâcha Kai.
- Et nous en aurions eu cinq cents de leur espèce sur le dos…
- Alors, répond-moi !
- Par pitié, Kai Sanguinus, je te raconterai tout lorsque nous serons dans la chambre, à l’hôtel ! Les chose que je dois te confier sont trop importantes pour être entendues par n’importe quel clochard ! implora le Patalan, jetant un regard à un sans-abris apparemment éméché, non loin d’eux.
- Parce que tu m’as soigné, je t'accorderai cette faveur ! Je n’oublie jamais le bien que l’on me fait ! « Et aussi parce qu’il connaît mon nom alors que je ne lui ai pas dit » pensa-t-il.

Les deux jeunes gens rentrèrent dans l’hôtel. Personne ne se retourna à leur vue. Il était habituel, à Agie, de voir des guerriers couverts de sang coucher dans des hôtels après de longues batailles. Le chef de l’hôtel qui assurait par la même occasion le poste de réceptionniste et de laveur de toilettes leur tendis la clé d’une des chambres du premier étage. Une des plus pauvrement meublées, mais qui, pour tout aventurier, permettait de s’échapper rapidement en cas de pépins.
La chambre 12A, possédait deux lits, et rien d’autre…mais c’était suffisant pour le Patalan. Au moins, le Sanguinus n’aurait rien à lui balancer au visage si la discussion tournait mal. Il savait grâce aux livres qu'il avait étudié que les Sanguinus avaient tendance à s’emporter facilement. La discussion qu’il allait avoir maintenant avec Kai allait décider du destin de l’univers…et du sien par la même occasion.

Les deux jeunes gens retirèrent tous deux leur armure et s’assirent face à face, prêt à commencer leur discussion. Le Patalan, plus petit que Kai possédait une musculature au moins aussi forte que lui. Cependant, et cela, Kai pouvait le voir sur le torse nu de son ennemi, cette musculature n’avait pas été acquise et développée au cours de combats ou de captivité. Son corps, frais et plutôt propre pour un combattant, ne possédait presque aucune blessure, exceptée celle faîte par le Sanguinus lors de leur combat, blessure qui, d’ailleurs, était recouverte d’un baume précieux contenu dans un pot de corne d’oiseaux que le Patalan venait de sortir de son sac de coton noir. Il le tendit à Kai qui le prit et recouvrit aussitôt ses blessures. Le baume, plutôt froid au touché apaisa les blessures du jeune homme. Tandis qu’il appliquait le produit, le Patalan pris la parole, de sa voix jeune et fraîche :

- Je me nomme Jared Leto, de la famille Leto, et je suis apprenti technologiste dans l’entreprise de mon père, une des plus grandes de l’univers. J’ai actuellement vingt-sept ans. Ma famille, réputée pour sa bonté a deux buts pour lesquels des générations entières ont travaillés à la réalisation depuis des décennies. Le premier est de continuer notre avancée technologique, afin de restaurer notre ancienne civilisation plasmique.
- En quoi cela me concerne-t-il ?
- J’y viens ! Notre deuxième but est de recouvrir l’honneur de notre famille, en empêchant le mal de se répandre dans la galaxie, une nouvelle fois. Les restes de notre civilisation anéantie par Hisoria vacillent toujours, entre le bien et le mal, entre le chaos et la vie. Si un élément change, l’équilibre est perturbé, et nous entrerons dans une nouvelle ère de décadence !
- Viens en aux faits, Patalan ! Tes blablas philosophiques ne m’intéressent pas !
- Je me nomme Jared ! S’il te plait, nomme moi ainsi ! Et ce n’est pas de la philosophie ! C’est ce qui s’est réellement passé ! Si tu me le permet, je vais te compter le récit du drame d’Hisoria, récit écris dix-sept générations avant nous ! L’auteur est mon ancêtre, Rolf Leto, général de l’armée Patalante à cet époque là. Il fut un des six hommes présents lorsque Hisoria fit exploser le plasma et il consigna tout ces évènements dans un vieux journal.

Jared sortit de son sac un journal de bord, incroyablement vieux qui ne survivait que grâce à un immobilisateur de particule, sorte de gel que l’on appliquait sur les pages pour ne pas qu’elles tombent en poussière. Une reliure d’or ainsi que des lettres d’argent prouvaient que l’objet avait appartenu à quelqu’un d’important.

- C’est…c’est du papier ? Comme dans l’ancien temps ? demanda Kai, ébahis.
- Oui, lui répondit fièrement Jared. Un des derniers livres fait à partir des arbres de Terra. C’est le modèle originale. Je me suis dit que cela te prouverait un peu plus que tout ce que je vais lire et dire est véridique.
- Bien. Commence !

Drama' Hisoria



Le jeune Leto s’éclaircit la voix et commença son récit :

Ere de la technologie, 2588, début du printemps sur Orgia.

Je me nomme Rolf Leto, général en chef de la planète Patala. J’écris ces mots alors que je viens à peine de sortir de la réunion la plus importante de ma vie. Je viens de rencontrer Hisoria. Le tyran Hisoria. Voici le compte rendu de cette réunion :

« J’étais à peine arrivé sur Orgia que l’on me conduisit vers le conseil impérial d’Orgia, conseil qui rassemble les membres les plus éminents de la galaxie Solio. Cette galaxie compte nonante planètes et est une des plus riches et des plus prospères de notre univers. Hisoria, un homme manipulateur possède plus de la moitié des planètes à lui tout seul. Il paraît qu’il est fou. Je vais pouvoir m’en rendre compte par moi même dès maintenant ! ».


« Ça y est ! Je suis enfin devant ces cinq hommes réunis. En voici une rapide description :Il y a le général Alix, femme de poigne qui à succédé à son mari et colonisé cinq planètes. Elle possède peut-être la meilleure flotte marchande de l’univers. Elle est blonde et fort désirable. La deuxième personne présente est un vieux sage dont j’ignore le nom et qui semble presque endormi dans son fauteuil à suspenseur. Pourtant, ses oreilles frémissent à chaque petits bruits, même infimes. La troisième personne est Raito Statique, mathématicien reconnu dans l’univers entier pour sa théorie sur le plasma. Enfin, le dernier invité, et non le moindre est Igorio Sanguinus. Rien que de le regarder, il me fait froid dans le dos. C’est très certainement le meilleur guerrier d’entre nous. Il a un aspect si effrayant que j’ose à peine le regarder en face. Ces dents ont été remplacées par une mâchoire mécanique à dents en pointes. Ses yeux sont d’un rouge écarlate. Son bras droit est fait de métal, tandis que ces vêtements impériaux sont imprégnés de sang, de sang frais. Le garde ayant osé lui faire une remarque doit être mort à l’heure qu’il est. Je remarque aussi que c’est le seul à posséder une arme ici. Notre hôte s’éclaircit la gorge. Petit, avec des cheveux d’un noir de jais, il me fait étrangement penser à Hitler, un vieux tyran qui a anéanti des millions de personnes de façon assez machiavélique. Il a, posées devant lui, des feuilles couvertes d’une écriture large, et de nombreux tableaux de statistiques. Concentré dessus, c’est uniquement lorsque je prend place sur mon fauteuil, qu’il daigne enfin lever la tête vers nous. D’un ton froid, il prend la parole :

- J’ai un rêve. Quoi que vous puissiez me dire aujourd’hui, je l’accomplirai ! Pour l’humanité ! Pour notre humanité ! Le monde, l’univers entier, n’est qu’un ramassis de déchets appelé homme. Nous autres hommes, parce que nous avons développé des technologies surpuissantes, pensons pouvoir contrôler l’univers. Mais l’univers souffre. Il souffre de notre folie ! Il souffre de toutes ces guerres ! Voyez la planète Gaxis, désagrégée par une bombe atomique plasmique ! Pensez à notre univers entièrement pollué par les émanations toxiques de nos turbines surpuissantes !Pensez aux sept milles quatre cents espèces disparues depuis la découverte du plasma sur Terra. Quand nous n’avions pas de plasma, l’univers se portait bien ! Peu de guerres ! Peu de désastres économiques ! Mais depuis que nous autres, hommes, contrôlons cette puissance, tout va de mal en pis ! La guerre règne partout dans l’univers, et est aux portes de la galaxie. Nous devons faire disparaître le plasma ! Faire disparaître les hommes impies et bestiaux ! Le plasma disparu, nous n’aurons plus de raison de nous battre pour l’obtenir ! Le plasma disparu, toutes les forces de frappes importantes seront rayées de l’univers ! Et pour cela, rien de plus facile que de faire exploser des quantités énormes de plasma N33. Le plasma disparu, nous pourrons tous jeter les bases d’une nouvelle Ere, une Ere ou nous serons les maîtres ! Comprenez-vous cela ?Nous serons les maîtres !
- VOUS ETES FOUS ! hurla Raito Statique
- Ceux qui s’opposeront à moi mourront ! hurla à son tour Hisoria

C’est là qu’Igorio Sanguinus tua Raito, d’une décapitation rapide et efficace. La tête de Raito était à terre, forcément je n'allait rien dire mais je n’en pensais pas moins ! Hisoria est bien fou ! Tout ce qu’il a battis, ce que nous avons battis, finira par être exterminer par le rêve de cet homme. Et ce Sanguinus, bien sûr, le mal incarné, fera tout pour plonger le monde dans le chaos. D’ailleurs, le voici qui reprend la parole :

- Je suis pour le départ du mal de notre univers. Plus aucune trace de cette énergie ne doit subsister ! Ceux qui ne seront pas d’accords finiront comme Raito ! Dans la tombe ! Alors ?
- Pour ! fit Alix, dont les yeux brûlaient de passion pour le Sanguinus.
- Pour aussi, dis-je, voyant les regards se braquer vers moi !Pour…

C’est lorsque je finis ma phrase que le vieille homme parla enfin, d’une voix endormie et faible : Folie ! Vous ne ferez que répandre le chaos ! Le mal qui répand le chaos ! Vous tuerez cette Ere pour instaurer la décade…
Il n’avait pas fini sa phrase que sa tête roulait par terre ! Quel abject individu ce Sanguinus ! S’en prendre à un vieil homme ! Qu’il soit maudit !

Je me levait et quittait la pièce ! Que me restait il à faire, sinon installer des espions ? Je fis signe dans le langage de bataille Patala à deux gardes à ma botte, de surveiller de près Hisoria. Je pensais rester un peu sur Orgia ! Peut-être parviendrai-je à leurs faire entendre raison !


Ere de la technologie, 2589, fin de l’été sur Orgia.

Il ne le faut pas ! Je viens à l’instant de recevoir un message de mes espions ! Il vont faire sauter aujourd’hui le plasma N33. Ils sont fous ! Ils vont anéantir notre civilisation ! Il ne le faut pas !

Me voilà arrivé dans la salle de commande ! J’espère que les futur générations sauront lire mon écriture. Je tremble car je suis épuisé de fatigue ! J’ai couru avec un capteur d’énergie et j’ai du me défaire d’une bonne dizaine de gardes pour venir jusqu’ici. Espérons que j’arrive à temps ! J’entre ! Ce qui va se passer aujourd’hui restera dans les annales de l’univers. Si je ne finis pas ce livre, c'est que je serai mort en essayant de sauver l’humanité.

- Maintenant, l’écriture a changé ! C’est celle de son valet préféré, Walrus.


Ere de la décadence, 2589, début de l’hiver sur Orgia.

Mon maître est mort ! Il est mort des mains de ce Sanguinus ! Mais j’ai vu un enregistrement de toute la scène. Le Sanguinus est mort, lui aussi, d’une maladie héréditaire apparemment ! Hisoria à bel et bien fait exploser le plasma, et s’est fait sauter, ensuite ! D’un coup, tout s’est arrêté ! Toutes les personnes présentes dans un vaisseaux, ce jour là, sont mortes, leurs propulseurs à plasma éteints ! Des millions de vaisseaux sont à la dérive dans l’univers, avec à leurs bords des milliards de personnes. Toutes les armes sont hors de fonctionnement, et des tensions politiques naissent partout ! Personne ne soupçonne Hisoria, tous se renvoient la faute ! Mais la vérité sera dévoilée un jour ! J’en fais ma mission. Quand aux Sanguinus, aux dernières nouvelles, ils sont dans dans le pétrin. Des primes de plusieurs millions de galactos sont sur leurs têtes depuis qu’ils ont fait sauté des bombes atomiques nucléaires. Même avec leur pouvoir de vision, ils ne sauront échapper à tous les mercenaires de l’univers. Que nous reste-t-il ? L’énergie ion…faible et sans consistance ! Des milliers de planètes vont s’éteindre, petit à petit, si nous ne trouvons pas une matière de substitution au plasma. Leurs centrales électriques plasmiques ne produisent plus rien ! Leurs extracteurs d’eau non plus ! Ils nous faut à tous nous adapter ! Si seulement mon maître avait pu réussir ! Espérons que le nom des Leto ne soit pas souillé dans toute cette histoire.

- Le texte qui suit a été écrit cinq cents ans plus tard après le Drama’Hisoria.


Ere de la Décadence, 3042, Début de l’automne sur Rosoria

Je me nomme Igorio Sanguinus III. Je suis le dernier des Sanguinus présent dans l’univers. Je sais que ce livre sera récupéré bientôt par des mercenaires sans scrupule, ne sachant même pas lire. J’écris ces quelques mots pour excuser ma famille. L’excuser des massacres qu’elle a pu perpétrer, des tensions politiques qu’elle a pu créer, et surtout, de son rôle important dans le Drama d’Hisoria. J’écris aussi cette lettre pour mon neveu, Kai, qui devrait naître dans une trentaine d’années. Je demande à la famille Leto d’excuser ma famille d’avoir sali leur nom ! A cause des Sanguinus, ils ont tout perdu. Leur honneur, leur argent et la confiance qu'on leur accordait ! Je prie chaque jours pour qu’ils puissent se remettre de cet affront ! Qui que ce soit qui, après ces mercenaires retrouvera ce livre, je vous conjure d’essayer de trouver le jeune Kai Sanguinus. Veiller à ce qu’il soit encadrer, mis sur le bon chemin et guidé sur sa destinée. Je joints deux copies d’une lettre adressée à mon neveux, lequel je dois prévenir d’un grand danger :

Moi, Igorio Sanguinus,…

- Et la lettre s’arrête là. Les deux dernières pages ont été arrachées. Nous ne savons pas ce qu’il voulait, mais cela devait être important.
- Je possède une des deux copies, dit Kai, ému, sortant la lettre de son défunt oncle. Mais la fin est effacée…
- Tu es donc le véritable Sanguinus…
- Que me veux-tu, Jared Leto ?
- Je t’ai lu la lettre de ton oncle ! Le mal est de retour Kai ! Des espions des Leto ont découvert qu’un jeune homme, tout aussi fou qu’Hisoria, si ce n’est pire a pratiqué des expérience interdites par La constitution ! Des hommes bêtes, des hommes robots, semblables à ton ancêtre Igorio 1er sont produits chaque jours en masse. Cet homme, un certain « Stigma Diaboli » chef de plus de quarante planètes menace la galaxie entière avec son armée. Et le seul qui pourra l’exterminer, c’est toi !
- Mais pourquoi ? Vous possédez d’incroyables technologies, vous pouvez lutter contre lui sans problème !
- Kai…il se trouve que cet homme…est un Sanguinus. De la génération de ton père. Seul un Sanguinus pourrait le détruire complètement ! L’annihiler complètement ! Vous possédez ce pouvoir de prescience…personne ne peut lutter contre cela. Votre pouvoir lutte contre toute logique, toute technologie. Cependant, selon vous, dans le livre « Pouvoir et Savoir des Sanguinus » écrit par ton arrière-arrière grand père, si un prescient, donc toi, lutte contre un autre prescient, votre pouvoir s’annule. Du moins entre vous.
- Tu en sais plus sur mes pouvoirs que moi, dit Kai amère.
- C’est vrai ! Mais si tu viens avec moi, tu en saura autant, si ce n'est d’avantage que moi !
- Je…je dois réfléchir… ! De plus, tu ne m’as toujours pas expliqué comment tu as su qui j’étais ! Tu as bien failli me tuer !
- « Sanguinus, méthode de combat et gènes agressifs » de ton arrière-arrière- arrière grand-père, Obadian le scientifique. Selon tes ancêtres, il a été implanté dans tes gènes, dans vos gènes, à vous Sanguinus, des gènes agressifs et des caractéristiques bien particulières au combat. Mais tout cela relève du domaine psychologique et biologique. Moi, je me suis uniquement basé sur les descriptions de vos armures. Or, il n’y avait que toi qui possédait une armure noir forgée avec de la pierre de météorite. C’est une armure de grande classe que tout Sanguinus possède dès qu’il est en âge de se battre. D’où j’étais placé, je ne pouvais pas te manquer. Notamment grâce à ceci !

Il sortit de sa poche une paire de lunettes à carreaux rouges et à extension de visée. Bref, des sortes de jumelles en plus puissantes et plus petites. Jared commença à se perdre dans des détails des plus techniques et se vanta qu’elles fussent de sa propre création ! Après avoir fini cela, il enchaîna sur leur destination au cas ou Kai le suivrait.

- Kai, si tu me suis, je t’emmènerai sur la planète Patala. Ma famille est rassemblée là-bas. Ce sont tous d'éminents chercheurs, ils veulent réellement sauver la galaxie de Stigma Diaboli. Et nous avons une énorme bibliothèque dont la plupart des livres sont issus de ta famille. Tu trouveras enfin des réponses à tes questions. Qui es-tu ? L’histoire de ta famille. Comment utiliser ton don de prescience. Et beaucoup d’autres choses. Fais moi confiance !
- Je te donnerai ma réponse demain matin. Il me tarde de dormir.
- Je comprend. J’ai hâte d’être demain.

Bien entendu, Kai ne dormit pas de la nuit. Il se sentait encore endolori et son existence ne cessait de tournoyer dans sa tête.

« Je suis né de parents inconnus. J’ai erré pendant cinq ans avant d’être accueilli dans un centre d’orphelins intergalactiques. A dix-neuf ans, j’ai quitté ce centre, non sans mal et j’ai cherché ma famille, mon histoire, ma vie… ! Ce que j’ai trouvé ? Une lettre d’un oncle décédé… ! Et alors que j’avais enfin retrouvé une infime partie de ma vie, il a fallu que je me fasse faire prisonnier et vendre à la planète Mine. Et maintenant ? Forcé de me battre pour un maître que je n’ai jamais vu, afin de pouvoir vivre… ! Demain, cela fera cinq ans que j’ai perdu ma liberté… »

« Que vais-je faire ? Je n’ai jamais eu de but dans la vie. Jamais personne n’a voulu de moi. Aujourd’hui, j’ai rencontré Jared Leto. Technologiste apprenti… »

« Qu’il se débrouille seul ! On m’a toujours cracher au visage. On a toujours renier mon existence. Et il faudrait que j’aide ce monde, cet univers pourri ? Qui se soucie de ce qui va arriver ? Les gens se complaisent dans leur misère. Ce sont des hommes qui se roulent dans leur merde tel les porcs. Que leurs apporterai-je, sinon un échec et une fausse espérance ? »

Le jeune Sanguinus se retourna dans son lit. Il observa discrètement le jeune Leto. Tout sur son visage indiquait la confiance. L’espoir ! Un mot que Kai avait rayé de son vocabulaire.

« Peut-être…Oui, peut-être que c’est avec des personnes comme celles-là que les choses peuvent changer. Avec l’espoir…peut-être que je réussirai. Qui sait ? Que ferai-je de toute façon ? Avec ou sans lui, je serai obligé de quitter cette planète. Peut-être que…oui…je vais aller avec lui… »

Une dernière fois, avant de plonger dans un sommeil profond, Kai repensa à sa vie :

« Je suis né de parents inconnu. J’ai erré pendant cinq ans avant d’être accueilli dans un centre d’orphelins intergalactiques. A dix-neuf ans, j’ai quitté ce centre, non sans mal et j’ai cherché ma famille, mon histoire, ma vie… ! Ce que j’ai trouvé ? Une lettre d’un oncle décédé… ! Et alors que j’avais enfin retrouvé une infime partie de ma vie, il a fallu que je me fasse faire prisonnier et vendre à la planète Mine. Et maintenant ? Forcé de me battre pour un maître que je n’ai jamais vu, afin de pouvoir vivre… ! Demain, cela fera cinq ans que j’ai perdu ma liberté. Aujourd’hui, j’ai rencontré Jared Leto. Technologiste apprenti. Et demain je pars pour Patala ! »

Kai s’endormit, la main toujours posée sur son épée. Cependant, des personnes qui auraient observé Kai à ce moment là auraient vu un sourire fleurir sur le visage du jeune homme. Un sourire d’espoir, un mot qui fut si longtemps rayé de son vocabulaire.

J'ai lut cette fic et je me suis dit"Comment un récit aussi captivant à put être oublié??"...
Et je me pose une question...Est ce qu'un jour Dark Knight,tu la continueras?...Ou est ce q'elle est condamné à restée parmi les vestiges de la volonté du D.?