Voila voila, après quelques jours d'attentes (et je remercie mon seul fan d'avoir attendu jusqu'à maintenant), voici le chapitre 3 ! Je le met pour que vous puissiez le lire, mais les fautes ne sont pas encore toute corrigés...
EDIT : Les fautes sont corrigées ^^
Chapitre III : Des troupes achevées
Le soleil commençait à disparaître lentement à l'horizon pour laisser place à la lune à moitié pleine, déjà apparut dans le ciel. Kasuki et Shizue marchaient toujours côte à côte, ne laissant que le silence autour d’eux. Ni l’un ni l’autre n’avait commencé à parler depuis qu’ils étaient partit de la forêt. Les deux individus se trouvaient sur un petit sentier, comme ceux qui reliaient les villes entrent elles. Autour de ces derniers, ce n'était que champs et clôture en bois servant à garder les bêtes des fermiers pour ne pas qu’ils s’échappent. A leur droite, se trouvait la forêt dont ils étaient sortit depuis quelques temps pour la longer jusqu’à maintenant. Pendant une heure, Kasuki ne voulait pas s’arrêter de peur qu’on les suive encore. Mais Shizue commençait à fatiguer et ralentissait de plus en plus. Elle fini par prévenir Kasuki qui n'avait pas l'air de la remarquer.
- Kasuki, attend ! Dit-elle en s'arrêtant pour reprendre son souffle.
Il s'arrêta pour se retourner et soupira, la regardant, les mains sur les genoux, légèrement penchée en avant pour respirer. Pour toute réponse, le jeune dit.
- Nous serons au village dans quelques minutes. Dit-il en montrant la masse de petites maisons à plusieurs mètres. On s'y arrêtera pour la nuit, ça te va ?
Shizue approuva d'un signe de tête puis elle recommença à marcher malgré la fatigue. C'est donc lorsque le soleil fut complètement disparut et que les lumières soient apparut, qu'ils arrivèrent tout les deux au village. Sans attendre plus longtemps, ils allèrent dans une petite auberge. Chacun d'eux prirent les clés d'une chambre et montèrent les escaliers pour arriver au premier étage. Kasuki se dirigea vers sa chambre qui était juste à côté de celle de Shizue. Avant d'entrer, il lui dit.
- Nous partirons à dix heures, alors soit prête.
Il ne laissa pas le temps à Shizue de lui répondre et entra dans la chambre. Cette dernière fit de même après avoir soupirée.
Dans la sienne, Kasuki retira enfin sa cape qu'il avait gardée depuis quelques jours maintenant. Il laissait maintenant apparaître une tenue dont la couleur rester entre le bleu très foncé et le noir, comme ses cheveux. Il portait un pull qui s'arrêtait peu après les coudes, laissant ses avant-bras nus. Le tout, fermé par une tirette. Une sorte de cape était accrochée autour de son cou ce qui faisait un col roulé qui arrivait jusqu'à son menton, se terminant au milieu du dos. Sur ses mains, des gants qui se stoppaient après le poignet. Concernant le bas, Kasuki portait un pantalon large jusqu’au dessus de ses chaussures. Par-dessus, il portait une autre cape s'arrêtant derrière les genoux, laissant quand même assez d'espace pour bouger normalement. Enfin, il portait des bottes de cuir noir qui s'immobilisaient après cinq centimètres en partant des chevilles. Elles étaient fermées par des lacets qui partaient de chaque bout de la chaussure.
Kasuki ne resta pas longtemps dans sa chambre et descendit au rez-de-chaussée n'ayant pas vraiment peur qu'on le reconnaisse. Comme tous les commerçants, si une personne paye, qui que ce soit, il restera un client. Il arriva donc dans le petit salon qui servait de repos et commanda un simple verre d'eau. Il resta assis dans un fauteuil à regarder par la fenêtre. Un petit vent frais entrait dans la pièce par cette dernière placée en face de Kasuki. Il termina rapidement sa boisson et resta là, à admirer la beauté de la nuit. Quelques minutes plus tard, une autre personne entra dans la pièce. Mais comme à son habitude, Kasuki ne prit même pas la peine de le saluer. D'ailleurs, l'inconnu ne fit aucunement attention à ce détail et partit s'asseoir plus loin, laissant le ténébreux tranquille. Ainsi, de longues minutes passèrent dans un silence pesant dans toute la salle.
Mais un bruit retentit, suivit d'un cri. Puis plus rien. Tantôt, le patron lui avait dit qu'il était le premier client de la journée avec Shizue. Il se leva donc et remonta rapidement au premier étage pour arriver devant la porte de la chambre de la jeune fille. Il l'appela plusieurs fois, mais aucune réponse ne lui parvint. La porte étant fermée à clé, il fut obliger de la défoncer. Lorsque la porte tomba au sol, il marcha dessus et arriva dans la grande pièce, identique à la chambre de Kasuki. La fenêtre était ouverte, laissant les rideaux voleter à cause du vent. Mais aucune trace de Shizue. Le ténébreux se dirigea vers la fenêtre pour voir s’il restait une trace quelconque, mais rien.
Ne pouvant pas laisser Shizue à son sort, il sauta par la fenêtre. Dehors, il faisait frais. Un nuage passait devant la lune qui bloquait ainsi les rayons de lumière qui éclairaient, en plus des lampadaires, la ville entière. Plusieurs étoiles étaient parsemées dans le ciel sombre. Kasuki arriva dans une rue où quelques habitants rentraient chez eux. Dans les maisons, les dernières lumières s'éteignirent pour laisser la pièce dans le noir total afin de laisser aux personnes fatiguées une longue nuit de sommeille. Au loin, s’élevait la fumée des usines de la ville. Yupa étant une ville industrielle, il y avait beaucoup plus d’industrie que dans les autres endroits. Kasuki alla questionner les passants, mais personne ne put lui dire ce qu'il voulait entendre. Lorsqu'il eut finit son interrogatoire, il soupira. Il commença à réfléchir tout en marchant plus lentement…
- Ils sont partit vers la base de la ville…
Le jeune homme releva rapidement la tête pour voir un inconnu, adossé contre le mur à sa gauche. A cause de l'obscurité, Kasuki ne put distinguer son visage. Il le regarda, puis s'approcha de lui, restant sur ses gardes.
- Comment le sais-tu… ?
- Je les ai sentit partir avec une fille endormie sur leurs épaules, ça ne peut qu'être celle que tu recherches. Lui répondit l'inconnu.
Maintenant qu'il était arrivé près de lui, il put reconnaître l'homme de l'auberge. Des cheveux noirs plutôt long recouvrait la partie gauche de son front, laissant son visage à l'expression neutre en total liberté. Il portait une chemise d'été de couleur blanche don les deux boutons du haut étaient ouverts. Un long jean couvrait ses jambes fines et musclées.
Kasuki, qui n'aimait pas vraiment remercier quelqu'un, le fit quand même. L'autre lui fit qu'un simple sourire avant de lui dire.
- Je viens avec toi…
- En quel honneur ? Questionna-t-il.
- Tu n'as pas besoin d'en savoir plus, ne t'inquiète pas, je ne te gênerais pas. Fit l'inconnu.
- Et comment t'appelles-tu ?
- Seiji… Seiji Dasue.
Kasuki soupira puis accepta d'un signe de tête. Ils commencèrent donc à courir tout les deux en direction de la base du gouvernement qui surplombait toute les maisons. Le vent défilait à leurs oreilles et Kasuki dut fermer légèrement ses yeux pour ne pas que le vent gâche sa vue. Une fois arrivé près de la porte principale du bâtiment, ils durent escalader le mur d'à côté. Lorsque les deux hommes furent en haut, ils purent admirer les gigantesques murs en Lucyrium, les nombreuses fenêtres ainsi que les projecteurs qui surveillaient la zone pour éviter que les intrus puissent passer. L'architecture de la base n'avait, en aucun cas, rien avoir avec celle des maisons. Kasuki et Seiji sautèrent jusqu'en bas pour ne pas se faire attraper par l’un des faisceaux lumineux qui venait juste de passer sur l’endroit où ils étaient restés. En bas, ils avancèrent rapidement et entrèrent par une sortie de secours.
Une fois à l’intérieur, Kasuki souffla un coup pour reprendre sa respiration tandis que Seiji ne bougeait pas du tout. Lorsqu’il se redressa, le ténébreux remarqua un étrange détail qu’il n’avait pas put distinguer lorsqu’il était dehors. Seiji gardait ses yeux fermés. Il lui demanda, préférant baisser le ton pour ne pas se faire entendre.
- Pourquoi gardes-tu tes yeux fermés ?
- Je suis aveugle. Répondit simplement le non-voyant.
- Et tu arrives à te repérer ?
- Puisque je ne vois rien, je me focalise sur l’énergie que dégage ce qui m’entoure et je me repère grâce à ça. Expliqua Seiji.
- Tu es décidément plein de mystère…
Kasuki n’en rajouta pas plus et préféra continuer. A force de courir dans les couloirs sensiblement pareil, ils finirent par se perdre. Plusieurs fois, ils durent se cacher pour éviter de se faire repérer. Seiji demanda de ne plus bouger. Après quelques secondes, il demanda à Kasuki de le suivre. Ils continuèrent de courir pendant plusieurs minutes avant d’arriver devant une porte. Malheureusement, elle était gardée par une seule personne. Mais sa tenue laissait penser qu’elle n’était pas un simple garde. Il portait sur ses épaules une cape montrant son insigne qui était semblable à celle du Sergent Marc que Kasuki avait abattu le jour d’avant.
- Bonsoir messieurs. Je suis le Sergent Arou. La fille que vous recherchez est derrière moi.
Seiji s’avança un peu plus que le ténébreux et répondit à l’homme du Gouvernement :
- Je suis désolé, commença Seiji, si vous nous laisser passer, il n’y aura aucun blessé.
- Tu es bien prétentieux… répliqua le Sergent en ne prenant pas compte de la remarque.
- J’évoque simplement ce qu’il risque de vous arriver.
Kasuki ne réagissait pas. Il regardait plutôt comment Seiji gérait la scène. Il pensa que s’il parlait ainsi, c’est qu’il devait être assez fort pour le battre. Ce dernier le fit sortir de ses pensées lorsqu’il lui dit :
- Kasuki, vas-y, je m’occuperais de lui. Il n’a pas l’air de vouloir m’écouter.
- Tu es sur de pouvoir le battre ? Demanda-t-il
- Ne t’inquiète pas pour moi…
Seiji fonça alors vers l’ennemi. Il fut tellement rapide qu’il disparut complètement du champ de vision des deux autres. Lorsqu’il réapparut, il était juste en dessous d’Arou et lui assena rapidement un coup de poing au ventre. Kasuki profita de cet instant pour se dépêcher de passer la porte et chercher Shizue. Le Sergent essaya de l’arrêter en lui envoyant un pic de glace, mais Seiji plaça un coup de coude dans le bras ce qui fit dévier l’attaque.
Le non-voyant recula de quelques pas pour faire face à Arou qui se redressait lentement. Autour des avant-bras de Seiji, était maintenant apparut des bandages pour éviter à la peau de se déchirer lorsqu'elle entrait en contact avec l'ennemi. Malgré ses yeux fermés, il restait bien en face de son adversaire sachant très bien où il se trouvait et quand esquiver lorsque celui-ci l'attaquait. Lorsque le Sergent fut enfin redressé complètement, il fit apparaître de la glace sur tout ses avant-bras. L'homme du Gouvernement fonça sur Seiji qui put l'esquiver très facilement dut à sa lenteur. Lorsque le Sergent fut bien placé, Seiji frappa sur le coude à un endroit très précis. Il paralysa alors tout le bras gauche de son adversaire. Le jeune homme reprit lentement ses distances, commençant à parler d'une voix toujours aussi calme.
- Votre bras gauche sera inutilisable pour l'instant. Abandonnez, s'il vous plait…
Pour toute réponse, Arou lui envoya une lame de glace visant le cœur. Seiji dévia l'arme très facilement en la frappant sur le côté. Elle s'écrasa par terre laissant des dizaines de morceaux de petits glaçons s'éparpiller dans la salle pour commencer à fondre lentement. Une fois de plus, le non-voyant disparut pour asséner un puissant coup au diaphragme bloquant ainsi la respiration du Sergent. L'attaque fut tellement puissante qu'il ne pouvait plus reprendre son souffle. Seiji fit disparaître ses bandages et s'avança vers la porte en prononçant une dernière phrase.
- Vous auriez dut abandonner… Je suis désolé pour vous. Adieu…
Sans dire quoi que ce soit d'autre, Seiji ouvrit la porte par laquelle Kasuki était sorti et commença à le rattraper. Le Sergent venait de tomber par terre, mort…
Kasuki venait d'arriver dans une petite pièce sombre. Une seule fenêtre aérait la salle. Le ténébreux regarda autour de lui avant d'arrêter son regard sur Shizue qui venait de lever la tête après avoir entendu la porte s'ouvrir.
- Kasuki ! S'écria-t-elle, heureuse de le voir.
Le jeune homme se dirigea vers elle. Il ne mit que quelque seconde pour la défaire des liens qui la retenait prisonnière de la base. Mais leur joie fut de courte durée. En effet, l'alarme de la base venait de retentir signalant ainsi les trois fugitifs.
- Il faut se dépêcher… Fit simplement Kasuki.
Shizue approuva avant de sortir de la pièce pour commencer à courir le long des couloirs. A plusieurs reprises, des soldats du Gouvernement les interceptaient, mais Shizue utilisait son pouvoir pour les emprisonner. C'était sa façon de remercier Kasuki d'être venu la sauver. Ce dernier ne fit pas grand-chose à part rester sur ses gardes au cas où la jeune fille venait à se faire prendre une fois de plus. Mais vu la situation, il venait de comprendre que cela n’allait plus se reproduire. Plusieurs minutes plus tard, ils retrouvèrent Seiji qui venait dans leur direction. Il fit rapidement demi-tour pour courir avec eux. Shizue ne l’avait pas encore vu, mais les questions seraient pour plus tard…
Ils finirent par arriver devant la grande porte de la base. Ils la franchirent mais malheureusement pour eux, la quasi-totalité de l’armée du bâtiment se trouvait devant eux. Presque tous les soldats pointèrent leurs armes à feu sur eux, d’autres sortaient leurs sabres et les derniers firent apparaître un élément sur certaines parties de leurs corps. Les trois protagonistes avancèrent prudemment, chacun près à se protéger si il le fallait. Une fois les quelques marches descendues, ils se firent encercler rapidement. Sans y faire attention, Kasuki commença à parler.
- J’espère que l’un de vous à un plan pour nous faire sortir de la….
- A part foncer dans le tas, je ne vois pas vraiment d’autre solution… Répondit Seiji.
- C’est vrai que c’est la seule qui s’offre à nous… Fit calmement Kasuki.
- Ce qui confirme ce que je pense de vous, vous êtes complètement fous. S’amusa Shizue.
- Soit prête à utiliser tes pouvoirs alors… On se retrouvera dehors. Termina Kasuki.
Chacun d’eux fonça alors tout droit. Kasuki sortit ses deux armes, utilisant la détente de l’une et la lame de l’autre. Son œil gauche était devenu rouge, comme à chaque combat. Il tournait plusieurs fois sur lui-même pour toucher tous les soldats autour de ce dernier. Plusieurs balles et autres projectiles élémentaires filaient sur lui, mais il fit en sorte de les éviter. De son côté, Seiji n’avait pas trop de mal. Il frappait ses ennemis à divers endroits du corps, les faisant tomber directement, sans arriver à se relever. Il s’aidait de ses oreilles et de l’énergie qu’il ressentait pour éviter le même genre d’attaque que l’on faisait à Kasuki. Enfin, Shizue aussi n’avait pas de difficultés. Elle utilisait ses lianes pour emprisonner, fouetter et parer les soldats ainsi que leurs attaques. Elle avait enfin comprit qu’elle ne pouvait pas vivre innocemment dans ce monde avec le Gouvernement à sa recherche.
Ce manège dura de longues minutes. L’on entendait plusieurs cris de personnes entrain d’agoniser par-ci par-là. Mais cela venait plus du coin de Kasuki, les deux autres ne mettaient que les adversaires hors d’état de nuire. Certains membres se relevaient, courant après eux, en essayant de les rattraper, mais rien à faire. Ils faisaient bien trop de dégâts sur leurs passages.
Pourtant, une balle perdue toucha l’épaule gauche de Kasuki. Stoppant momentanément ses attaques répétées. Il posa sa main sur la partie toucher et commença à sentir la chaleur du sang couler sur ses habits. Il évita une nouvelle attaque d’un des soldats et riposta en tirant plusieurs fois. Les balles perforèrent l’armure de l’ennemi et le tua sur le coup. Tant bien que mal, il essaya de se défendre, mais le sang coulait trop pour être assez efficace. Il opta rapidement pour la fuite, tuant ou mettant hors combat ce qui se dressait devant son chemin…
Dans un des villages voisins, une porte s’ouvrit rapidement laissant passer une unité de renseignement. Il se mit au garde à vous devant la personne en face de lui.
- Monsieur ! La base de Yupa est prise d’assaut par les fugitifs Hitake Kasuki, Tsuki Shizue et Dasue Seiji ! Les dernières informations qui sont arrivées précise un total de mort s’élevant à trente. Que devons-nous faire ?
- Il ne servira à rien d’envoyer des unités maintenant. Dites leurs de se retirer de la bataille immédiatement, dans le cas contraire, ils auront trop de perte. Ne faite pas ébruiter cette information au-delà du village concerné. Il sera aussi inutile de leurs mettre une quelconque prime pour le moment…
- Bien monsieur !
Il se remit au garde à vous puis repartit directement pour accomplir les taches qui lui ont été confiées. L’autre homme était étrangement calme pour cette situation. Il avait dicté ses ordres dans la plus grande simplicité. Il pivota sur sa chaise pour regarder par la fenêtre…
Le ciel était maintenant complètement couvert par les nuages, ne laissant que quelques rayons de la lune passer au travers. Dans une petite forêt, l’on pouvait entendre plusieurs soufflements, dont un plus fort que les autres. C’était la respiration de Kasuki, adossé à un arbre, sa main droite posé sur sa blessure qui lui avait été faite quelques minutes plus tôt. Shizue était à côté de lui, essayant tout d’abord de calmer la respiration de son ami. Cette dernière prit délicatement la main de Kasuki pour voir la blessure. On pouvait voir la balle logée à l’intérieur du corps du ténébreux.
- Laisse moi faire… Fit-elle simplement
Le manieur de lames ne dit rien et lui fit entièrement confiance, malgré le faite qu’il ne la connaissait que depuis quelque temps. Si elle lui demandait ça, c’est qu’elle avait une raison… Shizue fit apparaître une liane entourée d’une sorte de poudre qui voletait autour de la plante. Elle la fit avancer vers la blessure et l’homme s’apprêta à ressentir une douleur. Mais rien. La liane rentra en lui pour récupérer la balle et la retira tout aussi délicatement. Cette dernière retomba par terre dans un bruit sourd. La poudre qui volait autour de la liane s’occupa automatiquement de l’arrêt du saignement et toute trace d’impact sur le corps. A la fin, il ne resta plus aucun signe de blessure…
Kasuki regarda Shizue avec un petit air étonné, ce qui était plutôt rare chez lui. La jeune fille souriait.
- Mon pouvoir ne me sert pas qu’à attaquer. Son atout majeur c’est le soin… Cette poudre est un pollen spécial qui atténue la douleur et permet de cicatriser rapidement une blessure.
Le ténébreux la regarda quelque temps, puis essaya de bouger son bras. Aucun problème… Il se leva, fit plusieurs pas tout en bougeant son bras. Tout allait bien. Shizue le regarda en souriant puis se leva à son tour.
- Tu as l’air en forme Kasuki… Fit une voix derrière eux.
Ils se retournèrent rapidement pour apercevoir Seiji qui se tenait debout, sans aucunes blessures. Il avait l’air d’aller plutôt bien.
- Toi aussi d’ailleurs. Lui répondit simplement le ténébreux.
Seiji s’avança alors vers eux en souriant. De plus près, Kasuki confirmait ses doutes. Le non voyant n’avais aucune trace de blessure, de saignement ou de vêtements déchirés. Il s’étonna quelque peu de le voir ainsi après une bataille comme celle-ci. Même Shizue était revenue avec quelques entailles parsemées sur ses bras. Bien sur, tout fut guéri rapidement.
Finalement, Seiji perdit son sourire et commença à parler.
- Le Gouvernement me cherche aussi.
- C’est ton pouvoir qui les intéresses je suppose ? Demanda sans s’étonner Kasuki.
- En effet, êtes-vous dans la même situation ?
- Oui, commença la jeune fille, Et c’est pour ça que j’ai été capturée…
- Dans ce cas, je vais sûrement rester avec vous. Nous avons plusieurs points en communs et cela me ferait de la peine de vous laisser, maintenant que nous nous sommes rencontrés.
- C’est comme tu veux… Termina simplement Kasuki…
Pour toute réponse, le non voyant sourit une nouvelle fois. N’ayant plus son manteau, Kasuki mit simplement les mains dans les poches et commença à marcher, suivit par Seiji et Shizue. Le prochain village qu’ils devraient aborder était Crysp, le village hors-la-loi…
|