Merci pour vos encouragements ! voilà le chapitre suivant :
Chapitre 4 : Le secret de Clostelle
Nadar attendait devant la porte principale du château. Un mercenaire arriva et lui demanda un laisser passer. Nadar hésita, et fini par lui donner une lettre :
J’autorise spécialement à mon amant, le dénommé Nadar, d’entrer secrètement dans l’enceinte de la forteresse de mon père, le Korr Jwarl. Tout soldat qui contredira cet ordre sera sanctionné.
Arzelle
Le garde là relut plusieurs fois en souriant. Nadar rougit. Il avait toujours eu envie de jeter cette lettre, mais finalement, elle avait eu son utilité. Le soldat lui envoya un « félicitation », et lui ouvrit l’énorme porte de fer. Le jeune garçon entra. Il prit le chemin qui menait vers le parc. Il se retourna, et vit le mercenaire lui faire un clin d’œil au loin. Il répondit d’un sourire coincé. Il ne pouvait se sentir plus mal à l’aise. Il traversa le grand jardin, sans s’apercevoir qu’une personne dormait paisiblement à l’ombre, sur le bord du chemin.
Il se rendit au pied d’un saule pleureur. Les longues branches de l’arbre redescendait de la cime en fontaine, évitant ainsi au garçon de se faire voir. Il se mit à guetter la sortie du donjon avec attention.
Au première étage de la tour, Dîziou poussa un cri de surprise. L’homme masqué entraîna la servante dans un petit locale à balais, sans que celle ci eut le temps de réagir. Il referma vivement la porte et la plaqua contre le mur. La secousse fit tomber un sceau que le ravisseur immobilisa avec son pied. C’est alors que Dîziou reconnut l’homme au masque plat…
Clostelle sortit discrètement du donjon et couru en direction du parc. Elle écarta les branches du saule, et rejoignit Nadar. Elle vérifia si personne ne les écoutaient et s’exclama :
-J’exige une augmentation ! J’était d’accord pour m’engager auprès d’Arzelle, mais pas pour me travestir ! Je commence sérieusement à en avoir marre de cet uniforme, de cette perruque, de… de ce…
-Calme toi Closter, c’est bientôt fini, j’ai le filtre.
-Je veux une augmentation de 3 dragon d’or.
-Bon d’accord, tu auras tes 18 dragons d’or. Maintenant, écoute moi : il faut que tu fasse boire le reste de cette fiole à Arzelle, j’en est déjà bu la moitié
-… Très bien, tu peux compter sur moi, je retournait dans sa chambre demain.
-Merci Closter, après ça, tu pourras démissionner. On se donne rendez vous dans deux jours au « poney fringuant » ?
-Non, chez le vieux Holt, c’est plus sûr.
Nadar, plongé dans ses pensées, regarda Clostelle regagner le donjon.
-Oh ! C’est vous patron ! S’écria Dîziou.
-Moins fort, M1 ! On pourrais vous entendre !
L’homme relâcha la servante et s’empressa de fermer la porte à clef. Il lui annonça :
-Le rendez-vous de ce soir est annulé, tu préviendras les autres, il sera reporté à demain.
-D’accord, ze préviendrais, hem…je préviendrais les autres, répondit Dîziou en s’adossant au mur.
-Oui, on n’a pas le choix, Keiser vient de me dire qu’il Lui a réservé la pièce de réunion du « poney fringuant » pour ce soir.
-Au fait ! Il aimerai fous foir, hem…vous voir, à propos de Keiser zustement, hem…justement.
-Ah ? Je passerai le voir alors. J’espère qu’Il n’a pas réussi ! Mais pourquoi donc a t’il fallu que le fils du Korr l’engage lui aussi ?! Ce ..Ce… Mais, vous vous moquez de moi ?!
En effet, la servante souriait, et balançait doucement sa tête de droite à gauche, les paupières à moitié fermé. A la remarque de son employeur, elle se reprit. Elle ouvrit la fenêtre, inspira profondément et s’expliqua :
-Non ! Pas du tout zeigneur, hem...seigneur Maltazar !
-M0 ! appelez moi M0 ! Et puis, ma parole, vous avez bu !
-Euh, non…enfin, zi peu, hem,…si peu…
-Je ne sais même pas pourquoi je reste ici à parler avec vous, alcoolique !
A peine eut il finit sa phrase que les deux personnes entendirent quelqu’un crier par la fenêtre.
Peu avant, S1 se réveilla. Il s’étira, puis se redressa. Il regarda autours de lui et se souvint alors de sa mission. Paniqué, il se releva d’un bond. Soudain, il aperçut Nadar, qui écartait les longues branches du saule pour repartir. En l’espace d’un instant, l’assassin sortit un poignard de sa veste et le lança sur le jeune homme. L’arme vint se planter au milieu de son front.
La victime eu juste le temps de crier avant de s’effondrer sur le sol.
Commentaire de l'auteur : Beaucoup de choses sont encore confuses, mais avec les prochains chapitres, l'histoire se mettra bien en place.
Je pense poster le chapitre 5 samedi prochain.
Et hop, en bonus, un dessin d'S1 ( quel jeu de mot ! ^^), c'est pas du grand art mais bon ...
http://img297.imageshack.us/my.php?image=s1ic0.jpg