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MessagePosté: Mar 1 Juil 2008 18:10 
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Merci pour vos commentaires, et merci à Mugiwaracity29 de t'être intéressé à ma fic ! ( d'ailleurs, rien ne me motive plus, et je posterai sans doute le prochain chapitre jeudi ^^)
Pour revenir à ce qui a été dit :

Citation:
Pas mal du tout: la grosse bataille générale se prépare. J'espère que tu sauras bien gérer le récit à ce moment là.


J'espère aussi.... mais enfin, il risque d'y avoir 2 chapitres sur le flash back, donc c'est pas tout de suite.



Citation:
Encore, une histoire d'argent et de pouvoir, que tu va peut-être appronfondir.


J'y compte bien, en effet ^^.


Citation:
j'aimerais juste savoir si c'est toi qui a inventé les noms des personnages. Car Korr ça me dit vaguement quelque chose.


Je ne vais pas m'étaler sur la création des noms, parce que mes inspirations sont tellement divers et variés que je passerai plus de temps à te les expliquer qu'à écrire le prochain chapitre ^^, sinon, pour Korr, celà veut dire "nain" en breton, c'est surement pour ça que ça te rappelle quelque chose ( comment ça: "non" ?! ^^), mais ça n'a aucun rapport avec le titre de noblesse que j'ai inventé (c'est juste que j'aime la sonorité de ce mot, et je le préfère largement à Duc, ou Baron, et puis le monde où évolu les personnages n'est pas le notre, il est donc normale qu'on y trouve pas les mêmes titres ).

Voilà voilà, je posterai donc le chapitre 7 Jeudi.


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MessagePosté: Mar 1 Juil 2008 19:04 
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ah oui voila ! Korr veut dire nain en breton! je le savais puisque je suis moi même breton :Luffy hilare: (cherche une excuse ^^) mais sinon Korr était aussi le nom d'un personnage d'un jeux de star wars sur pc : jedi knight academy.
C'est sans doute aussi pour ça que j'ai tilté sur ce nom.

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- Dis p'pa, comment il a fait le monsieur ? J'ai entendu qu'un seul coup d'feu !
- Hey! Question de vitesse p'tit.
- Dis p'pa, tu crois qu'il y a au monde quelqu'un de plus rapide que lui ?
- Plus rapide que lui ? ... Personne.


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MessagePosté: Mer 2 Juil 2008 14:22 
10 000 Berrys

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Chapitre 7: Le grand marché (flash-back, partie 1)

Des dizaines de chariots se bousculaient sur la grande route menant à la capitale, tous se rendaient au marché mensuel. Les bœufs tiraient avec peine les convois, fatigués par la chaleur et la difficulté de leur tâche, maintenant la lente allure de la marche. Sur le bord du chemin, était dressée une grande pancarte, à l’attention des voyageurs se rendant à Frenkor. Un homme venait de s’arrêter devant l’affiche, le sourire au coin des lèvres. Comme de nombreuses personnes avant lui, il avait parcouru des lieues et des lieues dans l’objectif de trouver un emploi, et de faire quelques bénéfices financiers. Après plusieurs jours de voyage, il entrait enfin dans la capitale de Naifers.

La ville était immense. Il s’engagea dans la rue principale. A cette heure là, des centaines de personnes marchaient dans Frenkor et les pas des passants claquaient sur les gros pavés qui ornaient le sol. On pouvait admirer les grandes façades d’anciennes maisons, parfaitement entretenues, qui se dressaient majestueusement le long de la route. Des balcons, petits et discrets, venaient ajouter une touche de modernisation aux monuments. Mais les belles maisons n’étaient pas les seuls bâtiments présent dans la grande rue, les vitrines de nombreuses boutiques présentaient des produits artisanaux, attirant ainsi, par leurs originalité, les enfants, et quelques étrangers. Mais le jeune homme ne prêtait guère attention, ni aux bâtisses, ni aux boutiques, ni aux délicieuses odeurs de pain chaud qui se dégageaient de la boulangerie. Vigilant, il guettait chaque croisement de rue.
Soudain, mêlé à la foule, un drôle de petit personnage le percuta. C’était un homme d’un certain âge. La canne à la main, il portait un grand chapeau de sorcier, si bien qu’on ne voyait presque pas son visage. Il releva la tête et s’excusa:
-Désolé mon garçon, je ne vous avais pas vu.
-Ce n’est rien, relevez un peu votre couvre-chef la prochaine fois, répondit gentiment l’inconnu.
-Hé hé hé, c’est bien vrai.
Le garçon profita de cette rencontre pour questionner le vieil homme :
-Par hasard, sauriez vous où se trouve le marché ?
-Bien sûr ! Vous continuez tout droit, puis vous tournez deux fois à gauche, vous ne pouvez pas le rater, il est installé sur la grande place.
-Merci beaucoup, bonne journée !
Le vieillard releva son chapeau en souriant au jeune garçon, et les deux homme se séparèrent.
L’inconnu suivit alors la direction que le vieillard lui avait indiqué, et arriva au marché.

De toutes parts, de multiples vendeurs criaient pour vanter leurs produits, créant un énorme brouhaha qui s’étendait jusqu’aux rues alentours. Des dizaines d’étals entouraient la grande place, et la densité de la foule était telle qu’il était impossible de ne pas se faire bousculer. Le marché de Frenkor était connu comme un des plus animés au monde, et il ne dérogeait pas à sa réputation. On y trouvait de tout, des fruits et légumes jusqu’aux bêtes d’élevages, en passant par les épices, la farine et bien d’autres choses encore. Mais le jeune homme ne s’y intéressa pas, il observait le flot d’individus avec satisfaction. Comme tous les gens de son espèce, rien ne pouvait le réjouir plus. Il resta sans bouger quelques secondes, puis commença sa besogne.
L’inconnu n’était autre qu’un voleur, et, pourtant talentueux, il ne prit même la peine d’user de ses capacités pour dérober ouvertement plusieurs passants. Le grand nombre de personnes présentes sur la place avait dépassé ses espérances, et il put effectuer ses vols avec une facilité déconcertante.
Le jeune continua ainsi jusqu ‘en fin d’après midi, puis les clients commencèrent à partir, et les commerçants ramassèrent leurs étalages. Le voleur décida alors de trouver une auberge, pour passer la nuit, et quitta la grande place. Mais à peine eut il fait deux pas que quelqu’un l’interpella derrière lui :
-Hey ! jeune homme ! Tu pourrais me donner un coup de main s’il te plait ?
L’homme qui venait de parler essayait vainement de porter une lourde caisse vers sa charrette. Il était imposant, et son surpoids le gênait dans ses mouvements. Le garçon s’approcha de lui et l’aida à soulever son bagage.
-Tiens, si tu m’aides à charger ce qui reste, je te dédommagerai avec mes produits, continua le marchand en levant le bras vers son étal. L’inconnu regarda vaguement les différentes épices qui s’y trouvaient, et répondit au commerçant :
-Ca ira merci, par contre je cherche un emploi, savez vous où je pourrais en trouver un ?
-Ah non, désolé mon p’tit gars .
-Tant pis alors, dans ce cas, j’aimerais juste savoir où se trouve l’auberge la plus proche.
-Bin il y a « le poney fringuant », il est juste derrière ce bâtiment, là. L’homme pointa une maison du doigt.
Le voleur le remercia, et ils reprirent leur travail.
Après avoir démonté la totalité de l’étalage, et tout embarqué dans la charrette, le marchant proposa à l’inconnu :
-Ecoute, ce que je vais faire, c’est que je vais me renseigner pour voir si personne ne veut t’engager autours de moi.
-C’est d’accord, merci, vous habitez Frenkor ?
-Oh non ! Je suis pas d’ici moi ! Mais je reviens régulièrement faire des livraisons au « poney fringuant », on s’y verra.
L’homme corpulent monta à l’avant du chariot, et cria pour faire avancer les bœufs. Il se retourna vers le voleur et lança :
-Si jamais on se voit pas, demande au personnel quand a lieu la prochaine livraison, ils sauront te répondre.
-Sous quel nom ?!
-Vesper, je m’appelle Vesper ! Allez, salut p’tit gars !
La charrette s’éloigna, accompagnée par le bruit des sabots. Il ne restait maintenant plus personne sur la grande place, et la nuit commençait à tomber.
L’inconnu prit alors la direction de l’auberge

Tout en marchant, il faisait le bilan de sa journée :
-Mmm, ça me fait un total de… : trois dragons d’or, 20 d’argent et 8 de bronze. Eh bien, je suis loin des 200 dragons d’or qu’il me faut !
L’inconnu rangea son butin dans sa poche avec déception, malgré la fructueuse journée qu’il venait de passer. Puis il prit une petite rue, apercevant l’enseigne de l’auberge au loin. Perdu dans ses pensées, il ne faisait pas attention à ce qui l’entourait, c’est à peine s’il regardait devant lui.
Soudain, un cri retentit. Au bout de la ruelle, un homme vêtu d’une cape et d’un capuchon faisait face à quatre hommes. L’un d’eux était blessé et se tenait le ventre. Celui qui semblait être le meneur aperçut le voleur et ordonna à ses acolytes :
-S8, occupe toi de S10, et S9, va le tuer, le maître a dit : « pas de témoin ».Moi, je finis le travail.
Cela dit, il fonça sur l’inconnu à la cape.
Le voleur eu à peine le temps d’esquiver le coup de son agresseur. S9 se retourna pour assaillir le jeune garçon. Il enchaîna ainsi plusieurs attaques sans que la victime ne puisse réagir. Malheureusement pour lui, il fit un faux pas, et son adversaire en profita pour lui assener un coup de poing dans la mâchoire. S9 tituba.
Deux mètres plus loin le mystérieux personnage avait également réussi à maîtriser son agresseur. Ecroulé sur le sol, ce dernier cria :
-On se replie !
Les quatre hommes s’enfuirent comme ils purent à travers les rues de Frenkor.
L’homme à la cape les regarda s’éloigner, puis retira son capuchon et se présenta :
-Je suis vraiment désolé, vous n’auriez pas dû être mêlé à cette histoire. Je me nomme Nadar.
-Enchanté, moi c’est Closter.


Commentaire de l'auteur : Un chapitre basé principalement sur la déscription de Frenkor, et du marché, avec néanmoins des détails assez important pour la suite. Je mettrai le chapitre 8 lundi prochain.


Dernière édition par meriadek le Mer 2 Juil 2008 16:31, édité 1 fois.

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MessagePosté: Mer 2 Juil 2008 16:03 
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Un très bon Chapitre: la Capitale est parfaitement décrite, surtout pour la place du marché.

Le passé des voleurs S peut être intéressant et captivant, il ne tient qu'à toi de le gérer au mieux ;)

Au prochain Chap, que j'attends de pied ferme !


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MessagePosté: Mer 2 Juil 2008 16:30 
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Je suis tout à fait d'accord avec toi Blitz! Un Meriadek au meilleure de ça forme ^^. Ce chapitre est de loin celui que je préfère. On ne se donne pas la moindre difficulté à s'imaginer au milieu de cette place marchande.
Très bon flash-back!
Bonne chance pour la suite. kenavo :Luffy hilare:

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MessagePosté: Mer 2 Juil 2008 17:05 
10 000 Berrys

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Merci pour vos compliments, la description de Frenkor et du marché est bien passé apparement, ça me fait plaisir ^^ !!

Sinon :

Citation:
Le passé des voleurs S peut être intéressant et captivant, il ne tient qu'à toi de le gérer au mieux


Alors, là, j'ai pas tout compris, car ce n'est pas un flash back sur les espions de Salmacis, mais sur Closter, qu'on suit à travers Frenkor, et qui se révèle être un voleur lorsque qu'il arrive au marché. Donc soit c'est moi qui n'ai pas compris ta phrase (c'est sans doute ça d'ailleurs ^^), soit j'ai de gros gros gros progrès à faire sur la compréhension générale de mon histoire. ( je précise quand même que Closter n'est pas un S, ni Nadar qui apparaît sur la fin )

Bon, j'espère que c'est un peu plus clair ^^.


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MessagePosté: Ven 11 Juil 2008 22:02 
10 000 Berrys

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Chapitre 8 : Duo, complot, piano (flash back, partie 2)

A l’auberge du « poney fringuant », se trouvait une petite table en bois dans un des recoins de la pièce, caché par un trophée de chasse représentant une tête de cerf. Habituellement inoccupée, cette place discrète de l’auberge était ce jour là l’endroit que deux hommes avaient jugé idéal pour s’installer. Leurs chopes à la main, Closter et Nadar discutaient allègrement, sans se soucier du vacarme provoqué par les autres clients. Après leur rencontre, quelques minutes auparavant, les deux jeunes garçon avaient rapidement sympathisé et Nadar avait décidé d’accompagner le voleur jusqu’à l’auberge. Au cours de la conversation, Closter interrogea son nouvel ami :
-En fait, qui étaient ces quatre personnes tout à l’heure ?! Pourquoi en avaient elles après toi ?!
-A vrai dire, je n’ai aucune idée de l’identité de mes agresseurs, je ne sais qu’une seule chose : ils en ont après moi car Arzelle a décidé de m’épouser. -Arzelle ? Qui est-ce ?
-La fille aînée de Jwarl, un Korr très riche qui s’est installé à Frenkor depuis peu.
-Ah, et c’est une question d’héritage ?
-Oui, je pense que je gêne un ou plusieurs puissants seigneurs qui veulent épouser la fille du Korr, et ainsi récupérer sa fortune.
-Ah ah ah ! Tu es chanceux ! En contrepartie, c’est toi qui devient riche !
-Non, moi, je ne l’aime pas, c’est bien ça le problème, je n’ai absolument pas envie de me marier avec elle.
-Ah, ça change tout. Que comptes tu faire alors ?
-Je ne sais pas, pour l’instant rien. Comme tu l’as vu, je me débrouille plutôt bien avec mon épée et j’arrive facilement à repousser mes agresseurs.
-D’accord, pour le moment, mais après ?!
-J’hésite à engager un tueur pour assassiner Arzelle.
-…
-Oui, c’est vrai que c’est un peu radical, mais je n’ai rien trouvé d’autre. Je ne sais vraiment pas quoi faire.
-Je comprend…
-Attend, j’ai peut être une idée, mais j’aurais besoin de toi.
-Euh, moi je veux bien, mais j’aurai besoin de d’un salaire…
-Aucun souci, ne t’inquiète pas pour ça, écoute : j’ai entendu dire que toutes les servantes qui travaillaient pour le Korr ont été renvoyées par son fils qui se plaignait de leur incompétence. Tu pourrais t’infiltrer dans le château en tant que remplaçant. Ensuite tu espionnes Arzelle pour essayer de savoir quels sont ses prétendants, une fois que je connais leurs noms, je n’ai plus qu’à m’occuper d’eux ! Oui, ça peut marcher ! Tu n’es pas connu ici, personne ne te soupçonnera d’être un espion !
-Oui, pourquoi pas. Et, je serai payé combien ?
-15 dragons d’or, ça te semble suffisant ?
-Marché conclu, lui répondit Closter, heureux d’avoir trouvé un emploi.
Il reprirent alors leur conversation. Pendant plusieurs heures encore, il parlèrent avec entrain, puis Nadar annonça :
-Il est trop tard pour que je retourne chez moi, je vais passer la nuit à l’auberge. Je devrai partir tôt demain matin, on risque de ne pas se revoir. Je passerai donc te retrouver dans deux jours, sous un saule pleureur, près du donjon de la forteresse du Korr. Je te laisse pour la même raison, j’ai besoin de sommeil.
-Pas de problème, j’irai m’engager chez Arzelle demain.
Nadar se leva et se dirigea vers l’accueil. Le voleur fit un signe de main au jeune homme, et regarda autours de lui. Les clients étaient déjà tous partis, et ne restait que ceux qui avait emprunté une chambre. Malgré l’heure tardive, le pianiste continuait de jouer. Closter s’aperçut alors que ce dernier le fixait, mais lorsque le regard du petit homme croisa celui du voleur, il tourna immédiatement la tête vers le clavier de son instrument.
Le jeune garçon s’étira, et quitta la table pour se rendre aux toilettes. Il dépassa le piano, traversa la taverne, et arriva devant la pièce. Alors qu’il s’apprêtai à entrer, un panneau retint son attention. Il était marqué : « interdit au grand public ». La porte sur laquelle était accroché la pancarte était entrouverte et laissait voir un grand couloir. Closter s’y engagea et découvrit un passage au fond de la pièce.

Il regarda l’entrée avec curiosité et s’arrêta devant celle ci. Il jeta un coup d’œil autour de lui et tendit l’oreille, suspicieux. Personne. Il appuya délicatement sur la poignée, et grimaça lorsque la porte émit un horrible grincement. Une fois l’accès ouvert, il s’immobilisa de nouveau pour vérifier si le bruit avait attiré quelqu’un, puis, une fois rassuré, il commença son ascension dans les escaliers. Le bois dont les marches étaient faites était si vieux qu’à chaque pas qu’effectuait le jeune homme, un craquement sourd se faisait entendre. Il ne songea même pas à s’aider de la rambarde tant celle ci était en mauvais état. En effet, elle était parcourue d’une grande fissure et avait commencé à se décoller du mur. Enfin, il arriva en haut. Un autre couloir s’étendait sur plusieurs metres et permettait d’accéder à une pièce qui couvrait une petite partie seulement de l’étage. L’obscurité avait imprégné la pièce car la seule fenêtre présente était recouverte d’un grand rideau mauve qui empêchait la luminosité de s’installer dans le couloir. Closter s’avança vers l’énorme porte de la mystérieuse pièce, le cœur serré par l’excitation que lui procurait cette escapade interdite.
Soudain, sans pouvoir l’expliquer, il fut prit de panique et stoppa tout mouvement. Quelque chose n’allait pas. Suivant son intuition, il se retourna pour faire demi tour, et sursauta en voyant quelqu’un aux pieds des escaliers. C’était le pianiste. Il lui lança un regard noir derrière ses grosses lunettes et le jeune homme commença à se sentir mal. Depuis que l’homme à la blouse bleue avait arrêté de jouer, le calme régnait dans tout l’auberge. Sans bouger, ce dernier articula d’une voix seche et agressive :
-Excusez moi monsieur, cette partie de l’établissement est interdite au public.
Un sueur froide dégoulina sur le front de Closter, le petit homme dégageait quelque chose de malsain. Il descendit en vitesse et passa devant le pianiste qui attendait, immobile. Il s’excusa maladroitement et retourna s’assoir à sa table.

Pendant son absence, un homme s’était installé sur la table, et sirotait une boisson alcoolisée. En voyant arriver le jeune garçon, l’homme se leva et prit la parole :
-Ah ! Je ne savais si cette table était occupée ou pas et je me suis permis de m’installer, cela ne vous dérange pas ?
Closter dévisagea l’homme. Il était très vieux, mais surtout, il lui rappelait quelqu’un. Son visage s’éclaira soudain, c’était le vieillard qu’il avait rencontré plus tôt dans la journée, et qui lui avait indiqué l’endroit où se situait le marché. Apparemment, le petit homme l’avait également reconnu, car il se mit à sourire et se rassit sans même attendre de réponse de la part de Closter. Le jeune homme prit alors la parole :
-Quelle coïncidence de se retrouver ici ! Vous habitez Frenkor ?
-Oui, j’ai une petite propriété qui me sert également de bureau de travail. Je suis magicien je m’appelle Holt,
-Closter, répondit le garçon.
Le vieil homme tendit une carte au jeune homme en lui disant :
-Voici mon adresse, si un jour vous avez besoin de mon aide. Je dirige également depuis peu un réseau d’assassin, qui accepteront de travailler pour vous, à condition que vous ayez de quoi les payer.
-Je vous remercie. A vrai dire, il se peut que je sois intéressé par une potion.
Closter lui raconta ainsi sa rencontre avec Nadar, et toute son histoire. Le magicien acquiesça d’un mouvement de tête, le sourire aux lèvres. Il proposa au garçon :
-Très bien, je sais ce qu’il vous faut. Dites à votre ami de passer me voir, je lui donnerai ce qu’il cherche.
Sur ce, l’homme à la canne se leva et salua le voleur :
-Je vais vous laisser, enchanté de vous avoir rencontré, monsieur Closter.
-Moi de même, bonne soirée.

Le voleur soupira. Bien que sa rencontre avec Holt lui avait réellement fait plaisir, il avait passé une longue journée et la fatigue commençait à se faire sentir. Il sortit un crayon de sa poche et griffonna un message sur le dos de la carte, pour avertir son ami de l’accord qu’il venait de passer avec Holt. Puis il interpella un serveur et régla l’addition. Il se rendit ensuite à l’accueil, où il put prendre une chambre pour la nuit, et en profita pour demander à l’employé le numéro de chambre de Nadar.
Il monta donc à l’étage, par l’escalier public cette fois, et remarqua la propreté des lieux. Cela n’avait rien à voir avec l’autre entrée qu’il avait emprunté quelques minutes auparavant. Il rechercha la chambre du jeune homme, et y glissa la carte sous la porte. Il fit ensuite quelques pas qui lui permirent de trouver sa propre chambre, où il passa la nuit.


Commentaire de l'auteur : Le flash back se termine avec ce chapitre, on y a retrouvé Closter qui ne sort pas de l'auberge. On reviendra donc au "présent" avec le prochain chap. Et pour finir : désolé pour le retard, je sais, on n'est pas lundi ^^.


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