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MessagePosté: Lun 1 Mar 2004 19:24 
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Pourquoi pas maintenant ? :Sandji sourire:


Chapitre 2 : Le commencement

L'air est fait d'oxygène CO2.
Jean-Claude Vandamme

Mère Cocotte entrouvrit doucement la porte. " Trabiii-hips- ? ". Son haleine dégageait une espèce d'odeur malodorante, que les marécages du Cimetière n'auraient peut-être même pas accepté dans leur enceinte -encore qu'ils fussent que ces marécages soient en couple ... pour qu'il y ait une enceinte .. oh ! un oiseau !-.
" Où que t'es, mon pitit Trabli ... Trabi ? C'est ta Mère Cooooootcotcodet ! euh ta Mère Cocotte qui est là ! Tu ne voudrais pas lui dire un petit zibour ?? "
Long silence. Seul le bruit du chat s'évanouissant après avoir été à moins de quatre mètres de Mère Cocotte (norme de sécurité lorsqu'elle était bourrée) se fit entendre. Mère Cocotte attendit. Attendit. Et elle n'en pût plus :
" Ingrat ! tu pourrais même pas te lever pour me dire bonzoir ?? " dit-elle tout en tirant les draps, pour se rendre compte que jusqu'alors son seul interlocuteur avait été un polochon.
Une lettre était posée dessus

" Salut la vieille,

Bon, alors je pense que t'as dû t'en rendre compte, mais je suis parti, voilà, à plus Trabi, envolé. Je suis vraiment désolé de te causer tant de chagrins, mais le goût de l'aventure m'appelle, et même ton amour pratiquement maternel ne saurait me retenir ici plus longtemps. " Mère Cocotte eut des larmes aux yeux et de la morve au nez " Nan en fait je déconne- il est assez rancunier ce petit- chuis super content d'enfin pouvoir me tirer de ta vieille bicquoque toute pourrie "

Deux lignes plus loin était écrit dans une écriture précipitée et désordonnée Porte toi bien, en quoi Mère Cocotte crut lire Prends un bain.
Elle se jura qu'il lui paierait, un jour ou l'autre. Visiblement déprimée, fatiguée, mais surtout bourrée, elle alla chercher confort auprès de son oreiller, le minet étant mort asphyxié.

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MessagePosté: Lun 1 Mar 2004 19:50 
The old man
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Pauvre chat... :Chopper mange:

Alors le prologue est fini ? L'aventure commence!!!!!!!!!!!!!!!!!

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MessagePosté: Lun 1 Mar 2004 22:02 
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Vi ^^ c'est parti pour le "vrai" début!


Et la nuit tomba sur Castelarve. Les ombres au dehors, s'emballaient, s'éveillaient, et, finalement, s'éteignaient. La Cité resplendissante de mille feux ne prenait vie qu'à partir de Minuit, disait On, On étant le nom d'un ancien marchand Cartapucien. Et On avait raison : tout le commerce de la ville ne commençait uniquement lorsque la nuit avait débutée. On trouvait de tout la bas, et pas que lui d'ailleurs, tout le monde. Lorsque quelqu'un cherchait une litière pour son chat, il n'avait qu'à aller à la rue Animaux Domestiques, ou se présenter à l'Accueil du Tourisme. En bref comme en long, le centre-ville de la cité de Castelarve était un vrai centre commercial. Et pour le touriste venu ici pour des souvenirs à emporter dans sa machine à Fotomagik, le gigantesque château qui surplombe la cité est un pur bonheur.
Ce château abritait diverses entreprises et Guildes telles que celle des MNM (Mages Noirs et Méchants)ou, plus globalement, les CRS (Chevaliers -Rois -Sorciers). Munie d'une petite salle à la place d'une grande, ce qui faisait toute l'originalité de ce château -le reste étant primaire au possible : d'innombrables tours ancestrales ayant chacune sa légende, et des couloirs plus grands que la petite salle en elle-même- c'est là-dedans que l'on va retrouver un nouveau personnage, subtilement interprété par un nouvel espoir du théâtre littéraire, j'ai nommé Gourdingue.
" Quoi ?? "fit le garçon cité au dessus. D'une quinzaine d'années, il portait une épée, des vêtements crades mais résistants au combat, des chausses qui étaient trouées depuis qu'il avait marché sur des braises après s'être saoulé pour la première fois. Portant un bandeau au niveau de son œil gauche, on pouvait deviner à cela qu'il était borgne et/ou qu'il voulait avoir l'air classe et/ou qu'il avait mal à l'œil gauche. Rayez la mention inutile et transmettez la réponse au :
Grand jeu concours " Le Borgne "
58, rue du Quizz Burger
54120 Galéria Cedex

Dans une enveloppe blanche, non maculée du sang du postier mordu par votre chien si possible, et timbrée à 6 Gellys 50.
A la question " quoi " du jeune homme, un esprit malin s'étant infiltré dans le château aurait certainement pu rajouter un " feur ", mais fort heureusement il n'y en avait pas pour le moment pour faire baisser encore plus le niveau de ce récit dans votre estime.

Cette question, justement, avait été posée en réponse (ce qui peut paraître paradoxal) à la remarque qu'avait lancé un fier jeune homme aux blonds cheveux, bleus yeux et tout le tralala qu'un réalisateur passant par là aurait acheté des millions pour attirer un public féminin dans son prochain film. La dite remarque était la suivante : " Gourdingue, tu passes maintenant sous ma tutelle, tu seras dorénavant mon écuyer . "
-Mais, Christan , cela n'est pas possible, nous avons le même âge et à peu près les mêmes ambitions, et tous deux avons passé l'Examen d'Entrée des Chevaliers ...
-Que tu as loupé, gredin. Et penses à ne plus parler sur ce ton et aussi familièrement au chevalier que tu sers, rétorqua le fier gaillard nommé Christan.
Puis il s'en alla courtiser les demoiselles au Banquet qu'avait prévu le Roi Sardin pour l'Entrée des jeunes hommes dans l'ordre Chevaleresque .
Gourdingue se jura qu'il aurait un jour sa revanche, et que ses manières polies, il pouvait se les mettre là ou il pensait (la pudeur nous oblige à ne pas dévoiler ces pensées, l'éditeur nous regarde ...). Puis il se mit en quête de sa chambre ou plutôt du tiroir à souris qu'il appelait comme ça. Mais au croisement de plusieurs couloirs, il trébucha sur un balai, tomba et se frappa durement la tête contre des pics de râteaux ... qui heureusement étaient faits en chamallows sculptés. Qui était l'instigateur de cette brillante farce, quoiqu'un peu puérile ? que de questions qui restent en suspens, alors que le suspense ne durera, lui, plus que le temps de deux mots : le Fou.
En effet, le Fou étaient plié en quatre (tour que lui avait appris un contorsionniste de passage à Castelcerf) en regardant Gourdingue qui se relevait difficilement, une bosse apparaissant sur son front.
-Krrri-krrrri-kkrrrri, rigolait le fou, c'est tellement facile de jouer des tours à des perdants comme toi, Gourdingue !
-Satané clown, ne vas-tu donc point me laisser tranquille ? le questionna notre héros, qui aurait préféré demander " Tu vas continuer longtemps à m'emmerder comme ça ou tu vas finir pas me lâcher les bourses ? " mais c'était quand même le Fou du roi, ainsi s'abstint-il de toutes paroles compromettantes .
-Allons, allons, tu sais que c'était pour plaisanter -un nerf se vit sur le front de Gourdingue-. Et je sais très bien que si tu n'as pas réussi l'examen, c'est à cause de ton truc un peu spécial, là..
Le front de Gourdingue se détendit.
-Oui mais bon, tu sais très bien que je suis assez énervé, et ta mauvaise plaisanterie ne vient que rajouter à ma rancœur !
-Tu veux montrer de quoi tu es réellement capable, mon ami ?
-J'aimerais, oui... -il scruta d'un air interrogateur le visage maquillé du cousin de Michael Jackson- ... aurais-tu une idée derrière la tête, Fou ?
-J'en aurais bien une mais .... Tu sais que le Pays Calbard est en train de perdre la guerre à l'Est, n'est-ce pas ? Et que cela est dû à l'arme inconnue utilisée par Vapirdustok, le sorcier à la culotte enchantée ? Et bien, que dirais-tu de partir toi-même là-bas pour dévoiler au Monde quelle est cette mystérieuse arme ?

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MessagePosté: Mer 3 Mar 2004 16:44 
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" Je me ballade et tout est chouette (pom, podododom dodom) "
Cet air était fredonné par un Nain, panier à la main, qui, visiblement, se promenait alors que tout était hibou .. euh chouette pardon.
Ce nain, était petit. Oui, je sais vous auriez pu trouver ça tout seul, mais sait-on jamais, il est important de le préciser (toujours le " Guide du Roman Idéal " qui dit ça). Ses cheveux étaient bruns et longs, ou longs et bruns, comme on veut, et tressés à l'arrière, ou sétré a rièra, pas comme on veut ici, vu que la deuxième proposition ne veut absolument rien dire. On (pas le marchand, hein !) aurait pu se noyer dans ses yeux plus bleus qu'un ciel d'orage ce qui, vous allez me dire est assez facile. Et benh moi je vous dirai que non ce n'est pas facile ! Faut quand même avoir les yeux bleus, et pas verts ou marrons pour pouvoir avoir l'avantage dans cette comparaison. Ah ouais, vous y aviez pas pensé à ça, hein ? Ah ! ah ! ah ! c'est bon vos excuses sont acceptées. Son âge ? Oh, jeune pour un nain, à peine quinze ans . Le nain avait une barbe très, très courte pour un nain, et ne portait (tenez-vous bien) même pas de hache dans une de ses mains. La honte suprême pour un nain. Honte ajoutée par la chanson qu'il fredonnait, d'ailleurs.
-Tu vas te la fermer, crétin !
Cet phrase horriblement vulgaire et nuisant à l'encrage de l'histoire dans un contexte " tout-le-monde-qu'il-est-beau, tout-le-monde-qu'il-est-gentil " était dite par, euh, en fait, bah, on ne savait pas par qui .. Bon attendez, on se remet la scène en marche arrière :
Fzzzzzzzballade...........fermer ......chouette ......tzzziiiiiii !!
" Je me ballade et tout est chouette. "
Bon, sur cette phrase aucun doute c'est bien le Nain qu'il la dit ...
" Tu vas te la fermer , crétin ! "
Mon Dieu ... hallucinations ? nonon, je viens bien de voir parler un pot de confiture ... quelle idée saugrenue ... A présent, le projet d'un film sur ce livre est complètement foutu à l'eau : penseriez-vous que cela fasse vraiment sérieux de voir au générique : " Et dans le rôle du pot de confiture... " ?
-Qu'est-ce qu'il y a encore ,friture périmée ?
-Répètes un peu ce que tu viens de dire, et je te jure que je t'arracherai les ongles et les cils un par un avec mon couvercle recyclable !
A ce moment-là, la Nain Parlatépatins réfléchit, et se demanda pourquoi il y avait tant de haine et de pourriture conservées dans ce tout petit pot. Comme quoi c'est pas la taille qui compte, hein ! Parlatépatins réfléchit une minute ou deux et se remit en route vers leur destination, laissant échapper un soupir en pensant à son compagnon d'aventure.
Arrivé à une centaine de mètres d'une chaumière, le nain alla vers un buisson et cria à l'intention du pot de confiture avec un caractère exécrable :
" Ne bouge pas ! je me change juste.
-Crétin ! tu crois que je vais bouger ?? Est-ce que tu vois des jambes sous mon pot ? "
Parlatépatins rougit un peu, mais passa outre le " crétin ". Bah après tout il l'avait un peu cherché, remarquez.
Le nain sonna à la sonnette de la chaumière. La porte, comme dans un conte, s'ouvrit toute seule, laissant place à la vision même de la pauvreté : maison délabrée, peu rangée, avec les volets couvrant des fenêtres cassées. Mais le plus grand effet de mise en scène ce n'est pas la lumière inexistante, mais le lit où dormait une vieille femme qui était placé juste en face de l'entrebâillement de la porte, de telle façon qu'on ne puisse pas le louper. Parlatépatin, portant son petit panier osier (tiens ça fait rustique comme phrase ça c'est joli) s'approchait prudemment, avec infiniment de respect.
" Madame .... Crépû ? " Son regard devînt pensif, comme celui d'un poète qui regarde un coucher de soleil et essaie à partir de ça de faire un vers le comparant au sourire de sa plante carnivore. " Mon dieu, je crois que nous arrivons trop tard... elle est m .... "
Avant qu'il eût pu terminer sa phrase, une voix grave se fit entendre :
" BORDEL DE CROTTE, VOUS ALLEZ LES FERMER CES PUTAINS DE PORTES ??? ON S'LES GELE ICI !!! "
Le corps sous les couvertures du lit se redressa, renversant au passage un peu de lait posé à coté du corps. Le chat ne se fit pas prier pour aller lécher le liquide, aussi vieux et tourné fût-il.
- Mais qu'est-ce que vous fichiez donc ? demanda Crépu d'un ton à mordre un bouledogue, tout en essayant d'enlever la queue du félin de son nez. Ca fait au moins trois jours que je vous attends !
-Oui, m'enfin vous savez, les grèves de transport et tout ça .. répondit Parlatépatins d'un ton coupable, sans oser lui avouer qu'ils étaient allés visiter trois villes avant de venir ici, goûter les spécialités culinaires et visiter les monuments historiques. " Le plus important dans la vie, c'est la culture " : telle était la philosophie du nain. Sinon, votre petit ennui est parti ?
-De quoi, mon rhume ? Bien sûr ! Il a eu le temps de faire le tour du monde et de revenir ici, avec tout le temps que vous avez mis.
-Bon, bah, on va vous laisser alors ... et pour les déplacements, euh, nos honoraires ..
-Quelles honoraires ?? vous arrivez trop tard ! par contre, vous pourriez me rendre un service : Voyez-vous, mon neveu, Balbazar, est coincé là-bas, au front, et si vous pouviez lui apporter les lettres que je lui écris chaque jour, je vous en serai infiniment reconnaissante.
Evidemment, ses yeux disaient " infiniment reconnaissante en argent, pôv'nazes ". Madame Crépu vivait certes dans une chaumière modeste, voire pauvre ; il n'empêche qu'elle avait plein d'argent, et pouvait facilement se payer un petit pays si elle le voulait. Mais avec tous ces impôts à la Mormoilsel comme elle disait, elle était obligé de vivre là-dedans pour ne pas payer une nouvelle taxe sur la richesse ; déjà qu'elle devait en payer une sur la pauvreté ..
-C'est d'accord ! s'écria le nain d'un ton réjoui. Dites-nous où il faut aller, nous irons !

Une fois toutes les formalités et descriptions faîtes, Parlatépatins (et son sac en osier, faut pas l'oublier celui-là, pour sûr) s'en alla. Un moment, Madame Crépû crût avoir une hallucination : elle avait vu un pot de confiture, sifflotant comme on peut siffloter dans une mer de fraises, dans un panier.
" Foutu remède de grand-mère ", fit-elle.
On la reprendrait plus à avoir des rhumes.

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MessagePosté: Sam 6 Mar 2004 18:55 
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Nous retrouvons à présent Trabi, en chemin vers le lieu qu'il appelait naïvement la " Guerre ". Imaginez un gamin demandant partout, à chaque passant : " Ms'ieur/ M'dame/ M'sieurs Dames, c'est où la Guerre ? ". Bah vous vous imaginez Trabi voyageant. Il avait fait quelques rencontres assez étonnantes en chemin, rencontré des sorciers, des crapauds, des fées.. mais aucune pancarte, ni aucune personne ne pouvant l'aider. Il aperçût devant lui un homme marchant en se prenant de temps à autre les pieds dans sa robe bleue avec des petites étoiles blanches dessus. Vu qu'il portait un chapeau très grand et très pointu, Trabi se dit d'abord que c'était un travelo-sorcière, un homme se déguisant comme une sorcière. Pensée accentuée par la longue barbe qu'il portait. " Exactement comme les sorcières ! " se dit Trabi. " Je vais aller lui demander où aller .. mais pour me faire apprécier, il faudrait que je le respecte, en l'appelant.. ". Terminant ici ses réflexions, notre héros courût aussi vite qu'il put jusqu'à l'homme en criant :
" Eh ! M'sieur la sorcière ! "
Aucune réponse ne venant, il réitéra son appel, comme ça semblait être occupé. Le sorcier se retourna, et à cause de sa figure rouge de colère, il semblait avoir bu trop de jus de tomates dans son enfance.
" Tu vas arrêter de m'appeler comme ça, espèce de crapaud ambulant ?? Tu me fous la honte ! "
Trabi, surpris et l'air hagard, regarda autour de lui, ne voyant aucune présence aux alentours, donc il ne voyait pas pourquoi il pouvait avoir honte.
Puis, les fourrés autour de lui bougèrent. Des crapauds, des perdrix, des biches, des licornes, un gnome qui se baladait avec un chapignon (chapeau en forme de champignon), et beaucoup d'autres animaux apparurent devant sa mine ébahie.
L'homme lui dit alors, un sourire bienveillant aux lèvres et le soleil éclairant son visage :
- Je suis l'ancien magicien et conseiller de Lord Guéré. Mon nom est l'Enchantum, Scrotum l'Enchantum.
-A vos souhaits, dit Trabi d'un air vague, ne l'ayant pas vraiment écouté, occupé qu'il était à observer une girafe manger une banane.
Et là, tout l'effet fut perdu. Un technicien trébucha sur un fil en le décrochant de sa prise, et le projecteur éclairant le visage de Scrotum s'éteignit. Les animaux se regardèrent les uns les autres -même la girafe, qui n'en était pourtant qu'à la moitié de sa banane-, ne sachant s'il valait mieux partir ou assister à un dialogue de seconde zone entre un magicien honorable et un gamin attardé. Le magicien était pour sa part quelque peu déboussolé.
- Euh non, c'est mon nom, Scrotum
-Vos parents devaient être bourrés quand vous êtes venu au monde pour vous donner un nom comme ça.
-C'est d'une finesse !..
Le gnome qui se baladait, surnommé Gomina dans son entourage, était sur le point de s'incruster dans la conversation, tel un requin édenté buvant du jus d'orange. Ce gnome portait un champignon en guise de chapeau. Il l'enleva et Scrotum s'exclama :
-Gary Padpoil !! Je te retrouve enfin, canaille !
-Même toi tu me connais, vieux truc ? dit le dénommé Gary Padpoil. Ouaip c'est vrai que je suis plutôt du genre célèbre dans la région ; ça doit être parce que je suis un génie..
-Bah non, t'es un gnome ! répliqua Trabi d'un ton mordant.
Padpoil regarda Trabi les yeux grands ouverts, les détourna, les ferma, et fit mine de ne plus du tout le voir.
- J'écoute pas les gosses.
-Chuis pas un gosse ! dit Trabi. Je suis un peu plus grand quand même ...
- Il est comique en plus ! Et que fais-tu donc là " monsieur-qui-n'est-certainement-pas-un-gosse , tout seul ? -il jeta un coup d'œil à Scrotum- enfin avec l'autre machin là , dit-il d'un air dédaigneux.
- Je vais à la Guerre ! s'exclama Trabi qui avait pris ses dispositions pour accompagner cette déclaration d'un message subliminal demandant " Pourriez-vous m'en indiquer la direction s'il vous plait ? "

Le magicien et le gnome le regardèrent longtemps, l'air perplexe. Puis ils explosèrent de rire, vous savez de ce rire de mouettes rieuse, ou de chats tombant dans une bassine remplie d'eau. Enfin, pas le rire d'un chat, parce que quand un chat tombe dans une bassine, il rigole pas -à moins qu'il soie sado-maso-, il miaule. (Si on le balance dans une bassine remplie d'acide citrique, il ne rigole pas, il ne miaule pas, il meurt).
N'empêche que ça ressemblait vachement à ce genre de rire.
" Ne vous moquez pas ! " cria notre héros.
Voyant que cela ne marchait pas, il cria " Arrêtez ! ". Puis, son visage devînt plus sérieux, plus adulte.
" Ne vous moquez pas. "
...........................................
Les rires stoppèrent net.
Seul le rire d'une biche n'ayant pas suivi la conversation se marrant devant la tête que tirait une licorne se fit entendre.
" Bon, bon, ça va on arrête... "
" Etrange ", pensa Scrotum " Un moment ce garçon m'a fait penser à .. " Il n'eut pas le temps de continuer sa pensée, car en s'avançant vers Trabi, il glissa sur une peau de banane et tomba sur le dos.
" Foutue girafe .. " grommela-t-il.

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MessagePosté: Lun 8 Mar 2004 11:42 
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Trop fort ^^ !!


Je dois avouer que des 3 histoires qu'il y a sur ce forum la tienne est ma préféré !! (sachant que j'ai pas le droit de voter pour les miennes) :Luffy rigole a grande bouche:

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MessagePosté: Lun 8 Mar 2004 21:12 
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Lol merci beaucoup ^^ J'aime bien aussi ton Scream: Laff :Luffy rigole a grande bouche:

Chapitre 3 : Le Pic de la Mort

La critique est nécessaire, mais l'invention est vitale.
Car dans toute invention il y a une critique de la convention
Gustave Parking

Pendant ce temps-là, Gourdingue essayait tant bien que mal de traverser la chaîne des Arcs, une chaîne de montagne séparant le royaume de Parade (où se trouvait Castelarve) de celui de Calbard. Trois jours de marche difficile, de solitude, de famine et surtout de questions existentielles comme " Pourquoi est-ce que je suis les conseils du fou ? Jusqu'où la folie déraisonnable (okay, c'est un pléonasme) des hommes nous mènera-t-elle ? Pourquoi le boudin est dégueulasse ? Tant de questions se bousculent dans ma tête, sans que réponses ne viennent .. ". Il parvînt à un embranchement, où le chemin se divisait en deux, l'un partant vers " Le Pic de la mort (interdit aux moins de 16 ans) ", et l'autre vers " La ville pour les lâches et les pitits nenfants " comme l'indiquait la pancarte. Le chemin menant vers le pic allait en hauteur, vers un pic ( !) avec un gros nuage peu engageant.
Néanmoins, le jeune garçon décida de le prendre. Il marcha, marcha, marcha, marcha, marcha. Et marcha. Puis marcha encore. Et comme il n'avait rien d'autre à faire, il se dit " Pourquoi ne pas marcher encore un bout ". Jusqu'à arriver en haut de la montagne, au Pic de la M..
" ooooooooorttt ", faisait les arbres, très nombreux (fait rarissime sur les pics surélevés, et encore plus sur les pics de la Mort sur-élevés ). Ces arbres étaient d'une teinte plus grisâtres que leurs confrères de " là-bas à une altitude raisonnable " comme ils les appelaient. Leurs branches pliées, repliées, et finalement cassées, n'avaient aucune feuille.*

*A part un jeune rebelle ayant des feuilles vertes resplendissantes, tellement resplendissantes d'ailleurs qu'il fallait des lunettes de soleil " Solex " (vous pouvez voir la pub, c'est celle avec la star de Synarphe John Vacances qui sourit béatement). D'ailleurs sur le tronc de ce même arbre était aussi marqué " Jessica + Romain= " plus un cœur. Il était temps de s'apercevoir que la mentalité des habitants des pics de la Mort ont bien changés.)

Au milieu de tous ces arbres, se trouvaient une maison en pain d'épice, avec marqué que la porte d'entrée : " Venez, si vous êtes affamés ". Par on ne sait quel sort, un rire sordide et sadique se déclenchait dés qu'on en terminait la lecture. Gourdingue réfléchit un petit moment.
" Ce doit être un piège ", se dit-il " la probabilité d'une telle invitation est totalement nulle sur des pics ténébreux comme celui-ci. Mais étant donné mon état médiocre, mon ventre vidé et mes chaussettes sales, je ne peux qu'essayer. De toutes manières, si je passais mon chemin, quelques péripéties bien amenées auront certainement raison de ma personne. "
Après ces réflexions, il tourna d'une main peu assurée la poignée de la porte en chocolat blanc, où en bas de l'annonce citée précédemment se trouvait le nom de ses futurs hôtes : Mr & Mme Deville.
" Bienvenuuuuue ! " deux souris de taille humaine souhaitaient la bienvenue à Gourdingue. Ce n'est rien, je dois avoir des hallucinations voilà tout se rassura le jeune homme. Deux souris ne sont certainement pas en train de me souhaiter le bienvenue dans une maison en pain d'épice.
" Pouvons-nous vous débarrasser ?
-Comment ?
-Pouvons nous vous prendre les quelques lambeaux qui restent de votre manteau ? Cela vous sera certainement plus agréable que de le garder sur vous, et de ralentir vos mouvement circulaires du bras.
-Euh oui, certainement, dit Gourdingue, hésitant. Pourriez-vous me dire où suis-je, et qui vous êtes ? "
La première souris sourit... enfin fit un signe heureux de la bouche et dit d'un ton enjoué :
" Je suis Souris Deville, et vous êtes au pic de la Mort, dans une maison en pain d'épice.
-Et moi Souris Dechamp, mais je me suis mariée avec Souris Deville, donc je suis aussi Souris Deville qu'il l'est. Hi ! Hi ! Hi ! "
Les deux mariés rirent pendant deux minutes comme ça, puis, voyant que Gourdingue avait terminé de se dépêtrer de son manteau, lui proposa de se revigorer dans la salle principale. Les suivant, Gourdingue, qui avait passé le pas d'une porte par laquelle les deux souris étaient passées à l'instant, fut surpris de ce qu'il voyait : des dizaines de personnes, des animaux des sorcières, nains, gnomes, trolls, toutes les races étaient représentées ici.
" Notre maison est une pension. Nous faisons notre possible pour que nos pensionnaires soient les plus heureux du monde. " lui expliqua Souris Deville. " Enfin, du pic " rajouta Dechamp d'un air gêné mais toujours en souriant.

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MessagePosté: Ven 12 Mar 2004 06:40 
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Cela faisait maintenant plus de trois heures que Gourdingue était dans la pension. " Installez-vous à la place que vous voulez, à condition que celle-ci ne soie pas occupée. Hi ! hi ! hi ! " lui avaient dit les deux Souris. Résultat : il s'était retrouvé à la table d'un nain qui parlait avec son panier. Mais enfin, à cet instant-là, ce qui importait, c'était qu'il puisse manger à sa faim. Mais à présent, repus qu'il était d'avoir mangé pendant toute ces trois heures, et d'avoir fait rendre son tablier au cuisinier, il observa plus précisément son voisin. Comme dit ci-dessus, c'était un nain, avec un panier. Il portait un bandeau avec une croix rouge dessinée maladroitement. Contrairement à tous ces confrères, aucune hache ou autre objets qu'ils qualifieraient d' " ustensiles ménagers " n'étaient visibles dans son entourage. Ses vêtements étaient assez grossiers, pour un médecin : le blanc prédominait largement. Mais on pouvait aussi voir des traces de boue que même Myrex, le produit anti-taches élu produit de l'année dans le royaume de Dékes, n'avait pas pu éliminer. Sans doute étaient-elles des restes de sa venue jusqu'au pic de la Mort. Néanmoins, son comportement ne passait pas totalement inaperçu, étant donné qu'il était en train de parler à un pot de confiture. Qui lui répondait, le con.
Le pot de confiture dit quelque chose d'inaudible au nain, qui regarda alors Gourdingue d'un œil interrogateur
-Enchanté, dit-il, je m'appelle Parlatépatins.
-Ravi, mon nom est Gourdingue. Et le truc à quoi tu parles, c'est qui ?
Parlatépatins leva d'une main l'objet, l'observa avec attention, donnant réellement l'impression de réfléchir, puis répondit :
- Un pot de confiture.
-Ah .. d'accord.. dit Gourdingue, n'ayant pas envie d'insister sur un sujet dans une conversation avec quelqu'un qu'il venait à peine de rencontrer. Mais il persista tout de même à parler :
-Et où vous rendez-vous, toi et ton pot de confiture ?
-A LA GUERRE !!! répondit le pot d'un air menaçant, enfin, aussi menaçant que puisse l'être un couvercle de confiture. Et si jamais on croise des ennemis on va leur dé...
-Enfin, non, pour être exact, l'interrompit le nain, on va éviter la guerre tout en essayant de retrouver quelqu'un. Il s'arrêta. Ou quelque chose, rajouta-t-il en pensant à un cadavre. Et toi ?
-Je suis un chevalier !! s'écria Gourdingue tout en omettant le mot " futur ". On m'a chargé de retrouver une " arme top-secrète-défense-absolue ", rajouta-t-il tout en oubliant de préciser " dans mes rêves ".
-Ah ouais, l'arme qu'a utilisé Vapirdustok, le sorcier à la culotte enchantée, contre le Royaume Calbard, dit Parlatépatins d'un air nonchalant.
-Euuuuuuuuuhhhh, euheuta Gourdingue, ne sachant pas que cette histoire était venue du dolmen public, pierre ancestrale où était marquée toutes les nouvelles militaires et que les citoyens pouvaient aller voir. Si on veut...
-ON PEUT !!! Ah ! ah ! ah ! ah ! s'écrièrent le nain et le pot de confiture en même temps.
Gourdingue ne se sentait pas franchement à l'aise avec ces deux perso... euh ... enfin avec ces deux-là. Sentiment renforcé par les bouteilles de bière qu'il découvrit sous la table.
Soudain, la porte d'entrée de la pension s'ouvrit avec fracas, laissant la place à un invité de première classe, et qui se fait rare ces temps-ci. La star de la pension pendant ces trois dernières années : l'unique, le seul, l'affreux Umberto Yéti, le magicien !
" Saluuuuut ! Ou groumph pour mes congénères ! ou même Squizzzz pour les souris ! " dit-il avec un ton enthousiaste, un peu comme les jeunes qui viennent dans les maisons de retraite.
Vous voyez King Kong ? Ajoutez lui un short, des bretelles, un haut de forme reluisant acheté en solde chez Lépave, et enfin une fleur coincé dans le maigre espace entre sa fourrure et la bretelle gauche. Bah vous avez Umberto, le (autoproclamé) " plus grand magicien yéti de tous les temps ", registre dans lequel il existe peu de représentants capable d'aligner deux tours sans avoir la vue brouillée par du rouge couleur tomate. A part s'ils sont daltoniens. Dans ce cas-là, ils deviennent aveugles.
- Oooohh mais il y a deux nouvelles personnes ! fit-il en remarquant Gourdingue et Parlatépatins. Alors mes choux, comment zappelez-vous ? leur demanda-t-il en leur tendant la fleur - qui était fanée, depuis le temps ; c'est assez récurrent pour une fleur qui passe son temps accrochée à la fourrure transpirante d'un terrifi.. d'un yéti- en guise de micro
-Euh Gourdingue, dit bah euh Gourdingue d'un ton hésitant, comme s'il venait de manger des moules, et que le cuisinier lui disait que celles qu'il avait avalées était périmées, et réservés aux chiens. Enfin c'est pas tout à fait le même ton non plus, car si la situation que j'ai indiquée à l'instant c'était passée, il aurait parlé d'un ton hésitant tout en régurgitant le contenu de son estomac. Mais passons.
-Huuum, Gourdingue, quel nom mystérieux ... , fit le cousin de King Kong d'un air qui se voulait mystique. Et toi, p'tit gars ?
-Parlatépatins.
-J'en ai pas. Ah ! ah ! Ah ! -silence dans la salle. Le singe fit un signe aux souris qui activèrent le rire enregistré.- Ah ! Ah ! Ah ! je rigolais. Bon, et bien je vais vous présenter mes nouveaux tours !
-Eh gros sac ! il te semble pas avoir oublié quelqu'un ? fit un pot de confiture.

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MessagePosté: Ven 12 Mar 2004 12:42 
Segamaniac
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Continu comme ça, c'est vraiment excellent!!!!!!!!! :Luffy rigole a grande bouche:

Est ce que le pot de confiture et le magicien vont ce friter??? :Ussop mdr:

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MessagePosté: Sam 13 Mar 2004 17:43 
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Merci Dark Sol ^^
Pour la réponse à ta question ... lis ce qui suit, tu devrais être fixé ^^

Le primate s'arrêta un moment, et se retourna très vite.
-Grand fou ! c'est donc toi, petit pot de confiture qui a parlé ?
-Oué, lui-même, espèce de - le pot regarda Umberto (encore fallut-il pour ça qu'il ait des yeux) d'un air perplexe- .. de yéti des montagnes mal-lavé ! "
Soupir d'indignation dans la salle.
" Il est mignon ... Et comment t'appelles-tu, mon chou ?
-Si tu veux réellement me trouver un surnom, appelle moi ma fraise plutôt que mon chou, ça me correspondra mieux. Quant à mon nom, il est marqué sur mon couvercle.
Le yéti prit le pot entre ses grosses mains et lut difficilement l'inscription :
-A-consommer-avant-bah-c'est-trop-tard ?
-Lui-même ma poule. Euh mon yéti.
-D'accord, on t'appellera plutôt Acabe, d'accord ? "
Le couvercle se déverrouilla une fois à gauche, une fois à droite, montrant que le pot de confiture hochait la tête.
- Bon ! Allons-y pour les tours de magie ! J'aurais besoin d'un assistant.. Ah ! je vois un chien très volontaire là-bas ! Montez sur scène monsieur, n'ayez pas peur. "
Le-dit chien ne s'était jamais proposé, il était juste en train de se gratter les oreilles lorsque Umberto Yéti avait tournée la tête. Il regarda à droite à gauche, puis s'enfuit en glapissant.

Umberto Yéti avait une bonne réputation : il avait ce don, celui d'être une personne très vive, et qui pourtant avait un effet de somnifère ambulant sur ses spectateurs. A 18h, toute la pension était couchée, sauf trois euh non quatre personnes : Gourdingue, Parlatépatins, le pot de confiture, et le magicien. Ce magicien qui lui-même commençait à désespérer.
-Vous en avez pas marre de mes tours ? Vous voulez pas vous coucher ?
-Non, non, on est très bien avec vous comme ça, répondirent les trois compagnons d'une même voix.

(NDR : j'ai peur que cette phrase prête à confusion : les trois compagnons ne sont pas ceux d'une même voix, ils répondent juste d'une même voix. Quant à savoir de qui sont-ils compagnons, je répondrais brièvement " d'eux-mêmes ". Maintenant à vous de voir si vous voulez continuer à philosopher là-dessus. En tout cas je décline toute responsabilité dans cette affaire.)

-Ah bon .. et bien tant mieux alors, fit le yéti en souriant un peu. Néanmoins, je ne suis pas increvable. Il faudra bien que j'aille chez un garagiste (il regarda en direction des souris pour le rire enregistré ; elles n'étaient pas là). Aussi si vous pouviez me laisser au moins aller faire mes besoins ça m'arrangerait énormément.
-Bah d'accord, si vous voulez ", fit Parlatépatins d'un ton passif.
Après le départ du yéti, un gros silence se fit dans la salle.
Gourdingue tenta une percée de silence :
" En parlant d'énormément, il paraît que les éléphants ça a des trompes.
-Tais-toi
-Autant pour moi .. "
Les trois compagnons n'étant pas fatigués par la tardiveté de l'horaire, ils discutèrent des péripéties vécues pour atteindre cette auberge. Le yéti n'était toujours pas revenu, et l'aube commençait à pointer, comme un pistolet tenant en joue un hérisson.

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MessagePosté: Sam 20 Mar 2004 23:01 
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Nouvel extrait!

Le lendemain matin, les trois compagnons étaient toujours assis, comme des hooligans après un match navrant. A cela prés qu'il n'y avait pas de bières, à part le pot de confiture qui en était à sa 4 ème canette. Le gorille n'était pas revenu, ce qui valut à Parlatépatins la phrase philosophique du jour, du moins de la matinée :
" Ca devait être un gros caca. "
Les deux souris se levèrent, demandant ce qu'ils faisaient debout à cette heure-ci. " On attend " fut la réponse qu'ils eurent. Mme Deville entré dans la cuisine et un long cri (Ahhhh !*) s'ensuivit.

*Pas le haaaa que le docteur vous demande de produire, ni la première lettre de l'alphabet " chevrois ", le langage des chèvres, dont la seconde lettre est " béééé ".

C'était, pour contrer les mauvaises langues, un cri d'horreur.
- Le mobilier en argent a disparu !! cria-t-elle d'une vois euh .. de souris.
-Comment ??
-Non, je n'ai pas dit que Côme ment, j'ai dit que (elle reprit sa voix terrorisée/ précipitée/ énervée, rayez la mention inutile) on a volé le mobilier en argent.
-Bon, et c'est qui alors qu'a fait le coup ? demanda le mari.
-De quelle façon voudrais-tu que je le sache ! répondit la femme d'une voix exaspérée.
-Attendez, je vais vous trouver ça ! " affirma Gourdingue d'un air assuré, et assurant.
Son corps se raidit et fut pris de spasmes .Son nez commença à devenir de plus en plus velu, prenant une couleur bleuâtre, et grossit petit à petit. A force de grossir petit à petit, il devint gros gros, et ressemblait plus à une truffe qu'à un nez. Parlatépatins, Me et Mme Deville, ainsi que le pot de confiture laissèrent échapper un " ho ! " de stupéfaction. Gourdingue se mit à courir partout jusqu'à trouver un indice : un nœud pap' !
" Roin Grof Greek
-Oui, en même temps tu ferais mieux de revenir à ton état normal si tu veux être compris .. "
Sa truffe perdit de sa couleur bleu azur digne des costumes de " La croisière s'amuse ", et redevint un nez. Oui, on peut dire qu'il était né, le nez ; voire -soyons fous- qu'il était renaît ! René le nez ! mais je m'égare..
Prenant un air sérieux , l'Anipartiellemenmutant* déclara : " A mon avis, c'est le chien qui a fait le coup.

*Anipartiellememutant : personne pouvant changer une ou quelque partie de son corps en une espèce animale. Plusieurs espèces animales peuvent exister sur une même personne. Certains Anipartiellememutant ont réussis le tour de taille.. euh de force de métamorphoser entièrement leur corps en animal, et certains, se comptant sur les doigts de la main d'un chauffeur de camion (gardez juste le majeur) réussissent même à entièrement transformer leur corps en plusieurs espèces.

-Mais non espèce d'abruti ! Il va de soi que c'est un papillon (un subtil jeu de mots c'est introduit par effraction dans ce jeu de mots. Saurez-vous le retrouver ? Jeu de mots, soit l'inconnue X, qu'on appellera Charlie. A présent, où est Charlie ??), déclara le pot de confiture.
-Huum...qui serait assez cruel pour faire un nœud d'un papillon ?? On connaît les poissons d'avril, mais les papillons de nœuds, ça on a jamais vu. " ironisa Parlatépatins.
Silence dans la salle.
Par un mécanisme de la cervelle qu'on appellera vulgairement l'habitude, Mr Deville activa le rire enregistré.
Alors, les regards se croisèrent, se décroisèrent, firent des nœuds, mais pas de papillons.
-Mais c'est bien sûr ! fit Gourdingue. C'est ..
-Mais non, c'est pas Biensur ! c'est ce crétin de yéti qu'a dû faire le coup ! dit le pot de confiture.
-C'est ce que j'allais dire, espèce de capot mal embouché ! répliqua Gourdingue, vert comme une sauce de ketchup avarié.
-Oh c'est bon les enfants ! cria Parlatépatins. L'important à présent, c'est de retrouver Umberto et de lui demander s'il a vu ou entendu quelque chose. Madame et monsieur, sauriez-vous où habite votre magicien a d'oz-é.. adoré ?

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MessagePosté: Mar 23 Mar 2004 10:53 
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Chouette !! :Luffy rigole a grande bouche:

Allez tous ensemble dans la joie et la bonne humeur : LA SUITE, LA SUITE, LA SUITE...

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MessagePosté: Mer 24 Mar 2004 14:33 
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Thank Metal d. luigi ^^

Chapitre 4 : Tel est yéti qui croyait lapin..

Comme dirait le philosophe Pleute avant de mourir :
" Aaaarghhhhhhh !... "
Clément Menand

Ainsi les trois compagnons décidèrent d'aider leurs aimables hôtes à retrouver leur mobilier en argent et autres broutilles qui nous paraissent indispensables en temps de guerre. La caverne du yéti se situait un peu plus bas que l'auberge sur l'autre versant de la colline²selon les indications que leur avaient données le couple. Le paysage était aussi triste qu'un clown sans maquillage, et une multitude d'animaux sombres se trouvaient sur leur chemin ; ainsi araignées énormes côtoyaient serpent et autres mésanges, venues remplacer leurs amies corbeaux, malades car quand elles avaient récupéré tous les fromages des renards, elles avaient choppé leurs maladie au même instant, se trouvaient sur leur passage, certaines murmurant à leurs alentours, d'autres proférant des injures car elles avaient été réveillées par leur venue. Mais à l'instant même où ces bestioles criaient la dernière insulte à l'encontre de la petite compagnie, l'ombre menaçante et oppressante d'un pot de confiture leur suggérait vivement de rentrer chez elles. Arrivés à un embranchement*,

* Nommé ainsi car beaucoup de branches se surmontaient les unes sur les autres.

ils virent du feu brûler au loin, sous un ciel de sang, accompagné d'un son dolby surround de "Broum " de " Boom " et autres onomatopées que l'auteur pourrait placer sans aucun problèmes dans une bande dessinée. La, guerre, inévitablement. Tout à coup, il y eut un grand éclair dans le ciel, et l'instant d'après, tout s'était calmé. Le Créateur avait visiblement arrêté son installation audio, et les peintres les plus éminemment morts s'étaient résolus à ce que le ciel reste bleu. Pourtant un peu de changement n'aurait peut-être pas fait de mal. Mes excuses à tous les lecteurs daltoniens. La petite compagnie ne prêta pas grande attention à ce fait, et continua tranquillement sa route.
Enfin ils arrivèrent à l'entrée de la demeure du suspect n°1 dans cette affaire. Un grand mur faisait face avec un portait en bronze du yéti gravé dans la roche. Celle-ci, des petites étincelles rougeoyantes qu'on qualifierait peut-être de magie, se serait vu attribuer la désignation de bon artifice par les professionnels. Professionnels de la magie ou de l'artifice, peu importe. D'ailleurs, en parlant de porte, revenons à celle qui nous préoccupe. La figure s'anima donc et désigna Parlatépatins, Gourdingue et enfin toiser du regard Acabe. Sa bouche s'ouvrit en un grand sourir, laissant entrevoir des rangées de dents toutes aussi éclatantes que peut l'être du bronze.
-Amis du jour bonjour ! Vous devez être des visiteurs du grand du magnifique du spécial due l'incroyable du splendide du beau UUUUUUMMMBERTO... YETI !!! s'enflamma le portait bronzé (ah ! ah ! c'est fin). Il vous attend.. (il se retourna prit un agenda de bronze lui aussi, releva la tête et rajouta :) Enfin non, il ne vous attend pas en fait. Qui êtes vous donc ?
Gourdingue ouvrit la bouche, commença à prononcer la première syllabe de son prénom, avant d'être coupé par le portier.
-Non-on-on-on-on-on-on-on ! Je vais le deviner... -il désigna le nain- vous vous appelez Parlatamain ! Quant à vous -il désigna le jeune homme- vous vous prénommez Courfou. Et vous (là il montra le pot de confiture), vous vous nommez Acabe !
-Non, moi c'est Gourdingue, dit le sus-nommé, et non Courfou comme vous l'aviez dit. Mon ami à droite se nomme Parlatépatins. On est d'accord, c'est un nom difficile Et le pot de confiture se nomme en effet Acabe. Comment l'avez-vous su ?
-Très simple, c'était marque sur son couvercle.
-Ingénieux, en effet. Pourriez vous nous laisser passer à présent ? demanda poliment " Parlatamain ".
-Nan ! dit la surface en bronze. Trouvez d'abord la formule qui ouvrira cette caverne, rajouta-t-il d'un air malicieux. Moi, je ne vous aiderai certainement pas !
-Mais comment allons-nous trouver ! Il y a des milliards de formules qu'on peut connaître ou inventer ! s'écria Parlatépatins.
-Oui, et alors ?? C'est pas mon problème, que je sache ! Puis le portait leur tourna le dos.
Et pendant de longues heures, les trois compagnons essayèrent toutes sortes de formules, allant du classique " Césame, dégage-toi ", cité dans " Ali et Babar les deux voleurs ", un conte stupide dans lequel un éléphant fonçait sur une porte d'une caverne cachée ne voulant pas s'ouvrir en criant " Césame dégage-toi !!! ", et réussissait à casser cette porte. C'était d'ailleurs depuis ce conte que les éléphants ne participaient plus aux aventures épiques, leur comportement jugé trop bourrin et pas assez fin pour rendre le récit intéressant.
Tout à coup, le pot de confiture sautilla jusqu'à la porte.
-Ouvre-toi, saleté !
Et la porte s'ouvrit.
-Non mais sincèrement les gars, un boulet comme Umberto qui rentre le soir chez lui, avec un gros sac sur le dos, ou alors complètement bourré, il a 135% de se prendre cette porte dans la figure. Et pour sa santé mentale, la formule a intérêt à être un truc comme " Ouvre-toi saleté ", vous ne pensez pas ? expliqua le pot de verre.
Les deux autres haussèrent d'un air vague les épaules, et entrèrent dans la caverne.

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MessagePosté: Mer 24 Mar 2004 21:36 
The old man
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Le suspense est à son comble : que vont-ils trouver dans la caverne du Yéti ?^^

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MessagePosté: Mar 30 Mar 2004 18:53 
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Pour une caverne sombre, elle était plutôt bien aménagée. L'entrée était aussi chaleureuse qu'une salle d'attente de dentiste, avec un tapis poussiéreux à l'effigie du yéti, , et des posters affichés un peu partout avec la même figure dessus. L'air anxieux, Gourdingue attendit que ses yeux s'habituent à l'obscurité pour pouvoir examiner la pièce. De nombreuses torches, situées entre les posters, éclairaient tant bien que mal la salle rectangulaire, où se trouvait au beau milieu une petite table en bois. La porte de pierre se referma derrière eux, en ayant un certain sens du spectacle, puisque un grand " Schlaff " que tous les bruiteurs du monde entier auraient enviés. Se retournant, les trois amis aperçurent le gramophone qui avait enclenché le " Ha ! Ha ! Ha ! " peu rassurant qui avait suivi la fermeture de la porte. Examinant toutes les parties de la pièce, ils lurent les inscriptions sur les affiches du magicien, visiblement très connu à Cramelon. Au bout d'une demi-heure, Parlatépatins se prit les pieds dans une partie du tapis mal remise en place -cette malformation donnait l'impression que Umberto avait un œil gigantesque par rapport à son second œil-. Mais lorsqu'il tomba, le choc choc sonna creux, comme le cerveau d'un troll après avoir mangé, si vous voulez. Ils enlevèrent alors le tapis (et la table qui était sur le tapis, ça va de soi) et aperçurent un - ouahou comme c'est original ! - passage secret !! Frémissant à peu prés autant d'excitation qu'une éponge d'eau, ils entrèrent prudemment dans le passage, dévoilant un escalier en colimaçon.

Pendant ce temps, Umberto Yeti était tranquillement assis devant son butin amassé la nuit dernière.
" Voilàààà ! je n'ai plus qu'à appeler le patron pour lui dire que le boulot a été fait, et je pourrais enfin rentrer chez moi ! Pfiuuu ! quel plan exténuant tout de même ! Cela fait depuis trois ans à présent que je mets tout en œuvre pour récupérer cet objet -il jeta un regard en coin au sac-. Et puis, avec tout ce mobilier, je me suis fait plaisir.. ah ! ah ! ah ! "
-Alors, on se relâche on dirait, non ? dit une voix tout prés de son oreille.

-Gourdingue ?
-Ouais ?
-Tu sais ce que c'est un escalier en colimaçon ?
-Un escalier envoyé par un maçon dans un colis ? répondit le jeune homme.
-C'est chiant de te raconter des blagues, lâcha Parlatépatins.
-Taisez-vous et regardez les marches bandes d'idiots, leur suggéra le pot de confiture.

-Qui.. qui êtes-vous ?? demanda Umberto en faisant face à l'homme qu'il avait devant lui.
Enfin, homme ou non, on ne pouvait pas vraiment le savoir. Son visage, ainsi que le reste de son corps excepté sa bouche était en effet caché par un déguisement rose vif, avec des petites parties blanches, qui représentaient la queue, en forme de petite boule, le ventre et l'intérieur des oreilles. Le yéti, en grand connaisseur des déguisements de ce genre, ne sourcilla pas lorsqu'il s'aperçut qu'il avait affaire à un homme tenant une baguette dans la main gauche travesti en lapin rose.
-Ton pire cauchemar !*

*Il est de notoriété publique que les lapins roses font très très peur, avec leurs petits yeux de fouine et leur pelage tout velu, et que leurs apparitions alimentent tous les spectacles d'horreurs, au même titre que les apparitions des sorcières, des vampires, ou plus récemment des ours en peluches tenant des haches ensanglantées.

-Mais que voulez-vous ?! demanda Umberto d'un ton suppliant ??
-Tu as acquis récemment un objet qui m'intéresse au plus haut point ! Et si tu ne me le donnes pas de suite, seule la mort t'attendra pour te donner les noms des souffrances que tu auras endurées !
Et il fit avec l'air le plus sadique qu'un lapin rose pouvait se targuer d'avoir dans les yeux :
-Nyah! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !!!
Entre-temps, enfin, entre " Ah ! Ah ! ", Umberto avait repris du poil de la bête (normal, me direz-vous, étant donné que c'était un yéti. Mais je vous répondrais que le pauvre Umberto, hélas ! se faisait vieux, et commençait, tel un vieillard perdant ses cheveux, à perdre ses poils. Et pour se donner du courage, ou du baume au cœur -encore que pas tellement, étant donné que c'était de plus en plus dur d'appliquer des lotions à son organe vital en passant son bras par sa bouche-, il reprenait du poil de la bête, ce qu'il fit au moment de la narration, en se penchant et en se craquant les os du dos. C'est affreux de vieillir, hein ?), et se décida à reprendre sa baguette magique, situé sur le buffet à sa gauche. Enfin, peu importe la position du buffet, hein, ce n'est pas ce personnage, cette chose, que nous suivons en ce moment. Et puis ce serait quand même assez ridicule de s'embarquer dans les aventures de " Riri le buffet ", vous ne trouvez pas ? Enfin, remarquez, on a déjà Acabe le pot de confiture, donc du coté du ridicule, on est assez bien servi. Je pense. Enfin je crois que je pense ça. Oh et puis zut, il prit cette foutue baguette sur un foutu buffet placé à trente centimètres autour de lui, et la pointa sur ce foutu Rabbit-man (classe comme nom, hein ?).
Les deux adversaires se dévisagèrent ainsi pendant quelques minutes, enfin ce genre de minute qui durent des heures chez certaines personnes, et qui donne du boulot à la Réalité pour rétablir le Temps. Un peu comme les minutes que vous passez quand vous travaillez.
Des gouttes de sueur tombèrent du visage poilu du yéti, et des gouttes de bave jaillirent de la bouche du lapin. Leurs yeux se livraient un combat à mort. Il sembla même à Umberto voir passer un buisson poussé par un vent inexistant. Soudain, le yéti n'en pu plus de cette tension, et fit jaillir du bout de la baguette un éclair bleu marine, que le lapin évita de justesse. Puis, attendant que le yéti ait remis sa baguette en arrière sous le choc de l'éclair qu'il venait à l'instant de projeter, il pointa à son tour sa baguette en criant :
-Apparitio !!
Là, Umberto se mit à quatre pattes, et contempla avidement le paquet rempli de bananes qui venait d'apparaître juste devant lui. Le lapin se permit de lui toucher la tête en disant d'un air paisible.
-Oui .. Tu pourrais l'avoir si tu veux, mais seulement et uniquement si tu me donnais cet objet que tu viens de voler..
-Bien sûr, mon bienfaiteur, fit le yéti tout en regardant toujours avec envie les bananes, comme s'il avait été hypnotisé par leurs courbes arrondies, leurs beau teint, et leur coiffure si pointue que même le meilleur gel du monde ne parviendrait pas à l'enlever.
Il pénétra la main dans le sac rempli d'objets d'argent, et fouilla dedans jusqu'à visiblement trouver ce qu'il cherchait.
" Quelle heure est-il ? " se demanda le lapin.
-Eurêka !
-Euh merci.. fit l'homme déguisé, visiblement perturbé. Le yéti avait-il réussi à lire ses pensées ? Nul ne le savait. Toujours est-il que Umberto se retourna vers son " bienfaiteur ", et lui tendit un objet rond et argenté, avec des parcelles de nuances dans les couleurs, qui les faisaient aller vers les rouge foncé - marron. Ce fut aussi à ce moment-là que Parlatépatins, Gourdingue (et le pot de confiture, mais celui-ci était porté dans le petit panier d'osier que le nain transportait) eurent la bonne idée d'arriver en bas des escaliers. Traversant la pièce qui les séparait du lieu où se trouvaient les deux magiciens, ils ne prêtèrent même pas attention aux déguisements de l'homme, dont les mains roses bonbons tenaient une sphère colorée. Et ça, ils ne manquèrent pas de le remarquer :
-Eh ! J'ai vu cet objet chez les aubergistes !! s'écria Parlatépatins.

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