Amis du soir, bonsoir!
Je vais mettre une histoire que j'écris depuis maintenant quelques temps sur ces pages. J'espère que vous l'aimerez. Certains disent que ça ressemble vraiment à du Terry Prachett (l'auteur des Annales du Disque-Monde, une série de livres qui parodie l'héroic fantasy et d'autres genres; je vous la conseille!).
Certains d'entre vous auront peut-être commencé à la lire sur jeuxvideos.com il y a quelques temps, ou sur kana. A ceux-là, je leur conseillerai de la relire, étant donné que pas mal de choses vont etre ajoutées.
Bon y a un peu trop de parlotte (chuis désolé ) mais une dernière chose: j'aimerais savoir vos avis. Ca m'aiderait de savoir ce que vous pensez de cette histoire, vraiment!
En attendant, bonne lecture!

Le Story of les Golden Wars


Il y a longtemps , sur une planète éloignée, très éloignée vivait une araignée qui ne savait pas chanter ! et pour s'amuser, elle tricotait !

L'écrivain embauché pour l'introduction a été viré. Reprenons.

Il y a longtemps, sur une planète lointaine très lointaine....

L'écrivain qui avait été embauché pour remplacer l'autre qui s'était fait virer s'est lui aussi fait virer à cause des droits d'auteur déposés sur sa phrase d'introduction. Essayons de reprendre...

Il y a longtemps, dans des royaumes différents de tous les royaumes de livres et de films faits de telle sorte qu'il n'y ait aucun copyright sur eux, lointains... très lointains...

Vapirdustok, le sorcier maléfique à la culotte enchantée, a réussi à envahir la partie Nord du pays Calbard. Le roi de ce petit pays, Lord Guéré , chanteur de rock à ses heures, lui a aussitôt déclaré la guerre, voulant récupérer son territoire en, je cite, " y mettant le plus de groove possible ", et en terminant cette déclaration par un " yeah baby ! " des plus belliqueux.
L'ennemi n'avait qu'à bien remettre sa culotte à l'endroit ! Les pronostics des plus grands Chevaliers de l'Ordre Retraités et Rémunérés (CORR) laissaient songeurs : il y aurait eu 97% de chances pour que les troupes de Lord Guéré triomphent de l'envahisseur. Oui mais voilà, " aurait eu ", car ça n'a pas eu lieu ! Les troupes ennemies ont réussies à gagner petit à petit le royaume entier Et ce pour 2 raisons :
- Une arme secrète a été employée de vile manière par l'ennemi. On ne sait encore que très peu de choses sur elle (Et c'est tant mieux car il y aura un minimum de suspens dans ce bouquin pour attardés)
- Cela n'aurait pas été marrant si la gentille armée avait gagné comme ça et en plus l'auteur de ce bouquin aurait été au chômage.

Cette histoire nous conte l'histoire ( !) d'un homme. Un homme, qui aurait pu être moi, mais j'avais déjà un boulot, ou vous, mais vous étiez trop moche. Donc ce n'était ni vous, ni moi, mais c'était seulement et uniquement Lui.

Lui, c'est Trabi, un garçon de ferme, vivant dans le village de Oukilébolelapin, situé dans les montagnes du sud du royaume Calbard. Maintenant, passez les frontières du monde réel pour venir dans un monde drôle et.. Spécial !

oh ça semble très prometteur^^

J'aime bien les parodies d'Héroic Fantasy (et les histoires un peu bêbête^^ )


Je me demande comment Trabi va faire pour sauver son royaume^^

suspens, suspens ...

Merci ange bleu ^^ j'espère que la suite ne te décevra pas ^^

Chapitre 1 : Qui veut la peau de Roger Trabi ??

Je sais ce que je crois.
Je continuerai à dire ce que je crois et ce que je crois- je crois que ce que je crois est vrai.
George W. Bush
Rome, 22 juillet 2001

Il était déjà midi quand Trabi se réveilla ; son réveil n'avait pas sonné. Il soupira.. Son patron allait encore le mettre à la porte . Ce ne serait jamais que la troisième fois pendant ce mois
Trabi prit alors son courage à deux mains ... et se leva ! Il s'aperçut qu'on le regardait :
- Enfin levé, espèce de feignasse ? lui demanda Mère Cocotte.
-Bonjour à vous aussi, Madame ! marmonna Trabi
La femme qui se tenait devant lui avait la cinquantaine. Elle avait recueilli Trabi lorsqu'il n'avait pas encore trois années. Depuis, il avait été obligé de la vouvoyer. Elle était d'un naturel bourru, mais était très gentille quand elle le voulait... le problème étant qu'elle ne le voulait pas souvent..
-Tiens, v'là ta médaille, je t'ai déjà dit de pas la mettre en dormant, ça peut t'étrangler, crétin
Elle lui tendit un médaillon doré où était gravé une balance, dont Trabi s'empara aussitôt, puis la remit autour de son cou, avec un regard en direction de Mère Cocotte, ce genre de regard qui dit, tout en se taisant " C'est mon trésor, donc pas touche ". Si une règle élémentaire de l'univers pouvait être bouleversée, et que l'on pouvait accrocher des pancartes sur les regards, celui-là écoperait de la pancarte " Attention, regard dangereux ".
Mère Cocotte soupira, puis redescendit voir si les biscuits ne grillaient pas.
Quelques minutes plus tard, Trabi descendit à son tour, lavé, et dit à Mère Cocotte qui essayait en vain d'éteindre un incendie :
-J'y vais !
-D'accord ! lui dit-elle en brandissant un extincteur fourni la veille par la compagnie Brûletou (NDR : pour toute commande, adressez-vous à mon éditeur) -qui portait très mal son nom, car un extincteur n'avait pas pour but de brûler tout au contraire ! Mais je m'égare...-.
Trabi sortit en hâte de la maison, faisant place à quelques pompiers qui commençaient déjà à pointer. Intéressons-nous dés à présent à son profil, puisque mon petit livre " Guide du roman idéal ", indique qu'il faut quand même quelques descriptions pour diriger l'imagination des lecteurs. Ah ! je pourrais très bien me rebeller contre cette uniformisation (merci mon dictionnaire) de la pensée, mais je n'en ferais rien. Enfin, si je ferai quand même une description. Donc Trabi avait quinze ans, les cheveux châtains clair, et les yeux aussi verts que l'herbe que ma grand-tante Hortense fume, ou que mon vomi quand je mange du boudin blanc périmé. Mais passons. Il mesurait environ 1mètre 74 et 24 millimètres -et quatre nanomètres-, mais qu'environ, hein ! c'est ma seconde description, alors me demandez pas tout de suite d'être précis sur mes personnages ! Il arborait fièrement le pendentif dont nous avons parlé précédemment, où était gravé, pour les deux lecteurs inattentifs*, une balance.

*selon le SAIMBR (Syndicat des Auteurs Inconnus Mais Bientôt Reconnus), il y aurait environ deux pour cent des lecteurs qui seraient inattentifs. Cette précieuse information datant de 1959, elle pourrait avoir changé, mais à cause du capitalisme qui englue notre fière société, le SAIMBR a fait faillite. Vous vous en fichez peut-être, mais moi non, et toc. Donc je crie cet appel à l'aide, à tous ceux qui veulent m'écouter : reformons le SAIMBR ! Défendons les droits des koalas retraités et des nounours en peluches éventrés ! Avec moi mes frères !! Ouééé !

Continue comme ça cocotte killer (tu te souviens quand j'avais mis ta fic sur mon site au tout début? ;)! Progresse, améliore toi,n'abandonne surtout pas!

Un nouvel extrait!

Trabi allait donc travailler, malgré son retard. Il pressa le pas, à travers les ruelles de la paisible bourgade montagnarde d'Oukilébolelapin, située au beau milieu du Royaume Calbard. Mais son chemin croisa celui d'une auberge -enfin, l'auberge n'a pas de chemin ; au pire, elle est sur un chemin. Le bon sens me somme donc de rectifier cette phrase en la remplaçant par : Son chemin passa devant une auberge. Ce qui est beaucoup plus mieux, il faut le dire, et au moins, je ne me mettrais pas l'académie française à dos (ou à ventre, comme on veut), à part pour cette phrase : beaucoup plus mieux. Mais ce n'est pas si grave, après tout- . Donc il passa devant une auberge, où se trouvait allongé dans un fauteuil, un Chevalier de l'Ordre du Cerf, visiblement totalement saoul, à part pour Trabi, qui était visiblement encore une fois -mes excuses aux aveugles qui nous lisent en braille- totalement en admiration.
Le jeune homme avait toujours eu une admiration profonde pour ces chevaliers, risquant leur vie à chaque instant, réglant tous les problèmes du Royaume, et faisant, en passant, beaucoup de bâtards qui mouraient dans la misère. Mais généralement, notre héros ne s'attardait que très peu sur ce qu'il considérait comme un détail. Il alla voir ce Chevalier et lui demanda :
-Sieur chevalier, pourriez-vous avoir la bonté de me signer un orthograph... euh non un automobile euh un...
-Mon garçon, ne dérange pas Monseigneur alors qu'il se régénère, lui dit la tenante de la taverne alors que Trabi sortait un dictionnaire pour connaître le mot qu'il voulait.
-Laissez -hips !- Madame, je vous en -hips !- erais reconnaissant. Alors qu'eze tu veux mon bonhomme ?
-Un autographe ! dit Trabi, fier d'avoir enfin trouvé ce foutu mot dans son dico vieux de 30 ans.
-Euh ? Je ne sais pas écrire mon nom.... Attends, ne fais pas cette tête ! Si tu veux je peux te raconter une histoire ..
-Ah et bien d'accord ! s'exclama Trabi qui avait visiblement complètement oublié son travail.

-Garps ! Méchant je sais pas si je vais tenir tout le récit moi ... bon essayons quand même ..

C'était y a d'c'la bien longtemps... La famine avait gagné le pays Calbard , et les rois se succédèrent en n'arrangeant rien à la situation. Les mages S&B (Sacrés et Bénis) invoquèrent, dans un ultime recours, une Créature qui nourrirait aisément la nation grâce à ses pouvoirs magiques. En effet, elle plongea le territoire du Royaume dans une sorte d'hypnose qui leur fit oublier la faim et la soif. Ainsi les habitants continuaient leur vies normales, faisant tourner les rouages du Royaume. Mais cette Invocation demandait de la part des utilisateurs une grande force magique. Ce qu'ils n'avaient pas. La bête devînt incontrôlable , et, si elle avait le pouvoir de faire oublier la faim et la soif aux habitants, elle pouvait aussi leur rappeler. Ainsi des milliers de villageois moururent. Les villes étaient désertées par leurs habitants, croyant qu'elles avaient été infestées par la Peste, ne sachant rien pour les mages. Aussi les bêtes sauvages envahirent vite les territoires autrefois peuplées par les humains, et le chaos régna sur le Royaume de Calbard.

Parmi les mages, il en existait un, Kraspo, qui depuis le début ne voulait pas faire appel à la Bête Magique. C'était lui qui possédait le plus grande dextérité en magie, et il était aussi le plus sage parmi les S&B. Il lança un appel de lumière à travers le royaume, et il n'y eut que Pizza Puce qui lui répondit. Pourtant, un jeune homme vivant dans le " Royaume d'A Coté " l'avait entendu. Ce message disait :
" Amis du jour, bonjour ! Si vous êtes un aventurier au cœur pur, que vous avez entre 10 et 24 ans, l'autorisation de votre maman, que vous êtes blond et les yeux bleus, vous m'intéressez ! je peux faire de vous un héros ! "
Il n'y répondit pas, car il y avait un problème : il était brun...

Le royaume était toujours dans un état critique, et la Bête plus avide de pouvoir que jamais. Ainsi, elle décida de déclarer la guerre aux pays voisins, en commençant par le plus faible, celui qui était le plus proche des Mers du Sud, j'ai nommé, le Royaume de Granon !
Alors, l'Invocation prît sous son contrôle une poignée de paysans, pas trop pour ne pas enrayer les affaires du Royaume, et assez pour massacrer ce petit peuple pacifique. C'était le début de la guerre de Loyauté, nom qui fut donné car le Royaume de Granon était allié du Royaume de Calbard, ainsi que de tous les pays du Centre.

Alors, pour cette guerre nous retrouvions les " Traîtres ", soient les Royaumes de Calbard (qui avait annexé celui de Granon, appelé maintenant Port-du-Grand), Vipère, Cramelon et Anaphrate.. et de l'autre coté, nous retrouvions les " Fidèles ", ceux qui avaient étés assez courageux pour s'opposer au Royaume Calbard, ou qui n'étaient pas sous l'emprise de la Bête : les Royaumes Harmonie, Synarphe et Dékès.
La bataille fît rage pendant des années ..

- Bon ! c'est tout pour aujourd'hui -hips !
-Non ! racontez-moi encore l'histoire ! fit Trabi d'un ton suppliant, mais l'instant d'après il était poursuivi par une folle essayant de l'attaquer avec un extincteur.

Génial ton histoire !!

J'adore le style !!

Continue.

Merci Metal D. Luigi ! ça fait plaisir de savoir que vous aimez ^^
Pour la peine, un nouvel extrait!


" Trabi, tu es viré ! "
L'homme qui parlait était habillé de façon saugrenue : il portait une cravate rose, une chemise jaune avec des fleurs vertes qui, avec le vent, donnait l'impression de bouger.
Alors moi la cravate rose, la chemise jaune et des fleurs, je veux bien ! Mais des fleurs VERTES !!! Quel mauvais goût ! C'est aussi douloureux pour les yeux que les langoustes au Nutella le sont pour le poids, ou le boudin à la vinaigrette de ma grand-mère pour les papilles gustatives. Encore que la vinaigrette de ma grand-mère soit très bonne avec la touche que donne ma tante. Mais je m'égare...
Toujours est-il que des fleurs vertes c'est moche, et toc. Et que ceux qui ne sont pas d'accord s'adressent à mon éditeur.
- Pour combien de temps ?? répondit Trabi avec un soupçon d'insolence
-Quand penses-tu pouvoir arriver à l'heure pour le boulot ?
-Huuuuuuuuummmmmmmmmmm, fit Trabi en louchant, et en plissant les yeux, preuve qu'il réfléchissait.
-Alors tu pourras revenir dans " Huuuuuuuuuuuuuuuuummmm " jours.
-D'accord monsieur Robert ! fit Trabi qui se demanda après coup jusqu'ou irait le manque d'inspiration de son auteur pour les noms.
-Au fait ! Super tendance votre chemise ! se sentit-il obligé de rajouter.
-Merci. fit Robert, c'est ma pt'ite femme qui me l'a choisie.
-Votre femme , elle n'est pas aveugle ?
-Si... pourquoi cette question ?
-Ah nonon pour rien...

Bon, et encore, un, étant donné que le précédent était p'têt pas génial et pas trés long

" Qu'est-ce que vous voulez à ce noble chevalier ? "
La femme qui parlait était la tenancière du bar où Trabi avait rencontré le Chevalier de l'Ordre du Cerf -qui était saoul, mais ce n'est qu'un détail après tout-. Les personnes à qui elle parlait étaient des cavaliers tout de noir vêtus. Leurs capes, toutes de noires teintées , volaient lorsqu'ils étaient sur leurs superbes destriers qui galopaient dans de vertes contrées ou le soleil rayonnait et ou jamais ne pleuvait. En gros, leurs capes faisaient une envolée lyrique.
Leurs têtes étaient cachés par un capuchon , un dragon dessiné sur le haut. Lorsqu'ils parlaient, leur auditeur n'entendait pas de bruit parfaitement audible ou compréhensible, mais comprenait tout de suite de quoi ils voulaient parler malgré cela, encore que, quand ils parlaient des bordels ou ils allaient généralement, il n'y avait pas que leur auditeur qui comprenait de quoi ils voulaient parler..
Toujours est-il que la tenancière était assez mal à l'aise en se trouvant face à eux
" Grmph ........ tshhhhhhh ..... "
-Bon ok je vous y amène. Vous consommerez ou pas ?
-Glop.....GloGlo ......tsssh ......boum
(l'auteur dans un excès de bonté propose désormais un traducteur pour ce langage. En plus c'est gratuit. Enfin l'essai, hein !)
Trad. : J'veux bien un p'tit verre d'un produit qui me fera exploser la vessie quand j'irai aux chiottes ma petite dame.
-Tant mieux. J'ai tendance à chasser les clients qui ne consomment pas. Ils viennent rendre visite à leurs amis mais ne paient rien. Ca m'énerve !
On vit dans une drôle d'époque pas vrai ?
-Vu que c'est un invité spécial, je le loge dans les sous-sols. Ne vous perdez pas, et suivez-moi bien surtout.
Les capuchons semblèrent flotter, signalant que les Cavaliers hochaient la tête.

Moi ça me fait marrer ton histoire^^

Surtout t'arrête pas^^

Merci Ange bleu ^^

-Comment ?! Je suis obligé de partir en apprentissage ?? s'écria Trabi
-Et ouais c'est comme ça mon p'tit gars, déclara sur un ton cassant Mère Cocotte.
-Mais en apprentissage de quoi ? Je ne vois pas ce que je pourrai faire : je passe mes journées à dormir , à manger, à me faire virer, à dormir, à manger, à retrouver mon boulot, et enfin à manger.... Et à dormir à la fin. Je ne vois pas en q....
-Tu ne vois pas ?? Et bien voilà ! tu seras opticien !
-Hein mais c'est injuste, je ...
-Tu veux être juge ??
-Non ! Non ! je veux juste être....
-Ah ! tu veux être ! Ah excuse-moi je dois te couper un peu plus loin.
-Ah ok. Je veux être Chevalier !!
-Allons allons mon grand bonhomme , dit Mère Cocotte sur son ton de grande mère compréhensive, c'est beau d'avoir des rêves, mais je ne crois pas que...
-Non je veux devenir chevalier, donc je le serais ! termina, enfin, avait un ton qui me donne l'impression qu'écrire " termina " à propos de cette phrase est juste.
Mère Cocotte ouvrit et ferma plusieurs fois la bouche, imitant semblait-il, un poisson hors de l'eau, ou à un mari face à la note d'un restaurant ou il avait invité sa femme boulimique.
-Bah euh....
C'est dans ces moments-là qu'on déteste les personnages qui veulent toujours avoir le dernier mot, et qui ne supportent pas le " termina " lorsque l'auteur en met un.
D'un coup, son visage devînt sérieux :
-Trabi, je te propose un marché : tu sais qu'il y a la guerre, là-bas, dit-elle en agitant vaguement sa main de l'ouest à l'est, n'ayant aucune notion de géographie. Ainsi , si tu me rapportes des casques ennemis, je serai d'accord pour te lâcher la grappe de raisin. C'est d'accord ?
-Bien sûr ! s'écria notre héros avec un enthousiasme non feint .
-T'es mignon ! dit Mère Cocotte avec un sourire sadique au lèvres. Mais j'déconnais ! Arf ! Arf ! Arf ! Arf ! C'est tellement facile de les avoir à cet âge ! Bon, c'pas tout ça mais j'ai encore des choses à faire moi. Allez, a bientôt mon petit Trabelo.
Laissant un Trabi perplexe méditer sur cette blague de mauvais goût, elle s'en alla sifflotant " après la robe j'enlève quoi ? ", un air qu'elle avait appris hier soir au Poney Fringué.


-Qu'est-ce vous me voulez ? dit une voix qui souffrait du passage de l'alcool à 170° dans le gosier.
Qu'est-ce que vous savez sur les Guerres de Loyauté ?
-Mon p'tit gars, tu me parle pas comme ça, d'aboreuh. Chuis quand même -hips !- un Chevalier, môa !
Les épées de deux Chevaliers encapuchonnés s'arrêtèrent à deux centimètres de la pomme d'Adam de l'ivrogne, couché sur le divan nu, puisque avant l'entrée fracassante de ses visiteurs, il était en plutôt bonne compagnie.
Reste tranquille bébé , commença l'un
....sinon j'te dirais bye bye .. conclut l'autre
-Hiiiiiiiiii !!!! mais qu'est-ce que j'ai fait !?
Emportez le,dit celui qui semblait être le chef, enfin, fit comprendre par des sons incompréhensibles (on se comprend) celui qui semblait être le chef, il répondra aux question une fois qu'on sera à l'abri. Attendez-moi dehors, j'arrive ..

Un nouvel extrait!

Trente minutes plus tard, il revenait en dansant sous le soleil. La mine, enfin, la capuche réjouie, il s'approcha doucement des chevaux en sifflotant une musique qu'il avait apprise chez les SMS (Super Méchants Scouts).
-Pourquoi siffles-tu la ballade des sangliers, mon postérieur ?

(NDR : vu que chez les gentils, la hiérarchie va de bas en haut, et que chez les méchants, bah on aime pas les gentils, on a décide de faire l'inverse. Ainsi, cela peut prêter à confusion, surtout lors des bagarres ou l'on peut facilement s'écrier : " je vais te botter le postérieur ", et écoper de corvées repoussantes.)

-Je suis amoureux ... et il essaya de créer une chanson , ce qui donna approximativement
Like a bird in the sky
I hope your mind
And I try to exist
In this wild world.
Together we will be happy
But we can't, because I'm not free
I love you, for sure,
And I have to become mature
Le dernier ver était là pour la rime ...

Est-ce que vous pouvez imaginer une capuche ambulante, épée à la manche, sur un fier destrier noir marchant sur toutes les poules et cochons qu'il rencontre, mais est-ce que vous pouvez l'imaginer avec une rose au-dessus de la capuche, empestant le parfum Crocro, et chantant une ballade. L'auteur lui-même ne peut pas. Et pourtant, va falloir essayer !

-Et qui est donc ta destinée... ta cagoulée .... Ta dulcinée ? dit la masse noire à la droite de notre amoureux.
-C'est la tenante de la taverne ... elle sait tant de choses sur l'économie mondiale, elle est si crapuleuse .. elle roule si bien ses clients ... Ah ! elle m'a donné son numéro de crapaubile !
-OOOOOOOHHHHH !
-Elle va déménager ...
-AAAAAAAHHHHH !
Et les trois chevaliers, dont un qui puait le sac à main, et un autre qui portait un gros sac où en fait dormait le Chevalier, s'en allèrent vers le soleil couchant .... Méga-bien !

Imaginez un château, sombre, immense, posté sur une colline éclaircie par les éclairs à cause de l'orage qu'a déclenché un sorcier pour que la mise en scène soit vraiment impressionnante.
Maintenant, imaginez toute une flopée de créatures du chaos sorties tout droit de nos cauchemars les plus horribles se baladant à l'intérieur, dévorant tous les insectes et autres rats qu'ils croisent et se battant entre eux.
Et, dans le donjon Nord-Ouest, imaginez à présent une Forme. Noire, terrifiante, entourée de livres poussiéreux sursautant sous les effets de la Magie incroyable qui résident en eux -ou chez eux ?-. Puis, essayez de faire résonner dans votre esprit un rire sordide, plein de mauvais présages. Voilà à peu prés le lieu où la scène se passe.
" Nyarg ! Nyarg ! Nyarg! Nyarg!Nyarg! Bientôt je pourrais détruire le monde !* "

*Notons que la plupart des méchants disent tout haut leurs sombres desseins pour que le lecteur comprenne que c'est lui, le méchant, même si, la plupart du temps, leur allure repoussante ou peu rassurante nous le font comprendre. Notons aussi que les Héros trouvent des idées pour contrecarrer lesdits sombres desseins du méchant dans leur tête, pour réserver la surprise au lecteur. Ca sert aussi à ça les Héros.

" Maître ! Maître ! " l'Homme, ou plutôt la chose d'allure humaine essayant de se faire entendre à travers ce rire était pourvu de deux yeux ( !) l'un tout petit, et l'autre plus grand que la moyenne humaine (environ 10 cm, quoi, alors que l'autre œil la respectait parfaitement, la moyenne humaine.). Il portait un habit marron foncé, une verrue sur le nez, et des ampoules aux pieds, qu'il n'avait pas lavés depuis des années, mais ça pour l'instant on s'en fiche.
-Nyahahaahahahahaha...
-Maître !!!!
-Nyahahahahahahah...
-Maîîîîîîîîîîîîîîîîîîîître !!!! cria le serviteur, qu'en avait un peu marre d'user sa voix pour un vieux con sourd qui en plus lui donnait toujours des ordres ignobles à réaliser, comme aller chercher tel ou tel ingrédient visqueux et dégoulinant dans lequel il lui semblait voir son reflet, ce qui le complexait davantage encore sur ce petit bouton d'acnée qu'il avait gardé sur le menton. Ah ! s'il ne l'avait pas eu ! il aurait sûrement pu être top modèle dans " Chateaux et Travaux ".
N'empêche que le Maître lui faisait faire des choses abominables.
Il faudrait qu'il demande une augmentation.
Tout à coup, la Noirceur incarnée de la Forme sembla grandir, d'ailleurs n'y a aucun doute là-dessus, jusqu'à se cogner la tête.
-Aie... faut que je fasse gaffe avec ça. Faudra que je demande à le faire monter sinon tous mes effets intimidants pourront passer à la poubelle.. -toussote- Hum ! Hum ! reprenons... LACHTOUILLE !!! NE VIENS TU PAS DE ME CRIER DESSUS A L'INSTANT MEME ?!?
-C'est à dire que oui, enfin non, dit le bien nommé Lachtouille, car en ce moment, il avait réellement la chtouille de son maître.
-Oui ou non, serviteur démoniaque ?
-Et bien oui, si l'on considère que l'instant même était l'instant ou je vous ai crié dessus, et non si l'instant même correspond au moment où vous avez dit " instant même " " répondit calmement le serviteur qui ne pourrait certainement jamais avoir aucunes lunettes qui lui aillent.

La Forme Noire prit un peu de temps pour réfléchir à ce qu'avait dit Lachtouille, se dit qu'après tout c'était lui le maître et que c'est lui qu'avait raison, point final à la ligne. Puis il se dit qu'il faudrait peut-être un peu baisser le niveau de réflexion de ses créatures, s'il ne voulait pas avoir de problèmes plus tard.
Toutes ces réflexions avaient durées à peu près 5 minutes.
- Peu importe. Et bien, parle, quel mauvais vent t'amène (NDR : il y a rarement de bon vent dans les châteaux maléfiques) ?
-C'est que maître, nous avons découvert un individu qui recèle une Force incroyable, et qui pourrait nous servir pour l'avenir.
-Ah bon ? s'étonna la Noirceur Démoniaque. Et qui est cette personne ? dit-il comme un père s'adresse à sa fille qui vient de lui annoncer qu'elle va se marier avec quelqu'un.
-Cette personne c'est....

Cool!! C'est quand que tu postes la suite?