Finalement je m'étais trompé sur la symbolique du sourire des habitants d'Ebisu. Je pensais que leurs sourires étaient une marque de leur résilience et de leur volonté de vivre, un sourire provocateur à l'encontre de leurs oppresseurs et du sort qui s'acharne contre eux. Que nenni ! Il s'agit en fait d'une manœuvre habile d'un régime oppressif pour maquiller la misère humaine dont il est responsable. Ça fait froid dans le dos ! Et on reprend donc une thématique proche de celle développée à Dressrosa dont cet arc est la continuité.
Enfin la résolution de cette intrigue va être magnifique à n'en pas douter. On verra enfin les vrais sourires des habitants d'Ebisu et on pourra clairement les distinguer des grimaces factices qu'ils sont forcés de faire à l'heure actuelle.
Je passe rapidement dessus mais les smiles réussissent à aborder les thèmes de la malbouffe, des expériences scientifiques foireuses, du surarmement, du trafic clandestin, des inégalités sociales tout en passant par la symbolique de la pomme et tout ce qui va avec. Et ces fruits nous offrent en prime une magnifique révélation. Ça fait beaucoup !
Pour ce qui est de l'exécution de Yasu je suis partagé. Elle me semble un peu rapide étant donné que je n'ai pas vraiment eu le temps de m'attacher au personnage. Elle n'a pas la même force que celle d'un personnage davantage développé au préalable. Mais d'un autre côté ça lui confère un aspect particulièrement brutal sachant que deux chapitres avant on voyait encore Yasu gambader gaiement en toute liberté. D'autant plus brutal que sa fille était en première loge pour y assister. C'est peut-être tiré par les cheveux mais je me demande si Oda ne s'est pas inspiré d'une scène de Game of Throne pour cette séquence. Il a vu cette série et elle lui a plu donc ce n'est pas impossible...
Par contre du côté d'Orochi il y a zéro subtilité. Il se fait remballer comme un sac de pomme de terre par un Yasu qui suait la classe dans le chapitre précédent, il tire ensuite sur un homme ligoté et s'apprête à faire la même chose sur une enfant sans défense. Même son allié Kaidou ne peut pas s'empêcher de faire une remarque. J'espère encore quelques éléments pour faire pencher la balance du côté des ennemis crédibles comme Emissamdeus même si l'idée de le voir vaincre Zoro me paraît complètement délirante.
J'en viens aux retrouvailles de nos deux amis. Bien sûr ça fait plaisir de retrouver les deux loustics s'asticoter après tant d'années. Mais je reste circonspect. Depuis le début d'arc on a beaucoup de personnages qui tapent la pose flashy mais peu d'actions intéressantes derrière. Et compte tenu de la situation le plus vraisemblable est une chute rapide de la tension instaurée par l'exécution. Après tout Yasu a donné sa vie pour que ce fameux plan puisse reprendre...
Sinon au niveau des trivialités :
- sympa de découvrir le passé de délinquant de Kinemon avec les cheveux décolorés
- la silhouette du dernier des neuf samouraïs semble correspondre avec celle du Witching Hour boy. En attendant la confirmation...
- confirmation sur
cette page que l'institutrice au cou de serpent introduite au début de l'arc possède un smile.
- sur la même case on peut voir un pandaman.