le d. a écrit:
Que ce soit 4 molecule schimiques ou deux chiffres, je ne vois guere la difference. C'est le resultat final qui compte, pas seulement les composants de bases.
Ce sont 2 langages totalement différents. Le code génétique ne programme pas notre personnalité (ou alors seulement en partie, le reste s'acquiert avec les interactions sociales) mais notre corps et notre métabolisme. Si tu veux faire une analogie avec les robots, ça se comparerait avec les matériaux utilisés.
Après, on peut rentrer dans le flou artistique et dire que puisque le code génétique code aussi le métabolisme, l'ensemble des réactions chimiques du corps, alors comme les sentiments sont en partie des réaction chimique (ça se discute, car qu'est ce qui induit ces réactions ?), alors oui peut être qu'une partie du code génétique programme notre conscience et donc nos sentiments
Néanmoins, les 4 molécules que tu cites ne codent pas directement nos réactions sociales, donc ce n'est pas comparable à un programme.
Skiourocs a écrit:
De plsu on peut tres bien donne rune partie biologique/chimique a n robot, en theorie. D'ou il ressentirait des sentiments.
? un cyborg a réellement été créé ? il est théoriquement possible de relier des "fils électriques" avec des nerfs, car on peut faire des fils électriques qui font passer des ions plutôt que des électrons (le système ionique est celui des nerfs). Mais ce ne sera peut être pas viable, car un fil se dégrade et peut donc empoisonner la partie biologique.
Skiourocs a écrit:
Qu'il, ou plutot elle, m'aime vraiment ou pas je m'en fiche (je prefere quand meme qu'elle m'aime vraiment). A totu prendre une illusion, que l'on peu metre dans son lit pour vosu tenir chaud soit dit en passant, ca vaut toujours mieux que le neant affectif dans lequel je suis.
Suis-je le seul etre au monde dans ce cas? Non.
Ai-je "le droit" de cree un etre vivant qui est oblige de m'aimer? L"alternative etant de le laisser dans la non-existence?
Question pas facile n'est-ce pas?
Très philosophique. Pour commencer, je te dirais de ne pas te laisser abattre^^ Si tu te sens vraiment si mal, discutes-en avec quelqu'un, des amis, de la famille, ou même un spécialiste. Ce n'est pas parce qu'on va voir un psychologue qu'on est fou. J'ai aussi eu une période de solitude, et même si je n'ai toujours pas de copines, j'ai appris (justement avec un psychologue) à ne pas constamment voir des échecs dans ma vie, et à positiver. Un gars triste à moins de chances de plaire qu'un gars enjoué^^
Pour en revenir au vrai débat, c'est vraiment dur, je vais aller y réfléchir et j'éditerai plus tard
EDIT: je suppose qu'on peut définir différents "paliers d'amour" pour ce sujet:
-un amour matériel, basé donc essentiellement sur le contact, de simple embrassade à coït, mais dans un unique but de satisfaction des besoins affectifs primaires. Dans ce cas, il n'y a pas nécessairement besoin d'un robot, pas besoin de vous faire un dessin.
Et même si on s'en tient au robot, pas besoin de programme particulier, juste du corps, pour peu que celui ci contiennent le matériel adéquat (recouvrement de sensation proche de celle de la peau, etc)
-un amour basé sur un bonheur continu et non instantané (qui nécessite donc des interactions autres que sexuels), mais qui ne concerne que l'humain. C'est beaucoup plus dur à fabriquer, cf tous ce qu'on a dit à propos de l'interaction humaine, des prises de décisions etc.
-un amour sincère, qui nécessite des sentiments réciproques, une "envie" du robot de rester avec l'humain. Un robot qui prendrait des décisions pour satisfaire une personne en particulier, décisions basées sur les connaissances de ses goûts, etc. C'est ce qu'il y a de plus proche de l'amour réel, mais c'est donc ce qu'il y a de plus dur à mettre en place.
Dans les 2 premiers cas, je pense qu'on définit le robot comme un objet puisque la satisfaction est personnelle. Dans la 3e, on doit le considérer comme un être avec des décisions, mais comme ces décisions ne peuvent être que programmées, dur de dire si c'est acceptable ou non. Moralement, je dirais que non, même si je ne considère pas que le robot puisse avoir véritablement mal.